Administration

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 5 Avril 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Logis
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La sourcière de Mantilly que j'avais contactée sur les conseils d'un terrassier m'apprend ce matin qu'elle a cessé cette activité.

Quant à l'autre, une voisine recommandée par un élu local, je suis sans nouvelles d'elle.

Tout donne donc à penser qu'on va devoir oublier cette histoire de puits dans la salle-à-manger (ancienne cuisine) du logis.
J'ai assisté hier, à Paris, à une très remarquable réunion de "formation" organisée par la "Demeure Historique" sur le thème "Monument historique et impôt sur le revenu". Cela a duré de 9 heures du matin à 17 heures et la conférencière nous a présenté de façon très claire et très complète les particularités de ce régime fiscal, avec des indications totalement inédites pour moi et à jour sur l'incidence de la mise en place du prélèvement à la source. Il nous a été remis un "Guide fiscal 2018" de 111 pages d'une très grande qualité.

Je vais à l'essentiel :
- je n'avais rien compris jusque là et avais tiré des conséquences totalement erronées des bribes d'informations que j'avais pu recueillir ;
- en réalité et pour les gens comme moi (c'est-à-dire ceux qui n'attendent aucun "revenu exceptionnel" en 2018 et qui n'encaissent guère de dividendes), le système est tellement blindé que la recherche de failles dont on pourrait tirer profit paraît vouée à l'échec.

Donc j'ai eu tout faux.

Si l'on entre dans les détails, je dois reconnaître que le système qui a été imaginé pour la période de transition (les années 2018 et 2019) est remarquablement astucieux, même s'il est, de prime abord, particulièrement complexe et d'apparence imbitable avec l'intervention dans les calculs d'un "crédit d'impôt modernisation recouvrement" (CIMR) que je trouve tout à fait brillant. Je pense que je n'aurais pu imaginer un tel facteur de correction tout seul - c'est dire ! -, donc j'admire la fertilité de l'imagination de mes jeunes collègues de Bercy.

Dans les faits, tout ceci aura une conséquence immédiate pour moi. Je comprends en effet qu'il n'y a pas lieu que je freine la réalisation de mon programme de travaux en 2018. En particulier, il n'y a pas lieu que je reporte à 2019 l'installation de la nouvelle chaufferie. (De même, il n'y avait pas lieu que je fasse le zouave fin 2017 avec mon système d'acomptes et d'emprunt.)

Nous sommes début avril, trois mois de 2018 sont déjà "perdus" et il n'est que temps que j'incorpore dans mes réflexions ma nouvelle compréhension du volet fiscal de mes travaux.

Aux yeux des tiers, que tout ceci montre à quel point il est difficile de planifier un programme de travaux quand l'environnement fiscal fluctue sur des points aussi importants que cette instauration du prélèvement à la source.

P.S. (du 8 avril 2018) : Mon expert fiscal favori ne partage pas mon optimisme qu'il doit trouver béat. Voici en effet ce qu'il m'écrit :

(Début de citation)

Cher Pierre-Paul,

Dis-toi bien que le crédit d'impôt effaçant les revenus de 2018 n'est pas un cadeau, mais une compensation du fait que l'impôt sur les revenus de 2019 devra être acquitté un an plus tôt.

Cette compensation ne jouera pas pour ceux qui perçoivent des revenus de capitaux mobiliers. Ils seront effectivement imposés successivement sur ceux de 2018 et de 2019. Idem pour les subventions.

Les travaux de 2018 seront déduits dans le vide (le revenu de 2018 étant effacé de toute façon, sauf les exceptions que je viens d'indiquer). L'année suivante, les travaux déductibles ne seront pas ceux de 2019, mais la moyenne de ceux de 2018 et 2019, ce qui revient à ne retenir tous ces travaux que pour moitié.

A compter du 1er janvier prochain, les employeurs, dont tu es peut-être, devront effectuer le prélèvement à la source sur les salaires qu'ils versent.

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 11 Avril 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration
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Voici, à toutes fins utiles, le détail des protections au titre des monuments historiques dont bénéficie la Chaslerie :

1 - Par arrêté ministériel du 2 novembre 1926, l'ensemble du manoir, de ses dépendances et des murs alentours a été inscrit à l'I.S.M.H. A l'époque, l'administration ne se livrait pas à une énumération ponctuelle des parties protégées ; elle se bornait le plus souvent à protéger un ensemble ; en particulier, il était entendu que, dans ce cadre et sauf mention contraire, toute protection relative aux extérieurs valait également pour les intérieurs ; seules les pièces préparatoires de l'arrêté explicitaient, dans la meilleure des hypothèses, l'extension de l'arrêté.

C'est ce qui s'est passé à la Chaslerie, à l'initiative d'Edouard HERRIOT, président du conseil, qui avait découvert le manoir lors d'une cure à Bagnoles et en a rendu compte dans son ouvrage "Dans la forêt normande". Je me suis procuré à Paris, dans les services de la direction du patrimoine, la "description sommaire du monument" datant d'août 1923, qui constitue la seule pièce explicative de l'arrêté de 1926, pièce dont voici la copie :

Page 1 du rapport préparatoire à l'arrêté de 1926.

Page 2 du rapport préparatoire à l'arrêté de 1926.


On constate que :
- les dépendances situées à l'Ouest du manoir, qualifiées de "fermes" sont bien citées sur ce document ; à ce seul titre, on peut donc affirmer que les bâtiments de la ferme de la Chaslerie sont inscrits à l'I.S.M.H., tant pour leurs extérieurs que pour leurs intérieurs ;
- de même, le jardin est cité, donc protégé, étant entendu qu'il est décrit comme étant "circonscrit de trois côtés par un fossé de dix mètres de largeur et de deux à trois de profondeur" (il n'avait pas dû être curé depuis longtemps) ; à ce seul titre, ce que nous appelons aujourd'hui la terrasse et le "Pournouët" sont protégés, y compris les douves qui les entourent et les murs qui les délimitent. Bien entendu, cette protection s'étend aux parages de l'entier circuit des douves, du bief amont au bief aval ainsi qu'à leurs abords permettant de les visiter.

2 - Par arrêté préfectoral du 26 octobre 1993, l'inscription à l'I.S.M.H. a été étendue à l'allée principale du manoir.

A l'occasion de cet arrêté, la D.R.A.C. de Caen a récapitulé sur un plan (dont copie jointe), qu'ils m'ont communiqué, l'implantation des protections au titre des deux premiers arrêtés :

Plan annexé à l'arrêté de 1993.


3 - Par arrêté ministériel du 4 juillet 1995, un certain nombre de parties inscrites à l'I.S.M.H. en 1926 ont vu leur degré de protection augmenté par classement parmi les monuments historiques ; à cette occasion, aucune des parties précédemment inscrites et qui n'ont pas été classées n'a vu sa protection diminuer.

Ainsi, "la terrasse située à l'est du manoir supportant l'ancien jardin avec ses murs de clôture et de soutènement, ses douves et le bief situé à l'angle nord-est ainsi que le bief amont" ont été classés parmi les monuments historiques. La ferme et ses dépendances n'étant pas évoqués dans ce dernier arrêté demeuraient donc inscrites au titre de l'arrêté de 1926 :

Page 1 de l'arrêté de classement de 1995.

Page 2 de l'arrêté de classement de 1995.


Comme la situation devenait complexe, Mme SINCE, qui avait instruit le classement, a récapitulé les niveaux de protection sur le plan joint (fourni ici, pour des raisons techniques, en deux pages mais mon original tient en une) :

Plan annexé à l'arrêté de 1995 (moitié gauche).

Plan annexé à l'arrêté de 1995, moitié droite.

Ce plan a d'ailleurs permis de corriger certaines imprécisions du plan de 1993. Tel qu'il se présente, il constitue un document officiel de la D.R.A.C. et montre sans ambiguïté que le classement parmi les M.H. couvre la totalité de l'espace colorié en rouge sur le plan, à l'est du manoir, en particulier l'intégralité des fossés des douves et toutes les maçonneries attenantes (y compris celles dont l'existence n'était plus, à de minimes vestiges près, qu'un souvenir avant que je ne m'en préoccupe).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 11 Avril 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration
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Voici la version définitive de l'étude préalable de M. MAFFRE sur les menuiseries extérieures de la Chaslerie, document dont j'ai toutefois retiré ici les six dernières pages, qui donnent des informations sur le coût des travaux recommandés.

Notons que ce document est daté de septembre 2015. Donc deux ans et demi se sont écoulés sans que le premier coup de marteau n'ait encore pu être donné. Et je ne parle pas des délais en amont, pour obtenir de l'architecte mandaté communication d'un tel pavé qui, pour tout dire, ne m'apprenait quasiment rien.

On sait que j'ai interrogé trois plombiers, recommandés par des amis, sur la possibilité de mettre en place, à notre manoir favori, un système de chauffage par géothermie profonde.

Le premier à me rendre sa copie - son devis - est passé me voir ce matin. On est, pour le matériel, dans les ordres de grandeur que j'avais calculés ou imaginés. Mais je comprends qu'il faut en outre prévoir, pour le logis et le bâtiment Nord, un surcoût de la facture d'électricité de l'ordre de 3 600 € par rapport à la facture actuelle de fuel (qui ne couvre certes qu'une soixantaine de m2).

La bonne nouvelle est que, si le forage-test est positif, on pourra regrouper tous les matériels intérieurs dans une partie de l'actuelle "cuisine-provisoire-qui-dure", au rez-de-chaussée du colombier. Cela libérerait donc la pièce du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest (le "cul-de-basse-fosse") pour que j'y installe mon bureau-bibliothèque.

A l'occasion de cette présentation de devis, ce premier plombier a continué de me faire très bonne impression.

P.S. : Ceci dit, à la lecture, après son départ, des documents qu'il m'a remis, je me demande s'il ne s'est pas trompé dans ses calculs du cubage à chauffer. Cela serait fâcheux pour sa crédibilité à mes yeux. Je le rappellerai dès demain pour essayer de tirer cette affaire au clair. Je viens de lui rappeler par courriel mes propres calculs.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Avril 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
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Aidé de Benjamin pour décharger son matériel, Sébastien LEBOISNE est venu installer le dallage provisoire de panneaux de bois aggloméré au 1er étage des écuries :

12 avril 2018.

Voici les dernières photos avant cette intervention destinée à permettre le regroupement des meubles à cet endroit, tant que dureront les travaux du logis et du colombier :

12 avril 2018.

12 avril 2018.

Sur le sol, les pots de plastique noir indiquent l'emplacement des cloisons prévues sur le projet de M. MAFFRE, celui qui plaçait au milieu des écuries l'escalier principal de l'"aile de la belle-mère", une idée sous-optimale selon moi qui envisagerais plutôt de consacrer cet espace du 1er étage à une salle de réunion, de spectacle, etc.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Avril 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
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Le plancher de sapin du 1er étage des écuries était pourri à maints endroits, du fait d'anciens dégâts des eaux datant de mes prédécesseurs. Il y avait aussi de petites trappes dont l'utilité demeurera mystérieuse pour moi (faire descendre le foin de la nourriture des animaux ?) :

12 avril 2018.

12 avril 2018.

Les premières dalles posées par Sébastien donnent à ce comble une allure de salle de bal, don't you agree ?

12 avril 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Avril 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
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Oui, il n'y a pas de doute, ce plancher de sapin était largement pourri et je me rappelle même qu'il y a longtemps déjà, une visiteuse que sa curiosité et son goût des vieilles pierres avaient poussée à s'aventurer à cet endroit avait senti ce plancher céder sous son poids ; heureusement, une poutre avait empêché sa chute mais cette personne s'était bien éraflé une cuisse, de mémoire (ce qui, au demeurant, m'avait valu une vue charmante) :

12 avril 2018.

12 avril 2018.

Mon aîné a été en contact avec la D.R.A.C. aujourd'hui afin d'essayer de débloquer le paiement d'une partie d'une subvention que j'avais réclamé il y a près de trois mois déjà.

J'avoue que toutes ces paperassades ne sont pas le moyen le plus passionnant que j'aie trouvé pour occuper mes journées.

J'ai toutefois mis mon grain de sel dans le débat en signalant que je souhaiterais que la tranche n°2 de restauration des menuiseries extérieures du logis soit programmée en 2019 pour un montant de 75 000 € T.T.C.
Il est certain qu'un architecte du patrimoine serait mieux à même que moi de faire prospérer un tel dossier. Je m'emploie à en recruter un qui puisse se montrer diligent et efficace, y compris pour mener rondement la réalisation, enfin, de la tranche n°1.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 20 Avril 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Plomberie-chauffage - Logis - Bâtiment Nord
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Un soleil d'été, de jolis dessins d'enfants et des travaux qui redémarrent, il n'y a (presque) rien de tel pour me regonfler le moral.

J'ai reçu hier Cédrick COOS afin d'arrêter la liste des travaux que je souhaite lui confier sans tarder en vue de restaurer le cul du four de la salle-à-manger du logis (situé dans la pièce qui abrite actuellement une chaudière au fuel très polluante) et de relever quelques linteaux de porte, de manière à permettre à des individus d'une taille de 1 m 95 (suivez mon regard) de passer là sans se raboter le crâne (on y croit toujours ou on fait comme si...).

Pour permettre aux compagnons de Cédrick (notamment Sébastien DUVAL que j'aurai plaisir à observer travailler) d'évoluer dans des espaces parfois exigus, j'ai fait déplacer ce matin la chaudière de deux mètres. La voici avant...

20 avril 2018.

... et après cette intervention :

20 avril 2018.

Avec ces tuyaux provisoires, je me dis qu'elle pourra servir un hiver de plus. Espérons que ce ne soit pas, là encore, du "provisoire-qui-dure". Il faut qu'on en sorte et qu'on avance !

Un plombier spécialisé en géothermie est également venu reprendre quelques mesures sur le terrain :

20 avril 2018.

Enfin, Igor m'a téléphoné pour me confirmer que je peux compter sur lui samedi dans huit jours et le lundi suivant. Il faudra qu'il se transforme en déménageur pour mettre un maximum de meubles à l'abri du chantier. Je vais essayer de trouver des costauds pour l'aider à déplacer quelques monstres (telle la grande table de la salle à manger du logis qui pèse, facile, quelque chose comme 300 kg).
Un charpentier, dont Mme HORGNIES m'a donné les coordonnées, est venu aujourd'hui commencer à effectuer différents travaux sur des charpentes et des couvertures qui en ont besoin.

Il s'agit de Christian MONNIER, de Juvigny Val d'Andaine.

Il a commencé par remettre en état la gouttière Est de la ferme.

Ses prochaines interventions pourraient concerner par exemple :
- à la ferme, le démoussage du bâtiment, sa transformation en longère et le renforcement d'un arbalétrier mal en point depuis des années ;
- à la cave, la pose d'une isolation thermique sous la charpente de la couverture ;
- à la charretterie, le changement du plancher de l'étage et la restauration d'anciennes mangeoires ;
- sur le logis, le redressement de la couverture à certains endroits disgracieux ;
- dans l'"aile de la belle-mère", le déplacement de meubles vers le garde-meubles rendu préalablement étanche à la poussière du chantier ;
- sur le fournil du manoir, une révision de la couverture là où elle fuit.

Bref, il y aurait là de quoi l'occuper quelque temps.
Aidé de Benjamin, Christian MONNIER a commencé à regrouper à l'étage des écuries quelques meubles et objets divers :

24 avril 2018.

24 avril 2018.

Il y a là un volume magnifique et qu'il était stupide de transformer en chambres avec un très long couloir pour les desservir. Il ne fait donc pas de doute que le parti retenu par les derniers plans, ceux de Benoît MAFFRE, était mal inspiré.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 25 avril 2018 07:57
À : Arnaud PAQUIN, architecte du patrimoine
Cc : (...)@culture.gouv.fr; thibaud.fourcade@(...); carolefourcade(...)
Objet : Chaslerie

Cher Monsieur,

J'ai rencontré hier M. (...) qui, comme vous me l'aviez laissé entendre, m'a rendu le dossier que je lui avais communiqué il y a six semaines.

En l'état de mes réflexions, je souhaite donc, si vous le voulez bien, vous charger de la maîtrise d’œuvre des travaux suivants, dont je vous précise au cas par cas le degré d'urgence à mes yeux :
- 1ère tranche des menuiseries extérieures du logis : rien ne s'oppose, de mon côté, à un lancement imminent des travaux que je souhaiterais voir achever avant le 30 septembre prochain ; j'ai dû, suite à son retrait, me substituer à mon aîné pour assurer la maîtrise d'ouvrage de ces travaux ; tout est clair administrativement ; l'essentiel a déjà été réglé en acomptes aux artisans qui attendaient une réaction de M. MAFFRE depuis novembre dernier ;
- 2ème tranche des menuiseries extérieures du logis : il faudrait prendre rang auprès de la DRAC pour faire subventionner 75 k€ de travaux qui seraient réalisés dès le début de 2019 et préparer le dossier de demande de subvention ; je serai le maître d'ouvrage de ces travaux ; (N.B. : il est probable qu'une 3ème petite tranche sera à prévoir dans la foulée) ;
- menuiseries extérieures des lucarnes du colombier : il reste un reliquat de subvention à consommer avant le début de 2019, permettant de réaliser ces menuiseries extérieures classées M.H. Normalement, le maître d'ouvrage est mon aîné mais, s'il devait renoncer là aussi, je le remplacerais. Il vous appartiendrait, dans le prolongement de l'étude préalable de M. MAFFRE, de dessiner ces menuiseries (ce dont ce dernier s'était bizarrement abstenu) ;
- dégâts des eaux au rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère" : il faut préparer dans les meilleurs délais une estimation du coût des travaux (maçonnerie, menuiserie) que je pourrais transmettre à l'assureur pour indemnisation. Normalement, mon aîné, nu-propriétaire, est tenu de réaliser ces travaux urgents, sa carence étant susceptible de mettre le bâtiment en péril. Il est néanmoins probable qu'une fois de plus, je doive me substituer à lui. Il conviendrait de solliciter des subventions, sachant que le mur en cause est classé MH ;
- moitié Nord du logis : comme je vous l'ai montré lors de votre visite du 10 avril dernier, une poutre de la charpente (classée MH) est pourrie et il reste une fuite d'eau en couverture qui a commencé à pourrir une autre poutre (également classée MH) ; il faudrait prendre rang dans le programme de subventions de la DRAC pour faire réaliser ces travaux dès que possible car ils conditionnent la suite de la restauration de l'intérieur du logis.

Vous voudrez bien me transmettre vos projets de contrats correspondant à ces premières demandes.

Au-delà de celles-ci, j'envisagerais de vous confier d'autres travaux, ceux-ci vraisemblablement non subventionnés, comme, par exemple :
- la restauration des boiseries du salon du logis, en prenant pour point de départ la remise en place de la cheminée qui se trouve actuellement au rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère" (celle atteinte par les récents dégâts des eaux) ;
- la conception et la réalisation d'un escalier desservant à la fois le colombier et les écuries de l'"aile de la belle-mère". A cet égard, je considère le projet de M. MAFFRE (dont il conviendrait que celui-ci ne bloque pas plus longtemps la transmission des plans, notamment en ce qu'ils concernent les maçonneries et la charpente) comme raté et inadéquat et ceux, antérieurs et perfectibles, de Lucyna GAUTIER, comme susceptibles d'apporter des idées (M. MAFFRE avait demandé et obtenu sans difficulté de Mme GAUTIER la transmission des plans de cette dernière, plans dont il critiquait la justesse ; il n'y a aucune raison valable pour qu'il ne vous les transmette pas). Cette mission pourrait être poussée jusqu'à la maîtrise d’œuvre de l'aménagement intérieur de cette aile.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)