Aile "de la belle-mère"

Voici les photos que je viens de prendre du dégât des eaux.

Igor a commencé à passer une serpillière sur le sol :

4 janvier 2018.

D'après lui, le problème ne provient pas du regard dans le passage entre la cuisine et le salon, où il ne décèle rien d'anormal...

4 janvier 2018.

... ni, comme je l'avais cru au départ, d'une entrée des eaux par une porte extérieure ou une fenêtre

4 janvier 2018.

... mais de deux trous dans la maçonnerie, au ras du sol mais en-dessous du terrain qui se trouve à l'Ouest du bâtiment :

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

Si Igor dit vrai, il faudra boucher ces trous et drainer le terrain extérieur tout le long de la façade.

En attendant, voici quelques photos du capharnaüm entreposé là :

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

Mon cadet a réagi et m'a informé qu'un sous-ensemble du bazar lui appartenait. Il pourra se rendre compte, grâce à ces photos, d'une partie du problème.

Quant à l'aîné, sans doute trop absorbé par son travail (ce que je peux comprendre), il reste vis-à-vis de moi en plongée profonde.

Bien entendu et dès hier, j'avais commencé à retirer les sacs et objets les plus fragiles qui baignaient là-dedans ; hélas, par capillarité, le contenu des sacs en papier était déjà gâté.

P.S. (à 17 h 30) : Carole vient de m'apprendre que mon aîné et son épouse passeront samedi afin de constater les dégâts sur leurs biens.

P.S. (du 5 janvier 2018) : Igor m'a communiqué les photos qu'il a prises hier, à ma demande, avec son téléphone, alors qu'il venait de commencer à intervenir :

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

4 janvier 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 5 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Logis - Aile "de la belle-mère"
0
A 16 h 30, nous voici enfin à pied d’œuvre !

5 janvier 2018.

5 janvier 2018.

Il reste juste le lustre à descendre, ce sera fait demain par l'électricien.

Mais, avant de passer aux choses sérieuses, Igor va encore aller éponger le sol de l'"aile de la belle-mère" car il y a eu une nouvelle intrusion d'eaux de pluie :

5 janvier 2018.

5 janvier 2018.

M'est avis que le distingué nu-propriétaire de céans va devoir mettre la main au porte-monnaie l'un de ces jours.
Franck LIEGEAS a tout de suite accepté de repasser à la Chaslerie ce lundi et j'en suis très heureux car j'apprécie beaucoup ce garçon qui vient de prendre le relais de son beau-père, Roland BOUSSIN, à la tête d'une excellente entreprise de charpente-couverture.

Nous examinerons les travaux de charpente nécessaires dans les deux tours du logis afin, notamment, d'en renforcer, si possible, les planchers des étages qui auront un jour plus ou moins proche à supporter des salles-de-bains.

Dans les combles de la tour Louis XIII, il convient de réparer la lucarne Ouest qui laisse désormais entrer l'eau, avec des risques de mérule. La récente tempête a encore montré qu'on ne peut plus attendre :

5 janvier 2018.


Au niveau de l'"aile de la belle-mère", la tâche de tanin sur la façade Ouest s'élargit et fonce. Il y a nécessairement un problème d'infiltration d'eau que nous essaierons de comprendre.

Nous aurons à passer l'inspection de la charpente et de la couverture du fournil du manoir qui sont en risque puisque j'avais eu la mauvaise idée, il y a une vingtaine d'années, de préférer couvrir cette dépendance de tuiles de récupération.

Enfin, au niveau de la ferme, la gouttière Est en cuivre a mal vieilli, ce qui se traduit, chaque fois qu'il pleut, par des tâches très déplaisantes en façade, signe avant-coureur d'infiltrations susceptibles d'être lourdes de conséquence.

5 janvier 2018.

De même, un arbalétrier d'une ferme au-dessus du futur salon de cette dépendance continue à m'inquiéter et devrait être changé dès que possible. Il faudrait également faire sauter la charpente moche au Sud du bâtiment afin de redonner à ce dernier son aspect de longère, ce qui n'est pas qu'un problème esthétique puisque, à cet endroit, la charpente avait été soufflée par la tempête de 1999. Mais, là, je n'aurais pas les moyens financiers nécessaires.

P.S. (du 27 octobre 2019) : Je constate qu'un visiteur du site a lu hier ce message. Je précise, à toutes fins utiles, qu'à ce jour, Franck LIEGEAS n'a donné aucune suite à cette visite. Ce n'est pas faute de l'avoir relancé.
Intéressant, je trouve, ce message du 2 avril 2017, tel que je viens de le retrouver en parcourant les pages "Logis". Depuis lors, tant d'eau a coulé sur les ponts...

Dans une veine voisine, le message du 27 mai 2017.

Je suppose qu'il serait tout aussi instructif de surfer sur les pages "Privé" pour retrouver comment nous avons pu en arriver là. J'y transfère en effet, outre les photos de famille (principalement des petits-enfants), la plupart des courriels les plus importants échangés avec mon aîné.

Il est de fait qu'en quelques mois, alors qu'il paraissait lumineux le 10 juin dernier et même le 5 septembre encore, le ciel a viré à l'orage par ici. Mon horizon s'est vite bouché sous la pression des chiffres et des éclairs l'ont zébré alors que les zéphyrs coutumiers repoussaient toujours plus loin les espoirs d'un traitement équitable.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 11 Janvier 2018
Journal du chantier - Electricité - Aile "de la belle-mère"
0
L'entreprise E.J.S. avait dû emporter les lanternes à son atelier pour les électrifier. Elle est revenue aujourd'hui les poser :

11 janvier 2018.

Nous profitons de son passage pour lui faire installer un coffret électrique dans l'écurie :

11 janvier 2018.

Il paraît que la précédente installation, vétuste, était dangereuse.
Dans le prolongement de mon dernier message rédigé pendant la nuit, je tire au réveil quelques conséquences logiques (en termes de ce que j'appelle la "logique de chantier") de l'idée de transférer la chaufferie vers le rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest.

Supposons ce déménagement effectué et ne nous posons pas ici la question du choix du meilleur combustible, ni de l'implantation de son réceptacle (édicule ou cuve enterrée).

Donc il faudrait que j'achemine la chaleur de cette tour vers le bâtiment Nord.

Cela va nous obliger, pour passer les tuyaux, à défoncer le sol de la grande salle-à-manger du logis. Le revêtement actuel du sol de cette pièce est tellement moche et bas de gamme à mes yeux que je n'aurais aucun regret. Bon débarras !

Mais il faudra aussi que j'arrive à faire passer tous ces conduits à travers le grand salon du logis, sachant que, lors des travaux de 2013-2014, j'ai pensé à faire toutes les réservations utiles sous les dalles de l'entrée, alors restaurées. Dans ce grand salon, le sol est recouvert d'agglos à base de copeaux de bois et simplement ciré, une installation provisoire mais qui dure depuis 25 ans. A l'époque, j'avais dû faire démonter le parquet Versailles de cette pièce, trop abîmé par des dégâts des eaux à répétition, dus au caractère H.S. de la couverture lorsque j'ai acheté notre manoir favori. Après l'avoir fait restaurer, je l'avais finalement disposé dans mon salon parisien, d'égale surface au sol. Tout comme les boiseries actuelles du salon du logis de la Chaslerie, ce parquet provenait, comme je l'avais découvert alors, du quartier du métro "Passy", rue ou square de l'Alboni ou les deux, où l'ancêtre de mon vendeur, fournisseur aux armées impériales, avait investi une partie de son "immense fortune" acquise dans des conditions sans doute pour le moins suspectes.

Bref, tout ça pour dire que j'ai envie depuis toujours de passer à la trappe ces boiseries de qualité fort médiocre, d'une style Troisième République mâtiné de Louis XV (ou vice-versa) et, de plus, fort mal ajustées aux dimensions de la pièce.

En revanche il y a, dans le salon de l'"aile de la belle-mère", une cheminée de bois et une porte anciennes dont tout donne à penser qu'elles ont été recasées là après l'incendie de 1884 et qui pourraient, selon toute vraisemblance, provenir du salon du logis tel qu'il était au XVIIIème, lors de la dernière campagne de travaux menée par un LEDIN (on sait, grâce notamment au granit des encadrements de fenêtres, que la moitié Sud du bâtiment avait été moins touchée par les flammes que sa moitié Nord). J'ai déjà fait disparaître le conduit de cheminée qui salopait la ligne faîtière des écuries, ce qui nous ôtera tout regret préalable au retour au bercail de ces vestiges.

Donc mon idée serait de restaurer les boiseries du grand salon du logis à partir du modèle fourni par ces traces. Une telle restitution aurait en outre l'avantage de mettre en phase ces boiseries avec la porte principale d'accès au logis dont j'ai toujours du mal à accepter le dessin fourni par l'architecte et approuvé par la D.R.A.C.

Il ne reste plus qu'à trouver les sous (problème connu).
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 18 janvier 2018 20:09
À : Soul Bernard
Objet : Ouest-France : Domfront. Le conseil régional donne carte blanche à la cité médiévale

Monsieur le maire,

Suite à l'article d'Ouest-France, je vous signale que l'"Association pour la restauration, la défense et l'animation du manoir de la Chaslerie" est prête, ainsi bien sûr que les propriétaires, à participer à la réflexion que vous allez sans doute organiser.

Il n'est certainement pas nécessaire que je vous redise que le patrimoine domfrontais ne se limite pas à la citadelle.

A la Chaslerie, on ne demande pas mieux que de vous aider, notamment sur des projets concrets d'animation ou, au moins autant, de restauration du patrimoine.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Quatrième dégât des eaux en moins de deux mois dans l'"aile de la belle-mère" :

20 janvier 2018.


20 janvier 2018.


20 janvier 2018.


(...)
Dans l'immédiat, Igor va éponger tout cela. Et surélever sur des cales l'électro-ménager et les meubles qui ne résisteront pas longtemps à de tels assauts.
Facture suivra !
Ce ne sera jamais que la quatrième de la série, étant remarqué que les trois premières n'ont toujours pas été réglées.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 20 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Laissé un message sur le téléphone portable de mon aîné pour lui signaler qu'il devient urgent d'intervenir sur la base du mur Ouest de l'"aile de la belle-mère", initialement monté à la terre. Désormais, dès qu'il pleut un peu plus que la normale, l'eau traverse le mur et inonde le bâtiment. Le phénomène ne peut que faire boule de neige s'il n'y remédie pas rapidement, avec de graves dégâts structurels à la maçonnerie qui lui pendent au nez en cas de retard.
J'ai interrogé mon expert juridique et fiscal favori pour savoir qui, du nu-propriétaire de l'"aile de la belle-mère" ou des usufruitiers devrait financer les travaux de maçonnerie et de terrassement justifiés par la porosité récente du mur Ouest de ce bâtiment.

Selon lui, il ne fait aucun doute que c'est au seul nu-propriétaire que leur responsabilité incombe.

Je lui avais d'abord demandé s'il ne serait pas possible que la nue-propriété en question soit rendue par le donataire aux donateurs. Là, la réponse a également été sans ambages : "Je déconseille de remettre en cause la nue-propriété de (...). Cela vous vaudrait toutes sortes d'ennuis, difficiles à mesurer d'avance."

Transmis à l'intéressé : pour action, enfin !

Avec le commentaire suivant : "Il faut aussi que tu me dises comment tu comptes t'y prendre pour ne pas bloquer les travaux de la 1ère tranche de restauration des menuiseries extérieures du logis et me permettre de récupérer rapidement les subventions correspondant aux sommes que j'ai déjà réglées puis, le moment venu, à celles que je règlerai pour autant qu'elles soient, pour ce qui concerne l'architecte, en phase avec le contrat que j'ai signé et que tu connais.

Là encore, j'attends ta prompte réponse."
Jean LEMARIE et deux de ses compagnons viennent de commencer à vider la salle-à-manger du logis de ses meubles. Pour ce travail de durs, de vrais, de tatoués, Benjamin s'est fait porter pâle.

25 janvier 2018.

Les meubles de cette pièce seront entreposés dans le salon voisin.

Puis nous irons dans l'"aile de la belle-mère" vider l'ancien salon puis l'ancienne chambre du premier étage et nous déposerons tout ce barda au second. De la sorte, on pourra enfin envisager le début des travaux lourds dans cette aile. Et Carole disposera de quelque chose qui s'apparentera à un salon de repli à ce rez-de-chaussée, à proximité de la cuisine-provisoire-qui-dure.
Un membre de notre fan-club favori, néanmoins désireux de gardé l'anonymat - appelons-le Nicomède -, est manifestement navré de me voir bricoler de vieux plans pour arriver à donner une base à mes cogitations et à mes échanges para-architecturaux avec les membres de ma famille, les artisans, ou même ledit fan-club.

Il m'a écrit hier : "Hello PPF, Je suis tes interrogations sur la poursuite de tes travaux. De mon côté, j'ai entrepris de construire une grande villa à (...). Au début, j'ai hésité, puis j'ai décidé de me lancer dans la modélisation en 3D avec le logiciel gratuit et super simple Sweet Home 3D. Je n'ai eu qu'à me féliciter de cette décision et de l'investissement en temps que cela a nécessité. Par ailleurs, je peux transmettre directement des plans côtés à mon entrepreneur, sans l'intermédiaire d'un architecte. Je suggère malgré le fait que tu prétendes ne pas être Geek que tu t'y mettes, tu ne le regretteras pas. Cela permet d'échanger avec les corps d'état sur des bases plus concrètes. Je te joins quelques exemples de ce que cela permet (3e vue = modélisation plancher chauffant). Merci de ne pas publier stp, j'oeuvre dans la discrétion."

Etaient attachés à ce message quelques plans et dessins 3-D d'une maison à bâtir, si j'ai bien compris, sous des cocotiers.

Je remercie Nicomède pour cette très intéressante contribution. Je vais tâcher de trouver le temps nécessaire pour m'initier à ce logiciel (sans doute après que j'aurai mis dans les circuits ma demande de versement de pension de retraite). Si je bute dans cet apprentissage, je me permettrai de le contacter pour qu'il me dépanne. Je dois cependant dire que le dernier plombier que j'aie rencontré récemment et qui m'a fait par ailleurs très bonne impression est rétif à internet et toujours pas connecté. Avec lui, j'échangerai donc principalement sous forme papier.
Bonjour,

J'ai lu vos interrogations sur le chauffage de votre manoir. J'imagine que vous n'occupez pas la totalité des surfaces en toutes saisons. Un chauffage intégral, s'il est satisfaisant, est ruineux quelque soit le mode adopté. Il me semble qu'un mixte serait le plus adapté, intermittent et rapide pour les pièces occupées occasionnellement, radiateur électrique éventuellement mobile, chauffage au sol ou mural par panneau pour les endroits plus fréquentés, poêles à bois ou à granulés quand vous avez des conduits en état. Il est bon aussi de poser des trappes sur les cheminées non utilisées (n'arrêtent pas l'eau mais évitent les échappées de chaleur)

Je vous conseille les granulés pour leur facilité de manipulation. En vieillissant, bouger des bûches devient difficile, le fuel va devenir inabordable et son stockage n'est pas toujours plaisant.

L'aérothermie donne satisfaction aux personnes que je connais, mais il s'agit de surfaces réduites et le matériel est assez volumineux.

Pour ce qui est du doublage de votre mur, le placo est à proscrire, pas raccord avec les lieux, sensible à l'humidité. Un enduit de chaux me parait bien préférable, c'est respirant et maintient bien la chaleur.

Et surtout profiter de l'été et des jours ensoleillés pour ventiler l'ensemble du bâtiment, les murs finiront par se mettre en température : en ce moment la pièce non chauffée de mon troglo est à 16°.

Espérant avoir apporté de l'eau à votre moulin, je vous souhaite une bonne fin de semaine.

Cordialement,

N.D.L.R. : Merci, très intéressant. Vous rejoignez, à propos des granulés, l'idée de Nicomède. Je retiens également votre commentaire sur le placo.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 26 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Dans l'"aile de la belle-mère", l'enlèvement de la desserte a dégagé la vue sur la source des derniers dégâts des eaux :

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

J'espère qu'avec ces photos, mon aîné admettra que je n'exagérais pas quand j'évoquais la porosité du bas du mur Ouest. Comme Igor n'avait pu déplacer la desserte, on voit même que de la terre est entrée dans le bâtiment qu'il n'avait pu faire disparaître en passant la serpillère.

Il me paraît clair qu'il est urgent de rendre à ce mur son étanchéité en remplaçant la terre disparue par de la chaux. Je pense en outre qu'il avait été débile de décaisser le sol à l'intérieur du bâtiment et je conseillerais de le surélever de 10 bons centimètres par rapport au niveau intérieur actuel. Certes cela fera disparaître ces tomettes mais les joints en sont gros et au ciment, nouvelle preuve de la stupidité et de l'absence de goût de mes prédécesseurs des années 1960, responsables de ce gâchis.

J'ajoute que, pour combattre à leur façon l'humidité de ce pied de mur, lesdits prédécesseurs y avaient apposé des boiseries basses que j'ai dû faire retirer il y a quelques années car la mérule y avait fait son nid. Quant aux tuyaux de cuivre, ils desservaient des radiateurs qui n'ont jamais fonctionné depuis 26 ans au moins, plus de 40 ans probablement.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 26 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Voici quelques vues de l'"aile de la belle-mère" que je viens de prendre pour permettre à ma famille de suivre l'état du chantier.

Dans l'ancien salon, je me suis finalement limité à permettre le passage de piétons. A part la desserte et un canapé hérité de ma grand-mère paternelle, l'essentiel du binz résiduel, appartenant en fait à mes fils, paraît-il, est resté en place, prêt à être dégagé de là quand ils le voudront bien :

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

J'ai fait déplacer le bazar enlevé de cette pièce ainsi que de l'ex-chambre du 1er étage du colombier vers un palier intermédiaire...

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

... ainsi que vers la chambre du second :

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

Je suis sûr que Carole voudra bientôt mettre un peu d'ordre dans un tel foutoir.
J'ai voulu vider de son souk l'ex-chambre du 1er étage du colombier pour permettre à mon aîné de comprendre qu'il dispose là d'une pépite apte à accueillir une chambre de qualité.

Voici ce que cela donne (Jean LEMARIE m'a dit que les boiseries étaient en orme, comme cela se pratiquait dans le Domfrontais) :

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

L'idée de la manœuvre que je préconise consisterait à :
- donner un peu d'espace, pris sur le cabinet de toilettes voisin, à l'entrée de cet étage ; en profiter pour installer un dressing suffisamment large dans ce passage ;
- bien entendu, virer "prontissimo" l'horrible ciment du sol de cet étage ; sans doute, substituer au plafond avec poutres, dont l'une qui a subi les assauts de la mérule, de l'étage en-dessous (l'actuelle cuisine-provisoire-qui-dure), un plafond en matériau moderne qui permettrait de conserver son habitabilité à cette cuisine malgré le relèvement de son sol de 10 cm que je préconise par ailleurs ;
- faire disparaître l'alcôve bricolée du côté où elle est installée et qui, en tout état de cause, n'est pas le bon ; le lit doit en effet, à l'évidence, faire face à la fenêtre (qui donne plein Sud sur l'avant-cour et la charretterie) ;
- faire disparaître la cheminée qui est moche de chez moche ; le cas échéant, la remplacer par un insert efficace ;
- réduire légèrement la profondeur de la pièce pour donner un peu d'espace bienvenu au cabinet de toilettes mitoyen :

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

Roger GRIPPON, maire-adjoint de Domfront-en-Poiraie avec qui je parlais hier de mes problèmes de chauffage, m'a signalé le système par aérothermie du pôle de santé de Domfront. Je suis allé photographier la partie extérieure de l'installation :

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

26 janvier 2018.

Il paraît que l'installation est estimée beaucoup trop bruyante par un voisin qui habite à une vingtaine de mètres, avec vue directe sur elle.

J'ai demandé à la communauté de communes, responsable de cette installation, de m'en montrer la partie intérieure au pôle de santé ainsi que de me communiquer des pièces du dossier me permettant de me renseigner sur ce mode de chauffage :
- sa puissance,
- le volume chauffé,
- sa consommation,
- la nécessité et le dimensionnement d'un chauffage d'appoint éventuel pour les jours de grand froid,
- les coordonnées de l'architecte et de l'installateur que je souhaiterais interroger sur les contraintes pratiques comme la nécessité de laisser toute cette quincaillerie à l'air libre.

Mme PIEDNOIR, directrice de l'interco, va en demander l'autorisation à son président, Bernard SOUL.
Il faut que j'essaye de retrouver où la coopération avec Lucyna GAUTIER avait achoppé. Dans mon souvenir, elle avait été chargée de réfléchir à l'aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère" et avait présenté un projet d'escalier intérieur qui n'était pas sans mérites, d'autant que le problème est objectivement compliqué.

Je poursuis mon exploration après avoir entré le mot-clé "Lucyna" dans le moteur de recherche de notre site favori et ne trouve rien de notable.

Peut-être en entrant "casts" car je me rappelle que j'avais été déçu du résultat de ce conseil ?

Oui, en effet, ma prose n'avait pas toujours été très tendre à ce sujet. Sans doute m'efforçais-je alors de trouver un bouc émissaire pour tenter de justifier - déjà - les hésitations et retraits d'un proche, hésitations et retraits à propos desquels je n'avais pas encore conclu à leur caractère inhérent au tempérament de ce dernier... Mais en même temps...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 29 Janvier 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Aile "de la belle-mère"
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Je rentre d'une promenade dans les entrepôts de Jean LEMARIE, à Notre-Dame-du-Touchet. Il y conserve divers meubles pour moi, dont des boiseries que j'avais retenues lors de la vente aux enchères du mobilier du manoir de la Raterie à Domfront :

29 janvier 2018.

29 janvier 2018.

29 janvier 2018.

Vérification faite, elles font environ 2,85 mètres de hauteur. Je me demande où je pourrais les installer dans notre manoir favori. Comme il fait nuit noire et que les pièces auxquelles je pense n'ont pas d'éclairage électrique qui fonctionne, j'irai prendre leurs mesures demain.

P.S. : En tapant "Raterie" dans le moteur de recherche de notre site favori, je retrouve un message du 29 septembre 2015 qui répondait précisément à ces questions. Il semble donc que je doive transplanter ces boiseries à Paris. Ce pourrait en effet être une bonne idée, même si cela ne m'avancerait guère dans mon programme de restauration de notre manoir favori.
Il pleut. Donc 5ème dégât des eaux en un mois (si je ne me trompe) dans l'"aile de la belle-mère" !

Il y a un progrès cependant : cette fois-ci, la terre du mur n'entre plus dans le bâtiment.

Normal, me direz-vous car elle est déjà entrée lors des dégâts des eaux précédents et ce qui a déjà été fait n'est plus à faire :

31 janvier 2018.

31 janvier 2018.

31 janvier 2018.

Pour son début de retraite après une quarantaine d'années professionnelles comme juriste, Carole aura un intéressant problème à résoudre : comment obtenir d'un nu-propriétaire connu pour son aptitude à attendre que tout lui tombe tout cuit dans les mains qu'il se préoccupe enfin des problèmes de gros-œuvre sur un mur porteur ainsi que des problèmes électriques connexes, essentiels en termes de sécurité des personnes et des biens.

Car, pour l'ami ancien conseiller à la Cour de Cassation que j'ai consulté, il n'y a pas photo : l'individu en question est, au contraire de ce qu'il affirme avec l'aplomb qu'on lui connaît, LE SEUL responsable des travaux qui sont à l'évidence à entreprendre. Moi, de toutes façons, je n'ai plus les sous (il faudra bien que ledit "responsable" l'admette et en tire toutes conséquences, et pas seulement à cet endroit).