Administration

J'ai beau dire à Claude MARTIN que, s'il veut couper l'herbe des allées, il vaut mieux le faire l'après-midi, quand la rosée s'est évaporée, rien n'y fait, le petit père se pointe dès 8 heures du matin, par souci de ne pas fondre dans l'habitacle du "Valtra" (il y a pourtant de la matière) :

23 mai 2018.

Christian et Benjamin gèrent mieux leur temps : le matin, nettoyage et paillage de plates-bandes...

23 mai 2018.

... l'après-midi, tonte et fenaison dans l'arrière-cour où la nature est enfin maîtrisée, pour la première fois de l'année...

23 mai 2018.

... Benjamin, avec qui le contrat de l'APIJOMM a pris fin hier.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 24 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Après que Yasin a fini de récurer de ses horreurs des années 1950 l'âtre de la salle-à-manger...

23 mai 2018.

... il a passé la journée à seconder Sébastien afin de préparer le terrain en vue d'une surélévation du linteau du passage entre la salle-à-manger et l'ex-future (?) salle de petit-déjeuner :

23 mai 2018.

23 mai 2018.

23 mai 2018.

Pendant longtemps, des racines de lierre avaient réussi à se frayer un chemin entre les pierres de la construction et à s'y développer, preuves de la très longue incurie de prédécesseurs :

23 mai 2018.

Hier soir, au retour de mes emplettes du jour, le chantier avait bien avancé :

23 mai 2018.

23 mai 2018.

Avant travaux, le linteau dudit passage était à 185 cm du plancher. Il devrait, au terme de ces travaux, avoir été relevé d'une petite trentaine de centimètres, sur toute sa profondeur qui fait la bagatelle de 1,30 m.

Bien entendu, ce chantier fait beaucoup de poussière. Bien que je maintienne fermées les deux portes du passage entre la salle-à-manger et le bâtiment Nord, j'ai dû réduire un peu plus l'espace dévolu à l'habitation. Mon bureau n'est donc plus installé dans l'ancienne cuisine du bâtiment Nord...

23 mai 2018.

... mais il est replié à l'étage au-dessus, dans ma chambrette monacalo-monastique :

24 mai 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 24 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
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Lors de mes pérégrinations du jour, au volant de ma "Twingo", je pensais à notre chantier favori et imaginais qu'une solution pourrait être trouvée afin de permettre un usage facile, comme salle de petit-déjeuner, de la pièce du rez-de-chaussée de la tour Nord-Est.

Pourquoi, me disais-je en effet, ne pas condamner le passage actuel entre la salle-à-manger et l'ancienne cuisine, c'est-à-dire, vu de la salle-à-manger, à gauche de la cheminée, et y substituer un passage à percer à droite de la cheminée, à gauche du passage actuel vers la tour ?

Hélas, de retour à notre manoir favori, j'ai dû me rendre à l'évidence :

23 mai 2018.

Mon idée était mauvaise : en tout état de cause, il n'y aurait pas la place nécessaire pour un tel nouveau passage. Et ça altérerait trop l'équilibre de la pièce.

Il va donc falloir que je continue à me creuser les méninges...

... ou que je finisse par me résoudre, ainsi que mon aîné (qui m'a téléphoné très gentiment hier soir) me le recommande, à consacrer les 9,60 mètres encore disponibles dans le bâtiment Nord (ceux qui ont défrayé la chronique de notre site favori depuis décembre dernier) à mon bureau-bibliothèque sur une travée et à la nouvelle cuisine sur les deux autres.

Je continue à réfléchir à tout cela. Je n'exclus pas, à ce stade, de donner mon feu vert à une cuisine de 9,60 m de long, c'est-à-dire sur trois travées, dans le bâtiment Nord, donc de replier mon bureau-bibliothèque dans le "cul de basse-fosse" du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest, notamment si j'arrive à chauffer convenablement ce dernier volume. Vaste tâche, c'est pas gagné...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 24 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Ferme et son fournil
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M. DAUPHY, de l'entreprise LEMASSON, est venu hier mesurer devant moi le débit du puits de la ferme.

A cet effet, muni de l'engin que voici...

23 mai 2018.

... dont la puissance permet le pompage d'environ 5 m3/h ...

23 mai 2018.

... et qu'il a descendu dans le puits...

23 mai 2018.

... il a mesuré que le débit de ce puits est, en cette saison et malgré les récentes pluies abondantes, de l'ordre de 1 m3/h, donc beaucoup trop insuffisant pour de l'aquathermie, sauf à réussir une campagne de forages ad-hoc.

Mais j'avoue hésiter beaucoup à le suivre dans cette dernière recommandation car je ne souhaite pas que les nouveaux forages éventuels se traduisent, aux abords immédiats de notre manoir favori, par deux horreurs en béton de 2 m2 de surface chacune et de 50 cm de hauteur, comme l'aquathermie l'imposerait. En plus, l'eau d'ici est très ferrugineuse et je n'ai nulle envie de m'enquiquiner avec l'entretien régulier, à l'acide, des sondes nécessaires.

Pour autant, le coût de forages de géothermie profonde (une quinzaine de puits de 100 m pour les deux premières pompes à chaleur qui seraient à installer dans cette phase des travaux, donc de l'habitabilité) constitue pour moi, avec mes moyens de retraité, un vrai frein.

Quel dommage que je ne connaisse plus, depuis que nous avons perdu le contact avec Etienne BURIN des ROZIERS, d'expert indépendant capable de calculer le coût d'un chauffage par bois déchiqueté ou par granulés et de me conseiller sur le meilleur choix de combustible !

Malgré ce handicap, je crois que je vais devoir poursuivre mon enquête sur la filière-bois qui, pour moi, producteur de bois avec mes 30 ha de plantations, a d'autres inconvénients sérieux :
- nécessité de trouver un endroit facilement accessible où entreposer le combustible (voire le faire sécher s'il s'agit de bois déchiqueté). La charretterie semble la plus appropriée pour ce rôle qui accaparerait la moitié de son volume, ce qui n'est pas rien ;
- nécessité de prévoir (voire de bâtir si je retiens la charretterie) un conduit de cheminée disponible pour la chaufferie et de le faire ramoner régulièrement ;
- nécessité de me mettre en rapport avec un déchiqueteur de bois ou un fournisseur de granulés qui vont tarter le béotien que je suis ;
- nécessité de manipulations diverses qui supposent que j'emploie durablement un homme toutes mains adéquat.

Bref, je me vois mal "a priori" basculer vers le combustible bois.
Pas facile, tout ça !
J'ai téléphoné ce matin à Hubert POISSON, l'excellent régisseur du château de Canisy, pour savoir s'il était toujours content de son chauffage au bois déchiqueté. Il s'est souvenu de moi, à qui il avait fait visiter sa remarquable installation il y a quelque chose comme 4 ou 5 ans ("Ah oui, le Monsieur avec les épis de faîtage") mais m'a pourtant avoué qu'il ne fait pas partie de notre fan-club favori, ce qui est quand même un gros défaut pour un homme de cette qualité.

Il me recommande vivement d'opter à la Chaslerie pour la géothermie profonde, la chaufferie au bois comportant, selon lui, trop de manipulations et d'entretien pour un bâtiment de la taille de notre manoir favori et pour quelqu'un comme moi.

Voici un avis qui pèsera lourd dans ma balance.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 24 mai 2018 14:00
À : Bodin Entreprise
Objet : RE: découverte carrelage

OK.

Il faudrait également que vous me trouviez un dallage de pierres pour un peu plus de 50 m2 (salle-à-manger du logis et RC de la tour NE), réduites en épaisseur de manière à ne pas entraver le chauffage par le sol.

Cordialement,

PPF

_____________________________________________________________________
De : Bodin Entreprise <bodin.ste@gmail.com>
Envoyé : jeudi 24 mai 2018 13:51
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : découverte carrelage

Bonjour M. FOURCADE,

M. COOS m'a fait part de votre dernière découverte à la Chaslerie; cette pièce est très intrigante...

Le mieux sera de l'avoir en mains pour prendre ses dimensions, voir la façon dont ce carreau a été façonné etc...

Le plus étonnant, ce sont ces alvéoles et la couleur de la terre. Difficile de dater cet élément et de trouver son utilisation d'origine.

Quand je serai dans la région je vous fait signe !

Cordialement

F. LE BON

BODIN
Maçonnerie - Taille de Pierre
Z.A. du Haut Gelé - 50310 MONTEBOURG
Tél. 02 33 40 20 33 - Fax 02 33 40 41 54
Web : www.ent-bodin.com - Email : bodin.ste@gmail.com

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 24 Mai 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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En fin de journée, alors que Yasin commence à préparer la colle...

24 mai 2018.

... Sébastien taille le premier granit nécessaire à la surélévation du linteau :

24 mai 2018.

24 mai 2018.

Dans la salle à manger, l'installation est prête à recevoir le palan :

24 mai 2018.

La suite demain matin, si j'ai le temps d'en rendre compte.
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Bien sûr, il y a quelque chose de complètement dingue dans mon mode de vie, moi qui vis seul, quasiment en permanence, dans une aussi grande bâtisse et qui, en me serrant la ceinture comme un malade, engloutis jusqu'à mes derniers picaillons dans sa restauration. Moi qui, de surcroît, m'apprête à me coller une dette sur le dos jusqu'à mes 82 ans.

Je me souviens m'en être fait la réflexion dès la première nuit que j'ai passée, déjà seul, à notre manoir favori. C'était en juin 1991, j'avais donc 39 ans, je venais de signer le jour-même l'acte d'achat et, déjà insomniaque (puisque je le suis depuis le krach de 1987), dans mon lit pliant, dans la chambre qui se trouve au-dessus de la salle-à-manger du logis (toujours en travaux 28 ans plus tard), j'avais le sentiment de me retrouver seul, moi l'ancien midship, sous les étoiles, comme à la passerelle d'un immense cargo avançant, vide, dans le silence de la nuit au milieu de l'océan.

La deuxième fois où j'ai ressenti la disproportion de mon effort, ce fut lorsque, pour complaire aux normes débiles de l'administration en charge du calibrage des fosses septiques (on trouve vraiment de tout dans ce pays), j'ai vu le terrassier enfouir sous le "Pournoët" un dispositif qui ne saturerait pas si un régiment d'une quarantaine de personnes, toutes atteintes de diarrhée, occupait un jour notre manoir favori. Manifestement, le truc était grotesque pour mon usage seul mais voilà, c'était la loi et je devais régler la note sans broncher.

La troisième fois, c'est maintenant où je dois me lancer dans l'installation d'un dispositif de chauffage suffisant pour couvrir le bâtiment Nord, le rez-de-chaussée du logis et, ai-je ajouté hier dans ma définition de la première tranche à chauffer, le colombier ainsi que la chapelle (cette dernière à maintenir hors-gel). Tout cela n'est pas neutre car cela implique si, comme probable, je retiens la géothermie profonde, l'installation d'une grosse pompe à chaleur, donc, pour limiter les à-coups dans son allumage (qui sont susceptibles de causer son usure prématurée), l'interposition d'un ballon de 800 litres d'eau chaude censé jouer un rôle de tampon.

800 litres d'eau maintenue chauffée en permanence (du moins pendant les mois de chauffe) pour un homme seul, c'est énorme, viens-je de réaliser. Quasiment un mètre cube, ça en ferait des baignoires pleines (alors qu'il n'y en a toujours pas la moindre ici). Et, bien sûr, la facturation suivra, non seulement pour l'installation mais aussi pour l'électricité nécessaire pour un tel bazar.

Je ne vois pas comment m'en sortir pour programmer les travaux de restauration intérieure des pièces dont il s'agit. Une fois restaurée, chaque pièce aura besoin d'être chauffée. Mais, sans attendre que sa restauration soit achevée, je dois avoir fait poser les tubes de chauffage par le sol (ou les radiateurs), donc savoir quel revêtement de sol je prévois et quelle isolation thermique. Tant que ce chantier n'est pas suffisamment avancé, il m'apparaît idiot de risquer d'user prématurément la chaudière, donc de la brancher.

Mais, une fois la chaudière installée et allumée, je me retrouverai dans mon paquebot certes chauffé confortablement. Mais toujours seul, comme un con, comme le con que je suis et demeurerai "ad vitam aeternam" à ma passerelle sous les étoiles.

Pas simple, tout ça !
Bonjour,

Un petit truc pourrait vous donner une solution pour les tuyaux les plus éloignés d'éventuels systèmes de chauffage (ruban chauffant mise hors gel thermostat intégré, www.degre5.com).

C'est un exemple, il en existe d'autres, d'après mon électricien qui avait proposé ce système pour un passage un peu fragile dans les troglos de mon fils ça peut ne se mettre en route qu'en cas de gel, donc peu onéreux dans l'ensemble.

Votre chapelle n'est pas vraiment un lieu de vie permanent et pourrait se satisfaire d'un tel dispositif.

Si vous remplacez le ciment par des enduits à base de chaux votre confort sera déjà bien amélioré, et pour les cloisons je vous recommande le siporex, qui ne provoque pas de condensation, est parfaitement isolant, il existe en plusieurs épaisseurs et sa mise en œuvre est facile, et surtout réversible. Et surtout pas de placo, ça prend l'humidité et sans chauffage c'est pas jouable. En règle générale pas de plâtre nulle part, ça pourrit avec l'humidité.

Les granulés peuvent se trouver en sacs qui facilitent leur manutention et une palette ou deux devraient vous permettre de vous chauffer correctement.

Le plus coûteux serait l'achat des poêles et le tubage des conduits. Revoir vos ambitions à la baisse sur le problème du chauffage ne retirerait rien à vos mérites quand on constate l'ampleur de se qui est engagé pour la remise en état de l'intérieur et le maintien et l'embellissement des extérieurs.

Profitez bien de votre séjour en Sicile, vous allez vous régaler les yeux et le ventre.

Cordialement

N.D.L.R. : Merci pour vos conseils. Je vais étudier vos recommandations à tête reposée. Bien cordialement, PPF
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Dernières photos de notre chantier favori avant mon départ, c'est-à-dire hier matin :

- Sébastien DUVAL derrière le linteau qui aura été surélevé à mon retour :

25 mai 2018.

- le même en train de tailler le second granit de surélévation :

25 mai 2018.

25 mai 2018.

- le plombier-chauffagiste Régis JOURDAN, venu répondre à mes angoisses de la nuit précédente :

25 mai 2018.

- enfin la cloison de parpaings que j'ai chargé Christian d'abattre dans la semaine, en veillant à étayer les plafonds dans l'attente d'une poutrelle métallique :

25 mai 2018.

25 mai 2018.

Comme je sais que Christian me lit, je lui demande d'évacuer les gravats par la fenêtre donnant sur la cour et de veiller à ce que la poussière du chantier n'arrive pas dans l'entrée du bâtiment Nord (en maintenir fermées toutes les portes du rez-de-chaussée, y compris celle vers le petit salon). Je lui demande également d'évacuer vers le garde-meubles un maximum de petits objets actuellement entreposés au 1er étage du logis et dans la cave puisque, samedi prochain, Igor et les compagnons de Jean LEMARIE viendront nous aider à déménager les gros morceaux.

A mon retour, la surélévation et la restauration du granit du linteau du passage vers la salle-à-manger, linteau que l'on aperçoit à droite des deux dernières photos, devrait être bien engagée par l'entreprise BODIN que j'en ai chargée. Là aussi, il y a, entre les granits, d'horribles joints au ciment qui devraient avoir disparu à mon retour (de même que le bleu du mur de parpaings que je ne peux plus voir en peinture et dont le bâtiment Nord aura enfin été purgé).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 2 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Bâtiment Nord
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Reprenons nos exercices.

Je disais donc que, dans la chaufferie, Sébastien avait restauré le cul du four :

1er juin 2018.

Ça marche (et même la cédille) !

La nouvelle calotte est en terre mélangée à de la paille, ce qui est parfait pour l’authenticité mais posera problème lorsque la chaufferie aura été englobée dans la nouvelle cuisine. Il faudra alors enduire cette calotte de chaux, je suppose.

Dans la salle à manger, Sébastien semble avoir fini son intervention sur le linteau de la porte du passage vers la tour Nord-Est...

1er juin 2018.

... mais, si je pénètre dans cette tour, je m’aperçois qu’il reste encore un rang de pierres à poser :

1er juin 2018.

En revanche, même vu du côté de cette salle à manger, rien n’a encore été commencé sur l’autre linteau, celui du passage vers le bâtiment Nord :

1er juin 2018.

Ces travaux de maçonnerie ont nécessité l’usage de la bétonnière dans la cour dont le sol n’en a pas trop pâti malgré les récentes intempéries :

1er juin 2018.

A ce stade de mes expérimentations hasardeuses, je confirme que le copier-coller n’est pas simple sur cet iPad, ce qui va m’entraver beaucoup tant que je n’aurai pas récupéré l’usage de l’un de mes deux « Asus ».
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Les précipitations des tout derniers jours se sont traduites, me dit-on, par deux dégâts des eaux supplémentaires dans l’aile de la belle-mère (j’abandonne ici les guillemets car je ne trouve pas, sur cet iPad, décidément pas très commode pour mes usages, le guillemet entrant après une apostrophe). La photo suivante montre que le séchage du sol était toujours en cours hier soir. Il faudra que je signale sans tarder à l’assureur ces nouveaux incidents et que je relance Arnaud PAQUIN afin qu’il établisse enfin son rapport :

1er juin 2018.

Comme il me l’avait promis, Sébastien LEBOISNE est venu hier démonter la cheminée en attente de la restauration de ses pieds qui avaient commencé à pourrir après ces 10 dégâts des eaux en 5 mois... Il en a profité pour démonter le lit à baldaquin du deuxième étage du colombier, préalable nécessaire à la restauration du plancher de cette pièce que je compte lancer (je ne sais pas quand à ce stade).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 3 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Aile "de la belle-mère"
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Le chantier en fin de journée, hier, après le départ d’Igor :

2 juin 2018.

2 juin 2018.

2 juin 2018.

On se rend ainsi compte que l’affaiblissement du pied du mur Ouest, source des dégâts des eaux à répétition, nécessitera une intervention tout au long de ce mur, au moins dans cette pièce :

2 juin 2018.

2 juin 2018.

2 juin 2018.

Puique j’en suis à parler des dégâts des eaux, voici les pieds pourris de la cheminée démontée...

2 juin 2018.

2 juin 2018.

... et, tant qu’on y est, voici la cicatrice d’un pied de la cheminée dans le salon :

2 juin 2018.

Il va sans dire que, dès que j’aurai récupéré l’ordi nº1, j’enverrai ces photos à l’assureur ainsi qu’à Arnaud PAQUIN.

P.S. (du 5 juin 2018) :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 3 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Bâtiment Nord
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La question du choix de l’emplacement (et de la taille) de la future cuisine évolue sous l’effet du débat familial. L’idée de conserver le mur bleu de séparation paraît séduire car elle permet une arrière-cuisine suffisamment vaste, malgré le cul du four, pour qu’y soient installés les engins bruyants ainsi qu’une buanderie. On se contenterait, semble-t-il, du moins à ce stade, de la 2ème travée pour la cuisine « stricto sensu « (pas moyen de fermer ces guillemets). On préférerait y placer l’évier devant la fenêtre, le reste de la pièce étant consacré au matériel de cuisson ainsi qu’à des rangements que l’on voudrait nombreux. Cette dernière idée conduirait à rétrécir le bureau-bibliothèque de mes rêves de manière à ce que la poutre bascule côté cuisine.

Il m’est demandé de fournir un plan permettant la poursuite de ces cogitations. Je note au passage que, si ces réflexions devaient prospérer, il pourrait être inutile de chauler le cul du four. Dans toutes les hypothèses, il faudrait qu’Arnaud PAQUIN nous dessine une porte vitrée reliant la chaufferie actuelle à l’arrière-cour.

Je mettrai mon relevé des cotes en ligne dès que mes outils me le permettront de nouveau.

P.S. (du 6 juin 2018) : Voici mon crobard :

Depuis le 3 juin dernier, mes idées ont encore évolué. Je me dis que, plutôt que de réduire l'espace dévolu à mon bureau-bibliothèque à la première travée sans y inclure la poutre du plafond, il vaudrait mieux renvoyer celui-ci à un autre endroit, de manière à rétablir la cuisine dans ses dimensions antérieures à mes premières interventions, c'est-à-dire sur les deux premières travées.

On arriverait ainsi à une cuisine de 7 mètres de long sur 4 mètres de large, ce qui pourrait suffire aux ayants cause les plus exigeants, d'autant plus que s'y ajouterait une arrière-cuisine de 2,5 m x 4 m (dont le cul du four, un peu envahissant il est vrai), plus le passage vers l'arrière-cour de 2 m x 1,5 m (ex-passage vers l'ex-future-salle-de-petit-déjeuner, puisque l'idée de cette dernière a, comme on le sait, été torpillée et coulée).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 6 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Photos prises samedi dernier, alors qu'Igor et Christian faisaient tomber une bonne part des enduits en ciment du salon de l'"aile de la belle-mère :

2 juin 2018.

2 juin 2018.

Christian a achevé le travail hier :

3 juin 2018.

Il ne reste plus qu'à décider l'usage à donner à cette pièce.

En fait, tout ce qui y a été fait dans les années 1950 était nul, tant ces enduits enfin purgés, le décaissement stupidissime du sol, le bidouillage d'une belle cheminée pour l'adapter (?) à la hauteur ainsi trafiquée de la pièce, le percement de fenêtres mal dessinées et même les autres tentatives de dissimulation de la lésinerie du propriétaire d'alors, encore évidentes au niveau des poutres et solives de la pièce envahies de rustines, ainsi que le montrent les photos suivantes, prises il y a quelques semaines...

26 mars 2018.

5 mai 2018.

5 mai 2018.

5 mai 2018.

5 mai 2018.

... sans parler, là encore, des abominables frisettes à la con.

Tout cela pour dire que, m'étant quasiment résolu à consacrer à une cuisine les deux premières travées de l'espace que l'on sait dans le bâtiment Nord (et à une arrière-cuisine la 3ème), j'en arrive à me demander si le meilleur emplacement pour le bureau-bibliothèque-de-mes-rêves ne serait pas cet ancien salon.

En effet :
- sa position me permettrait de contrôler aisément les entrées de visiteurs dans la cour ;
- la hauteur sous plafond, même réduite d'une trentaine de centimètres par rencaissement du sol, serait favorable à l'installation de rayonnages suffisants ;
- si nécessaire, on pourrait, pour agrandir la pièce, translater vers les écuries le mur de séparation débarrassé de sa cheminée dont j'avais déjà tranché le conduit lors de la restauration de la charpente et de la couverture de ladite aile.

Mais :
- ces travaux devraient avoir pour préalable la construction d'un escalier-en-facteur-commun approprié ;
- ledit escalier devrait être fermé de manière à ce qu'on puisse chauffer ledit bureau-bibliothèque ;
- surtout, se poserait la question du repositionnement des trois fenêtres en question, tâche qu'Igor aurait su réaliser mais qui nécessiterait désormais, très probablement, des interventions sur les joints des façades, pas très vieux mais déjà usés en partie, de sorte que les reprises pourraient se voir un peu trop à mon goût.

Bref, je continue à gamberger à fond la caisse. Et, comme me l'a téléphoné ce matin encore Jean LEMARIE, on semble bien partis pour que je finisse par démonter pour remonter tout le manoir, sans aucune exception.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 6 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Logis - Aile "de la belle-mère"
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Il a fallu trois heures de travail, hier matin, à trois compagnons de Jean LEMARIE, assistés de Christian, pour remiser les derniers meubles ou objets entreposés à l'étage du logis :

Souvent, il fallait commencer par les démonter :

5 juin 2018.

5 juin 2018.

5 juin 2018.

5 juin 2018.

Dans le tas, il y avait beaucoup de lits...

5 juin 2018.

5 juin 2018.

... ou de radiateurs :

5 juin 2018.

5 juin 2018.

Je retiens que deux armoires et un lit ne pouvaient passer par l'escalier de l'"aile de la belle-mère". On a donc trouvé d'autres solutions pour dégager le logis, en vue de permettre les prochains travaux d'isolation thermique du sol de son 1er étage.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 6 Juin 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Frédéric LEBON, de l'entreprise BODIN, est venu hier matin s'assurer de l'avancement de notre chantier favori :

5 juin 2018.

Il a été question de la cheminée de la salle-à-manger pour laquelle je ne demande plus le remplacement des granits brûlés par plus de trois siècles d'usage, ni même de l'appui en grès du four, pourtant en mauvais état :

5 juin 2018.

Nous avons évoqué la qualité et la couleur du granit à rechercher pour le sol de la salle-à-manger, étant donné que le lot sur lequel Frédéric avait mis la main en 2014 pour le sol de l'entrée (lot provenant de la Motte-Fouquet) me paraît idéal :

5 juin 2018.

Nous avons parlé du linteau du passage entre l'entrée et la salle-à-manger qui serait à changer...

5 juin 2018.

... ainsi que du linteau du passage, au 1er étage du logis, entre la "pièce dévastée" et la tour Sud-Ouest, linteau que je souhaiterais surélever comme les deux autres (au rez-de-chaussée des deux tours circulaires) que nous avons déjà traités :

5 juin 2018.

Enfin, j'ai confié à Frédéric mon bout de carreau bizarre qui, me dit-il, "lui parle" ; il le pense très ancien (médiéval) mais doit s'en assurer auprès d'un expert de sa connaissance qui pourrait nous apprendre quel en était l'usage.