J'ai omis de signaler que toute la famille venue me rendre visite ce dernier week-end apprécie beaucoup la couleur :
- des terrassons ; il faut dire que je leur en ai parlé en termes particulièrement lyriques et inspirés lorsqu'ils découvraient le spectacle ;
- des enduits de la cage d'escalier du bâtiment Nord, au point que Carole me demande de badigeonner dans les mêmes tons la grande chambre en soupente.

En revanche, tous demeurent réservés sur la couleur de ma chambrette en soupente et la jeune classe tord en outre le nez devant la forme et les emplacements des interrupteurs de la même pièce. Carole aimerait que j'en fasse peindre les aréoles de bois de la même couleur que les murs, ce qui, selon moi, n'est pas idiot.
Mais je fais le pari qu'ils s'habitueront et, comme à l'accoutumé, finiront par trouver bienvenues mes initiatives en question.

Igor et Jonathan sont revenus dans les écuries afin de maçonner le haut de mur Sud de la tour Louis XIII, sous les terrassons.

Façade des écuries sur cour.
A gauche, Christopher cloue les ardoises.
A droite, Jonathan décharge les pierres de la benne.

Je me suis rendu, hier après-midi à Yvignac-la-Tour, près de Dinan, à la "poterie de la levrette" chez Cécile DEIN et son fils Louis.

Il s'agissait pour moi de passer commande de 6 chatières modifiées de façon à ce qu'on puisse y fixer un grillage destiné à empêcher les oiseaux et les frelons de nicher sur les liteaux.

Je m'étais muni d'échantillons de mes "tuiles périgourdines" de manière à aider Louis dans son choix de coloris des terres à façonner. Comme il recommande de cuire les chatières à haute température pour des raisons de longévité, le choix s'est vite restreint :

Une fois les chatières façonnées, elles devront sécher pendant 15 jours puis attendre que le four électrique soit rempli d'autres productions avant d'y être cuites. Donc, elles ne seront pas prêtes avant un mois.

J'ai profité de mon passage pour photographier quelques productions de Louis et de sa mère, afin d'en faire la réclame sur notre site favori (je rappelle au passage que les DEIN sont les auteurs des épis de faîtage de la Chaslerie) :

Puis nous nous sommes promenés dans le jardin extraordinaire des DEIN...

... où j'ai admiré des gargouilles de gouttières en poterie...

... mais où nous attendait, tapie entre les arbres, une pieuvre, réalisée en fer à béton :

De retour au logis...

... Cécile DEIN avait préparé le thé et nous avons devisé un bon moment :

Igor et Jonathan poursuivent leur travail dans les écuries.
La principale difficulté est d'acheminer les pierres vers cette hauteur.

On sait vivre sur le chantier de la Chaslerie !

A 9 heures 30 du matin, réunion au sommet, autour d'un bon café, entre Manu et Christopher (entreprise BOUSSIN) d'un côté, Igor et Jonathan (régie PPF), de l'autre :

L'équipe de Roland BOUSSIN, réduite à Manu et Christopher, passe son dernier jour sur le chantier avant une semaine de vacances.

Voici où nous en sommes rendus des travaux sur cour :

Aujourd'hui, le chantier est calme. Sébastien est reparti après avoir fini d'enlever la barbotine des dalles ; il devra cependant revenir pour parfaire le traitement, par exemple estomper ses coups de burin. L'entreprise BOUSSIN et Jonathan sont en vacances, la première jusqu'à lundi prochain, le second jusqu'à demain. Igor a pris la suite de Jonathan qui, hier après-midi, a procédé à la première coupe d'herbe de l'année aux abords de la Chaslerie.

Il reste encore du travail de terrassement et de maçonnerie à effectuer dans l'entrée du logis. De même, j'ai montré à Igor les rectifications à apporter aux placos du dégagement de la chambre mortuaire : le plafond n'est pas horizontal et il manque deux bouts de placo là où sera installé le rangement à fabriquer.

Enfin, je contacte des bureaux d'études pour définir le programme de plomberie, chauffage et électricité à mettre en œuvre dans l'ensemble des bâtiments.

Une certaine jeune classe vient de contacter M. MAFFRE en vue de lui confier la maîtrise d'œuvre de la restauration de l'aile de la belle-mère.

Voici la dernière photo de notre chantier favori, prise au jugé hier matin, avec l'appareil photos cassé. Elle montre le haut du mur de séparation entre la tour Louis XIII et les écuries, tel qu'Igor est en train de finir de l'exhausser :

La principale difficulté de ce travail est d'acheminer les matériaux (pierres et "colle") jusqu'à cette hauteur, en passant notamment par une des nouvelles lucarnes sur cour. C'est ce qui explique la lenteur de la progression.

J'ai demandé à Manu et Christopher, rentrés de vacances hier matin, de dégager un peu la vue sur ces fameux casts :

Nous habituerons-nous jamais à ces trucs ?

Joël TRAC, antiquaire-brocanteur et conseiller municipal sortant de La Haute-Chapelle, a entrepris de me vendre des dalles de granit :

Oserai-je dire à cet électeur que ses dalles sont moins belles que celles de son confrère ?

Etat d'avancement du chantier des écuries :

Igor termine la surélévation du mur de séparation entre la tour Louis XIII et les écuries. De la sorte, le grenier au-dessus de mon bureau sera peut-être enfin interdit aux volatiles qui y viennent crotter acidement sur mes archives :

Pendant ce temps, Jonathan continue à soigner les abords (tonte de l'herbe, taille des arbustes et tri de pierres).

Donnons donc son pain quotidien à l'ami Hedwulf qui râle dans son Grand Nord...

Manu et Christopher ont installé une chatière en cuivre sur le terrasson Ouest. Saurez-vous la détecter ?

Elle se trouve sur la deuxième ligne de tuiles, en plein milieu de la photographie. Je trouve que c'est nickel !

Pour le reste, le travail avance, lentement mais sûrement :

Durant le café de ce matin, Christopher me montre le profil de la corniche qu'il va placer en rive des lucarnes sur cour :

Manu m'a montré l'effet que produirait la moulure des lucarnes :

Je suis surpris qu'il y ait un tel décalage à corriger ; cela me semble résulter d'un mauvais choix de l'angle de coupe. Manu prétend qu'en quelques coups de ciseau, il n'y paraître rien. Je demande à voir.

Par ailleurs, la façade de la lucarne devra être rabotée à la main afin de faire disparaître ces hideuses traces de scie mécanique.

Vous direz ce que vous voudrez...

... mais, quitte à passer encore pour un pinailleur...

... plus je regarde ce montage et plus ça me choque :

J'attends néanmoins l'avis de M. MAFFRE.

Manu et Christopher achèvent les finitions du terrasson Est :

Roland BOUSSIN est d'accord pour décorer les lucarnes avec le modèle de moulure "idéale" recommandé par Benoît MAFFRE ainsi que pour raboter convenablement les pièces de bois visibles. Je l'en remercie.

Manu et Christopher nous montrent comment se fera le raccord entre les tuiles et les ardoises : il y aura une feuille de plomb.

En pratique, la feuille de plomb est découpée en segments repliés pour prendre en sandwich le dernier rang d'ardoises, de manière à en cacher les clous :

Le travail me paraît satisfaisant.

J'observe toutefois dans le plomb une protubérance dont j'ignore le rôle. Recouvrirait-elle une pince destinée à solidariser deux segments de plomb contigus ?