Aile "de la belle-mère"

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 20 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis - Aile "de la belle-mère"
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Hier, alors que je devais filer à Pontorson, Roland FORNARI est venu poser sa lanterne avec le fil électrique de bonne longueur cette fois...

19 juillet 2018.

... et fixer la grille en souffrance depuis son dernier passage :

19 juillet 2018.

Il paraît qu'en repartant, il a dit que je ne serais pas content du résultat (ce en quoi il avait raison)...

19 juillet 2018.

... et qu'il devrait revenir pour rembarquer une nouvelle fois cette grille à l'atelier :

19 juillet 2018.

Je l'y encourage en effet : ce travail est inacceptable en l'état.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 24 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Aile "de la belle-mère"
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Voici la 1ère esquisse du plan conçu par Arnaud PAQUIN en vue de restaurer l'"aile de la belle-mère", telle qu'il me l'a présentée vendredi dernier.

Voici, avant que je ne les commente, ces plans sous un autre format :


Même sous cette forme, ces plans ne sont pas faciles à lire.

Je les reprends et les commente niveau par niveau, en les agrandissant en tant que de besoin. Je précise qu'apparaissent en rouge les percements recommandés et en brun les murs ou cloisons à monter.

Au niveau du rez-de-chaussée...

...Arnaud PAQUIN propose, à l'instar de Benoît MAFFRE mais contrairement à Lucyna GAUTIER, que la porte principale soit la porte actuelle, sur cour, des écuries. Conformément à ma demande, il entend consacrer la majeure partie de la surface de ce niveau à une salle de réception (pour cocktail, précise-t'il, là où je parlais plus prosaïquement, de "réserve foncière"). Il cale son projet sur un escalier de pierre, avec une belle rampe, de style XVIIIème...

... ce qui me paraît intéressant dans le principe même si je trouve que les illustrations qu'il communique à ce stade seraient beaucoup trop somptuaires pour notre manoir favori :

Si l'on entre dans le détail de ce qu'il recommande à ce rez-de-chaussée...

... on voit qu'il installe une grande cuisine au rez-de-chaussée du colombier, là où je désire consacrer une bonne part de cet espace à la chaufferie centrale (je ne comprenais pas ce que signifie, dans la cuisine, la notation "TGBT" mais "Google" me le dit).

La circulation autour du grand escalier me paraît intéressante puisqu'elle abrite, d'un côté, un vestiaire et des sanitaires avec un grand lavabo de pierre et deux w.-c., aptes à satisfaire les hôtes d'un jour de réception, et, de l'autre côté, un passage pour le service, y compris un monte-plat vers le niveau supérieur.

Ce projet est donc cohérent avec l'idée de pouvoir organiser des réceptions assez importantes dans le cadre de notre manoir favori. Et pourquoi pas, en effet ?

Je note toutefois qu'on accède à l'espace dévolu à la penderie et aux sanitaires en descendant deux marches à partir du niveau de la "salle de cocktail". Autant dire qu'en l'état actuel du mur Ouest, cette penderie et ces sanitaires se transformeraient vite en pédiluve. Je comprends que cette proposition est calée sur l'idée de ne pas modifier la fenêtre Ouest du salon actuel mais, dans mon esprit, il aurait été intéressant de relever le sol en question suffisamment pour échapper à cette perspective balnéothérapique sans avoir à entreprendre un drainage, coûteux et pas forcément efficace, le long de la façade Ouest de cette aile.

On voit aussi que le bureau-bibliothèque-de-mes-rêves fait, une fois de plus, les frais du projet. Me voici donc confirmé dans mon statut de Juif errant, toujours à la recherche de sa Terre Promise dans ce monde de brutes. Je crois qu'il vaudrait mieux que j'en prenne mon parti. En fait, Arnaud PAQUIN m'invite ainsi à réintégrer ma thébaïde du 1er étage de la tour Louis XIII, ce qui, au moins à terme, posera problème à mes articulations. Il est vrai que, lorsque ce projet verra le jour, "if ever", j'aurai passé l'arme à gauche depuis longtemps. Donc acceptons que mon opinion en la matière ne compte guère et faisons avancer le schmilblick.

J'observe qu'il y a un double jeu de portes de saloon entre l'espace cuisine et l'espace réception. De même, les deux marches observées vers la penderie se retrouvent vers la réception. Je comprends cependant que le sol de la cuisine serait une vingtaine de centimètres plus haut que l'actuel, ce qui me paraît plaider pour mon idée d'installer un plafond en béton dans cette cuisine, au lieu de s'y raser le crâne sur des poutres mal fichues, dont l'une très fatiguée. La coupe BB me semble confirmer ma lecture des sols pour ce niveau du rez-de-chaussée mais je vois qu'Arnaud PAQUIN a maintenu les poutres au plafond de sa cuisine :


Arnaud PAQUIN désigne par R+1 le 1er étage du colombier :

Là aussi, zoomons l'image :

Ainsi, la chambre du 1er étage du colombier dispose de sa "bulle" comprenant un sas éclairé par une fenêtre, ce qui est sympa, et une salle de bains de 4 m2 environ, avec douche et w.-c.

La coupe AA (parallèle au mur Ouest dont elle est proche) nous montre qu'à partir du palier qui se trouve à mi-hauteur du grand escalier, il faut monter d'une marche pour accéder au sas en question et à cette salle de bains, et encore d'une marche pour arriver à cette chambre. Tout cela me semblerait tenable...

... si la coupe CC (transversale, à hauteur de l'escalier vers l'étage supérieur du colombier) ne démontrait pas qu'il serait impossible d'utiliser normalement (je veux dire sans contorsions invraisemblables ni devoir s'assoir) la cuvette de w.-c.

A mon sens (et sauf à imaginer que cette chambre soit réservée à de jeunes enfants, ce qui me semblerait une contrainte d'usage excessive), il y a là une très grosse faiblesse de cette esquisse qui devrait conduire à repenser, au moins à ce niveau R+1 (s'il est possible de s'en tenir à cela), l'espace inscrit entre le colombier et le grand escalier. Bien sûr, il serait possible de résoudre aisément ce problème en faisant disparaître le monte-plat mais ce point devra être pesé soigneusement, tant il est vrai que ce monte-plat est cohérent avec le parti d'ensemble d'Arnaud PAQUIN.

Passons au niveau R+2, celui de la grande salle de réception sous les combles des écuries :

Arnaud PAQUIN calcule que l'on pourrait y asseoir à table 60 à 80 personnes.

Là, tout baigne, c'est très chic...

... et je peux même penser, pour accéder à l'étage supérieur du colombier, à réutiliser l'escalier de la Julinière acheté la semaine dernière, ce qui aurait une sacrée gueule.

Enfin, voyons ce que tout cela donne au niveau R+3, celui de la chambre supérieure (à tous les titres selon moi) du colombier :

Rien à dire là, c'est nickel. Une magnifique "chambre des mariés", comme l'appelle Arnaud PAQUIN en pleine cohérence avec son projet privilégiant les réceptions.

En résumé, je trouve qu'avec cette esquisse, et sous réserve que les transparents qu'il a utilisés (transmis par ses prédécesseurs) ne comportent pas d'erreurs (en clair, qu'ils soient signés de Benoît MAFFRE), Arnaud PAQUIN a fait un excellent travail, le meilleur, et de loin, qu'il m'ait été donné de voir à ce jour relativement à l'aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère". Je l'en félicite !

Ce projet est pleinement compatible avec mes propres vues à propos de l'aménagement de l'"aile de la belle-mère" ainsi qu'avec les vues des personnes de grand goût qui m'ont fait part de leurs premières impressions, comme, par exemple, l'excellent Emmanuel PICAULT.

J'ai néanmoins relevé un défaut de cette esquisse, au niveau du cabinet de toilettes de l'étage R+1. Ce défaut n'est pas insurmontable pour moi qui, soit dit en passant et n'en déplaise à quelques vierges effarouchées, ai pour pratique usuelle de pisser dans les lavabos (je trouve cela tellement plus commode). Mais je ne suis pas forcément un modèle en la matière.

Ceci dit, sauf à ne pas équiper cette aile du passe-plat envisagé, je ne vois pas comment résoudre cette difficulté autrement qu'en élargissant l'espace dévolu aux commodités, entre le colombier et le grand escalier. Autrement dit, en décalant ledit grand escalier vers le Nord, ce qui réduirait l'espace consacré aux agapes. J'ai donc demandé à Arnaud PAQUIN de me présenter une seconde esquisse tenant compte de cette suggestion. Mon idée, à ce stade, est qu'on devrait y perdre beaucoup plus qu'on y gagnerait.

A suivre donc, lorsque je recevrai cette seconde esquisse.

P.S. (à 20 h) : Il y a un autre détail qui risque de clocher, lorsqu'on emprunte la dernière travée de l'escalier (celle, peut-être, de la Julinière) pour accéder au niveau de la "chambre des mariés". On risque en effet, je le crains, d'être gêné dans l'ascension des dernières marches (celles numérotées 7, 8 et 9 sur le "Plan R+3") par la présence de l'entrait et d'un aisselier de la 1ère ferme de la charpente des écuries.

J'aurais besoin qu'Arnaud PAQUIN clarifie cette question, par exemple en fournissant une coupe CC orientée vers le Nord et non vers le Sud, comme celle ci-dessus.

En fait, après avoir étudié les plans ci-dessus, je pense que le problème pourrait être véniel.

P.S. 2 (du 25 juillet 2018 à 2 h du matin) : Si le premier étage des écuries actuelles doit être une salle de réception ou de spectacle, je m'interroge sur la meilleure hauteur à donner à son plancher pour que les usagers puissent bénéficier des meilleures vues sur l'extérieur, notamment côté cour. Côté jardin, on sait que j'ai toujours trouvé les casts de Lucyna GAUTIER très moches et que je m'interroge sur leur remplacement par des lucarnes bien dessinées (et réalisées avec les bonnes ardoises, bien sûr).

Peut-être serait-il utile qu'Arnaud PAQUIN réfléchisse à un relèvement du plafond du rez-de-chaussée des écuries, avec toutes les conséquences à en tirer, notamment sur la hauteur des marches du grand escalier et le recalage des planchers des "commodités" ? Pour y voir plus clair sur cette question, il faudrait une coupe BB complémentaire, celle-ci orientée vers l'Est.

Je ne suis pas sûr qu'une telle modification soit facile à optimiser dans l'espace dont nous disposons.

P.S. 3 (du 25 juillet 2018 à 18 heures) : Pour remplacer ces casts tout juste bons pour des chambres de bonnes à Paris, Arnaud PAQUIN me transmet ces photos de lucarnes de bâtiments d'Avranches datant de la fin du XVIIIème :

25 juillet 2018.

25 juillet 2018.

25 juillet 2018.

25 juillet 2018.

Il me semble en effet que cela aurait une tout autre allure.

P.S. 4 (du 25 juillet 2018 à 19 heures) : En regardant de nouveau le plan du rez-de-chaussée...

... je me dis qu' au niveau de l'ancien salon, il faudrait intervertir la porte actuelle et une fenêtre. Car la porte n'aurait rien à desservir dans le sas du monte-plat mais aurait beaucoup plus d'utilité à proximité du grand escalier.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 27 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Aile "de la belle-mère"
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Dès aujourd'hui, le cabinet d'Arnaud PAQUIN, que j'en remercie, m'a transmis un 2ème projet d'aménagement de l'"aile de la belle-mère", en m'expliquant que "cette esquisse ne recule pas le mur porteur évoqué lors de la réunion avec Monsieur Paquin. Pour cause, en reculant ce mur, nous gagnons seulement 20 cm. Ainsi, le parti pris est d'intégrer la salle de bain dans la chambre tout en conservant les volume généreux des pièces."

A dire vrai, je n'ai pas fait disparaître ces cabinets de toilettes du colombier pour les y réintroduire si vite.

On va donc prendre le temps de voir si, peut-être en occultant quelque lucarne, on ne pourrait pas trouver une autre solution.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 8 Aout 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis - Aile "de la belle-mère"
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"Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !"

La Julinière ressemble désormais à un champ de bataille dévasté :

8 août 2018.

8 août 2018.

Je m'y suis rendu ce matin, avec Carole, pour observer l'étendue des dégâts...

8 août 2018.

... et vérifier l'état de mes lots :

- le cheminée semble n'avoir souffert qu'au niveau des pierres calcinées du fond de l'âtre ; Xavier me promet de compléter le lot en piochant dans ses réserves :

8 août 2018.


- rien à signaler du côté de l'évier...

8 août 2018.

... si ce n'est que Xavier me fait cadeau d'une pierre dénichée ailleurs et que je ne sais pas encore où installer :

8 août 2018.


- l'escalier est assez bien venu :

8 août 2018.

8 août 2018.


- c'est du côté des poutres qu'il y a le plus de déchet puisque, sur les quatre prévues, je ne confirme l'achat que de deux...

8 août 2018.

8 août 2018.

... dont la plus belle qui comporte, taillés dans la masse, deux écus qui, vraisemblablement, étaient initialement peints :

8 août 2018.

8 août 2018.


J'ai enfin demandé à Xavier de sauver du charnier un maximum de solives :

8 août 2018.

8 août 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 10 Aout 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis - Aile "de la belle-mère"
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Je m'étais persuadé que Xavier HUET arriverait à livrer les matériaux de la Julinière dans la cour de notre manoir favori. Erreur, son camion ne passait pas plus cette fois-ci sous la porte charretière qu'en 2014 (de mémoire), lorsqu'il avait livré les dalles de l'entrée du logis :

10 août 2018.

10 août 2018.

10 août 2018.

10 août 2018.

10 août 2018.

10 août 2018.

10 août 2018.

Ces matériaux resteront donc stockés au débouché de l'avenue principale tant qu'ils n'auront pas été réemployés. Il faudra protéger les poutres avec de la tôle ondulée car ce sont elles qui risquent d'attendre leur prochaine affectation le plus longtemps.

Je projette en effet de charger l'entreprise BODIN d'installer dans les meilleurs délais les granits ainsi achetés. Ces travaux devront avoir été réalisés avant que je ne fasse disparaître le plancher du 1er étage du logis à l'occasion des prochains travaux d'isolation thermique, préalablement à l'installation d'un chauffage performant.
Un article intéressant : "Eolien et solaire : déclin rapide programmé."

N.D.L.R. : Et dire que j'envisage une production locale photo-voltaïque à la Chaslerie pour couvrir les frais d'alimentation électrique du chauffage par géothermie profonde que je me propose d'installer...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 29 Aout 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Au 1er étage du colombier, Sébastien a fini (ou presque) d'enlever les horreurs d'Henri LEVEQUE :

29 août 2018.

29 août 2018.

A ce stade, plus rien ne s'oppose à ce que nous retirions les planches, solives et poutres qui soutenaient le sol de cette pièce.

Pour la suite, je n'ai pas encore décidé si le nouveau sol sera en béton ou bien soutenu par de nouvelles poutres et solives. Dans les deux cas, je ne sais pas comment traiter le chevêtre de la cheminée. Il faudra que je consulte (...).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 1er Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Aile "de la belle-mère"
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Avant de lancer Igor, au volant de la mini-pelle, dans le creusement d'un fossé de drainage le long de la façade Oust de l'"aile de la belle-mère", il m'a semblé préférable que nous cherchions à déterminer si nous ne risquerions pas de saper tout ou partie du mur en question. Autrement dit, de vérifier si les fondations de ce bâtiment sont suffisamment profondes.

Nous avons ainsi procédé à quatre sondages :

1er septembre 2018.

1er septembre 2018.

Tous les quatre ont été satisfaisants puisqu'ils ont montré que la base des fondations était à plus de 40 centimètres sous la surface herbagée (ce que nous ignorions) :

1er septembre 2018.

1er septembre 2018.

1er septembre 2018.

1er septembre 2018.

A noter toutefois qu'il existe un regard donnant accès à des robinets dont j'ignore l'usage (il faudra le demander à un plombier ; sans doute s'agit-il d'une arrivée générale de l'eau au manoir, plus d'un robinet d'alimentation à partir du puits voisin) :

1er septembre 2018.

1er septembre 2018.

Lors de sa prochaine venue, Igor devrait donc pouvoir creuser le fossé nécessaire pour tâcher d'éviter de nouveaux dégâts des eaux dans l'"aile de la belle-mère".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 1er Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Aile "de la belle-mère"
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Voici l'aspect, ce soir, de l'ancienne chambre du 1er étage du colombier. Donc avec vue directe sur la cuisine-provisoire-qui-dure :

1er septembre 2018.

1er septembre 2018.

1er septembre 2018.

1er septembre 2018.

1er septembre 2018.

Il se trouve que j'ai été échaudé par une attaque de mérule sur l'une des deux poutres que l'on voit ici (celle du fond). Par ailleurs, je n'envisage pas de rôle autre que technique (chaufferie, cuisine, w.-c., peut-être cabinet de toilettes) pour le rez-de-chaussée de ce volume. Par conséquent, un plancher de béton ne me paraîtrait pas incongru ici (je veux dire pour cette chambre du 1er étage). Du moins à ce stade de mes réflexions.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 5 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Electricité - Abords, Avenue, terrasse - Aile "de la belle-mère"
0
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 5 septembre 2018 09:31
À : julien@robveille.fr
Objet : Manoir de la Chaslerie - Domfront-en-Poiraie (61)

Monsieur,

J'attends toujours votre devis pour l'électrification des extérieurs de mon manoir alors que vous êtes venu ici le 19 avril dernier.

Que se passe-t-il ?

Par ailleurs, j'aimerais que vous électrifiiez l'intérieur du colombier (la charpente).

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)

P.S. (à 20 h) : M. ROBVEILLE vient de me répondre. Hélas son devis pour l'éclairage extérieur dépasse mes moyens immédiats, compte tenu de mes autres priorités. Mais ce n'est, je l'espère, que partie remise. Je maintiens cependant ma demande de devis pour la charpente du colombier, qui devrait être davantage dans ces moyens.
2
(Début de citation)

De : (...)
Envoyé : vendredi 7 septembre 2018 10:06
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: Chaslerie - Travaux au plafond de la cuisine (colombier)

Bonjour Monsieur Fourcade

OK.
Il faut demander à votre maçon qu'elle épaisseur fera son plancher poutrelles hourdis. D'après mes abaques on pourrait avoir un plancher 16+4 cm
Soit 20 cm. Comptez 1 à 2 cm de plâtre au dessous. Donc 22
Ensuite
L'isolant du plancher chauffant fait 48mm
Puis chape liquide d'enrobage 52mm.
Donc 32 cm.
Enfin la tomette avec barbotine de scellement 20 à 25 mm.
Donc 34 cm et demi en tout.
La moitié de l'épaisseur actuelle.

Cordialement
(...)

_________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 7 septembre 2018 03:18
À : (...)
Objet : Epaisseur de l'ancien plafond du rez-de-chaussée du colombier (et plancher du 1er étage)

Cher Monsieur,

Pour faire suite à notre discussion d'hier, je viens d'aller mesurer l'épaisseur en question.

Il y a (ou avait), de bas en haut :
- 38 centimètres pour la plus grosse poutre (la première en entrant),
- 22 cm pour les anciennes solives et planches qui les surmontaient (désormais démontées),
- 15 cm pour la terre et la couche de ciment qui constituaient le sol de la chambre à l'étage (retirées),
soit un total de 75 cm, ce qui est énorme.

Mon projet est de substituer à tout cela, de bas en haut :
- un dispositif de béton (poutres de béton et hourdis),
- un dispositif d'isolation thermique,
- un dispositif de plancher chauffant,
- des tomettes.

Pouvez-vous m'indiquer quelles doivent être les épaisseurs à réserver pour ces différents matériaux ?

Quant à l'opportunité de substituer au dispositif ancien les matériaux en question, elle résulte à mes yeux des considérations suivantes que je rappelle :
- sur le plan archéologique, le dispositif ancien, de facture agricole pour ne pas dire bricolée, avait pour principal inconvénient qu'on se rabotait le crâne aux poutres du rez-de-chaussée alors même que le sol avait été absurdement décaissé dans les années 1950 (cause principale des dégâts des eaux à répétition que vous savez) ;
- sur le plan sanitaire, l'une des deux poutres en cause avait été attaquée par la mérule ; malgré le traitement chimique énergique auquel on avait eu recours il y a quelques années, il n'est pas exclus que restent dans les murs des miasmes qui contamineraient des poutres et solives de remplacement ;
- sur le plan pratique et esthétique, le volume du rez-de-chaussée du colombier, particulièrement sombre malgré deux fenêtres ratées percées dans les années 1950, est destiné à n'abriter à l'avenir que des locaux techniques dont, principalement, la chaufferie centrale du manoir (autrement dit, à ce stade de mes études, des pompes à chaleur reliées à de la géothermie profonde).

En fait, ce colombier a été souvent remanié profondément au cours des siècles :
- Sa charpente actuelle date du XVIIIème, époque où les deux niveaux du dessous (rez-de-chaussée et chambre de l'étage), alors rendus plus ou moins habitables - moins pour le rez-de-chaussée, plus pour le 1er étage - ont perdu les trous de colombes de leur parement intérieur et où la porte du rez-de-chaussée et les deux fenêtres de l'étage ont été percées.
- Ce colombier a été littéralement massacré dans les années 1950 avec ce décaissement débile du rez-de-chaussée et l'absurde percement de 6 fenêtres, rien de moins (2 au rez-de-chaussée et 4 au 2ème étage), pour ne rien dire de l'escalier débilissime qui desservait depuis lors cet ensemble.

Je ne fais donc rien d'autre qu'essayer de réintroduire un peu de bon sens et, si possible, de goût dans le dossier, après les âneries intenses des années 1950 (...).

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 7 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis - Aile "de la belle-mère"
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Il est temps que je m'intéresse à ce que pourraient être les sols de notre manoir favori.

A titre d'exemple, voici des photos de sols du magnifique château de Hautefort (Dordogne). J'observe également les plafonds "tant pleins que vides" :

Au château de Hautefort.

Au château de Hautefort.

Au château de Hautefort.

Au château de Hautefort.

Au château de Hautefort.

Au château de Hautefort.

Au château de Hautefort.

Au château de Hautefort.

Ces sols sont sans doute beaucoup trop somptuaires pour notre manoir favori.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 7 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Je viens de recevoir la visite de Vincent PICAULT, entrepreneur du bâtiment à Domfront. Je lui ai demandé d'intervenir dans les meilleurs délais pour redoter la cuisine-provisoire-qui-dure d'un plafond. Celui-ci serait donc en béton.

Dès lors que ce nouveau plafond aurait plus de deux fois moins d'épaisseur totale que le précédent, les quelques 40 cm ainsi gagnés nous permettraient de relever le sol de l'"aile de la belle-mère" de manière à nous mettre hors d'atteinte de nouveaux dégâts des eaux dus aux précipitations. Certes cela rendrait encore plus mal positionnées, vues de l'intérieur, les fenêtres percées côté jardin dans les années 1950. Mais ce fait ne doit pas nous faire reculer dans nos corrections des âneries les plus flagrantes de nos prédécesseurs.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 7 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Electricité - Aile "de la belle-mère"
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J'ai rappelé M. ROBVEILLE afin qu'il vienne préparer un devis pour l'éclairage de la charpente du colombier.

Quant au calendrier de réalisation de ces travaux, je souhaiterais que les câbles soient installés suffisamment tôt pour que, dans la foulée, (...) puisse poser les lattes de parquet destinées à dissimuler l'isolation thermique d'aspect métallique tout en mettant en valeur les chevrons.