Administration

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 25 Avril 2012
Journal du chantier - Administration - Menuiserie - Logis - Météo - Désultoirement vôtre !
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Il fait un vent à décorner un boeuf et une bourrasque a ouvert deux croisées sur cour au premier étage du logis, donc orientées plein Ouest. Je crains fort qu'il ne faille remonter la priorité de leur remplacement par des croisées neuves. En tout cas, Igor est allé les clouer provisoirement. Mais la tempête continue de plus belle.

Lucyna GAUTIER n'a pas tardé à revenir à la Chaslerie afin de préparer les différents dossiers que nous devons soumettre à l'administration des affaires culturelles. La voici au premier étage du logis, en train de photographier la cage d'escalier :

26 avril 2012, Lucyna GAUTIER dans la cage d'escalier du logis.

J'ai profité de sa visite pour lui demander de se charger également de la mise au point du dossier de demande d'autorisation pour le rempierrage de l'Avenue, opération que je suis impatient de mener à bien, si possible avant la fin de cet été-ci.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 2 Mai 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Murs divers
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Igor vient de m'annoncer que son copain plaquiste ne viendra pas se présenter samedi. Lui aussi préfère retourner en Roumanie.

Ceci démontre - si c'était encore nécessaire - qu'il y aurait lieu de majorer les devis de maçonnerie de la Chaslerie d'un pourcentage significatif afin de tenir compte des "aléas de chantier". Car, qu'on le veuille ou non, il est loin d'être évident de trouver de bons tâcherons et d'arriver à les fidéliser suffisamment pour pouvoir mener à terme une tranche de travaux sans avoir à recourir à des entreprises ayant pignon sur rue, qui sont évidemment plus onéreuses.

Dans l'immédiat, voyons le bon côté des choses : ces mésaventures et rebondissements devraient m'aider à rééquilibrer mes comptes, ce qui ne serait pas du luxe.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 4 Mai 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Murs divers
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Je suis en train d'essayer de résoudre le problème posé par le départ de Valentin qui, dès ce matin et d'après ce que me rapporte Igor, traversait l'Autriche en direction de la Roumanie.

J'explore d'ores et déjà deux pistes alternatives. Les difficultés sont, dans les deux cas, de trouver un logement pratique et bon marché pour le candidat et, dans l'un des deux cas, de trouver également un emploi en C.D.I. pour la conjointe. En l'état de mes informations, il semble que le jeu en vaille la chandelle.

Je devrais discuter avec l'un de ces deux candidats dès ce dimanche à la Chaslerie. Comme on le voit, je souhaiterais battre le fer tant qu'il est chaud.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 6 Mai 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage
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Ce matin, je montre les différents chantiers de la Chaslerie à un Roumain qui est mon locataire à Pontorson depuis deux ans. J'ai donc eu le temps de remarquer ses qualités, il connaît et apprécie Igor, est originaire de la même ville de Moldavie, et a une vingtaine d'années d'expérience dans le bâtiment dans différents pays. Le job a l'air de l'intéresser beaucoup. Son problème est que son épouse a une bonne situation, en C.D.I., dans un restaurant du Mont Saint-Michel. Donc nous en sommes à aborder des solutions envisageables, tant pour le loger que pour aider son épouse à trouver un bon emploi, le tout par ici.

P.S. : En fait, mon locataire de Pontorson ne serait pas intéressé par le job pour lui mais pour un de ses cousins qui souhaiterait trouver un emploi en France. Ma réponse est qu'il faut d'abord que la situation de cette personne soit régulière du point de vue de la législation française sur l'immigration. Donc on va regarder cela tranquillement.

Le fait est qu'en la matière, les Roumains, comme les Bulgares, ne sont pas traités aussi favorablement que les Polonais, les Grecs, les Portugais ou les Espagnols. Jusqu'en 2014 au moins, ce seront des Européens de seconde zone, si je puis m'exprimer ainsi. C'est du moins ce que j'ai cru pouvoir conclure après avoir fait de mon mieux, pendant neuf mois, pour assister Valentin sur ces délicates questions.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 9 Mai 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferme et son fournil - Murs divers
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Jonathan LEVERNIEUX a pris ses fonctions ce matin, comme prévu. Le voici à côté d'Igor dans la ferme, dans le volume (je n'ose parler de pièce) où nous entreposons les matériaux de chantier qui ne supportent pas la pluie :

9 mai 2012, Jonathan et Igor.

Outre un C.A.P. de maçonnerie, Jonathan est titulaire d'un brevet professionnel dans la même spécialité ; il a été apprenti chez un maçon de Céaucé. Je lui ai demandé de me montrer ses manuels scolaires.

Lucyna GAUTIER vient de me transmettre son avant-projet de demande d'autorisation de lancement des travaux de restauration du mur d'escarpe des douves. J'en extrais les documents suivants :

Le rapport de Lucyna.

L'état actuel.

L'état projeté.

Lucyna me précise qu'elle doit encore réfléchir au niveau des chantepleures afin qu'elles ne se retrouvent pas sous l'eau, une fois la douve remplie ; de mon côté, j'imagine qu'un système de siphon, comme dans les toilettes, pourrait éventuellement faire l'affaire ; il faudrait y réfléchir.

J'aimerais que la première tranche de travaux prévoie également les premiers rangs de pierre au-dessus des fondations. Il faudrait en effet que j'aie davantage de latitude encore dans l'organisation du chantier, je veux dire en termes de calendrier.

Je montrerai ces documents cet après-midi à M. SACCO, de l'entreprise PAVY, afin qu'il établisse un devis pour la restauration des douves. La D.R.A.C. nous demande en effet de prévoir le nombre d'heures de tâcheron nécessaire et on a vu, encore la semaine dernière, toute la difficulté qu'il y a à programmer des bornes supérieures en ce domaine ; le devis d'une entreprise ayant pignon sur rue, comme PAVY, devrait nous y aider ; c'est en tout cas notre hypothèse.

Je précise que je laisserai M. SACCO chiffrer ces travaux comme il l'entend. Je lui ai cependant demandé ce service car c'est lui qui devrait intervenir, cet automne j'espère, pour restaurer les marches cassées du grand escalier du logis de la Chaslerie.

L'Avenue de la Chaslerie avant remise en état.

Lucyna vient également de me transmettre son avant-projet sur la remise en état de l'avenue de la Chaslerie :

Le rapport de présentation.

L'état actuel.

L'état projeté.

Mes principales demandes de rectification sont les suivantes :
- la longueur à restaurer est de 534 m et non de 489,5 ;
- sur la coupe AA, les fossés sont, dans les deux cas, à l'extérieur des talus et non à l'intérieur ;
- je préfèrerais conserver le macadam actuel, en le recouvrant de terre et d'herbe, ceci afin de permettre à deux véhicules de se croiser sans que l'un, au moins, ne s'enlise.

Lucyna me dit qu'il faudrait un permis de construire pour ce travail ; je trouverais cela excessif ; d'ailleurs, le S.D.A.P. ne m'a jamais parlé, en la matière, que d'autorisation. Lucyna doit donc vérifier cette question auprès du S.D.A.P.

Bien que cela ne me concerne pas directement, je pense qu'il serait bon que le S.D.A.P. étende la protection de l'avenue aux premières centaines de mètres suivantes ; sinon, c'est le très beau muret de pierres sèches photographié par Lucyna qui risquerait de disparaître, étant entendu que le fermier du propriétaire voisin est une brute inculte qui ratiboise tous les talus du secteur. Il serait très fâcheux que ce vestige vénérable soit également victime de la folie destructrice du même énergumène barbare, uniquement préoccupé de son plus grand profit personnel ! Or le risque est avéré, comme cet abruti l'a déjà montré moultes fois à Saint-Bômer puis, hélas et depuis qu'il y sévit, à La Haute Chapelle.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Mai 2012
Journal du chantier - Administration - Abords, Avenue, terrasse - Logis
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Je vais de ce pas déposer dans les circuits administratifs la demande de permis de construire (en 5 exemplaires !!!) pour la remise en état de l'avenue de la Chaslerie et la "demande de subvention à l'Etat pour la réparation d'un monument historique" (avec les pièces annexes en deux exemplaires) pour la restauration de l'escalier du logis de la Chaslerie.

Je viens de solliciter auprès du président du conseil général de l'Orne la prorogation de deux ans de la décision de subvention de la restauration de la charpente et de la couverture des écuries. En effet, la décision initiale était valable deux ans, alors que les décisions de subvention de l'Etat sont valables quatre ans.

Ceci signifie que, sauf à perdre ces subventions, il faudra que ces travaux soient achevés dans le courant de l'année prochaine, afin de conserver une marge de dépassement de délais.

Au passage, je me suis fait confirmer par mon interlocutrice que, en l'état de sa doctrine, le conseil général de l'Orne ne subventionne pas la restauration de l'intérieur des monuments historiques privés (ici la cage d'escalier) ni celle des murs autres que de bâti (comme les murs de clôture ou, ici, les murs de douves). Vu de la Chaslerie, c'est bien regrettable.

Comme me le disait ma grand-mère Juliettotte, "rien ne vaut un fainéant qui se rebelle !". J'ai appliqué ce précepte ce matin en mettant également dans les circuits administratifs (1) la demande de subvention de l'Etat pour l'étude préalable de Lucyna GAUTIER sur les douves du manoir et (2) la demande d'autorisation de lancement des travaux préalables à la restauration du mur d'escarpe.

Compte tenu des premiers devis reçus, j'ai en outre décidé d'ouvrir la concurrence entre les terrassiers pour la remise en état de l'avenue ainsi que pour les travaux préalables à la restauration du mur d'escarpe.

P.S. du 19 juillet 2012 : Le terrassier que j'avais retenu au terme de ce mini-appel d'offres m'a reproché hier celui-ci. Apparemment, il n'accepte pas d'être mis en concurrence. A mes yeux, ceci suffit pour que notre collaboration tourne court rapidement.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 21 Mai 2012
Journal du chantier - Administration - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers
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Afin de ne pas avoir de soucis inutiles pendant la restauration du mur d'escarpe des douves, je viens de prendre contact avec le service des eaux de la direction départementale des territoires. Je souhaite en effet leur indiquer ce que j'envisage pour dériver temporairement l'eau qui s'écoule dans les douves. Ils doivent me communiquer un questionnaire avant qu'un fonctionnaire ne vienne sur place prendre connaissance du projet.

P.S. : Questionnaire rempli et renvoyé, avec 5 pièces jointes. Apparemment, mon interlocuteur sait faire preuve de bon sens.

Maurice VERRON, géomètre du cabinet ZUBER-MAILLARD (successeurs du cabinet DELAHOUSSE de Mayenne) est passé ce matin préparer les modifications du plan cadastral nécessitées par la prochaine vente à une S.C.I. familiale à créer de la nue-propriété de l'"aile de la belle-mère".

23 mai 2012, M. VERRON en train de prendre des mesures.

Je rappelle que l'"aile de la belle-mère" désigne, depuis l'époque où vivait encore la mère de mon vendeur, décédée en 1970, le sous-ensemble des bâtiments sur cour constitué du colombier et des écuries ; c'est en effet la dénomination qui figurait sur la clé du colombier lorsque, en 1991, j'ai acheté la Chaslerie.

Comme je l'ai récemment expliqué, je prépare le transfert progressif à mon aîné (qui préfère garder l'anonymat sur ce site, de sorte que je l'y dénomme Mr T.) des volumes en question ; il accepte d'en prendre en charge les travaux très prochainement, c'est-à-dire une fois que j'aurai mené à bien la restauration de la charpente et de la couverture des écuries ; cette restriction tient au fait que l'arrêté de subvention de cette tranche de travaux est libellé à mon nom de sorte que, paraît-il, il serait pratiquement impossible d'y substituer le prénom du fiston ; bien entendu, le prix de cession des parts de la S.C.I. (ou, selon le calendrier, celui de la nue-propriété de ladite aile) tiendra compte de cette particularité.

Je signale que, depuis le remembrement de La Haute Chapelle, les bâtiments de la Chaslerie sont cadastrés en "terres agricoles". C'est évidemment absurde et cela semblerait démontrer une fois de plus les abus d'un monde paysan en pleine dérive productiviste, à qui la bride serait laissée beaucoup trop lâche sur le cou et qui imposerait des thèses stupides, ainsi qu'on le voit dans le voisinage de la Chaslerie où un jeune abruti ratiboise les haies et talus avec une impunité inacceptable. En pratique, un classement en terres agricoles interdit, une fois le remembrement passé, de créer ou de recréer des droits de passage ; si l'on ne respecte pas cette règle, on risque ni plus ni moins que l'annulation des actes notariaux pris en contravention ; dans le cadre de ses diligences normales, le géomètre a donc dû tirer les conséquences d'une pareille ânerie, ce qui l'a conduit à délimiter bizarrement le nouveau lot ; j'ai essayé de faire en sorte que cela ne soit pas la source de litiges à terme mais il reste à espérer que le classement de la Chaslerie parmi les monuments historiques nous en préserve, autrement dit qu'il y ait toujours des fonctionnaires des affaires culturelles en charge du respect d'un tel lieu, y compris par les imbéciles les plus nocifs, ceux qui sont incultes et insensibles à la beauté et que les aléas de l'histoire ou des modes pourraient mettre en situation d'interférer.

P.S. : Me relisant, je me pose la question : est-ce le monde paysan qui débloque ou ne sont-ce pas plutôt des individus qui, à Bruxelles ou je ne sais où, distordraient les règlementations dans un sens qui incite les agriculteurs à dénaturer le bocage comme on le voit trop souvent ? Je crois quand même qu'il y a de l'abus manifeste chez certains jeunes qu'il serait urgent de mieux encadrer ; c'est là, me semble-t-il au premier chef, le rôle des élus des communes rurales, tenons-les pour responsables et demandons-leur des comptes à la première occasion !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 25 Mai 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Murs divers
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Reçu hier de la D.R.A.C. un courriel selon lequel les dossiers envoyés récemment, à propos de l'étude préalable (il faut, paraît-il, désormais parler de "diagnostic") et de l'autorisation de lancer les travaux sur le mur d'escarpe, ne sont toujours pas réputés complets. Il en va de même pour le mur Ouest de la douve Nord mais là, la balle est restée dans le camp de Lucyna GAUTIER qui nous doit le chiffrage ad-hoc. Toutes ces formalités sont usantes. Je demande à Lucyna de faire le nécessaire, en liaison avec la D.R.A.C., pour ne pas rallonger une nouvelle fois les délais d'instruction. Vivement qu'on en finisse avec toutes ces paperasses !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 30 Mai 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Murs divers
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Un coup de fil à Lucyna GAUTIER m'apprend que nous allons devoir faire intervenir un métreur pour qu'il donne son estimation du nombre d'heures de travail de tâcheron nécessaires pour la restauration du mur Ouest de la douve Nord. Encore des documents supplémentaires et encore des frais annexes !

Par ailleurs, il y a une complication pour l'autorisation de lancement de travaux sur le mur d'escarpe. Aux dernières nouvelles, il semble qu'on ne puisse commencer une étude préalable après qu'on a ouvert le chantier. Je demande donc à Lucyna de réduire (encore) le champ de son étude préalable aux biefs et au pont. Mais j'ai besoin, dans les meilleurs délais, du résultat de ses cogitations à propos du mur d'escarpe afin de ne pas perdre de précieux mois à attendre le feu vert de la D.R.A.C.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 1er Juin 2012
Journal du chantier - Administration - Ferronnerie - Logis - Ferme et son fournil
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Malgré de multiples rappels, Roland FORNARI, le forgeron, n'a toujours pas achevé les travaux commencés avant Noël ni envoyé les devis demandés depuis longtemps pour les 3 grilles du 1er étage du logis. Chaque fois que je le relance, il improvise des explications plus ou moins plausibles pour tenter de justifier ses retards.

J'aimerais que ces travaux (notamment la pose de la grille du puits de la ferme) soient enfin terminés. Quant aux devis, plus tôt je les recevrai, plus vite je pourrai les mettre dans les circuits administratifs pour subvention ; l'expérience montre que cet exercice est toujours beaucoup plus compliqué que ce à quoi l'on s'attend.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 6 Juin 2012
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Murs divers - Météo - Désultoirement vôtre !
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Je commence à être très préoccupé par la difficulté que j'éprouve à me trouver en mesure de soumettre aux autorités administratives concernées les dossiers qu'elles requièrent pour les différents travaux projetés ou même en cours à la Chaslerie.

Ainsi, la subvention promise pour le mur Ouest de la douve Nord est bloquée par l'absence de chiffrage par un certain tiers du nombre d'heures de travail de mes salariés. J'ai déjà transmis à la D.R.A.C. une première évaluation globale signée de ce tiers mais il semblerait que les chiffres doivent être précisés. Une idée serait apparemment de se caler sur un devis établi pour un autre mur par un maçon que je ne connais pas mais ayant pignon sur rue. Encore faudrait-il que ce devis n'ignore pas des données aussi essentielles que la différence d'expérience entre cinq maçons chevronnés et deux hommes toutes mains débutants, ou les intempéries, ou le nombre de parements, ou les plus-values pour le haut du mur, les joints, les chantepleures et le drainage indispensables, etc, etc...

Au demeurant, il est curieux qu'il soit encore nécessaire de fournir à la D.R.A.C. une prévision du nombre d'heures de travail nécessaires pour restaurer le mur Ouest de la douve Nord alors que ce travail est désormais achevé à près de 80 %, comme cela aurait pu être contrôlé à tout moment par n'importe qui, la Chaslerie étant ouverte au public tout au long de l'année. Je serais d'ailleurs étonné qu'un tel "reporting" de comptabilité analytique soit exigé des entreprises ayant pignon sur rue et me demande quelle règlementation pourrait fonder un tel pointillisme du contrôle dans le cas des particuliers employant leurs propres salariés ; en d'autres termes, pourquoi cette discrimination à l'encontre de ceux qui, comme moi, mettent en oeuvre des procédés plus économes pour tous les payeurs concernés, et en particulier pour les responsables des deniers publics ?

De même, pour la restauration de la cage d'escalier du logis, le S.D.A.P. d'Alençon me dit qu'il faut lui transmettre la "demande d'autorisation de travaux sur partie classée". J'ignore en quoi consiste cette n-ème paperasse mais c'est à l'architecte de le savoir et de faire le nécessaire, me semble-t-il.

Armons-nous de patience car il en faut énormément !

P.S. du 9 juin 2012 : Sur la "demande d'autorisation" évoquée ci-dessus, il semble que j'aie eu tort de considérer ce formulaire (qui m'avait bien été communiqué) comme inutile lorsque j'en ai pris connaissance. Plus exactement, ce document est bel et bien redondant mais il me fallait quand même, les procédures administratives étant ce qu'elles sont, le remplir et l'envoyer dans les circuits administratifs...