Administration

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 15 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Le début du deuxième forage a commencé à 11 h 30 :

12 décembre 2018 à 11 h 29.

12 décembre 2018 à 11 h 30.

12 décembre 2018 à 11 h 31.

12 décembre 2018 à 11 h 33.

12 décembre 2018 à 11 h 34.

12 décembre 2018 à 11 h 34.

On a rencontré les eaux de surface sur la roche vers 12 mètres de profondeur :

12 décembre 2018 à 11 h 36.

Remontée du gros trépan :

12 décembre 2018 à 11 h 37.

Installation du petit, qui est neuf :

12 décembre 2018 à 11 h 52.

12 décembre 2018 à 11 h 54.

A midi, le petit trépan a touché la roche :

12 décembre 2018 à midi.

A une profondeur de 15 mètres :

12 décembre 2018 à 12 h 03.

A la reprise du travail, vers 13 h 30 :

12 décembre 2018 à 13 h 39.

A une quarantaine de mètres de profondeur :

12 décembre 2018 à 13 h 51.

12 décembre 2018 à 13 h 55.

12 décembre 2018 à 13 h 56.

12 décembre 2018 à 14 h 11.

A une soixantaine de mètres de profondeur, toujours pas d'eau, rien que de la roche noire réduite en poudre par le trépan :

12 décembre 2018 à 14 h 12.

Les deux foreurs se concertent et décident d'arrêter le forage à une profondeur de 68 mètres :

12 décembre 2018 à 14 h 13.

La sortie du petit trépan :

12 décembre 2018 à 14 h 31.

Les tubes bleus à retirer :

12 décembre 2018 à 14 h 34.

12 décembre 2018 à 14 h 34.

12 décembre 2018 à 14 h 38.

12 décembre 2018 à 14 h 39.

Comme un œil mort :

12 décembre 2018 à 14 h 44.

Les foreurs ont remis dans le trou un maximum des matériaux qui en avaient été retirés...

12 décembre 2018 à 14 h 53.

... mais, après ce travail, environ la moitié de ces matériaux est restée en surface puisque le sable est moins dense que la pierre :

12 décembre 2018 à 14 h 54.

En résumé, deux heures de travail pour rien.

Donc un troisième forage au moins sera nécessaire. Direction le premier alignement de tilleuls, vers le deuxième tilleul en partant de la charretterie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 15 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Après le premier forage, nous étions tous enthousiastes. Après le deuxième, j'étais devenu très perplexe et me mettais à douter de la possibilité de forer un puits convenable pour le rejet.

Le troisième forage a commencé vers 15 heures, à un endroit que j'avais fait niveler par le terrassier COURTEILLE de Domfront peu de temps après mon achat de la Chaslerie. Je n'ai donc pas été surpris qu'il y ait là très peu de bonne terre et qu'on arrive tout de suite sur de l'argile :

12 décembre 2018 à 14 h 55.

12 décembre 2018 à 14 h 55.

12 décembre 2018 à 14 h 56.

12 décembre 2018 à 14 h 58.

Avant même que le premier trépan soit complètement enfoncé, on a en effet trouvé de l'argile. Et, tout au long du forage, j'ai senti une nette odeur d'H2S dont je doute qu'elle soit porteuse de bonnes nouvelles pour la pérennité de l'installation :

12 décembre 2018 à 14 h 59.

12 décembre 2018 à 15 heures.

12 décembre 2018 à 15 h 02.

12 décembre 2018 à 15 h 04.

12 décembre 2018 à 15 h 05.

Voici l'eau de surface :

12 décembre 2018 à 15 h 08.

12 décembre 2018 à 15 h 12.

Le passage au petit trépan :

12 décembre 2018 à 15 h 12.

12 décembre 2018 à 15 h 13.

12 décembre 2018 à 15 h 13.

Le tubage des 12 premiers mètres de forage :

12 décembre 2018 à 15 h 14.

12 décembre 2018 à 15 h 15.

12 décembre 2018 à 15 h 15.

12 décembre 2018 à 15 h 18.

12 décembre 2018 à 15 h 19.

12 décembre 2018 à 15 h 20.

12 décembre 2018 à 15 h 21.

12 décembre 2018 à 15 h 23.

12 décembre 2018 à 15 h 25.

12 décembre 2018 à 15 h 25.

12 décembre 2018 à 15 h 27.

12 décembre 2018 à 15 h 27.

12 décembre 2018 à 15 h 42.

A une profondeur de 55 mètres, on a trouvé de l'eau en débit médiocre :

12 décembre 2018 à 15 h 44.

12 décembre 2018 à 15 h 51.

12 décembre 2018 à 16 heures.

12 décembre 2018 à 16 h 05.

12 décembre 2018à 16 h 15.

A 61 mètres de profondeur, le débit était de 4,5 m3/h :

12 décembre 2018 à 16 h 21.

12 décembre 2018 à 16 h 21.

Les foreurs ont alors décidé de descendre à 70 mètres.
A 16 h 35, le chef d'équipe m'a dit que le débit avait progressé à 5,5 m3/h.
La remontée du trépan a commencé à 16 h 40. En attendant, les tubes destinés à être enfilés dans le puits étaient alignés sur le sol :

12 décembre 2018 à 16 h 48.

A 17 h, le chef d'équipe m'a déclaré que ce troisième forage s'est également traduit par un puits artésien. Sentant que je doutais du caractère suffisant du débit de ce puits, il a ajouté que "le débit va se développer, comme pour le premier forage où il est passé de 25 à 50 m3/h". D'où sortait-il ce chiffre ? Je l'ignore et devrai le demander à David BREBANT. En tout cas, toutes ces histoires de circulation de l'eau dans le sol m'apparaissent de plus en plus mystérieuses :

12 décembre 2018 à 17 h 14.

12 décembre 2018 à 17 h 17.

12 décembre 2018 à 17 h 21.

12 décembre 2018 à 17 h 30.

12 décembre 2018 à 17 h 32.

12 décembre 2018 à 17 h 32.

Le travail s'est poursuivi à l'éclairage électrique :

12 décembre 2018 à 17 h 41.

12 décembre 2018 à 17 h 45.

Voici le compagnon en train de faire couler de petites billes d'un produit blanc dans l'espace entre le tube bleu et la terre forée ; il ne travaillait que d'un côté du tube et j'ai alors exprimé mon doute sur le fait que les billes puissent ainsi se répandre en quantité suffisante tout autour de ce dernier :

12 décembre 2018 à 17 h 49.

12 décembre 2018 à 17 h 49.

En fin de journée, je me retrouvais ainsi avec un résultat très différent de celui encore espéré le matin-même. J'étais resté toute la journée debout dehors, le moral n'était pas terrible. D'où mon courriel d'interrogations à David BREBANT et la ribambelle d'échanges qui ont suivi à ce stade.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 15 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Les foreurs sont revenus avant-hier, pendant que je me trouvais à Paris.

Hier, j'ai vu qu'ils avaient disposé des tuyaux pour déverser l'eau excédentaire des puits artésiens :

14 décembre 2018.

14 décembre 2018.

Ces tuyaux sont posés en travers de l'allée historique sur laquelle ils empêchent par conséquent toute circulation. Il va donc falloir que, très rapidement, je fasse à tout le moins enfouir ces tuyaux, ce qui va défoncer l'empierrement de l'allée.

14 décembre 2018.

Pas mal d'eau continue ainsi à être canalisée vers les douves...

14 décembre 2018.

... et j'observe que les chantepleures ont repris du service...

14 décembre 2018.

... ce qui me paraît corroborer l'information, donnée par un courriel de David BREBANT, que la cimentation du premier puits fuit.

Il va falloir évaluer la situation. Je me propose donc, dans un premier temps, d'interroger de nouveau David BREBANT puis de demander son avis à Thierry BURIN des ROZIERS.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 17 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Menuiserie - Logis
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Cela se passait à deux heures de route de notre manoir favori. La réunion, attendue et promise depuis plusieurs semaines, avait été organisée moins de huit heures avant son début, prévu pour 17 h 30. Pourtant l'organisateur, si on peut lui donner ce nom, a encore trouvé le moyen d'arriver avec 75 minutes de retard. Cela faisait donc 3 heures 3/4 de perdues pour les trois autres participants. Comme je devrai rouler une partie de la nuit prochaine, je l'ai accueilli avec un savon à ma façon.

La réunion a néanmoins été utile. J'en rendrai compte à mon retour de Paris.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 19 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Logis
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Comme expliqué précédemment, j'ai eu amplement le temps, ainsi que Sébastien LEBOISNE, de visiter "L'atelier des métaux" en attendant l'arrivée de l'architecte qui, le matin-même, avait "organisé" cette réunion.

A 17 h 30, heure convenue pour le rendez-vous, un compagnon et un apprenti travaillaient encore.

Le compagnon restaurait une serrure du XIXème siècle :

17 décembre 2018.

17 décembre 2018.

17 décembre 2018.

17 décembre 2018.

17 décembre 2018.

De son côté, l'apprenti forgeait des clous :

17 décembre 2018.

17 décembre 2018.

A cette occasion, je me suis aperçu d'une erreur dans mon message précédent relatif à "L'atelier des métaux" : les outils bleus sont des marteaux-pilons et les forges au gaz sont de plus petites dimensions.

Quoi qu'il en soit, l'architecte a fini par arriver la bouche en cœur, à mon accueil près, à 18 h 45 et la réunion a ainsi pu commencer :

17 décembre 2018.

L'essentiel des débats a porté sur le type de volets intérieurs à prévoir pour corriger les plans faux de Benoît MAFFRE. Je passe sur les détails mais le choix s'est arrêté sur un modèle du type suivant :

Enfin, pour le heurtoir de la porte principale du logis, j'ai retenu un modèle sobre :

17 décembre 2018.

Alors que nous nous quittions, l'architecte a promis de nous faire parvenir très rapidement, à la D.R.A.C., à Sébastien et à moi, un document synthétisant les choix ainsi arrêtés et ses préconisations. Il semble que, dans son esprit, ce document soit destiné à remplacer les comptes rendus des deux premières réunions de chantier que nous attendons toujours. Il est vrai que la première ne date que de six mois et la seconde de cinq semaines à peine.

Bien entendu, je me ferai un plaisir de mettre ce document en ligne sur notre site favori dès qu'il me parviendra, si toutefois son idée-même ne rejoint pas la liste déjà longue des promesses non tenues.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 20 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Charpente-couverture - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
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Hier comme depuis lundi dernier, (...) en était à parfaire les angles des premiers brisis traités :

19 décembre 2018.


Pour la suite, je lui ai demandé de se préparer à s'occuper de la taille de formation et de l'élagage des boisements en étudiant certains comptes rendus des premières séances du FOGEFOR auquel j'avais participé il y a déjà quatre ans. Les messages pertinents commencent au n° 18144. mis en ligne le 31 mars 2015. Je pense que (...) pourrait s'en tenir à ce stade au message n° 18165.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 20 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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On se souvient que je me demandais comment procéder pour éviter que les tuyaux bleus du foreur n'empêchent la circulation, sur l'allée historique, des tracteurs et engins nécessaires, entre autres, à l'entretien des abords de notre manoir favori. Un autre souci était d'éviter que le débit d'eau ne détériore un glacis de la douve Sud.

(...) m'a proposé une idée à laquelle je suis confus de n'avoir pas pensé tout seul, celle de déverser l'eau excédentaire dans un fossé qui se trouve au Sud de la parcelle forée, en limite des "nouvelles terres". J'ai immédiatement topé, voyant là un moyen d'éviter de défoncer l'empierrement de l'allée.

Voici le résultat car il a procédé dès ce matin à l'application de son idée :

20 décembre 2018.

20 décembre 2018.

20 décembre 2018.

20 décembre 2018.

20 décembre 2018.

C'est exactement ce que j'aime, une idée astucieuse mise en œuvre proprement et sans délai.

20 décembre 2018.

Quand je vois par exemple ces pierres de cheminée et autres en attente à côté de la chapelle...

20 décembre 2018.

... je me dis que j'aimerais qu'il puisse en aller de même pour d'autres travaus.
Bonjour !
J'ai trouvé la fuite, elle vient de la lucarne, le couvreur n'a pas à intervenir. Je peux réparer.
Bon courage et bon Noël !

21 décembre 2018.

21 décembre 2018.

21 décembre 2018.

N.D.L.R. (à 18 h 15) : Merci beaucoup !
Tout va bien pour moi !
Joyeux Noël !

Franck LIEGEAS avait déjà réagi à mon appel à l'aide. Merci à lui aussi et tous mes vœux pour lui et sa famille, sans oublier Roland BOUSSIN !
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 27 décembre 2018 09:18
À : antoineassocies@orange.fr
Objet : RE: Devis

Merci.

Où s'arrête ce devis ? Je comprends qu'en amont, vous prenez le relais du foreur. Mais où est la limite aval ? Est-ce que l'arrivée de la chaleur (par le sol ou les radiateurs, selon le cas) dans les pièces destinées à l'habitation est incluse ?

Je comprends que ce devis ne couvre que la 1ère tranche du chauffage (colombier, RC du logis, bâtiment Nord, chapelle). Pourriez-vous m'indiquer quelle rallonge prévoir pour le reste (étage du logis, reste de l'"aile de la belle-mère", tour Louis XIII, cave) ?

Et j'avais compris que les PAC seraient des T130. Pourquoi ce changement en faveur de T98-E ?

Par ailleurs, j'attends que M. BREBANT déclare son travail fini et, dans l'immédiat, ses réponses à mes dernières questions sur les qualités/défauts de son installation et ses analyses de l'eau.

Bien cordialement,

PPF

________________________________________________________

De : antoineassocies@orange.fr <antoineassocies@orange.fr>
Envoyé : jeudi 27 décembre 2018 08:56
À : penadomf@msn.com; antoineassocies@orange.fr
Objet : Devis

Bonjour,

Veuillez trouver ci joint le devis.

En vous souhaitant bonne réception.

Cordialement.

ANTOINE & ASSOCIES
21 Rue du Champ Saint Michel - 14700 FALAISE
Tel : 02 31 40 70 05 Mail : antoineassocies@orange.fr

(Fin de citation)
Notre troquet favori à Bagnoles, du côté du "Cetlos", celui où l'on servait un chocolat chaud excellent car allongé de maïzena, a fermé du fait du départ à la retraite des tenanciers coutumiers. La réouverture est prévue en mars sous un autre pavillon. Carole et moi avons donc dû, hier après-midi, passer à notre choix n°2, une pâtisserie après le marchand de journaux. Et, là, autour d'un chocolat moins bon que dans l'ex-troquet favori, Carole m'a reproché que ma liste du 20 novembre soit "trop compliquée". Comme moi, elle s'interroge en effet sur les meilleurs moyens de débloquer notre chantier favori, encalminé depuis trop longtemps.

Je trouve curieux ce souci de vouloir ramasser en un minimum de points un tel chantier. Déjà la D.R.A.C. me l'avait demandé lors de sa visite du 15 novembre dernier. Dans son principe, l'idée paraît simple et de bon sens. Mais, en pratique, ça ne marche pas, en tout cas pour moi.

Toutes ces personnes, dont je ne mets nullement en doute les bonnes intentions, ne comprennent pas que j'ai besoin de pouvoir me lancer constamment dans plusieurs directions à la fois, par simple souci de ne pas me retrouver coincé par l'un des multiples contretemps qui ne manquent pas de surgir à tout moment pour des raisons étrangères à ma volonté. A commencer par la disponibilité des artisans ou les découvertes inopinées comme il en arrive à tout bout de champ en de multiples domaines. J'ai aussi et surtout des rythmes à respecter, le fiscal n'étant pas le moindre, loin s'en faut, qui m'obligent à avancer vaille que vaille, contre vents et marais si nécessaire : à ce seul titre, je dois pouvoir maintenir une vitesse de croisière à peu près constante et ce n'est pas un mince effort au milieu de tous les obstacles entre lesquels je passe ma vie à godiller.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 31 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Menuiserie - Logis
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Pour qui sait lire entre les lignes et, surtout, connaît un peu le dossier, le courriel que j'ai reçu vendredi du dernier architecte du patrimoine auquel j'ai dû recourir contient quatre critiques marquées (avec peut-être un sous-entendu significatif) des préconisations officielles de son prédécesseur à propos de la restauration des menuiseries extérieures du logis. Je parle ici de l'étude préalable que l'on sait et de la documentation au timbre du précédent architecte du patrimoine qui l'a complétée et a reçu l'accord de la D.R.A.C.

Je relève en effet dans ce courriel les affirmations suivantes :

- "je vous rappelle ici l’(aller) et retour près d’Angers chez Fermanoir pour éprouver avec vous la médiocre qualité des ferronneries prévues au devis initial."
Oralement, le dernier architecte du patrimoine auquel j'ai dû recourir attribuait à son prédécesseur la préconisation de ce ferronnier.
Le changement de ferronnier, au profit de l'"Atelier des métaux", a été approuvé oralement par la D.R.A.C. lors de la réunion de chantier du 15 novembre dernier. C'est du moins ce que j'ai retenu, en l'absence de compte rendu de l'architecte.

- "Notons que le prototype présenté (par M. Leboisne lors de la réunion de chantier du 15 novembre dernier) était lui-même réalisé selon les remarques que j’avais formulées et les marquées sur l’épure (en particulier concernant les largeurs de petit bois) à la Chaslerie lors d’un premier rendez-vous, et à l’atelier de Monsieur Leboisne dans un second temps."
En fait de "premier rendez-vous", il s'agissait de la première réunion de chantier, en juin dernier, réunion dont on attend toujours le compte rendu, document promis maintes fois.
Ainsi les largeurs des petits bois ont dû être changées car elles n'étaient pas compatibles avec l'épaisseur du vitrage retenu. La D.R.A.C., présente lors de la seconde réunion de chantier, celle du 15 novembre, a pu être informée oralement de cette adaptation et, si ma mémoire est bonne en l'absence de tout compte rendu de cette seconde réunion dressé par l'architecte, y donner de même son accord.

- A propos de la réunion du 17 décembre dernier à l'"Atelier des métaux" : "il a fallu organiser un rendez-vous chez le ferronnier à Lavaley pour étudier une difficulté de réalisation du ferrage des volets sur les bâtis, étant donné que ces derniers présentaient une dimension insuffisante en largeur (en raison des feuillures de maçonnerie et d’un recul d’ébrasement trop mince, de l’ordre de 3 à 4 cm relevés sur place par le menuisier, relevé incompatible avec les plans établis par mon confrère en phase projet)."
Cette difficulté était apparue lors de la précédente réunion qui s'était tenue, audit "Atelier des métaux" et malgré une invitation, en l'absence du dernier architecte du patrimoine auquel j'ai dû recourir, de sorte que nous lui avions demandé d'en organiser une autre et d'y venir pour confirmer la difficulté rencontrée et valider la proposition de correction à laquelle étaient parvenus seuls le menuisier et le ferronnier.
Ainsi fut fait, dans les conditions que l'on sait, le 17 décembre dernier, sans qu'à ma connaissance la D.R.A.C. n'en ait été informée convenablement par l'architecte, donc n'ait été mise en position de donner son accord.
Reste à savoir à qui attribuer la "dimension insuffisante en largeur" en question :
. au précédent architecte du patrimoine qui aurait mal pris les mesures sur cet élément essentiel du "projet", ce qui serait d'autant plus cocasse que cet individu ne se privait pas de critiquer les erreurs des relevés sur le terrain de son propre prédécesseur, elle-même architecte du patrimoine ;
. ou bien au travail du maçon, pourtant intervenu sous le contrôle du dernier architecte du patrimoine auquel j'ai dû recourir ; dans ce cas, l'erreur serait imputable à ce dernier, qui se tirerait ainsi une balle dans le pied ; la chose n'est pas impossible puisque la D.R.A.C. a relevé, le 15 novembre dernier, une particularité non satisfaisante de la nouvelle feuillure de la fenêtre du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest, également réalisée sur les instructions, seulement orales comme toujours avec mon chantier, dudit architecte du patrimoine.

- A propos de la même réunion du 17 décembre, "Cette réunion de mise au point technique cependant s’est tenue et pendant une bonne heure et nous à fait conclure à la pose de volets dissociés pour les vantaux bas et impostes, ferrés directement sur les vantaux et non plus sur les bâtis, ce qui change notablement le projet prévu initialement."
Ce "changement notable" peut-il être documenté par écrit pour le bon ordre du dossier d'autorisation de la D.R.A.C. ou bien le menuisier devra-t-il commencer la fabrication sans instruction écrite précise, ce qui rendrait impossible le "contrôle scientifique et technique" de son travail ? Ou bien devrai-je rechercher un nouvel architecte du patrimoine pour confirmer ou infirmer ce diagnostic avant tout début de fabrication, ce qui serait d'autant plus plaisant pour moi que le menuisier a été réglé il y a un an, pour m'éviter certains désagréments attendus de la mise en place du "prélèvement à la source" ?

Et voici comment, après avoir dû financer une lente et coûteuse étude préalable apparue à l'usage truffée d'erreurs essentielles sur l'objet-même du projet (erreurs essentielles nullement corrigées sur les plans détaillés du même architecte établis en appui de la demande d'autorisation de travaux qui fut accordée), je risque de me retrouver devoir reporter une nouvelle fois le démarrage de la fabrication des premières menuiseries extérieures du logis.

Quant à la deuxième tranche, il est possible que la D.R.A.C. excipe, à tout le moins, de l'absence de documentation écrite suffisante du dernier architecte relative aux changements apportés au "projet initial" pour différer la subvention correspondante. Ces changements m'apparaissent pourtant justifiés et nécessaires.

Vu de ma fenêtre, ce sont là quelques-unes des joies que l'on éprouve quand on cherche à respecter les textes en se faisant assister, comme les textes y obligent, du moins pour les parties classées, d'un membre d'une corporation bénéficiant d'un monopole légal. Me sera-t-il permis d'écrire que l'on souhaiterait que cette corporation fût plus étroitement contrôlée, en tout cas plus respectueuse des intérêts de ses clients, les maîtres d'ouvrage propriétaires d'un monument historique, qui, en l'état des textes, sont encore sa chasse gardée ?
Mon voisin et ami François LAUTOUR viendra me donner son avis sur la possibilité de tirer parti des forages récents pour alimenter, dans de bonnes conditions d'exploitation, un dispositif de chauffage par aquathermie.

En l'état du dossier, la question ne me semble pas évidente et je ne voudrais pas m'engager dans des investissements aussi coûteux sans avoir vérifié, autant que faire se peut, que je ne vais pas me retrouver planté.
François LAUTOUR m'a rendu visite ce matin. Je lui ai montré les forages, en ai détaillé les résultats, tels du moins que je les connais, puis lui ai fait lire le devis d'un plombier.

Selon lui, je n'ai pas de souci à me faire à propos d'un chauffage par aquathermie réalisé dans de telles conditions.
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On a pu noter que, de temps à autre, et notamment quand la relation avec l'un de ses représentants se tend, je donne un coup de griffe en direction de ce que j'appelle une corporation bénéficiant d'un monopole légal sur sa chasse gardée. Je veux parler des architectes du patrimoine et assimilés et de leurs rapports avec les propriétaires de monuments historiques.

On peut imaginer qu'au-delà des effets de manche et autres moulinets, j'aie une sensibilité particulière à ce sujet.

Or, je le confesse, c'est exact.
En début de carrière, alors que j'étais en poste à la direction du Trésor au "bureau du marché financier", j'ai eu à connaître du "monopole des agents de change" puisque j'étais alors l'énarque le moins gradé en charge de leur tutelle. A l'époque, les cotations boursières avaient lieu à l'heure du déjeuner seulement. Pour la bonne et simple raison qu'au XIXème siècle, lorsque tout ce bazar avait été institué, la malle-poste de Lyon, chargée d'ordres de bourse comme on l'imagine, n'arrivait devant le Palais Brongniart qu'à l'heure où les bons pères de famille mettaient les pieds sous la table. Autant dire la belle époque.
A titre personnel, j'avais, dans ce cadre, développé à l'égard de ladite corporation des sentiments plutôt favorables, par exemple en meublant mes loisirs par la lecture de la saga des BOUSSARDEL de Philippe HERIAT (je crois y avoir fait allusion ici il y a peu, à la suite de la visite d'un château normand de la famille FAUCHIER-MAGNAN).
Surtout, j'ai puissamment aidé à la fortune de mes ouailles lorsque, en 1978 (il y a déjà plus de quarante ans...), j'ai été l'homme de base très actif de la "loi MONORY". Dans la foulée, j'ai été propulsé rapporteur général de la "commission chargée de moderniser les techniques de cotation, d'échange et de conservation des valeurs mobilières" ("commission PEROUSE") qui a abouti à la mise en place en France du "marché continu" et à la "dématérialisation des valeurs mobilières", deux préalables au "big bang" par lequel les banques ont pris le contrôle des agents de change, permettant au passage à ces derniers de se faire, comme si c'était encore nécessaire, des couilles en or.

Donc voilà. Je n'ai pas de mal à plaquer sur la corporations des architectes du patrimoine et assimilés la problématique des agents de change, telle que je viens de la résumer à très grands traits.

Tout cela pour dire que j'aimerais bien qu'une fois que les pouvoirs publics ont octroyé à un ancien de l'"Ecole de Chaillot" le fameux label, ils n'oublient pas de vérifier, de temps à autre, si ce personnage fait bien son boulot. Je précise que, pour ce qui me concerne, je ne demanderais guère plus qu'un contrôle minimum. Après tout, il faut bien que tout le monde vive. Mais quand même...
Igor, en vacances cette semaine, m'a proposé de venir nous donner un coup de main à la Chaslerie. J'ai tout de suite accepté.

Je me suis dit qu'il pourrait finir de gratter les restes de ciment sur les murs du troisième étage du colombier et creuser à la mini-pelle les fossés pour enterrer les tuyaux bleus du foreur.

En ce qui concerne les restes de ciment à gratter et autres interventions en maçonnerie du 3ème étage du colombier, l'architecte m'a confirmé depuis la mi-novembre que ces travaux, s'inscrivant dans le droit fil de mes efforts antérieurs pour faire disparaître les horreurs manifestes de mes prédécesseurs, ne nécessitent pas d'autorisation particulière.

Donc Igor a pu commencer, dès aujourd'hui, par faire tomber l'enduit de ciment autour de la fenêtre Nord-Oust :

7 janvier 2019.

On s'est alors aperçu qu'il serait trop difficile de remplacer par des pierres les parpaings de béton disposés autour des fenêtres lorsqu'elles ont été percées. Je me bornerai donc là, pour l'essentiel, à substituer de la chaux au ciment des éveils, ce qui permettra de ne pas tout casser à cet endroit :

7 janvier 2019.

7 janvier 2019.

Par ailleurs, ne pouvant décemment pas garder le ciment et la brique creuse de la niche du coin Nord-Ouest de la pièce, j'ai demandé à Igor de les faire sauter...

7 janvier 2019.

7 janvier 2019.

... mais là, nous avons eu la surprise de tomber sur une feuillure en bonne qualité de maçonnerie de pierres...

7 janvier 2019.

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... avec des pierres de seuil convenablement agencées...

7 janvier 2019.

... de sorte que j'ai décidé de ne pas faire disparaître cette niche mais de la conserver pour y installer, le moment venu, un rangement de menuiserie. Je comprends en effet que cette niche était une porte, trop basse pour pouvoir être utilisée en tant que telle de nos jours, qui a été percée et proprement maçonnée dans le courant du XIXème siècle, lorsque d'anciens trous de colombe ont fait les frais de cette opération. Cette porte basse a été bouchée et salopée dans les années 1950, lorsque a été percée la porte centrale qui demeurera, comme l'a prévu le projet de juillet dernier de l'architecte. Conclusion : je ne vais guère rétablir les trous de colombe initiaux dans la moitié Ouest du mur Nord du colombier. Juste remettre un peu d'ordre dans ceux qui entourent la niche de cette partie du mur.

En revanche, il est confirmé que la niche Nord-Est est bien, en totalité, une saloperie bâclée des années 1950. Donc là, pas de quartier : on fera disparaître cette horreur et on rétablira à sa place les trous de colombe envolés :

7 janvier 2019.

J'ai demandé hier soir au foreur comment procéder pour enterrer les tuyaux d'évacuation des puits.

Voici sa réponse, ce matin :

(Début de citation)

Tout d'abord, les tuyaux de forage peuvent effectivement être enterrés mais les tuyaux gris d'évacuation valent moins cher (tube de forage alimentaire : 9.65 euros H.T. le mètre) ; à vous de voir.

Il faut tout d'abord ouvrir les tranchées afin d'y poser les tubes d'évacuation et ensuite creuser tout autour des forages afin de poser des drains autour avec du cailloux 20x40 et d'orienter les drains dans les tubes d'évacuation.

Le cailloux et les drains posés, recouvrir les drains de cailloux 20x40 et ensuite idéalement poser des buses de puits par exemple de 50 cm de haut mais enterrées pour quelle ne dépassent pas du sol. (voir plan schématique joint ; excusez-moi je ne suis pas un grand dessinateur).

Tant que les PAC ne sont pas installées, j'ai peur qu'en fermant la vanne le forage déborde davantage entre la cimentation et le terrain ; donc il vaut mieux la laisser ouverte.

(Fin de citation)

Comme indiqué hier, j'envisageais de demander à Igor de faire le nécessaire. Mais (...) craint que les chenilles de la mini-pelle ne défoncent le terrain ; il me recommande donc ce matin d'attendre le retour des beaux jours pour donner suite, non sans ajouter qu'il sait lui aussi conduire la mini-pelle.