Aile "de la belle-mère"

Notre présidente favorite, Marie-Annick de SAINT-MELOIR, vient d'obtenir l'information que la S.P.P.E.F. relance son concours visant à récompenser les plus beaux travaux de second-œuvre. Nous estimons que les épis de faîtage de la Chaslerie mériteraient d'être primés.

Je pense qu'il sera préférable que cette candidature soit portée par l'"Association pour la restauration, la défense et l'animation du manoir de la Chaslerie" qui, sans nul doute, aura à cœur de remporter ce trophée.
Benjamin a quand même fini par me remettre ce matin une copie des recettes de cuisine que lui avait transmises Igor :

C'est bigrement synthétique...
En triant hier les ouvrages d'architecture que je conservais dans une armoire héritée de mes grands-parents de Tarbes, j'ai retrouvé un opuscule qui a joué un rôle séminal dans la restauration des épis de faîtage de notre manoir favori :

Avant de la remiser dans une boîte en plastique, je me dis que cette intéressante documentation pourra servir si nous trouvons le temps de présenter le dossier de cette restauration au concours sur les travaux de second œuvre organisé par la S.P.P.E.F.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 29 Mars 2017
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Logis - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère"
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La ville de Domfront-en-Poiraie est en train d'améliorer son centre-ville, notamment grâce à des pavés qui, si je les reconnais bien, sont importés d'Inde (j'ai vu les mêmes place Saint Sauveur à Caen) :

29 mars 2017.

Or Carole m'a dit souhaiter qu'on pave le pied des murs de la cour de notre manoir favori, afin d'éviter que les eaux pluviales n'en abîment prématurément les joints. Voici peut-être un modèle de pavés qui irait à cet endroit (il paraît que ceux-ci ont été choisis par Anne CHEVILLON, l'A.B.F. de l'Orne).

Mon aîné, de passage à la Chaslerie pour y rechercher les affaires de bébé (la naissance est prévue dans trois semaines environ) est en train de lire deux bouquins sur la famille "de l'écu rouge", dont un consacré à leurs châteaux. Il termine celui qui traite des mœurs de leur maison et me le passera avant de repartir tout à l'heure.

Nous discutons du programme de travaux sur notre manoir favori et de son financement :
- il marque son opposition à l'idée que j'installe ma bibliothèque-bureau dans l'ancienne cuisine du bâtiment Nord et affirme que, pour son épouse comme pour lui, il est important de disposer d'une grande cuisine ensoleillée ;
- mon idée de redonner à la salle-à-manger du logis son statut d'ancienne cuisine, avec puits au milieu de la pièce, ne lui convient pas pour autant ; il veut conserver là une grande salle-à-manger pour pouvoir recevoir ses amis ;
- il me recommande d'installer ma bibliothèque au rez-de-chaussée d'une des tours du logis ; j'objecte que, même si elle a l'avantage de donner sur la cour, me permettant ainsi de gardienner selon mon souhait, la tour Sud-Ouest est trop sombre pour moi qui y verrais plutôt une salle de télé ;
- il retoque mon idée de commencer par restaurer la moitié Nord du logis et m'informe que, s'il se lance dans le projet, c'est tout le logis qu'il voudra restaurer d'un coup ; dont acte !
- je rappelle que la restauration du logis présuppose le règlement de la question du chauffage ; il se dit prêt à financer l'intervention du bureau d'études qui nous conseillera le meilleur combustible ; il confirme son accord pour que la chaufferie soit installée dans la partie Ouest de la charretterie ;
- il se déclare désireux de restaurer l'allée historique dès que possible et souhaite qu'y soient plantés des arbres de haut jet ; je signale que mon festival nous oblige à attendre les beaux jours de 2018 et qu'accessoirement, il ne serait pas farfelu de solliciter un nouvel accord de la D.R.A.C. avec subvention à la clé, ce qu'il comprend ;
- enfin il souligne qu'il ne prendra pas de gros engagement financier avant la fin de sa période d'essai dans ladite maison "de l'écu rouge". OK, fiston, tous nos vœux de succès t'accompagnent !

Bref, nous avançons.

P.S. (du 2 avril 2017, après le déjeuner) : Nous avons évoqué la restauration des douves. Elle pourra intervenir lorsque j'aurai recruté un maçon fiable.

Au total, je comprends que je peux, dans l'immédiat et, pour l'essentiel, aux frais dudit fiston :
- lancer la demande de devis pour la restauration des lucarnes de l'"aile de la belle-mère", mon aîné étant désireux que ces travaux soient commencés sans tarder ;
- lancer l'actualisation du dossier de restauration de l'allée historique (devis, autorisation, subvention) ;
- lancer l'étude sur un chauffage central ; étudier comment chauffer la cage d'escalier du logis grâce à un système plaqué sur ses murs ;
- demander au géomètre d'individualiser sur le cadastre le logis, les douves et l'allée historique ;
- engager des travaux autour des plates-bandes de la cour (à savoir un dallage le long des murs et des limites de fer, sur le modèle proposé par Roland FORNARI, sur les autres côtés) ;
- faire en sorte que l'APIJOMM mette à sa disposition Benjamin pendant une partie de l'année ; mon fiston m'encourage au passage à tenir bon face à l'administration du travail et à confirmer notre souhait que l'APIJOMM recrute de nouveaux jeunes en "emplois d'avenir".
Rendez-vous est pris à notre manoir favori pour le 28 avril prochain au matin avec M. MAFFRE et la D.R.A.C. afin d'examiner ce que pourrait être le contenu de futures "études préalables".

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 7 Avril 2017
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Logis - Aile "de la belle-mère"
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J'avais souhaité que Cédrick COOS, de l'enteprise BODIN, prépare un devis pour le pavage du pied des murs de la cour, du côté du logis et de celui de l'"aile de la belle-mère". Cédrick recommande des trottoirs de grès posés à champ sur une largeur de 1,30 mètre.

7 avril 2017.

De ce fait, il va falloir commencer par transplanter toutes les fleurs dont les rosiers.

7 avril 2017.

Nous reparlerons de la question le 28 avril prochain, lors de la venue de Benoît MAFFRE et d'Arnaud TIERCELIN. D'ores et déjà, je me dis que ces travaux ne seront pas possibles avant le début octobre, en raison du programme de festivités jusqu'à cette époque.

J'ai également demandé à Cédrick de chiffrer deux autres interventions dans le logis :
- l'insertion d'une gaine de ventilation entre les w.-c. sous l'escalier et la façade Est ;
- au rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest, le relevage du linteau de la porte d'entrée ainsi que l'élargissement de l'ouverture de la cheminée :

7 avril 2017.

Au passage, Cédrick m'a convaincu de faire disparaître au plus tôt les horribles joints de ciment des murs, faute de quoi la mérule s'installerait derrière le fond de bois prévu à ce stade pour la future bibliothèque.

Enfin, il doute qu'il soit possible d'installer un système de chauffage sous l'enduit de la cage d'escalier du logis car cela se traduirait par des surépaisseurs incompatibles avec les enduits à la chaux aérienne à prévoir à cet endroit.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 10 Mai 2017
Journal du chantier - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère" - Cave
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J'avais prié Thierry BURIN des ROZIERS de poursuivre l'étude sur le meilleur mode de chauffage central pour notre manoir favori.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 10 mai 2017 08:26
À : Binaud - Thierry Burin des Roziers
Cc : Thibaud Fourcade
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie

Cher Monsieur,

Je comprends mais regrette.

Auriez-vous le nom d'un confrère à me suggérer par ici ?

Bien cordialement,

PPF



De : Binaud - Thierry Burin des Roziers
Envoyé : mercredi 10 mai 2017 07:54
À : penadomf@msn.com
Objet : Manoir de la Chaslerie

Cher Monsieur,

Notre déploiement d’entreprise est actuellement local uniquement autour de Matha en Charente Maritime et Charente.

Aussi je ne vais pas être en mesure de donner suite à votre sollicitation.

J’aurais aimé que notre déploiement colle avec le périmètre géographique de votre propriété.

Je reste à disposition pour remettre en perspective le rapport d’étude que j’avais réalisé il y a quelques années au travers d’un entretien téléphonique.

Je vous remercie de m’avoir sollicité et vous présente mes meilleurs souhaits de réussite et de persévérance pour cette grande rénovation que vous poursuivez.

Bien cordialement

Thierry Burin des Roziers
Binaud Thermique Electricité
Tél : 05.46.58.75.01 / Mob : 06.74.56.03.51 / Fax : 05.46.58.71.69

(Fin de citation)

Une lettre de Veolia reçue hier m'a appris qu'il existe une fuite d'eau après compteur quelque part à notre manoir favori.

Vérification faite au compteur, je constate que cette fuite est d'une cinquantaine de litres par heure, ce qui représente un gaspillage annuel de plus de 500 euros.

La question est de trouver l'endroit où un tuyau fuit, sous terre (sachant qu'il existe ici des sources naturelles), dans un mur ou ailleurs. Compte tenu de la taille et de la vétusté de l'installation, cela nous promet bien du plaisir.

P.S. : Trouvé ! Un filet d'eau continu coulait sous le lavabo, au 1er étage du fournil du manoir, au niveau du petit chauffe-eau installé là. La vanne correspondante a été fermée mais il faudra changer le "groupe de sécurité" de ce petit chauffe-eau, m'explique mon nouveau plombier (celui-là même qui avait su régler un problème en juin 2016 et que je n'avais pas eu l'occasion de refaire travailler depuis lors). M. Stéphane PRUNIER m'apprend qu'il pourra me fournir une attestation de réparation que j'aurais à communiquer à mon assureur, aux fins d'indemnisation.

Visite de notre chantier hier après-midi avec mon aîné.

Débat dans mon futur bureau-bibliothèque dont le relèvement du linteau de la porte d'entrée est très apprécié. Compte tenu des dimensions de la pièce, le plus petit poële à bois de la marque "Oliger" la transformerait en fournaise. Donc on s'orienterait là vers un chauffage électrique par le sol complété par un chauffage électrique d'appoint lors des grands froids. Constat de la difficulté de trouver un endroit où faire descendre la tuyauterie du cabinet de toilettes prévu à terme au-dessus. A ce stade de nos réflexions, l'idée serait donc d'occulter l'alcôve et de dissimuler derrière les rayonnages les piedroits de l'ancienne cheminée.

Débat au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est où la "jeune classe concernée" a dormi la nuit dernière et qu'elle trouve, ai-je appris, très agréable. Il sera demandé à l'entreprise BODIN d'en relever également le linteau de la porte d'entrée. Compte tenu de mes difficultés présentes pour définir le calendrier de mes travaux de menuiserie, peut-être devrais-je essayer de réamorcer les travaux de maçonnerie dans cette pièce et la salle-à-manger avant la fin de l'année ?

Mon aîné ne souhaite pas qu'on obstrue le volume de la cheminée de la salle-à-manger avec un poële à bois. Il évoque de nouveau l'idée d'un chauffage central.

Je profite de cet accent porté sur l'esthétique pour rappeler que tous les visiteurs de goût se prononcent pour la sauvegarde des dimensions, c'est-à-dire le non-cloisonnement, de la "pièce dévastée" au premier étage du logis ainsi que du premier étage des écuries. Il semble que ces idées commencent à faire leur chemin dans les têtes de la "jeune classe concernée (ou susceptible de l'être)". Touchons du bois !

Voici l'essentiel de nos échanges.

Mais j'ai gardé le plus important pour la fin : mon aîné m'a annoncé qu'afin de ramener notre architecte favori sur notre chantier du même métal, il pourrait "prendre une initiative". Quelle serait-elle et selon quel calendrier, je n'en sais encore rien mais affaire à suivre.

P.S. : Au moment de mettre ce message en ligne, il me revient que mon aîné a évoqué l'idée de lancer sans tarder l'aménagement d'une cuisine dans le bâtiment Nord. Peut-être voit-il là une piste de sortie honorable au débat ("if any") entre l'architecte favori et moi ?

Appel téléphonique de mon aîné ce matin. Il est en train de déminer un dossier administratif qui paraissait mal engagé. Il me dit que le climat des discussions en cours est très bon.

Je lui suis très reconnaissant de débrouiller ce pataquès alors qu'il a beaucoup plus important pour lui à faire dans le cadre de son nouvel emploi. Et aussi, et surtout, d'avoir accepté ma recommandation de compléter le programme de travaux jusque là envisagé de manière à rendre, en l'état du dossier, la mariée plus présentable pour le sémillant partenaire en cause.

Je suppose qu'en contrepartie, il va falloir que j'accélère la vente à une S.C.I. familiale de la nue-propriété d'un certain nombre de lots nouvellement créés. Le fiston a eu l'élégance de ne pas évoquer ce point mais il me semble évident et normal.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 4 Juillet 2017
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Menuiserie - Logis - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère"
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Pascal BRESSON m'a apporté ce matin ses plans de ce que pourrait être ma future bibliothèque :

La fenêtre sur cour est en haut de ce plan, l'accès au salon en bas à droite (j'observe que, sur ce plan, le battant de la porte n'ouvre pas du bon côté) ; les quatre meurtrières sont représentées, une par côté :

Pour la face A (vers l'Ouest), le dessin de mon bureau ne me convient pas car il est basé sur l'hypothèse que mon ordi comporte une tour et un clavier indépendant alors que j'utilise un "laptop".

Pour la face B (vers le Nord), Pascal BRESSON recommande de ne pas prévoir d'étagères au-dessus de la porte.

Même idée pour la face C (vers l'Est) au-dessus de la meurtrière, l'idée étant ici que l'entrée dans la pièce soit confortable.

Face D (vers le Sud), la meurtrière est prise en écharpe par un montant de la bibliothèque. Dans l'ancienne alcôve, Pascal BRESSON recommande de ne pas exploiter tout l'espace disponible, notamment dans la partie haute.

Les moulures seraient de style Louis XIV, c'est-à-dire les mêmes que dans le petit salon (ex "chambre mortuaire") du bâtiment Nord.

Enfin une échelle pourrait être déplacée le long d'une tringle de laiton.

Voici le type de corniche que recommande Pascal BRESSON :

4 juillet 2017.

4 juillet 2017.

Il a profité de sa venue pour prendre les mesures des lucarnes et d'autres ouvertures de l'"aile de la belle-mère"...

4 juillet 2017.

... car il semble qu'en liaison avec l'architecte favori, l'aîné soit décidé à passer à l'attaque. Touchons du bois !

Transmis la nuit dernière à mon aîné un document l'autorisant à restaurer à ses frais le logis de notre manoir favori et, dans ce but, à solliciter toute autorisation administrative réputée nécessaire et toute subvention utile, ainsi qu'à encaisser toute subvention obtenue.

Ce document était devenu urgent dans la mesure où il ne restait plus que quelques jours avant la date-limite retenue par la D.R.A.C. pour que les aspects administratifs du dossier puissent être réputés traités au titre de l'exercice 2017, du moins pour une première tranche de 75 000 € de travaux. A ce sujet, et puisque je ne suis plus en situation de financer rapidement la réalisation d'un bureau-bibliothèque dans la tour Sud-Ouest, ainsi qu'envisagé dernièrement, j'ai laissé mon aîné libre de composer cette première tranche de travaux. Je lui ai toutefois rappelé qu'il y aurait lieu, à mon sens, d'y inclure les menuiseries extérieures, d'une part, de la cage d'escalier (afin de ne pas risquer de perdre le reliquat de subvention du "programme 2014" disponible pour ses enduits intérieurs), d'autre part, en raison de l'urgence relative évidente, de la "pièce dévastée" (au-dessus du salon).

Reste néanmoins à régler un ensemble de questions juridiques complexes destinées à donner une assise solide à l'opération : par exemple, y aura-t-il démembrement ou non de la propriété, puis y aura-t-il don, vente ou encore bail emphytéotique ? Patrice CAHART nous a été précieux pour éclairer les aspects fiscaux de ces deux questions et nous lui en sommes très reconnaissants. Il revient à ce stade à mon aîné et à moi d'opérer quelques menus choix qui ne sont peut-être pas les plus aisés en termes tant de trésoreries que de psychologies respectives. L'avenir nous le dira.

P.S. : J'oubliais de signaler qu'à ma connaissance, mon aîné a mandaté ou envisage de mandater celui que j'appelais, avant un happening récent, "mon architecte du patrimoine favori", afin d'assurer la maîtrise d’œuvre des travaux qu'il envisage de réaliser en 2018. Si j'ai bien compris, ce programme inclurait ladite tranche de 75 000 € de menuiseries, plus la restauration de diverses menuiseries extérieures de l'"aile de la belle-mère", voire de la tour Louis XIII, plus la réalisation d'une cuisine familiale dans l'espace gardé disponible à ce jour au rez-de-chaussée du bâtiment Nord. On voit qu'à l'échelle de notre chantier favori, tout cela n'est pas rien.

P.S. 2 : Je pense qu'il n'est pas inutile que j'indique avoir laissé, en temps utile, toute latitude à mon aîné de prendre ou de ne pas prendre mon relais. Y compris par écrit, en lui explicitant l'étendue des dégâts. En effet, je ne suis que trop convaincu de la lourdeur et du coût du sacerdoce que constitue la restauration de vieilles pierres pour embarquer, "à l'insu de son plein gré", ce jeune homme dans un telle galère. Je peux même ajouter que cela m'aurait posé un problème moral de ne pas le laisser, autant que faire se peut, entièrement libre de son choix.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 13 Septembre 2017
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis - Aile "de la belle-mère"
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J'ai enfin réussi hier à joindre téléphoniquement Roland FORNARI. Nous avons parlé de ses prochaines interventions sur notre manoir favori :
- la pose d'une paire de lanternes sur la façade sur cour des écuries, de part et d'autre de leur porte d'accès ;
- la pose, dans la cage d'escalier du logis, de quelques appliques murales, réalisées sur le modèle de celles de la chapelle du logis de Moullins, dont la voûte vient d'être magnifiquement restaurée par son propriétaire avec le concours de Lucyna GAUTIER que j'en félicite ;
- le cas échéant, la pose d'une lanterne sur la façade Est du logis, histoire de rendre moins tristounette à mes yeux cette muraille pourtant caparaçonnée de grilles mais que je trouve encore trop lisse.

A noter que, lors de la récente visite des "Amis du Septembre Musical de l'Orne", plusieurs propriétaires de châteaux des alentours, et non les moindres, se sont extasiés devant la paire de lanternes qui flanquent la porte principale de notre logis favori. Je leur ai conseillé de se tourner vers Roland. Il faudrait que ce dernier pense un jour à me verser des royalties.

A noter également que j'ai dit à l'épouse d'un propriétaire de château, sans doute le plus fortuné du département, le plus grand bien de celui que j'appelais, encore récemment, "mon architecte favori". Elle en a noté les coordonnées avec soin. On voudra bien retenir que c'est la preuve que je ne suis pas vache...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 19 Septembre 2017
Journal du chantier - Ferronnerie - Logis - Aile "de la belle-mère" - Murs divers
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Roland FORNARI est passé me voir cet après-midi. Son compagnon a commencé par rectifier une erreur sur le plessis :

19 septembre 2017.

Puis nous avons parlé du projet de nouvelles lanternes.
Pour la façade sur cour des écuries, mon idée était d'imaginer quelque chose d'intermédiaire entre les lanternes du logis, dont voici un exemplaire, ...

19 septembre 2017.

... et celle du bâtiment Nord :

19 septembre 2017.

Roland propose, tout simplement, de retenir des lanternes du modèle du logis et des potences de celui du bâtiment Nord :

19 septembre 2017.

Topé !

Nous avons également évoqué d'autres lanternes, dont celle-ci, en plomb, pourrait fournir le modèle :

19 septembre 2017.

Enfin, Roland a scellé deux des appliques murales rabattables du modèle de la chapelle du logis de Moullins que je lui avais commandées. Il l'a fait à une hauteur convenable pour allumer les chandelles que je vais devoir chercher à Mortagne-au-Perche (du côté de l'ancienne gare, paraît-il) :

19 septembre 2017.

On percevra mieux l'élégance de ces appliques quand le mur aura été enduit. En attendant, la jeune classe concernée et, peut-être, l'architecte anciennement favori pourront s'en faire une idée.
J'ai mandaté aujourd'hui Eric YVARD afin qu'il mène, à propos de notre manoir favori, un complément d'étude historique, en vue de documenter la prochaine restauration de l'intérieur des principaux bâtiments et de quelques abords protégés.

On se souvient qu'il y a vingt ans (déjà !), Patrick DELAUNAY avait produit une première compilation de documents issus du chartrier de la Chaslerie, facilement accessibles au public dans les locaux des Archives départementales de l'Orne. Il s'agira pour M. YVARD de poursuivre ce travail, en s'attaquant à la partie cachée de l'iceberg.

Photo DDM, archives.

Pour que cette étude soit le plus utile possible, elle sera surtout centrée sur l'aspect et l'usage anciens des constructions en question.

Eric YVARD m'a été recommandée par Barbara TOUSSAINT. Basé dans le Perche (il est maire-adjoint de Bellême), cet ancien élève de la mère de François FILLON, qui l'a formé à l'étude d'archives, a déjà eu l'occasion de travailler sur quelques vieilles familles du Domfrontais, dont celle de Jacques COUPPEL du LUDE qui était apparentée aux LEDIN.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 26 Septembre 2017
Journal du chantier - Electricité - Ferronnerie - Aile "de la belle-mère"
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Roland FORNARI a tenu parole : les lanternes sur les écuries auront été posées avant le week-end !

26 septembre 2017.

Restera toutefois à résoudre rapidement la question de l'alimentation électrique.

26 septembre 2017.

26 septembre 2017.

26 septembre 2017.

Par ailleurs, Roland m'a fait part de ses dernières idées à propos de l'éclairage de l'accès à la terrasse. Elles me semblent excellentes sur le principe.

26 septembre 2017.

Ceci ne m'empêche pas de réfléchir à un autre projet de lanterne, qui serait la plus petite de la série...

26 septembre 2017.

Comme on le sait, la question de la transmission du patrimoine que constitue la Chaslerie me préoccupe depuis fort longtemps. J'y consacre d'ailleurs un onglet de notre site favori. Cet onglet a été ouvert en même temps que le site.

A ce jour, mon expérience est que la route est longue et riche de désillusions et autres frustrations. Peut-être m'y suis-je mal pris ? Pourtant, me semble-t-il, ce ne sera pas faute d'avoir multiplié les tentatives.

Il y a quelques années, mon épouse et moi avons ainsi donné à notre aîné la pleine propriété de la cave. Il s'est borné à m'observer en commencer la restauration. Puis nous lui avons donné la nue-propriété des écuries et du colombier. Là, il a financé la restauration des charpentes et couvertures mais semble avoir renoncé à l'ambition de rendre habitable cette ancienne "aile de la belle-mère". Deux projets architecturaux ont pourtant été imaginés mais, d'hésitations en manques de motivation, ces deux projets sont restés lettre morte.

Plus récemment, j'ai proposé à mon aîné de prendre en charge, sous le contrôle d'un architecte du patrimoine (afin de limiter les fautes de goût prévisibles), la restauration du logis, réputée des plus simples à mettre en œuvre. Il a posé pour condition que la plus grande partie du rez-de-chaussée du bâtiment Nord soit consacrée à une cuisine, là où je rêvais d'installer un bureau-bibliothèque. J'ai précisé que la restauration du logis devait s'effectuer dans un cadre juridique et fiscal sûr et, de plus, non préjudiciable à mon cadet. Autrement dit, s'il y avait lieu qu'à tout le moins, la nue-propriété du logis soit détenue par mon aîné, celui-ci devrait, pour une fois, nous en payer le juste prix.

Mon aîné a alors fait valoir que certains préalables qui lui sont propres devaient être levés, sujet sur lequel je me suis gardé de faire des remarques, quoi que j'en pense. Puis, me plaçant paradoxalement dans l'obligation d'être son banquier, il a ajouté que le paiement du prix devait faire l'objet d'un échéancier qu'il s'est gardé de préciser. On voudra bien admettre qu'à l'âge où j'avais moi-même acheté le manoir et commencé sa restauration, mon aîné continue face à moi à manifester une certaine propension (et un certain talent) à botter en touche et à attendre que tout lui tombe du ciel, aussi cuit que possible.

A un mois du début de l'année prévue pour la réalisation de la première tranche de ces derniers travaux, je constate ainsi que, malgré des rappels verbaux puis écrits dont on peut imaginer le caractère souvent humiliant pour moi, la base juridique de ce chantier n'existe toujours pas.

En l'état du dossier et dans les circonstances de l'espèce, je réfléchis donc à un plan B.

J'envisage ainsi de garder la pleine maîtrise d'ouvrage du chantier du logis (et évidemment du bâtiment Nord), ce qui signifie que je devrais trouver les ressources appropriées. En l'état de mon analyse, compte tenu de la chute de revenus consécutive à la mise à la retraite de ses parents, cela nécessitera que mon aîné nous rende rapidement la jouissance de logement qu'il occupe à Paris. Par ailleurs, il semblerait normal qu'il transfère à son frère, si celui-ci le souhaite, la propriété de la cave dont lui-même n'a jamais rien fait (ce qui aura au moins permis qu'il ne la défigure pas) si ce n'est, ici comme en divers autres endroits, y compris chez moi, y entreposer durablement une partie de son binz, de ce fait livrée par sa seule indifférence aux souris et autres volatiles chiants puis crevants qui n'attendent pas son autorisation pour le maculer.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 13 Décembre 2017
Journal du chantier - Logis - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère"
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Me replongeant, il y a quelques jours, dans l'ensemble des factures de travaux de la Chaslerie depuis les plantations de 1999, je me suis aperçu que je n'avais plus eu recours aux services de Netto Décor Hygiène depuis 2011.

M. TURGOT est donc revenu hier poser quelques pièges à souris...

12 décembre 2017.

... et, surtout, projeter un produit de nature à freiner la prolifération des mouches, particulièrement invasives ici cette année, y compris en ce mois de décembre.