Aile "de la belle-mère"

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 3 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Aile "de la belle-mère" - Murs divers
0
Il est encore beaucoup trop tôt pour bâtir de nouveau des châteaux en Espagne. Mais l'idée soumise hier à mon aîné fait son chemin, au moins dans mon esprit. J'ai passé une partie de la nuit à y réfléchir.

J'ai donc demandé ce matin à Igor s'il accepterait de redevenir mon salarié. Non, m'a-t-il répondu, il est désormais trop lié à Laval, avec l'emploi de son épouse, sa nouvelle maison et son propre emploi là-bas où il s'épanouit puisqu'il y est déjà question d'une promotion. Mais il m'a tout de suite proposé de constituer pour moi une équipe qu'il mobiliserait et encadrerait aussi souvent que possible.

Il n'est donc peut-être plus totalement exclus que, de mon vivant, le mur d'escarpe des douves et ses 500 m3 de maçonnerie de pierre à restaurer...

Photo prise d'une montgolfière en juin 2005.

... à moins que je ne donne la priorité au rétablissement de la hauteur du logis à son niveau initial, 60 bons centimètres au-dessus du niveau actuel, ce qui serait la meilleure façon d'amorcer la restauration du premier étage de ce bâtiment :

Le logis de la Chaslerie en 1852, donc avant l'incendie de 1884.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : samedi 3 février 2018 18:58
À : Idée Énergies
Objet : RE: SCIC IDEE - Dossier FOURCADE - Travaux et demande d'informations pour étude bois

Je suis entièrement libre les deux jours.

Attention, il s'agit de me conseiller aussi sur le meilleur combustible possible.

Cordialement,

PPF

__________________________________________________________


De : Idée Énergies
Envoyé : samedi 3 février 2018 18:57
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: SCIC IDEE - Dossier FOURCADE - Travaux et demande d'informations pour étude bois

Je vais avoir un déplacement vers mi février à Domfront, seriez vous disponible ( le 14 ou 15 février.)

Cordialement, Fabrice BLAIZOT

__________________________________________________________

Le 3 févr. 2018 à 15:58, Pierre-Paul Fourcade a écrit :

> Bonjour M. BLAIZOT !
>
> Je reprends contact avec vous car je suis en train de réfléchir à la question du chauffage des bâtiments principaux de la Chaslerie (notamment le logis et le bâtiment Nord). La dernière fois, vous aviez fait une étude pour la cave, petite dépendance de l'ensemble.
>
> Pouvons-nous nous rencontrer à propos de ce nouveau sujet ?
>
> Cordialement,
>
> PPF

(Fin de citation)
De 5 h du matin à 7 h 40, l'hébergeur était en panne. Autrement dit, impossible de se connecter au site et à sa tour de contrôle.

Je me demande ce qui a pris à mon geek précédent de me coller dans un truc aussi pourri (et néanmoins coûteux).

Je voulais me mettre à étudier le fonctionnement du logiciel "Sweet Home 3D". Ce sera pour plus tard. Là, j'ai un coup de pompe.

P.S. (à 11 h) : "Cambérabéro" m'a écrit :

(Début de citation)

Il ne s'agit pas d'une panne, mais d'un ralentissement. Et dans les cas de fort ralentissement, ça ressemble à une panne. Notez la nuance.

Je n'ai jamais utilisé les serveurs de AWS, donc je m'en remets aux informations données par (...) : il ne sait pas expliquer précisément pourquoi cela se produit. Il est possible (hypothèse) que ce soit le passage des robots indexeurs (Google par exemple) sur le site. Le principe d'un robot indexeur est d'explorer le site, en suivant tous les liens qu'il trouve. C'est exactement comme si un visiteur voulait voir toutes les pages et cliquait partout. Cela déclenche des requêtes lourdes, quand il tombe sur des liens correspondant à des recherches par exemple.
Donc il est possible que ce soit ça. Ou pas.

L'hébergeur n'est donc pas en cause. Vous avez souscrit une formule légère (1 Go de RAM je crois). AWS vous donne la machine demandée. Mais le site est très gourmand en ressource pour certaines requêtes.
Si vous achetez une Twingo pour déménager une armoire normande, est-ce la faute de Renault ? Ça pourrait être celle du vendeur, mais comme c'était sa première journée chez Renault, il ne connaissait pas la gamme ni les capacités de chaque modèle.

(Fin de citation)
En regardant cette neige tomber, je viens d'avoir une idée. Et j'ai laissé un message sur le répondeur de Roland FORNARI lui demandant d'y réfléchir.

Pourquoi ne pas surmonter le bassin carré de granit du centre de la cour d'une construction de ferronnerie, une sorte de baldaquin conçu pour être en phase avec les lampadaires et le dôme d'entrée ou les épis de faîtage ou bien les plessis de notre manoir favori ? Bref, un truc manorialisant et, plus encore si possible, manorialisateur.

Quant à l'usage d'une telle gloriette, je n'en sais rien et laisse Roland imaginer. Eclairage à l'unisson des 5 lanternes ? Ou arrosage des plates-bandes ? Ou tablette pour les devoirs de vacances ou, aussi, cabane pour les jeux des petits-enfants ?


P.S. (du 8 février 2018) : Une piste ?

Vincent PICAULT vient de passer. Je lui ai demandé de me préparer différents devis correspondant aux travaux suivants :

- dans l'"aile de la belle-mère", je voudrais relever le sol du rez-de-chaussée d'une dizaine de centimètres ; Vincent PICAULT me recommande de commencer par installer un drainage efficace à l'extérieur, au ras du mur Ouest, et par imperméabiliser le bas du mur (sous le niveau du sol) ;

- dans l'"aile de la belle-mère", le relèvement du sol empêchera de conserver les deux poutres au plafond de la "cuisine-provisoire-qui dure" ; donc j'ai demandé de substituer un plafond moderne au plafond actuel, en en profitant pour faire sauter le sol en ciment de l'ex-chambre du 1er étage du colombier, la cheminée moche de cette pièce, ainsi que le mur de séparation avec son cabinet de toilettes, le tout en conservant les éléments de boiserie et en vue d'installer, comme au rez-de-chaussée, un chauffage par le sol ;

- dans la cour, un drainage "ad-hoc" avec imperméabilisation du pied caché des murs, au moins le long du bâtiment Nord et du logis ;

- dans le bâtiment Nord, casser le sol en béton de la chaufferie actuelle ; couler un nouveau sol en réservant l'épaisseur pour le chauffage par le sol ; casser la séparation entre la chaufferie et l'ancienne cuisine (ce qui, me dit Vincent, obligera à doter le plafond d'un IPN) ; percer un passage vers la tour Nord-Est ;

- dans le logis, relever d'une bonne vingtaine de centimètres les linteaux des passages vers la tour Nord-Est et vers le bâtiment Nord.

Dans mon esprit, ces travaux sont prioritaires, de même que l'implantation, enfin, d'une chaufferie centrale, sans doute dans la charretterie. Je veux dire par là qu'ils devraient être réalisés dès 2018 - au moins ces travaux de maçonnerie - en dépit du frottement fiscal que l'on sait (moindre intérêt de 2018 que de 2019 et suivants pour de tels travaux, du fait de l'"année blanche" de la retenue à la source).
Hello PPF,

Pour tes soucis de chauffage, peut-être qu'un insert pourrait remplacer une cheminée moche... J'ai trouvé un bon fournisseur à des prix très corrects (insert 1.20m, environ 1 500 euros au Maroc).

Par ailleurs voilà la coupe d'un plancher chauffant.

Le choix de la dalle chauffante (anhydre ou ciment fluide) est important et une simple recherche te permettra de comprendre les différences.

A+

N.D.L.R. : Merci beaucoup et vive le fan-club, notamment dans sa composante marocaine !
Au marché de Domfront ce matin, j'ai rencontré Gontran ACHARD de la VENTE et je lui ai fait part de mes problèmes de chauffage. Il m'a invité à venir prendre le thé chez lui pour me montrer son installation de géothermie profonde. Il est très satisfait de son équipement qui maintient en permanence une température de 19 à 20° C (19 en été, 20 en hiver, sans aucune intervention de sa part) dans sa maison dont la surface habitable est de l'ordre de 500 m2.

Voici le compresseur, qui fait un tout petit peu de bruit (un léger ronflement) et que Gontran a isolé phoniquement :

9 février 2018.

Voici le bac-tampon (rouge) de 500 litres nécessaire pour le chauffage et le bac-tampon (blanc) de 200 litres utilisé pour l'eau courante :

9 février 2018.

Pour toute sa consommation, Gontran utilise l'eau du puits, dont voici le petit ballon (rouge, en haut à droite) :

9 février 2018.

Gontran m'a expliqué que son installation a nécessité le forage de 6 puits de 100 mètres, à 15 mètres les uns des autres et à une trentaine de mètres de la maison, ainsi que le collecteur. Dans les tuyaux, soudés à l'arc électrique, circule 1,5 m3 de glycol et aucun entretien n'est à prévoir.

Sa maison a fait l'objet d'une isolation thermique complète, avec des agglos de 27 cm d'épaisseur sur les murs et ce produit, comportant en sandwich une feuille d'aluminium, dans les combles :

9 février 2018.

Selon Gontran, les agglos de ses murs ne sont pas indispensables pour que l'installation soit efficace ; en l'absence de ces agglos, le coût de fonctionnement ne serait pas très différent. Son installation lui a coûté au total 60 k€. Il n'a pas sollicité de subventions. Sa facture de chauffage s'est trouvée divisée par 4 par rapport à la période précédente où, sur une moindre surface chauffée, sa chaudière fonctionnait au fuel.

Il m'a donné les coordonnées de son installateur en me le recommandant. Je viens de prendre contact avec ce dernier. Selon Gontran, il ne faut pas hésiter à prévoir à la Chaslerie un chauffage par géothermie desservant, outre le logis et le bâtiment Nord, toute l'aile gauche ("aile de la belle-mère" et tour Louis XIII), ainsi que la cave et la ferme, quitte à se contenter d'une température de 10° C dans les bâtiments dont la restauration n'est pas envisagée à vue d'homme.

Selon moi, toute la question va être de s'assurer que le sous-sol de la Chaslerie est bien propice à ce type de chauffage. Je suis évidemment très sensible aux faits que la géothermie ne nécessite ni cheminée, ni entretien, et que sa chaufferie est silencieuse et d'encombrement très limité (sans nécessiter de silo très volumineux et de manipulations fréquentes, comme avec les granulés ou le bois déchiqueté).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 9 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Electricité - Ferronnerie - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
0
En rentrant tout à l'heure à notre manoir favori, j'ai voulu tester les nouvelles lanternes. Je vous laisse apprécier :

9 février 2018 vers 19 h 45.

9 février 2018 vers 19 h 45.

9 février 2018 vers 19 h 45.

9 février 2018 vers 19 h 45.

Féérique, isn't it ?

Je pense qu'avec le chef d'oeuvre que va nous concocter Roland FORNARI pour la gloriette centrale, notre manoir favori va devenir digne des "Mille et une nuits".

En attendant, j'observe que le travail d'E.J.S. est très propre, comme on le constate avec cette mise aux normes de l'installation électrique des écuries :

9 février 2018 vers 19 h 45.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 11 février 2018 08:47
À : (...)@culture.gouv.fr; (...)@culture.gouv.fr
Cc : (...)
Objet : Manoir de la Chaslerie - Travaux urgents - Subventions - Problèmes posés par la succession de M. (...), architecte du patrimoine

Chère Madame, cher Monsieur,

Les très abondantes précipitations de ces deux derniers mois se sont traduites à la Chaslerie, dans l'"aile de la belle-mère" (écuries et colombier), par une série de dégâts des eaux qui appellent à mon sens des travaux d'urgence.

En effet, le mur extérieur Ouest de cette aile qui, comme tous les murs de la Chaslerie, avait été monté à la terre à l'origine, a vu cette terre finir d'être emportée, à sa base, par les flux d'eaux pluviales (la couverture étant sans gouttières) et de ruissellement (le bâtiment est construit en contrebas d'une forte pente), d'autant que mes prédécesseurs des années 1960 avaient eu la riche idée de creuser le sol intérieur dudit bâtiment 10 bons centimètres en-dessous du sol extérieur. Les drainages que je n'avais pas manqué de faire installer au bas de la pente extérieure n'ont pas suffi à retenir toute l'eau. Désormais, par suite de la disparition de la terre progressivement lessivée dans le bas du mur, ce dernier est devenu poreux. Les pièces au rez-de-chaussée du bâtiment sont ainsi transformées en pédiluve dès qu'il pleut un tout petit peu plus que d'habitude, donc très fréquemment en cette saison. Je crois que j'en suis ainsi à cinq dégâts des eaux de ce type depuis moins de deux mois. En fait, je ne les compte plus. Du salpêtre est apparu brutalement ces derniers jours, en abondance, au sol de ces pièces. Bref, il me semble qu'il y a lieu d'intervenir d'urgence tant pour relever le sol intérieur que pour drainer très efficacement le sol extérieur.

En vertu du code civil, la charge de tels travaux incombe sans ambiguïté au nu-propriétaire. Or mon (...), nu-propriétaire de cette aile par l'intermédiaire d'une S.C.I. que nous lui avions donnée en vue de le préparer à notre succession, refuse obstinément de mettre la main au porte-monnaie. Je lui ai donc demandé de me rendre sans délai les parts de S.C.I. en question. Il a prétendu que l'obligation de détention pendant 15 ans d'un monument historique ayant fait l'objet de travaux déductibles s'opposerait à ce retour. Je me suis renseigné. Il n'en est rien, en vertu de l'article 156 bis du code général des impôts : les cessions de parts de S.C.I. familiales sont libres dès lors qu'un membre de la famille conserve l'obligation de détention, ce qui est à l'évidence mon cas.

Au-delà de ces travaux de drainage et de maçonnerie (ainsi que d'électricité puisqu'il est avéré que l'installation actuelle, non conforme aux normes de sécurité, fait peser, avec ces dégâts des eaux à répétition, des risques d'électrocution des personnes et d'incendie du bâtiment), il se pose la question de la fin des programmes de travaux précédemment subventionnés sur ladite "aile de la belle-mère". Je pense ici aux menuiseries de fenêtres et rambardes de ferronnerie à poser en substitution des feuilles de plastique légères qui ont été installées provisoirement sur chaque lucarne lors des travaux de ces dernières années.

Tout me donne à penser, en l'état du dossier, que, compte tenu du dernier retrait de mon (...), je vais devoir prendre à ma charge tous ces travaux. Or, il paraît probable que l'assureur, à qui pourtant je verse de généreuses primes chaque année, refusera de contribuer à leur financement car il ne manquera pas d'attribuer la cause des dégâts des eaux à la vétusté et au manque d'entretien suffisant du mur porteur en cause.

Il se trouve que, comme vous le savez, mon (...) a, de fait, refusé d'acquérir en 2017 ou plus tard la nue-propriété du logis comme je le lui avais proposé pour donner une base juridique solide à son relais. Il a finalement donné son accord de principe fin décembre 2017, mais en le conditionnant par deux clauses totalement absurdes et inacceptables, du moins à mes yeux, comme celle de disposer dans le bâtiment Nord d'une cuisine de 9,60 mètres de long (!!!) en reléguant le bureau-bibliothèque de mes rêves (après plus de 26 ans de travaux) dans ce que j'appelle le cul-de-basse-fosse du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest. Ce faisant, il a, me semble-t-il, démontré une parfaite insensibilité non seulement à mes problématiques financière, pourtant aiguë, et de transmission, pourtant ô combien choyée, mais aussi - comble de l'irrationalité à mes yeux - à la nécessité d'engager les travaux avant la fin 2017 pour ne pas se retrouver piégé par l'"année blanche" de la mise en place du "prélèvement à la source" : en clair, il a refusé de couvrir les 0,8 % du coût des travaux de la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis dont le reste, 99,2 %, était indubitablement couvert par des subventions ou bien par son taux marginal d'imposition. Bref, je me vois contraint, alors que j'ai 66 ans et des revenus de retraité de la fonction publique, de contracter un emprunt de 250 000 € et d'une durée de 20 ans pour reprendre la maîtrise d'ouvrage complète des travaux à venir.

Dans ce contexte, je me pose les questions suivantes :

(1) que reste-t-il comme reliquat non consommé à ce jour de subvention de l'Etat au titre de la restauration de la charpente et de la couverture (a) des écuries et (b) du colombier ? Il me semble que ce reliquat doit rester disponible pour restaurer les menuiseries extérieures des lucarnes ;

(2) où en sommes-nous de mes obligations que la maîtrise d’œuvre des travaux subventionnés soit assurée par un architecte du patrimoine ? A ma connaissance, M. (...) a dénoncé unilatéralement le contrat qui le liait à mon (...). L'an dernier, il avait déjà dénoncé unilatéralement, sans aucune raison valable de mon point de vue, le contrat qui le liait à moi. Parce que je respecte sa compétence technique à défaut d'être un admirateur éperdu de ses qualités humaines, je l'avais mis en contact avec mon (...) puisqu'il semblait s'opposer à ce que son relais soit pris face à moi par l'un de ses confrères. (...). Echaudé par l'expérience de l'an dernier, je souhaiterais, avant de contacter un autre architecte du patrimoine, être sûr qu'en 2018, M. (...) ne fera pas obstacle à ce que les travaux de la Chaslerie soient confiés à l'un de ses confrères. (...) ;

(3) pourrais-je espérer une subvention de l'Etat au titre des travaux urgents et nécessaires que j'ai dits sur l'"aile de la belle-mère" ? Je sais bien qu'outre la subvention pour la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis, j'ai encore un reliquat à consommer pour les enduits de la cage d'escalier (une fois la porte et les fenêtres posées), plus, si je ne me trompe, ce reliquat sur le colombier. Et je sais aussi qu'on m'en veut toujours d'avoir claqué une enveloppe, petite mais précieuse, pour une étude préalable des douves qui n'a pu prospérer pour d'assez bonnes raisons, du moins je le pense. Mais j'espère vous avoir démontré à la fois ma bonne volonté face à des difficultés qui tendent à devenir inextricables et mon désir d’œuvrer dans l'intérêt du bâtiment beaucoup plus que de ma petite personne, petite personne dont je vous avoue qu'elle est parfois un peu découragée par l'étendue de la tâche et le comportement de très proches.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

A propos du traitement fiscal des travaux à effectuer d'urgence dans notre manoir favori, mon ami fiscaliste m'écrit :

(Début de citation)

Cher Pierre-Paul :

+ déductibilité totale, sur les revenus de 2019, des travaux d'urgence (lutte contre les dégâts des eaux) ; la subvention correspondante devra être déclarée en recette ;

+ pour les autres travaux, déduction, sur les revenus de 2019, de la moyenne des travaux de 2018 et de 2019 (ce qui revient à une demi-déduction).

Patrice

(Fin de citation)

Il n'y a donc pas de frein fiscal à ce que les travaux urgents soient engagés d'urgence et c'est heureux.
Visite ce matin du chauffagiste recommandé par Gontran ACHARD de la VENTE. Nous avons parcouru les différents bâtiments susceptibles d'être chauffés.

Les préconisations sont claires :
- se cantonner à ce stade au chauffage du logis et du bâtiment Nord ;
- faire les forages dans le "Pournouët", en commençant par un forage de test pour comprendre de quoi se compose le sous-sol ;
- installer la chaufferie le plus près possible des volumes à chauffer (à cause des déperditions de chaleur et de pression), donc pas dans la charretterie ; l'endroit idéal semblerait le "cul-de-basse-fosse" (pièce du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest) ;
- améliorer l'isolation thermique de notre manoir favori autant que faire se peut.

Tout cela me paraît raisonnable.

J'ai reçu communication des documents suivants :

Sur la base du plan que j'ai communiqué et des mesures qui ont été prises, un devis devrait m'être envoyé.
A mon dernier S.M.S., mon aîné a répondu hier :

"Sur les fenêtres, j’avais dit que je financerai. Je reste donc sur cette position puisque je souhaite que cette sortie de la Chaslerie se passe correctement.
Il faudrait que nos discussions s’enveniment vraiment pour que je change d’avis."

Là, j'avoue que je ne comprends pas la logique interne de ses positions simultanées :
- d'un côté, mon aîné refuse de financer des travaux urgents et nécessaires alors que son attitude risque d'être responsable d'une électrocution ou d'un incendie, auquel cas je n'hésiterais pas, avec la dernière rigueur, à mettre en cause sa responsabilité personnelle directe et explicite ;
- d'un autre, il confirme, alors que je m'étais résolu à prendre ici encore son relais, qu'il financera les menuiseries extérieures de lucarnes.

Je vois à cette contradiction manifeste deux explications possibles :
- soit mon aîné accepte de financer les lucarnes car il a fini par comprendre qu'avec les subventions que je m'étais battu pour lui obtenir et avec son taux marginal d'imposition de nabab, ces travaux ne lui coûteraient en réalité qu'epsilon ;
- soit il veut laisser l'image d'un grand seigneur à qui il arriverait, au final, de respecter l'un de ses multiples engagements ou déclarations, la quasi-totalité des autres (dont notre site favori conserve heureusement la trace) ayant lamentablement avorté de son fait.

Quant au risque que nos discussions "s'enveniment vraiment", il me paraît nul à ce stade dès lors que mon aîné me semble avoir déjà largement franchi les bornes, non seulement de la rationalité, mais même de la décence élémentaire, au-delà desquelles un hypothétique arbitrage des élégances serait dépourvu de matière.

Et j'ai encore la faiblesse de ne pas lui en tenir rigueur puisqu'il me paraît acquis qu'il n'agit plus, désormais, que comme la simple courroie de transmission d'une personne que des observateurs extérieurs pourraient considérer comme incompétente, capricieuse et sournoise.
Le chauffagiste venu découvrir la Chaslerie le 14 février dernier m'a téléphoné hier après-midi pour me dire qu'il préparait son devis en liaison avec son correspondant chez "LEMASSON", le fabriquant d'installations de matériel pour chauffage par géothermie.

Il souhaite étendre son devis à l'aile de la belle-mère mais précise que cela nécessiterait une seconde chaudière.

De mon côté, je lui ai recommandé de forer ses puits sur la terrasse plutôt que sur le "Pournouët". Mon idée est que la surface disponible y est sans doute suffisante, que cela rapprocherait les puits de la chaufferie du logis et du bâtiment Nord (c'est-à-dire de la tour Sud-Ouest) et que cela éviterait des terrassements sous le mur de terrasse qui, comme on le sait, a été fondé sur du béton.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : samedi 17 février 2018 11:43
À : (...)
Cc : carolefourcade(...); thibaud.fourcade(...)
Objet : Binz

Wally,

Pour faire suite à notre conversation d'hier soir, voici des photos du binz à enlever du rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère".

Tant qu'à faire, il serait préférable que tu te charges aussi de la part de ton frère. Celui-ci m'avait dit qu'il reviendrait embarquer celle-ci fin janvier, puis avait décalé son intervention à fin février et il vient de m'apprendre que son épouse ayant décidé de partir en week-end en Belgique, il ne passerais plus avant mars (au plus tôt...).

C'est parce que j'en ai ma claque de tous ses sempiternels faux-fuyants que j'ai demandé à Jean LEMARIE de faire disparaître tout ça le 1er mars. Il faut que je fasse intervenir d'urgence le maçon pour, à tout le moins, relever le sol intérieur de 10 cm.

Bien entendu, tout n'aura pas à être embarqué par toi ou Jean :
- ton frigo et les trucs qui pourront effectivement servir ici pourront rejoindre, moyennant le maniement d'un diable, le garde-meubles désormais improvisé dans le salon du logis, les autres espaces étant indisponibles ou saturés ;
- une part du binz pourra être stockée provisoirement dans le volume du dernier étage du colombier. Je dis provisoirement car ni là, ni dans la pièce qui me sert de bureau à Paris, je rappelle qu'il n'y a lieu, en l'état de l'organisation familiale, que séjournent plus longtemps des meubles ou objets qui n'appartiennent ni à ta mère, ni à moi, et ceci quels qu'ils soient.

K du B-P

P.S. : Je n'arrive pas à charger ici ces photos, mon "Outlook" n'arrête pas de mal fonctionner.

(Fin de citation)

J'ai utilisé ma messagerie "Orange" pour faire passer ces photos. Mais cette fois, c'est la boîte aux lettres de mon cadet qui refuse de les réceptionner. Les voici donc ici :

17 février 2018.

17 février 2018.

17 février 2018.

17 février 2018.

17 février 2018.

17 février 2018.

P.S. : A noter que, depuis le dernier dégât des eaux, du salpêtre est apparu et s'est développé sur tout le sol de cette pièce.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 19 février 2018 09:19
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : (...)@culture.gouv.fr; (...)@culture.gouv.fr; (...).fourcade@(...)
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie - Travaux urgents - Subventions - Problèmes posés par la succession de (...), architecte du patrimoine

Chère Madame,

Merci pour cette réponse. Je vous recevrai comme toujours, vous comme vos collègues, avec plaisir. Je bloque donc le 28 dans l'après-midi.

S'agissant des photos, si j'ai pu vous donner l'impression que je trainais un peu la jambe, c'est parce que, d'expérience, je sais qu'il est toujours difficile d'envoyer des fichiers volumineux aux services de l'Etat. Je comprends que le vecteur que vous m'indiquez est approprié. Je vais donc vous préparer un reportage sur les 4 derniers dégâts des eaux, tous intervenus en janvier dernier. S'agissant du premier, comme je n'en avais pas encore compris la cause (je l'attribuais à une porte mal fermée), je n'avais pas pris de photos.

Bien cordialement,

PPF

________________________________________________________________

De : (...)@culture.gouv.fr
Envoyé : lundi 19 février 2018 09:00
À : Pierre-Paul Fourcade
Cc : (...); (...)@culture.gouv.fr
Objet : Re: Manoir de la Chaslerie - Travaux urgents - Subventions - Problèmes posés par la succession de (...), architecte du patrimoine

Bonjour Monsieur Fourcade,

Nous n'avons pas la possibilité de venir à la Chaslerie cette semaine, veuillez nous en excuser.

Je vous propose de nous adresser les photographies dans un premier temps (http://zephyrin.ext.culture.fr), que nous pourrons compléter par une visite mercredi 28 février après-midi si nécessaire.

bien cordialement,

(...)
ABF cheffe de l'UDAP 61 - DRAC de Normandie
15bis, rue de Fresnay - BP 238
610007 Alençon Cedex
tel : 02 33 26 03 92
sdap.orne@culture.gouv.fr
http://www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/Drac-Normandie
Pour l'envoi de fichiers lourds, merci d'utiliser le site de dépôt agréé par le ministère : http://zephyrin.ext.culture.fr

(Fin de citation)
Je viens de vérifier si je n'avais pas écrit d'ânerie en prétendant que le mur d'échiffre de notre manoir favori est inscrit à l'ISMH. Pour cela, j'ai entré dans le moteur de recherche de Google : Chaslerie Mérimée, pensant ainsi arriver à la fiche pertinente de la base de données "Mérimée" entretenue par le ministère de la culture.

Or le premier document sur lequel on tombe est celui-ci.

Il y apparaît que la dernière mise à jour de la fiche de notre manoir favori sur cette base dénommée "Momentum" date du jour de Noël 2017.

Je voudrais en féliciter l'auteur que rien ne semble arrêter dans son très patient et méritoire labeur.

Je lui conseillerais cependant de cesser d'envoyer les visiteurs se perdre dans le jardin de Mme de ROMEMONT, au bourg de La Haute-Chapelle. J'ai essayé d'entrer les bonnes coordonnées géographiques, telles que fournies par "Wikipedia". Mais imposs !
Il est 2 h 15 du matin, il est temps pour moi de me replonger dans mes chers dossiers pour préparer la note sur les dégâts des eaux de l'"aile de la brlle-mère" et la nécessité de travaux d'urgence. Pour cela, je vais consulter les pages de l'onglet "Journal du chantier/Aile de la belle-mère", en commençant par les plus récentes. Je noterai les références des messages pertinents dans les trois rubriques que j'ai dites. Donc c'est parti, mon kiki !

Bon, ça va, il n'y a que 68 pages à remonter. A raison de 10 messages par page, cela représente à peine 675 messages à me taper, une paille ! Espérons que notre site favori ne s'engorge pas pendant ce travail.

Voici donc le travail :

A - Les plans de l'"aile de la belle-mère"
- 14 décembre 2010 : les plans des années 1960 ;
- 14 avril 2012 : les plans de 1883 (un an avant l'incendie du logis) ;
- 16 avril 2012 : un plan de la moitié du XIXème siècle ;
- 10 décembre 2012 : les plans de Lucyna GAUTIER (avec mes commentaires) ;
- 8 janvier 2013 : les plans de Lucyna GAUTIER ;
- 2 février 2013 : les plans de Lucyna GAUTIER ;
- 27 février 2013 : les plans de Lucyna GAUTIER ;
- 27 avril 2013 : les plans de Lucyna GAUTIER ;
- 11 juin 2013 : des plans de Lucyna GAUTIER ;
- 4 février 2014 : les plans des années 1960, avec des appréciations peu amènes de mon cru (il faudrait que je fasse disparaître la dernière puisque j'ai changé d'avis) ;
- 17 avril 2014 : d'autres appréciations peu amènes, en fait du nouvel architecte sur les plans de sa consœur ;
- 7 août 2014 : des plans dressés par Benoît MAFFRE avant travaux sur la charpente et la couverture du colombier ;
- 10 août 2015 : dessin exploratoire de Benoît MAFFRE ;
- 27 juin 2016 : le projet de Benoît MAFFRE ;

B - Les techniques de construction de la Chaslerie
- 6 juillet 2010 : l'attaque de mérule ;
- 15 septembre 2010 : la problématique de la poutre attaquée par la mérule ;
- 13 décembre 2010 : l'état de l'"aile de la belle-mère" au milieu du XXème siècle ;
- 14 décembre 2010 : les travaux des années 1960 ;
- 27 avril 2011 : la "cuisine-provisoire-qui-dure" ;
- 11 mai 2012 : les pierres utilisées pour la construction de la Chaslerie ;
- 16 février 2013 : la preuve que j'ai longtemps pataugé dans ma compréhension de la question ;
- 14 juin 2013 : des révélations sur la construction du mur en cause ;
- 7 février 2014 : des informations géologiques sur le secteur ;
- 10 février 2014 : d'autres informations géologiques sur le secteur ;
- 16 avril 2014 : le mur après enlèvement des boiseries basses ;
- 14 mai 2014 et 16 mai 2014 : la peinture des murs du salon de l'"aile de la belle-mère" ;
- 26 janvier 2018 : le bas du mur sur lequel intervenir ;

C - Les dégâts des eaux récents à l'"aile de la belle-mère"
- pas de message sur le 1er dégât des eaux (je croyais qu'il était dû à la mauvaise fermeture d'une porte extérieure ou d'une fenêtre) ;
- 4 janvier 2018 : 2ème dégât des eaux ;
- 5 janvier 2018 : 3ème dégât des eaux ;
- 20 janvier 2018 : 4ème dégât des eaux ;
- 20 janvier 2018 : S.O.S. lancé à mon aîné ;
- 31 janvier 2018 : 5ème dégât des eaux ;
- 8 février 2018 : demande de devis à Vincent PICAULT ;
- 8 février 2018 : la pluviométrie récente ;
- 11 février 2018 : S.O.S. lancé à la DRAC, demande de subvention ;
- 12 février 2018 : traitement fiscal des travaux d'urgence ;
- 17 février 2018 : prolifération du salpêtre et mobilier à enlever avant travaux.

P.S. : En une heure, j'ai éclusé les dix dernières pages de l'onglet "Journal du chantier/Aile de la belle-mère" ; on n'est pas sorti de l'auberge, je le crains.

P.S. 2 (à 4 h 15) : J'en suis rendu à la page 38 ; petit coup de pompe, je vais me recoucher.

P.S. 3 (à 6 h) : Je me remets au boulot. Il faudrait que je retrouve, pour la partie A ci-dessus, les plans de Lucyna GAUTIER, ainsi que de vieux plans des années 1960 que j'avais dû confier et Benoît MAFFRE et qu'il ne m'a jamais rendus. Je me dis aussi qu'il faudra que je passe en revue les messages de l'onglet "Désultoirement vôtre/géologie" car il doit y avoir là des plans géologiques intéressants. En tout cas, ce travail me montre qu'il est utile pour moi de conserver tous les messages sous la main, avec tous les liens qu'ils contiennent, sans les reléguer dans d'hypothétiques archives comme Thomas me le proposait hier dans l'intention, sans doute louable, de ne pas surcharger inutilement le serveur de notre site favori.

P.S. 4 (à 7 h 45) : Je cale et il faut que j'aille faire un tour au marché car on est vendredi. J'en suis rendu à la page 18. A suivre.

P.S. 5 (à 10 h 30) : Je me remets au boulot. A ce stade, le message le plus intéressant de cette série est, à mes yeux, celui du 14 juin 2013 que j'ai appelé "des révélations sur la construction du mur en cause" ; j'avais complètement oublié ma remarque d'alors ; après l'expérience de ces 5 derniers dégâts des eaux, elle me paraît particulièrement judicieuse : le bas du parement extérieur du mur Ouest en question a déjà été repris ailleurs que là où sont apparues les dernières causes de sinistre !

P.S. 6 (à 11 h 30) : Je cale alors que j'en suis rendu à la page 9.

P.S. 7 (à 21 h 30) : Je m'y remets. On va essayer de terminer, du moins sous cet onglet.

P.S. 8 (à 23 h 20) : J'en ai fini avec l'onglet "Journal du chantier/Aile de la belle-mère". Je passe à "Désultoirement vôtre/Météo" car il y a là des indications sur la pluviométrie récente.

P.S. 9 (à 23 h 25) : Je suis tombé tout de suite sur l'article que je cherchais. Bon, je ne vois pas quoi ajouter d'autre à cette liste de liens. Du moins dans l'immédiat. Et ça tombe bien, puisque mon cadet vient d'arriver. Je vais l'accueillir...

P.S. 10 (le 24 février à 0h 10) : j'aurai donc travaillé près de 7 heures pour retrouver la documentation dont j'avais besoin pour préparer ma note. Il faut maintenant que je jette un coup d’œil à mes fichiers de photos pour voir si je n'oublie rien d'important.