Aile "de la belle-mère"

Débarrassée de ses vieilles pannes et de ses chevrons morts, la charpente des écuries présentait hier matin un spectacle arachnéen :

18 décembre 2013, en arrivant sur le manoir.

Cette impression était confirmée de la cour :

18 décembre 2013, la charpente des écuries vue de la cour.

La continuité de la ligne faîtière, interrompue depuis une soixantaine d'années par une cheminée due à l'abominable Tonton que l'on sait, avait certes été reconstituée provisoirement.

18 décembre 2013, un modèle original de croix de Saint-André.

Mais il restait à remettre en place une croix de Saint André, ce à quoi s'est employé Régis, le chéri de ces dames, juste avant d'embrayer sur l'installation des nouvelles pannes...

18 décembre 2013, la croix de Saint-André qui manquait à l'appel.

... que venait délicatement lui déposer dans les bras l'engin piloté par Roland BOUSSIN :

18 décembre 2013, et une panne, une !

Quant à moi, j'ai profité de ma promenade en haut des échafaudages pour examiner les trous préparés par Igor afin de recevoir quelque poutre :

18 décembre 2013, à l'angle Sud-Est de la tour Louis XIII

18 décembre 2013, à l'angle Nord-Ouest du colombier.

.J'ai également noté que le faîtage de la lucarne Ouest de la tour Louis XIII avait besoin d'un peu d'entretien...

18 décembre 2013, la lucarne Ouest de la tour Louis XIII.

... et j'ai observé le panorama...

18 décembre 2013, la cour vue du sommet des échafaudages.

18 décembre 2013, la cour vue du sommet des échafaudages.

18 décembre 2013, la cour vue du sommet des échafaudages.

Enfin, j'ai pris quelques photos pour montrer à Mr T. que ses travaux d'isolation thermique devront tenir compte de quelques tristes réalités :

18 décembre 2013, l'intersection avec le colombier.

18 décembre 2013, l'intersection avec la tour Louis XIII.

En milieu d'après-midi, les nouvelles pannes étaient toutes en place...

18 décembre 2013, les nouvelles pannes.

... et il ne restait plus qu'à bâcher pour la nuit.

20 décembre 2013, le chantier en milieu de matinée.

Hier, l'équipe de Roland BOUSSIN avait un programme chargé puisqu'elle devait terminer la pose des chevrons des terrassons et commencer le déploiement de l'isolation thermique.

Voici Hervé...

20 décembre 2013, Hervé.

... et voici Régis qui ne peut que s'avouer battu...

20 décembre 2013, Régis.

... par la verge de 15 mètres de la tour Louis XIII, que mon vendeur a, dans les années 1970, malheureusement flanquée d'un linteau de lucarne incongru :

20 décembre 2013, une verrue sur la verge de cheminée.

Il n'entre pas dans mes projets de corriger cette erreur manifeste (prière de suivre, c'est du linteau que je parle) car je dois faire face à d'autres urgences mais peut-être, un jour, mes successeurs y penseront-ils.

En début d'après-midi, les premiers rouleaux d'isolant thermique commençaient à être fixés sur les chevrons :

20 décembre 2013, le début de la pose de l'isolation thermique.

En prévision des surépaisseur à venir de la couverture, il avait fallu raboter la sablière Sud de la tour Louis XIII...

28 décembre 2013, observez le centre du quart en bas à droite de la photo.

... et retirer du colombier quelques ardoises aussi fatiguées que les malencontreux crochets même pas galvanisés que, tout à sa lésine amplement prouvée, le Tonton que l'on sait avait choisis :

20 décembre 2013, nouvelles preuves de l'intervention d'une fausse valeur .

20 décembre 2013, au total, trois bandes d'isolant ont été installées sur chacun des deux versants.

Alors que la nuit tombait, le travail continuait :

20 décembre 2013, il reste encore les bâches à déployer.

Bonjour,

La tempête en direct de Goury, tout en restant bien au chaud.

Serait-ce la trêve des confiseurs à la Chaslerie ?

Bonne journée !

Guy

P.S.: Une belle photo de Kerdalo :

Kerdalo.

N.D.L.R. : Non, c'est loin d'être les vacances à la Chaslerie. Roland BOUSSIN, Régis et Jonathan bâchent et, à 14 heures, il fait pratiquement nuit tant le ciel est couvert.

Jonathan sera bientôt bon à marier. Le voici en effet transformé en fée du logis, en train de faire le ménage entre les sablières :

31 décembre 2013.

En bas des échafaudages, les ardoises attendent d'être posées :

31 décembre 2013.

Chacune a 9 mm d'épaisseur. Avec cela, on devrait pouvoir être tranquilles un moment :

31 décembre 2013, l'étiquette des

M. Christophe AMIOT vient de retourner mon appel téléphonique de ce matin ; je souhaitais m'assurer que les informations fournies le 30 décembre dernier étaient suffisamment claires. Or, alors que, l'avant-veille de Noël, cet architecte en chef des monuments historiques m'avait donné verbalement son accord de principe pour s'occuper des travaux sur la Chaslerie en 2014, il affirme désormais qu'il est débordé de commandes publiques et ne peut donner suite.

Après plus de 22 ans de travaux dont la qualité n'a jamais été contestée, j'avoue éprouver parfois quelque difficulté à conserver une opinion favorable sur l'utilité de formalités dont la valeur ajoutée ici paraît, au mieux, faible, alors que les travaux envisagés sont simples et les artisans prévus, en pleine possession de leurs moyens.

L'équipe de Roland BOUSSIN est revenue sur le chantier :

8 janvier 2014, le chéri de ces dames.

Manque de chance, le vent et la pluie l'ont précédée. Résultat : des coulures de tanin partout :

8 janvier 2014, sur le mur Est des écuries, côté cour (donc sur le parement extérieur).

En plus, l'eau a envahi l'ancien salon de l'"aile de la belle-mère" où étaient encore entreposés et pourtant bâchés deux meubles qui ont souffert :
- un vieux canapé hérité de ma grand-mère FOURCADE et qui ne m'a jamais plu ; mon père l'avait fait retapisser pour Hyères mais je n'aimais pas non plus la qualité du tissu ;
- une commode achetée par Carole dans un dépôt-vente et que j'ai toujours trouvée lourdingue. Mais je crois que, lorsqu'elle découvrira son état, je vais me faire appeler Jules...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 12 Janvier 2014
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Logis - Aile "de la belle-mère"
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Depuis plusieurs années, j'attendais qu'un vieux dallage soit mis sur le marché. Mon offre semble en voie d'être acceptée mais je m'interroge encore sur la couleur des pierres et sur le matériau des joints. Il faudra que je retourne voir cela, non sans m'être muni d'une lampe électrique, d'une brosse et d'un seau pour dégager la crasse :

11 janvier 2014.

Si ce test est passé avec succès, il conviendra d'aller démonter ce dallage puis de le faire livrer à la Chaslerie.

En tout cas, il y en a là pour une trentaine de m2, ce qui pourrait toujours servir, y compris dans l'"aile de la belle-mère" ou encore dans l'arrière-cour ou sur la terrasse.

11 janvier 2014.

Les compagnons de Roland BOUSSIN en sont à fixer les chevrons sur le brisis Ouest :

13 janvier 2014.

13 janvier 2014.

En revanche, côté cour, le chevronnage des brisis commence à peine :

13 janvier 2014.

J'observe comment sont fixés les chevrons, sur les cornières préalablement recouvertes d'isolant :

13 janvier 2014.

A noter que les plans à la disposition de Régis étant imprécis et incohérents, j'ai dû lui indiquer où il conviendrait d'enchâsser les casts prévus au permis de construire.

J'ai défini avec Roland BOUSSIN la forme des coyautages des brisis :

15 janvier 2014.

Trois des quatre encadrements de lucarne, qui donneront sur la cour, ont été installés hier :

15 janvier 2014.

Ils ont belle gueule. Il faudrait que Mr T. me donne bientôt son feu vert pour que je lance la fabrication des châssis correspondants.

En attendant, voici à quoi ressemblait hier l'atmosphère de ce chantier, sous la pluie :

15 janvier 2014.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 18 Janvier 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII - Aile "de la belle-mère"
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Alors qu'au départ, j'avais le souci de préparer le programme 2014 de travaux, mon esprit s'est mis à dériver et je réfléchis à une nouvelle idée, celle de confier à un architecte la réalisation d'une étude sur les châssis des portes et fenêtres de l'ensemble des bâtiments sur cour de la Chaslerie. En effet, à part les fenêtres du bâtiment Nord, tous ces châssis devront être changés dans un avenir que je souhaiterais aussi proche que possible. Aujourd'hui, les portes, par exemple, sont très disparates et très fatiguées. Pourquoi ne pas se donner le temps de la réflexion, en confiant une telle étude à un architecte diligent et qui ait l'œil ?

De même, je pourrais confier à ce dernier une autre étude, relative à la restauration des douves de la Chaslerie. Cette étude a déjà été envisagée avec l'administration et je dispose même d'un arrêté de subvention pour m'aider à en supporter le coût. Bien sûr, au-delà de l'étude et pour les travaux en question, pharaoniques à mon échelle, il resterait toujours à trouver les financements. Et, dans ce domaine, je suis hélas de plus en plus contraint.
Sur le brisis Est des écuries, les compagnons de Roland BOUSSIN ont disposé les deux types de revêtements que nous avions déjà observés sur les terrassons, à savoir une ouate métallisée des deux côtés puis, au-delà d'une couche d'air, un textile plastique imperméable :

28 janvier 2014.

28 janvier 2014.

28 janvier 2014.

A l'abri des combles, les pièces de bois nécessaires sont découpées :

28 janvier 2014.

Puis ils ont commencé à dissimuler l'ensemble sous des planches de sapin destinées à recevoir les clous qui fixeront les ardoises :

28 janvier 2014.

28 janvier 2014.

Ainsi, le profil du coyotage se dégage petit à petit :

28 janvier 2014.