Aile "de la belle-mère"

J'ai reçu dès ce soir le compte rendu de la visite de chantier de M. MAFFRE relatif aux travaux confiés à M. BOUSSIN sur les écuries. En voici le texte :

M. MAFFRE m'ayant chargé d'assurer la transmission de ce compte rendu à ce charpentier-couvreur, voici le texte du courriel dont j'ai agrémenté cet envoi :

(début de citation)

Monsieur Boussin,

Veuillez trouver ci-joint les remarques de Monsieur Maffre à propos de la finition des travaux qui vous ont été confiés sur les écuries de la Chaslerie, travaux qui vous ont été réglés dès décembre et qui devaient être achevés pour mars, je vous le rappelle. J'ajoute que le bois de la signature de Jean MIDY fait tâche par rapport à la sablière dans laquelle il est encastré ; là aussi, il y a un problème à régler.

Enfin, suite à mes nombreux messages restés sans réponse utile à ce jour, je rappelle que je vous ai demandé de prévoir dans les meilleurs délais de remplacer les tuiles et ardoises tombées de divers bâtiments, y compris de la tour Louis XIII du fait d'un de vos employés.

Je regrette que, malgré mes demandes réitérées alors que votre Manitou est resté si longtemps garé dans ma cour, vous n'en ayez pas profité pour intervenir plus tôt. Je vous ai également demandé de longue date un démoussage de couvertures.

J'attends que le nécessaire soit fait suffisamment longtemps avant le mariage prévu, comme vous le savez, le 26/7, pour que, si besoin est de rouler sur l'herbe, celle-ci ait le temps de repousser, malgré le temps sec que nous connaissons actuellement.

C'est dire qu'une intervention sans délai supplémentaire m'obligerait.

Salutations distinguées,

PPF

(fin de citation)

La jeune classe concernée m'a laissé un mémo pour me rappeler tout ce que, selon eux, je dois faire avant le Jour J :

- couper les tiges de fer situées entre le fournil du manoir et le mur Ouest de la douve Nord ; c'est une demande de M. LALAOUNIS, le traiteur, pour que son camion puisse accéder à la tente du Pournouët ;
- faire installer un point d'eau extérieur au fournil du manoir et acheter 200 mètres de tube en caoutchouc, toujours pour M. LALAOUNIS ;
- faire renforcer la puissance électrique pour cette soirée ;
- acheter des lampes solaires pour baliser le chemin des invités vers le parking ; il paraît que la nuit sera sans lune ;
- faire installer un plancher "provisoire" (on sait ce qu'il faut en penser) dans l'ex-cuisine du bâtiment Nord ; faire en sorte que ce plancher ne gêne pas le plombier qui aura besoin, un jour ou l'autre, de brancher le chauffage et une arrivée d'eau dans ledit bâtiment ;
- enlever les ferrailles diverses stockées derrière la ferme ;
- nettoyer les écuries ;
- nettoyer mon ex-chambre, au 1er étage du logis ;
- convenir d'un rendez-vous avec Sylvie LEMARIE pour qu'elle vienne cirer divers meubles, y compris les bancs de la chapelle ;
- changer les graviers devant le manoir ; en profiter pour rendre mieux carrossable l'allée actuelle ;
- acheter du charbon de bois pour le barbecue de J+1 ;
- aller rendre visite à François MOREAU pour vérifier si son orgue entre dans ma Kangoo.

Bien sûr, cette liste ne demande qu'à être complétée.

Jonathan vient de finir de retirer de la cour toutes les dalles de granit excédentaires (à l'exception de celles qui serviront pour le seuil de la porte piétonnière de la cour). Elles étaient stockées là depuis le 17 février dernier :

26 juin 2014.

Dans la foulée, il fait également place nette dans les écuries :

26 juin 2014.

Je viens d'appeler M. TIERCELIN pour lui demander où en est le dossier de subvention des travaux sur parties inscrites du "programme 2014". "Il est dans les tuyaux", me dit-il, "il n'y a rien d'anormal".

J'en ai profité pour lui signaler que le fiston souhaiterait pouvoir engager avant la fin de 2014 la restauration de la charpente et de la couverture du colombier. "Y aura-t-il moyen de subventionner ces travaux sur vos enveloppes 2014 ?" lui ai-je demandé. "Cela va être très chaud" m'a-t-il répondu.

Au passage, il m'a laissé entendre que les enveloppes de la D.R.A.C. pour 2015 seraient sensiblement réduites. Or je souhaiterais, l'an prochain et pour ma part, restaurer la salle-à-manger du logis et l'Avenue du manoir.

J'ai donc signalé à M. MAFFRE l'urgence de la préparation des contrats, plans, devis nécessaires pour qu'aucun de nous ne loupe le coche avant qu'il ne finisse par se volatiliser.

Notre paisible Bernard coupe au "John Deere" l'herbe de l'Avenue :

1er juillet 2014.

Comment ? Vous ne l'apercevez pas tout là-bas ? Regardez mieux :

1er juillet 2014.

Quant à Jo, il est allé se perdre, au volant du "Valtra", du côté des cadrans celtiques :

1er juillet 2014.

Lui non plus, vous ne le voyez pas ? Et comme ceci ?

1er juillet 2014.

En tout cas, sur le chemin de retour de ma promenade, je me dis que l'aile de la belle-mère a belle allure en attendant la visite, ce week-end, de la belle-mère du jeune homme concerné...

1er juillet 2014.

Tout cela ne fait pas vraiment pitié, je trouve.

Nouvelles des artisans :

- M. DELTA, le plombier, a relié hier la chaudière aux tuyaux d'arrivée d'eau qui se trouvent sous l'escalier du bâtiment Nord. Problème : ce faisant, il a remis le chauffage en fonctionnement dans le cabinet de toilettes et le dressing du même bâtiment ; je ne sais pas pourquoi. On attend par ailleurs l'installation d'une cuvette de w.-c. de compétition dans le cabinet de toilettes qui jouxte le nouveau petit salon. En revanche, je n'ai toujours pas commandé le receveur de douche car j'attends de vérifier si, entre le w.-c. et le lavabo, les styles sont suffisamment cohérents (une fois la question du receveur de douche réglée, il faudra choisir le carrelage).

- Sébastien LEBOISNE repousse à après-demain le montage du rangement dans le dégagement du petit salon du bâtiment Nord ; il me remettra alors son devis pour le plancher de la nursery du Jour J.

- Roland BOUSSIN devrait venir demain terminer enfin le chantier des écuries et s'occuper des tuiles ou ardoises tombées deci delà ; le démoussage de diverses toitures est également à son programme.

- Pas de nouvelle de Roland FORNARI qui devait recevoir aujourd'hui le résultat de ses analyses médicales. J'espère que, pour reprendre l'expression de Roland, "y a pas d'lézard !"

P.S. : Roland FORNARI vient de me téléphoner. Il n'a pas encore tous ses résultats mais je lui ai trouvé une très bonne voix.

M. MAFFRE nous a communiqué en début d'après-midi son projet pour la restauration de la toiture du colombier.

Moins de 5 heures plus tard, j'ai fait part de mes observations.

Nous allons essayer d'obtenir les autorisations et promesses nécessaires en temps utile pour un lancement des travaux avant la fin de 2014.

J'ai reçu ce matin le "projet" de M. MAFFRE relatif à la restauration de la charpente et de la couverture du colombier.

Je le mets en ligne, non sans en avoir retiré les 3 dernières pages qui donnent l'estimation du coût des travaux :

Tel qu'il se présente, ce document appelle de ma part les commentaires suivants :

- comme tout ce que fait M. MAFFRE, ce travail est très sérieux ;
- toutefois, dans l'ensemble, il ne nous apprend pas grand chose, si ce n'est quelques termes techniques. En fait, nous avons dû passer par l'élaboration d'un tel document, bien entendu coûteux, pour avoir une chance de décrocher des subventions. Une fois les autorisations nécessaires sollicitées et obtenues, nous espérons pouvoir engager ces travaux dès l'automne ;
- je n'arrive pas à faire admettre par M. MAFFRE que les écrits de LASSEUR, qu'il cite à diverses reprises, n'ont pas une valeur scientifique confirmée. L'architecte reprend donc à son compte certaines élucubrations sur l'histoire des LEDIN au sujet desquelles mes réserves sont également connues des visiteurs de notre site favori ;
- je découvre, en page 11 du document mis en ligne ici une vue en couleurs de la Chaslerie qui témoigne des rapides progrès de la C.A.O. :

Cette vue a été réalisée en utilisant le logiciel Sketchup, de Google, dont une version gratuite est facile d'accès mais M. MAFFRE précise que, pour arriver à un résultat intéressant, une certaine pratique est requise. Cette image mérite à l'évidence d'être conservée ; elle complète utilement les récentes photos de drone.

Hier, au château de la Grande Courbe (sur la commune de Brée, en Mayenne), j'ai notamment remarqué les tomettes d'une chambre qui pourraient nous inspirer pour la salle-à-manger du logis...

6 août 2014.

... ainsi que les restes d'un pavage en schiste dans les anciennes écuries, dans la aula du château :

6 août 2014.

Mes hiboux vous ont-ils plu ? Aujourd'hui, je vous présente notre chouette :

22 août 2014.

Ganté, armé d'un parapluie et protégé par un torchon, Igor est allé la capturer dans la pièce qui sert de cuisine. Pour m'échapper alors que je prétendais lui faire vider les lieux, elle s'était réfugiée derrière le buffet :

22 août 2014.

Observez ses serres, c'est du costaud !

Habituellement, elle niche au-dessus de la porte donnant accès à la chambre de mon aîné, au 2ème étage du colombier. Pour manifester sa bonne volonté, elle ne manque pas de disposer régulièrement, en guise d'offrande, sur le palier de cette chambre, quelques boyaux de rongeur dont elle s'est régalée. La nuit, elle accompagne aussi de ses ululements le ronflement des tourtereaux.

Donc il était temps d'agir.

J'ai demandé à Igor d'occulter provisoirement les lucarnes des écuries à l'aide de feuilles de plexiglas...

22 août 2014.

... ainsi que de remplacer les jets d'eau de la porte sur cour des écuries car il y avait là un trou jadis utilisé par Ercule pour se mettre à l'abri et par lequel la chouette pouvait encore passer :

28 août 2014.

Téléphonant ce matin à M. TIERCELIN, de la D.R.A.C., j'ai appris que le dossier relatif à la restauration de la charpente et de la couverture du colombier y était arrivé suffisamment tôt pour pouvoir être inscrit au programme des subventions de l'exercice 2014. Il fallait toutefois que je m'assure que le maire de La Haute-Chapelle ne tarde pas à donner son feu vert.

Je me suis donc précipité à la mairie où j'ai été informé que cet accord avait été donné dès que le S.T.A.P. avait posé la question.

Tout cela est donc de bon augure.

P.S. : Je précise que le maître d'ouvrage et principal payeur de ces travaux sera mon aîné.

Il y a plusieurs mois, j'ai demandé à l'architecte de préparer la demande d'autorisation d'étude préalable relative aux châssis de portes et de fenêtres de la Chaslerie. Malgré plusieurs rappels, je ne vois toujours rien venir.

Idem pour le permis de construire modificatif relatif à la restauration de l'Avenue.

Aurais-je par hasard dit trop de bien de M. MAFFRE ?

Au courrier ce matin une lettre recommandée de la D.R.A.C. destinée à mon aîné, autorisant, sous certaines conditions, les travaux de restauration de la charpente et de la couverture du colombier.

Les conditions sont de bon sens, relatives à la restauration des lucarnes. A noter que, dans le cadre de l'instruction du dossier, l'avis du service régional de l'archéologie a été recueilli (à ma connaissance, c'est une première à la Chaslerie). Le "contrôle scientifique et technique" sera assuré par M. Jean-François SAGAIRE qui, à la Chaslerie, succède donc dans ce rôle à M. TIERCELIN.

Mon aîné va pouvoir déposer une demande de subvention. Je lui conseillerai de l'assortir d'une demande d'autorisation de lancement des travaux sans attendre la décision sur la subvention. Il semble donc que son souhait d'ouvrir ce chantier avant la fin de l'année 2014 soit en passe d'être exaucé.

Où en sommes-nous des différents projets de travaux à venir que j'ai déjà eu l'occasion d'évoquer sur notre site favori ?
Voici le point :

- "Programme 2014" :
Pascal BRESSON se tient prêt à poser la 2ème porte sur la terrasse ainsi que la façade des w-c. sous la première volée de l'escalier. Mais, l'entreprise BODIN m'avait dit qu'il y avait lieu de passer les murs de la cage d'escalier au kärcher avant de les enduire. Si Pascal pose ses réalisations avant le passage du kärcher, leur bois va souffrir. Accessoirement, les meubles que mon épouse a fait remettre en place, pour le mariage, au rez-de-chaussée du logis devront également être mis à l'abri. Donc je voudrais savoir (1) si le nettoyage au kärcher est indispensable avant l'enduit et (2) si on peut y procéder en cette saison, compte tenu du temps de séchage.

- Projet de restauration de la charpente et de la couverture du colombier :
Mon aîné essaye d'obtenir la communication des formulaires à remplir pour présenter sa demande de subvention.
Nous espérons toujours qu'il puisse lancer cette tranche de travaux avant la fin de 2014.

- Projet de restauration de la ferme :
"A priori", ce bâtiment est destiné à être attribué à mon cadet.
Nous attendons que sa situation se stabilise avant qu'il ne puisse envisager de prendre en charge ces travaux.

- Projet de restauration du circuit des douves :
Il n'en est plus question dans l'immédiat depuis un moment. En effet, pas la peine, d'après moi, de lancer l'étude préalable nécessaire si on n'a pas de quoi payer les travaux. Sauf à gagner à la Loterie Nationale (je prends régulièrement des tickets, en vain à ce jour...), ce n'est pas moi qui pourrais financer cela. Au mieux, ce serait mon aîné mais il a clairement d'autres priorités pour les prochaines années (5 ?) avec l'aménagement intérieur de l'aile de la belle-mère. Donc on peut oublier ce dossier dans l'attente de jours meilleurs, ce que je regrette beaucoup.

- Restauration des portes et fenêtres des bâtiments sur cour autres que le bâtiment Nord :
La priorité de ces travaux n'a jamais été revue à la baisse par moi.
En outre, la porte de mon bureau (au 1er étage de la tour Louis XIII) tombe ces jours-ci en morceaux (maladie cubique, je crois que cela s'appelle ainsi) ; j'ai demandé à Sébastien LEBOISNE de reposer des rustines en résine lors de son prochain passage (il doit me poser 3 portes intérieures dans le bâtiment Nord ; j'aurais besoin que ces portes soient en place quand on allumera le chauffage cet hiver). De même, la fenêtre Sud de la grande salle au 1er étage du logis est fatiguée. Je me demande aussi si, avant d'enduire la cage d'escalier du logis, il ne vaudrait pas mieux avoir posé la porte et les fenêtres restaurées de ce volume.
Dans mon esprit, la réalisation de mes nouveaux châssis (je ne me prononce pas pour mon aîné et son aile de la belle-mère) s'étalerait sur plusieurs années. Le fait qu'on puisse étaler est très bienvenu pour moi car ceci est de nature à introduire une souplesse opportune dans ma gestion financière, désormais très tendue.

- Restauration de l'Avenue :
L'obtention d'un permis de construire modificatif me permettrait, je l'espère, (1) de planter des arbres en ayant une chance de voir, de mon vivant, ce qu'ils donneront, (2) d'obtenir d'EdF ou d'ERDF qu'ils déplacent à leurs frais un pylône de moyenne tension (comme je comprends - point à vérifier - qu'ils y sont tenus, dès lors qu'il s'agit d'un endroit protégé faisant l'objet d'un PC ; le PC initial était muet sur ce sujet) et (3) de demander à l'Etat qu'il programme une subvention (refusée lorsque, dans le cadre du PC initial, il avait été envisagé de déplacer l'emprise de la chaussée).
En outre, je suis soucieux de montrer à mon voisin que ça bouge ; sinon, il risque de continuer à couper l'herbe sur le terrain qu'il m'a vendu, comme il l'a fait, avec mon accord, à la fin de l'été et je suppose que vous n'ignorez pas que, le droit rural étant ce qu'il est, s'il intervient ainsi deux ans de suite, cela vaudrait bail en sa faveur.

Mon aîné m'apprend ce soir qu'il a trouvé dans sa boîte aux lettres la convention de subvention de la D.R.A.C. pour les travaux de restauration de la charpente et de la couverture du colombier. Ils subventionnent ces travaux à hauteur de 45%.

J'imagine que nous sommes encore dans les clous pour un lancement de ces travaux avant la fin de l'année. Il faut que mon aîné s'assure auprès de Roland BOUSSIN qu'il n'y a pas d'obstacle de son côté.

Je signale au passage à mon aîné qu'il doit être possible de solliciter une subvention complémentaire auprès du conseil général de l'Orne. Il faudra que j'explique au fiston la marche à suivre et, pour cela, que je remette la main sur ma doc.

J'ai oublié hier de signaler de nouveau à mon aîné qu'il serait bon de remédier aux infiltrations d'eau entre la tour Louis XIII et les écuries :

8 décembre 2014.

Si l'on ne fait rien, des extrémités de poutres vont finir par pourrir.

Il faudrait démonter et remonter le parement intérieur de ce mur, en substituant de bons produits à la terre. Cela me permettrait en outre d'employer utilement Igor quand il pleut, comme ce matin.