Administration

Dans la série "ces porcs qui nous cernent", mention spéciale pour cet agriculteur productiviste qui n'hésite pas à entrer sur mon fond (en l’occurrence le haut de l'allée inscrite à l'I.S.M.H.) pour aller répandre ses cochonneries et autres pesticides dans le champ qu'il loue à un voisin.

Cet individu n'a en effet aucun titre à faire passer ses engins considérables au-delà du poteau suivant qui marque la limite entre mon fond et un chemin communal, au premier plan de la première photo, chemin communal à sa disposition, comme de bien entendu, et sur lequel les ornières qu'il laisse confirment qu'il y dispose d'une place tout à fait suffisante pour manœuvrer :

4 mars 2018.

4 mars 2018.

4 mars 2018.

4 mars 2018.

Donc ce haut et puissant personnage, par ailleurs rompu à l'abattage général des arbres, à l'arasement systématique des talus et au grignotage sans vergogne de terrains communaux dans le seul but de percevoir davantage de subventions européennes pour son maïs probablement O.G.M., ...

... va bientôt recevoir de mes nouvelles ajustées en conséquence.
Je n'avais pas pu m'y mettre plus tôt mais le temps est enfin venu pour moi de commencer à préparer la note que je compte adresser à un architecte du patrimoine pour lui expliquer en quoi consiste notre chantier favori et ce que j'attendrais de lui.

Pour ce faire, je compte passer en revue tous les messages de l'onglet "Journal du chantier/Architecture-M.O."
Pour vous, il n'y en a guère que 216 puisque, depuis le dernier perfectionnement de notre site favori, vous n'avez plus accès - du moins directement - qu'aux messages mis en ligne depuis moins d'un an. Mais pour moi, qui peux consulter tout le stock depuis 2009 grâce à ma "tour de contrôle", il n'y en a pas moins de 968 !

Pour la commodité de mon travail, j'avais dit que je suivrais ce plan :

A - Préambule (les protections ; l'historique du chantier).
B - La restauration des menuiseries extérieures du logis.
C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.
D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".

Eh bien, allons-y !

Je noterai par la suite, dans un point F comme fourre-tout, les messages qui, sans être utiles pour mon travail immédiat, pourront resservir à d'autres fins au cours des prochains mois.

A A - Préambule :

A-1) Les protections :
- 20 février 2014 : l'histoire de la construction de la Chaslerie.
- 3 octobre 2011 et 13 octobre 2011 : le point précis sur les protections au titre des monuments historiques.
- 11 octobre 2011 : un complément sur la protection.
- 1er avril 2014 et 4 avril 2014 et 29 avril 2014 et 22 mai 2014 : de quelques conséquences de la protection.

A-2) L'historique du chantier :
- 22 février 2014 : sur une répartition des rôles qui n'a guère eu cours puisque je suis de nouveau le seul payeur final.
- 4 mai 2014 et 20 juin 2014 : sur l'historique du chantier.
- 5 octobre 2016 et 8 octobre 2016 et 9 octobre 2016 et 9 janvier 2017 : les enduits extérieurs d'origine.


B B - La restauration des menuiseries extérieures du logis.
- 22 septembre 2015 et 2 octobre 2015 et 9 octobre 2015 et 8 décembre 2015 et 22 août 2016 et 12 septembre 2016 : l'étude préalable et autres productions de M. MAFFRE.
- 2 avril 2016 : les observations de l'Etat sur l'étude de M. MAFFRE.
- 5 juillet 2016 et 30 juillet 2016 et 13 septembre 2016 et 1er octobre 2016 et 3 octobre 2016 et 17 octobre 2016 et 2 novembre 2016 et 4 novembre 2016 et 6 novembre 2016 et 9 janvier 2017 et 26 janvier 2017 : sur la porte principale.
- 6 novembre 2016 : la note détaillée de M. MAFFRE.
- 24 novembre 2016 : les suites de cette note.
- 25 mars 2017 : l'autorisation de travaux.
- 27 mars 2017 et 31 mai 2017 et 30 octobre 2017 et 8 janvier 2018 et 12 février 2018 : la subvention de l'Etat.
- 23 mai 2017 et 26 décembre 2017 et 8 janvier 2018 et 9 janvier 2018 : le contenu de la 1ère tranche.
- 19 janvier 2018 : la convention du 15 novembre 2017 avec l'Etat.
- 8 juin 2017 et 15 janvier 2018 et 27 janvier 2018 et 19 février 2018 : le contrat d'architecte.
- 26 décembre 2017 : le financement de la 1ère tranche.
- 11 janvier 2018 et du même jour et 24 janvier 2018 et 2 février 2018 et 15 février 2018 et du même jour et 19 février 2018 : le paiement des subventions.
- 24 mai 2017 : sur les menuiseries métalliques.


C C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.

C-1) Les réservations pour fluides :
- 3 mars 2014 et 6 mars 2014 et 7 mars 2014 et le même jour et 12 mars 2014 et 1er mai 2014 et 2 mai 2014 et 7 mai 2014 et 12 mai 2014 et 28 mai 2014 et le même jour et 29 mai 2014 et le même jour et 2 juin 2014 et 10 juin 2014 et 11 juin 2014 et 20 juin 2014 et 30 janvier 2018 (important et récapitulatif) : les réservations pour fluides et la pose des dalles dans l'entrée du logis.

C - 2) Autres infos sur le logis :
- 7 avril 2017 et 12 janvier 2018 : les plans.
- 17 février 2018 et 18 février 2018 et du même jour : les fondations rondes des tours.
- 12 janvier 2018 et du même jour et encore du même jour et 14 janvier 2018 et 15 janvier 2018 et 24 février 2018 : le projet de restauration.
- 8 mars 2018 : le modèle du manoir du Bas au Teilleul.
- 30 mars 2016 : souvenirs, souvenirs.
- 5 janvier 2018 et 9 janvier 2018 : travaux de maçonnerie à prévoir.
- 25 janvier 2018 et 3 février 2018 et 6 mars 2018 : la problématique du chauffage.
- 3 mai 2014 : la géothermie de surface.
- 17 janvier 2018 et 26 janvier 2018 et 9 février 2018 et 10 février 2018 et 13 février 2018 et 17 février 2018 et 7 mars 2018 : la géothermie profonde.
- 27 janvier 2018 : l'aérothermie.
- 6 février 2018 : le bois déchiqueté.
- 8 février 2018 : les inserts.
- 27 janvier 2018 et 8 février 2018 : les planchers chauffants.


D D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
- 4 février 2014 : les plans de 1952.
- 12 novembre 2015 : les gaines dans la cheminée.
- 13 novembre 2016 : le problème connexe des portes extérieures de la "tour Louis XIII".
- 26 janvier 2018 et 18 février 2018 et 25 février 2018 : le problème connexe de la chambre du 1er étage du colombier.
- 15 février 2018 et 16 février 2018 et du même jour : le problème connexe des lucarnes.
- 12 février 2018 : le traitement fiscal des travaux urgents.
- 16 février 2018 et 19 février 2018 : la demande de subvention et les contacts avec l'UDAP 61.
- 23 février 2018 : ma préparation de la note à l'UDAP 61.
- 26 février 2018 et 27 février 2018 et du même jour : ma note de synthèse à l'UDAP 61.
- 28 février 2018 : la visite de l'UDAP 61.
- 5 mars 2018 : les devis.


E E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".
- 1er avril 2014 et 4 juillet 2014 : le "programme 2014".
- 26 mai 2014 : le permis de construire relatif aux parties inscrites du "programme 2014".
- 23 juin 2014 et 23 février 2018 et 8 mars 2018 : la problématique de la subvention.
- 30 juin 2014 : un carrelage à poser.
- 2 janvier 2017 : les rampes d'escalier.
- 11 décembre 2013 et 22 février 2018 et du même jour et 2 mars 2018 : les enduits muraux.


F F - Le fourre-tout.

F-1) La cave :
- 9 août 2010 et 8 janvier 2011 : la problématique de la restauration de la cave.

F-2) La ferme :
- 2 octobre 2010 : la problématique de la restauration de la ferme.
- 17 octobre 2010, un deuxième du même jour : les projets relatifs à la ferme.
- 26 novembre 2010 : un problème de charpente qui reste à traiter.
- 6 janvier 2018 : des travaux de charpente-couverture à prévoir.

F-3) Les douves :
- 2 novembre 2010 et 5 novembre 2010 et 10 décembre 2011 et 27 juin 2012 : la problématique de la restauration des douves.
- 12 juin 2012 : les plans des douves.

F-4) L'"aile de la belle-mère :
- 14 décembre 2010 : des documents d'architecte et des appréciations peu amènes sur les travaux des années 1950 dans l'"aile de la belle-mère".
- 13 octobre 2012 : les escaliers actuels de l'"aile de la belle-mère".
- 14 octobre 2012 et 10 décembre 2012 et 5 janvier 2013 et 8 janvier 2013 et du même jour et 2 février 2013 et le même jour : la problématique de la restauration de l'"aile de la belle-mère".
- 27 février 2013 et 17 avril 2014 et 14 septembre 2015 et 15 septembre 2015 et 18 septembre 2015 et 27 juin 2016 et 25 juillet 2016 : les plans pour l'"aile de la belle-mère".
- 7 janvier 2013 et du même jour : sur des idées qui ont eu cours chez certaines, à propos des aménagements intérieurs de l'"aile de la belle-mère".
- 14 octobre 2012 et 10 février 2014 et 12 février 2014 et le 13 février 2014 et 27 février 2014 et 2 mars 2014 et 18 mars 2014 et 17 avril 2014 et 28 avril 2014 et 3 mai 2014 : sur les casts de l'"aile de la belle-mère".
- 12 décembre 2014 et 18 décembre 2014 : des vues sur la restauration de l'"aile de la belle-mère".
- 12 mai 2015 : un point à surveiller.
- 17 mai 2015 et 18 mai 2015 et 19 mai 2015 et 25 mai 2015 : un débat occulté contre mon gré.
- 9 juin 2015 : sur une coulure blanche qui m'intriguait ces derniers jours.
- 9 juin 2015 et 12 juin 2015 et 19 novembre 2015 et 13 septembre 2017 : sur un caractère souvent pénible.
- 30 juin 2015 : un débat qu'on aura peut-être l'occasion de rouvrir.
- 6 janvier 2018 : des travaux de charpente-couverture à prévoir.

F-5) Le logis :
- 28 février 2013 et 9 novembre 2013 et 20 novembre 2013 : des infos utiles sur le logis.
- 9 février 2011 : une étude, dont je ne retrouve pas la trace à ce jour, sur les modes de chauffage à la Chaslerie par Thierry BURIN des ROZIERS.
- 13 septembre 2015 et 14 septembre 2015 : sur les linteaux des fenêtres à l'étage.

F-6) Le bâtiment Nord :
- 30 juin 2014 : le circuit de chauffage par le sol.

F-7) L'allée :
- 19 novembre 2011 : les deux pavillons de l'allée (parmi mes rêves les plus fous).
- 9 mai 2012 (on y lit qu'un certain fermier voisin me chauffe les oreilles depuis un moment) et 17 avril 2014 et 4 juillet 2014 : le projet de restauration de l'allée historique.

F-8) Les matériaux :
- 27 janvier 2016 et du même jour : pour le sol des étages.
- 9 mars 2016 et 24 mars 2016 et 30 mars 2016 et du même jour et 31 mars 2016 et 15 avril 2016 et 17 mai 2016 et 8 juin 2016 : pour la rénovation thermique.
- 29 juin 2012 : un stock de boiseries dont j'avais perdu le souvenir (à moins que ce ne soient celles de la Raterie, point à vérifier).
- 13 mai 2014 : sur notre fournisseur de granit (adresse utile si, par exemple, on installe un jour des pilastres en haut de l'allée historique).
- 9 août 2015 : une double vasque qui me reste sur les bras.
- 29 mars 2016 et 1er avril 2016 : sur des carrelages.
- 4 octobre 2009 : les références de la peinture rouge des menuiseries extérieures.
- 20 juin 2014 : des goûts et des couleurs.
- 25 juin 2014 et 26 juin 2014 : la couleur des joints.
- 30 juin 2014 : une rampe d'escalier en bois.
- 3 juillet 2014 et 9 juillet 2014 : des ferronneries.
- 11 juillet 2016 : des décors de stuc.
- 4 juillet 2014 : les produits d'entretien du granit.
- 8 juin 2016 : pour le traitement des poutres vermoulues.
- 13 septembre 2016 et 12 octobre 2016 : pour l'entretien des bois cirés.
- 10 juillet 2014 : des vitres.
- 10 juillet 2014 : éléments d'archéologie.
- 11 juillet 2014 et 23 juillet 2014 : un très beau travail de restauration de menuiseries.
- 23 juillet 2014 : des tenons que je n'aime pas du tout.
- 23 juillet 2014 : des finitions de boiseries de chêne.

F-9) Quelques archives d'utilité relative :
- 7 août 2014 et 5 novembre 2014 et - 4 janvier 2016 : le "projet" de M. MAFFRE et d'autres documents pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier.
- 2 août 2016 : une porte charretière cloutée.
- 12 octobre 2016 : sur un grand décorateur d'origine domfrontaise.
- 7 février 2018 et 12 février 2018 : la gloriette.
- 13 février 2018 : les cuisinières de haut de gamme.
Je cherche toujours à me renseigner sur la profondeur de la (vraie) nappe phréatique (pas celle de surface) ainsi que sur la nature du sous-sol de notre manoir favori.

Sur les conseils de Roger GRIPPON, j'ai rendu visite hier soir à une voisine qui a échoué à chauffer par géothermie profonde sa maison du bourg de La Haute-Chapelle. Elle m'a expliqué qu'il y a une quinzaine d'années, lorsqu'elle avait voulu faire forer des puits de 40 m de profondeur, l'artisan était arrivé, à -17 m, sur du sable "de sablier", très fin, de sorte que, ne sachant pas chemiser ses trous, il n'avait pu aller plus loin. Cette dame a donc fini par opter pour l'aérothermie.

Cette dame me conseille de m'adresser à Philippe JARRY, mon terrassier favori, pour qu'il m'en dise plus car "il connaît bien le sous-sol de la commune".
Il y avait une réunion ce matin à 10 heures à Domfront :

Il y avait foule mais il fallait avoir pris rendez-vous et l'on était reçus un par un.

Apparemment, les critères (résidence principale, revenu fiscal de référence) sont toujours les mêmes. Mais on a changé de chapelle écolo depuis l'époque où je m'étais renseigné pour la cave. Mon interlocuteur ne sera plus SOLIHA mais le CDHAT, On me dit que "SOLIHA et CDHAT sont des concurrents sur la thématique Conseiller Info Energie sur le territoire" (sic). Il semble que, localement, le CDHAT ait réussi à évincer SOLIHA.


Donc encore une chapelle écolo dont je vais devoir étudier les rites, sans trop d'espoir à ce stade, je dois le reconnaître.

En attendant, pour nous changer, encore une paperasse à remplir avant d'obtenir, peut-être, un rendez-vous :

D'ailleurs, la case "Sans suite" est même prévue sur ce dernier formulaire.
0
A propos de la géothermie profonde, je cherche à me renseigner sur les sous-sols de notre manoir favori.

Philippe JARRY m'a indiqué qu'il y avait eu un forage favorable dans le lotissement, chez un certain Laurent Fretté. Il se souvenait des mésaventures de Mme LENEVEU dans le bourg de La Haute-Chapelle et du limon qui avait bloqué le trépan. Surtout, il m'indique qu'à la Thierrière, le grand-père de Maxime, Marcel LEBOUTEILLER (ancien fermier de la Chaslerie), avait réussi à faire creuser un puits profond en traversant du schiste. J'essaie d'obtenir des précisions.

P.S. : Je suis allé repérer la maison des FRETTE. Je suis également passé chez la mère de Maxime, pour noter l'endroit où se trouve ce puits :

7 mars 2018.

C'est cette plaque de béton au milieu du champ :

7 mars 2018.

Maintenant que j'ai repéré ces endroits, j'ai essayé de comprendre quelque chose à partir des cartes de l'I.G.N. :

Sur la carte suivante, i'ai porté :
- en 1, la maison de Mme LENEVEU (résultat défavorable, sable très fin ou limon à - 17 m) :
- en 2, dans le lotissement communal, la maison de M. FRETTE (résultat favorable, je ne connais pas la profondeur du puits),
- en 3, à la Thierrière, le puits de M. Marcel LEBOUTEILLER (résultat favorable)
- et en 4, l'endroit où l'on envisagerait de forer le sol de la Chaslerie :

Je ne peux pas dire que ces cartes de la nature du sol en surface renseignent le béotien que je suis sur ce qui se passe à - 100 m.

Je vais donc essayer de recontacter M. Christian ENOUF, le géologue qui avait dressé ces plans, du moins pour La Haute-Chapelle (61700) il y a une vingtaine d'années, d'après ce que je comprends.

P.S. 2 (à midi) : Je viens d'appeler Pascal LEBOUTEILLER, le père de Maxime, puis Marcel LEBOUTEILLER, le grand-père. Ils m'apprennent qu'un sourcier avait déterminé l'endroit où creuser pour trouver de quoi obtenir un puits artésien. A 60 mètres de profondeur, il y avait du schiste friable que l'on ne savait pas buser, de sorte que le foreur a interrompu son travail. Donc les LEBOUTEILLER se sont contentés d'un puits traditionnel d'une quinzaine de mètres de profondeur et qui fonctionne très bien.

P.S. 3 (le 9 mars2018) : je suis passé ce soir chez mes voisins FRETTE qui m'ont montré leur installation de géothermie profonde, à base de deux forages de 40 m de profondeur qui ont permis d'atteindre une nappe d'eau ferrugineuse. Ils sont très satisfaits de leur installation mais leur maison est isolée thermiquement. Je suis déjà en contact, parmi d'autres, avec l'artisan intervenu chez eux.
Sur le "Le Figaro" en ligne, cette photo d'un manoir à vendre m'avait attiré :

Plus précisément le tympan de la porte d'entrée et j'ai voulu en savoir plus.

Donc rendez-vous fut pris. Je devais attendre devant l'église du Teilleul.

Et c'est ainsi que j'ai découvert le manoir du Bas dont voici quelques photos :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

Pas de doute, ce manoir avait été bâti par la même équipe de compagnons que notre manoir favori. Pour un seigneur de VAUBOREL, un protestant proche de ce MONTGOMMERY, le régicide qu'arrêta un LEDIN, Sieur de la Chaslerie, au château de Domfront !

Il me fallait donc photographier un maximum d'indications sur ce qu'avait pu être, en plus austère (parpaillot oblige), notre manoir favori avant l'incendie de 1884. Et je n'ai pas été déçu. Jugez-en :

D'abord, une fois franchie l'entrée et passé son dispositif défensif...

7 mars 2018.

7 mars 2018.

... on tombe sur un grand escalier à mur d'échiffre, qui ressemble comme un frère au nôtre, sauf que les marches et les paliers sont en chêne, mais taillé exactement comme notre granit :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

Dans la première salle à laquelle on accède, une très belle cheminée :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

Au plafond de cette première salle, de très beaux corbeaux de granit pour soutenir les poutres :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

A l'étage, une deuxième cheminée "contemporaine de la Chaslerie"...

7 mars 2018.

7 mars 2018.

... un plafond remanié...

7 mars 2018.

... une vue sur la campagne :

7 mars 2018.

Partout, des menuiseries d'origine, de modèles à retenir, donc, pour mes prochains travaux :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

Enfin, cerise sur le gâteau, un exemple de chauffage aux granulés de bois dont je note l'encombrement au cas où je retiendrais le même système :

7 mars 2018.

7 mars 2018.

7 mars 2018.

A la fin de la visite, l'agent immobilier...

7 mars 2018.

... m'a fait signer un "bon de visite :

7 mars 2018.

Je tâcherai d'apprendre de lui le nom de l'installateur de ce chauffage que je chercherai à rencontrer.

Alors que nous évoquions MONTGOMMERY et son château de Ducey, j'ai signalé à toutes fins utiles à Michel FIALA que, maintenant que le crédit est amorti, je pourrais être intéressé de vendre mes logements locatifs de Pontorson.

P.S. : A propos du tympan de la porte d'entrée ainsi que des manoirs dus à la même équipe de constructeurs que la Chaslerie, je remets en ligne quelques vieux messages de notre site favori (retrouvés en tapant "loraille" dans le moteur de recherche de la "tour de contrôle) :
- 24 avril 2011,
- 28 février 2013,
- 20 janvier 2014,
- 20 février 2014,
- 6 avril 2015,
- 30 août 2015,
- 14 septembre 2015,
- 5 juillet 2016,
- enfin, 1er octobre 2016 dont j'extrais la photo suivante :

20 septembre 2016.

Le fermier qui a creusé récemment des ornières en haut de l'allée historique est venu s'excuser ce matin. Il m'a dit qu'il avait pris bonne note de la protection de cette allée et du fait qu'il avait roulé par erreur sur mes terres. Il a promis de boucher les ornières.

L'incident est donc clos.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 9 mars 2018 09:59
À : anne.chevillon@culture.gouv.fr
Objet : Chaslerie - Allée ISMH - Incident récent avec un agriculteur

Chère Madame,

Pour info : https://www.chaslerie.fr/blog/message/43791

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Dans mes efforts pour essayer de comprendre le sous-sol de notre manoir favori, j'ai reçu de Roger GRIPPON le conseil d'aller interroger M. André BRARD, agriculteur basé à Saint-Bômer-les-Forges, aux Vallées Le Coq, c'est-à-dire à 3 km à vol d'oiseau à l'Est de notre manoir favori.


M. BRARD m'a expliqué qu'il y a une vingtaine d'années, le Service Hydrologique de l'Orne avait procédé à deux forages sur ses terres en vue de trouver un approvisionnement pour la desserte en eau des populations environnantes. L'un des forages, à 80 m de profondeur entre la Bissonnière et la Planche, n'avait rien donné. L'autre non plus jusqu'à 78 m de profondeur mais l'eau y avait été trouvée à - 80 m et le forage avait été poursuivi jusqu'à - 100 m. Néanmoins, le débit de 40 m3/h avait été considéré comme insuffisant pour l'usage envisagé. Des terrains friables avaient été traversés, dont du schiste, de sorte qu'une fois le trépan retiré, le trou s'était rebouché tout seul.


A quelque temps de là, M. BRARD avait repris le forage à son compte puisque l'eau se trouvait à 130 m de dénivelé sous sa maison. Il avait alors eu recours à une entreprise de Loire-Atlantique, qui, au fur et à mesure de la descente de son engin, avait disposé un tube de PVC de 140 mm de diamètre, par empilement de sections de même longueur que les sections du tube métallique de forage, soit de l'ordre de 5 m chacune, ceci pour prévenir l'effondrement des matériaux traversés. L'eau avait jailli en surface, en puits artésien, mais elle était ferrugineuse. Donc un "défériseur" avait dû être installé, de même que, finalement, une pompe de 12, 5 CV quelque part dans le trou.

Après quoi, puisque Roger GRIPPON m'avait indiqué que M. BRARD est un agriculteur d'élite, j'ai souhaité qu'il me montre l'usine de production de méthane qu'il est en train de construire et qui traitera le fumier de ses bêtes (bovins et cochons, les cochons suivant un régime alimentaire particulier, sans O.G.M. mais avec ajout d'oméga 3, ceci afin d'obtenir les meilleures rillettes du Mans) :

10 mars 2018.

10 mars 2018.

10 mars 2018.

J'ai été impressionné par la taille de l'investissement en cours (en haut à gauche de la photo suivante dont on sait qu'elle a 20 mois) :

10 mars 2018.

Qu'on en juge : il y a là deux cuves de béton de 15 mètres de diamètre et 6 m de hauteur chacune, dites "dégusteurs", comportant, dans la masse du béton, un dispositif de chauffage du fumier pour obtenir une meilleure fermentation des matières et une troisième cuve, pour le stockage des jus avant qu'ils ne soient répandus en guise d'engrais sur l'exploitation, de 35 mètres de diamètre et de 8 m de hauteur (le chien ne donne pas l'échelle) :

10 mars 2018.

Comme il n'existe pas de canalisation pour emporter le méthane produit vers ses consommateurs extérieurs, il est transformé sur place en électricité, celle-ci empruntant alors des fils électriques. Un local neuf abrite notamment un volume cadenassé dédié à Edf. Cette 4ème citerne, d'environ 4 mètres de profondeur, sera remplie d'eau et les pompiers pourront y puiser :

10 mars 2018.

M. BRARD m'explique que cette usine sera rentable pour lui alors que le montant de l'investissement qu'il me laisse entendre correspond au prix de plusieurs monuments historiques en bon état du secteur.

Mme BRARD m'a très aimablement offert le café. Puis, au cours de notre promenade à proximité de ses cuves, pendant laquelle j'ai pris les photos précédentes, M. BRARD m'a présenté ses deux fils qui lui ont succédé dans cette très remarquable exploitation que lui-même avait débutée avec 8 ha et 20 vaches. Assurément la plus remarquable exploitation qu'il m'ait été donné de voir dans le secteur à ce jour.

Sur les cinq petits-enfants de M. et Mme BRARD, il y en a, paraît-il, trois qui expriment d'ores et déjà l'intention de poursuivre sur les voies tracées par leurs parents, une perspective qui ne saurait, on l'imagine, me laisser indifférent, moi qui ai totalement échoué en ce domaine.

Je suis reparti admiratif devant tant de travail, d'efforts réfléchis et de succès dans l’œuvre d'une vie, ainsi que de gentillesse et de bienveillance dans l'accueil.

J'oubliais de signaler que les BRARD vont prochainement ouvrir sur leurs terres, de l'autre côté de la butte qui borde leur horizon au Sud, donc tournée vers le soleil, une unité de production photo-voltaïque d'électricité. Tout cela est vraiment très impressionnant.

P.S. : Je ne trouve pas trace, sur internet, d'un Service Hydrologique de l'Orne mais ceci et cela que je vais devoir étudier.
L'ouvrage de la DREAL sur l'hydrologie de la Basse-Normandie est un étouffe-chrétien de plus de 500 pages :

Plutôt que de le lire, j'en mets en ligne quelques images qui, à première vue, me semblent intéressantes (le numéro de la page est indiqué en fin de nom de la photo, tel que ce dernier apparaît en bas à gauche de l'écran quand on passe la souris sur une image).

Regardons d'abord, la conclusion...

... puis le glossaire :

Manque de pot, le secteur de notre manoir favori n'est pas traité en détail sur ce document bas-normand (il faudra aller voir le site de la DREAL des Pays de la Loire) :

Je note cependant une tendance à l'assèchement de la Varenne voisine :

Pour le reste, laissons-nous porter par les images, dans l'ordre où elles apparaissent dans le bouquin :

Ici, nous sommes donc dans une zone de "mesures ponctuelles".

Donc ici un bon mètre de flotte par an (ou peu s'en faut)...

Pas limpide cette carte mais, en se repérant grâce aux deux cluses que l'on sait, on voit qu'on est ici sur le Massif Armoricain (roches sédimentaires et roches métamorphiques, les roches magmatiques n'étant pas loin).

Ici, je dis chapeau à celui qui arrive à lire quelque chose sur cette carte. La situation a l'air passablement complexe dans le secteur de notre manoir favori. Il semble toutefois qu'il y ait par ici une bande de terrain Est-Ouest de nature hydromorphe. Mais il y a surtout des "sols bruns acides".

Sur la carte précédente, entre le Domfrontais et les Alpes Mancelles, on reconnaît notamment la cluse de l'Egrenne (très nette), la cluse de la Varenne et le Mont Margantin.

On reconnaît la cluse de la Varenne. La Chaslerie est à son Nord-Ouest, sur la hauteur Domfront-Avranches (par Mortain), en limite de "région à réseau hydrographique divergent", près de la ligne de partage des eaux vers la Loire.

On se trouve très près du "marais de la faille de la Varenne" (cf la Saucerie ou Saint-Gilles-des-Marais).

Ici, on est au cœur de notre sujet. Il serait sans doute utile que je contacte Jean-Michel CADOR, l'auteur de ce dessin.

Grosse différence de débit des cours d'eau entre l'hiver et l'été par ici, de l'ordre de 1 à 10.

"Coefficient de ruissellement" de l'ordre de 30 % par ici.

Il me semble qu'on n'est pas loin ici d'un "aquifère d'intérêt supra-régional" mais on doit le louper de 2 ou 3 km et se trouver dans un "aquifère d'intérêt local", sur le "socle sédimentaire de l'Armorique".

Bref, tout cela gagnerait à être sérieusement précisé. En attendant de rencontrer Christian ENOUF, le co-auteur de la carte géologique locale, il faudrait peut-être que j'arrive à me faire expliquer les choses par Jean-Michel CADOR.
Toujours sur les conseils de Roger GRIPPON, j'ai rendu visite ce matin à mon voisin, M. TOUTAIN père, à 1,2 km à vol d'oiseau au NNO de notre manoir favori :

Il y a deux ou trois ans, M. TOUTAIN a chargé l'entreprise MANGOT de Magny-le-Désert de lui forer un puits à un endroit qu'il lui a désigné derrière sa maison. Ce premier forage n'a rien donné.

L'entreprise MANGOT a proposé un second forage à un endroit qu'elle a choisi, au pied d'une butte, devant la maison.

Ce second forage a eu 50 m de profondeur. Les 20 premiers mètres ont trouvé de l'argile, puis est sorti le schiste, d'abord marron puis noir. L'eau a été trouvée à - 30 m dans du schiste noirci par l'humidité. L'eau était d'abord ferrugineuse, mais, en-dessous, tout à fait limpide et parfaitement potable bien qu'un peu calcaire. L'installation fonctionne à la satisfaction de la famille TOUTAIN.
En surfant sur la toile, j'ai trouvé ceci qui fait suite aux fortes précipitations de janvier dernier :

Donc la nappe a remonté : on s'en serait douté.

Surtout, je note que la nappe serait par ici "semi-captive" et dans un "aquifère" constitué par de la "cornéenne du Briovérien".
Voici la lettre que je souhaiterais déposer en début d'après-midi au cabinet de l'architecte du patrimoine que j'ai contacté :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 13 mars 2018 03:01
À : Jean-Michel Cador
Objet : RE: La Haute-Chapelle (Orne) - Demande de renseignement sur le sous-sol

Cher Monsieur,

Merci beaucoup pour ces très utiles précisions.

Grâce à vous, je suis arrivé aux cartes qui m'intéressent...

... mais, sur la dernière, je ne sais pas comment procéder pour obtenir les infos particulières relatives aux puits du secteur.

Puis-je vous prier de me donner le mode opératoire ?

Cordialement,

PPF
____________________________________________________________

De : Jean-Michel Cador <jean-michel.cador@unicaen.fr>
Envoyé : lundi 12 mars 2018 11:59
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: La Haute-Chapelle (Orne) - Demande de renseignement sur le sous-sol

Je vous invite à regarder le site du BRGM Infoterre qui vous permet de consulter les cartes géologiques (voir celles au 1/50.000) et les dossiers existants dans la BSS qui vous donneront les forages avec les descriptifs des terrains traversés.

Vous êtes dans le massif ancien dépourvu de nappes d'importance, seulement de petites nappes peu profondes (celles prospectées par les puits des fermes).

Jean-Michel Cador
Maître de Conférences

- directeur du Département de Géographie
- responsable L. Pro Environnement et Agriculture

UFR SEGGAT
Sciences Economiques, de Gestion, Géographie et Aménagement des Territoires
Département de Géographie

Université de Caen Normandie
Laboratoire GEOPHEN UMR6554 CNRS
Bâtiment Accueil
Esplanade de la Paix
BP 5186
14032 Caen cedex
direct : 02.31.56.60.46
accueil : 02.31.56.63.84

http://geographie.unicaen.fr:80/

(Fin de citation)
A la question que je lui ai posée sur le mode opératoire pour accéder aux informations sur les puits forés dans le secteur, Jean-Michel CADOR a répondu ceci, que je vais tâcher de mettre en application :

(Début de citation)

De : Jean-Michel Cador <jean-michel.cador@unicaen.fr>
Envoyé : mardi 13 mars 2018 09:59
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Re: La Haute-Chapelle (Orne) - Demande de renseignement sur le sous-sol

Bonjour,

les carrés noirs qui s'affichent sont les dossiers de la Banque de données du Sous-Sol (BSS).

Dans la liste des couches d'information (icône avec un petit + en haut à droite), vous ajoutez le type de dossier qui vous intéresse depuis le menu Dossiers du sous-sol BSS (avec ou sans profils, avec ou sans documents, vérifiés ou non). Il faut fouiller, il y a de tout dans ces dossiers.

En cliquant sur un carré noir avec l'icône "i" pour information, menu en haut au milieu, vous avez accès aux données (lien "fiche détaillée" dans le tableau) : localisation, descriptif des terrains, voire coupe dessinée (appelée log), informations sur la qualité des eaux, bref, une multitude de données de plus ou moins bonne qualité, il y a un gros travail de recherche à faire dans ces dossiers pour trouver des informations complètes. Privilégiez les points de forage d'eau potable qui sont de loin les plus complets et sérieux.

Il faut recouper les infos, car dans cette banque de données on trouve les sondages faits par des foreurs plus ou moins compétents en géologie et la dénomination des terrains peut être fantaisiste.

Par exemple, le forage 02491X0014/F à St Gilles des Marais est un dossier pour la géothermie, avec une coupe géologique :


Sincères salutations.
_________________________________
Jean-Michel Cador
Maître de Conférences

- directeur du Département de Géographie
- responsable L. Pro Environnement et Agriculture

UFR SEGGAT
Sciences Economiques, de Gestion, Géographie et Aménagement des Territoires
Département de Géographie

Université de Caen Normandie
Laboratoire GEOPHEN UMR6554 CNRS
Bâtiment Accueil
Esplanade de la Paix
BP 5186
14032 Caen cedex
direct : 02.31.56.60.46
accueil : 02.31.56.63.84

http://geographie.unicaen.fr:80/

(Fin de citation)
Je suis arrivé à appliquer le mode opératoire décrit par Jean-Michel CADOR mais que les renseignements sur lesquels je suis tombé, à propos du puits de mes voisins TOUTAIN, sont compliqués !

- localisation,
- description technique,
- documents numérisés
, (les 3 premières séries d'informations sont accessibles à l'aide du même lien)
- fiche descriptive de la donnée.

Je vais tâcher d'extraire de cette masse d'informations celles qui sont susceptibles de m'intéresser pour mes propres forages éventuels à venir.

A première vue, les infos semblent correspondre :

- on est bien chez mes voisins TOUTAIN, au point de coordonnées Lat : 48° 37' 33'' N , Lon = 0° 41' 24'' O, à une altitude de 140 m :

- le forage dont il est question ici est celui qui, si j'ai bien compris les explications de M. TOUTAIN, aurait raté son objectif d'alimenter le cheptel en eau :
- ce forage a eu un diamètre de 125 mm, une profondeur de 52 m alors que M. TOUTAIN m'avait parlé de 50 m ; il date de fin février 2012 (M. TOUTAIN ne se rappelait plus la date) et a bien été réalisé par l'entreprise Mangot Forage ;
- la carte géologique est celle que j'avais trouvée :


- on est sur le bassin versant de la Mayenne, en écoulement libre sur un socle karstique (si je comprends bien la carte suivante) :


- des documents techniques que j'ai ainsi trouvés, le plus intéressant pour moi est le dernier des quatre suivants, avec en particulier les indications de débit d'eau et les informations sur le chemisage opéré :

Il ne me reste donc plus qu'à aller étudier la documentation disponible sur les autres forages du secteur, afin d'essayer d'en tirer des conclusions utiles pour ici.
Le choix de M. MAFFRE pour la porte principale du logis m'est toujours resté en travers.

Je retrouve des messages qui expriment mes doutes : par exemple celui-ci et celui-là.

P.S. du 16 mars 2018 : Pourtant, en y regardant une nouvelle fois, je me dis que le cadre de cette double porte donne à penser qu'elle bouchait précédemment une ouverture beaucoup plus grande :

Photo de 1926.

Or il n'y a que le porte principale du logis qui puisse correspondre à cette hauteur avec cette imposte.

On peut même remarquer que le bas de la porte de droite semble avoir souffert du feu qui aurait dévasté la porte de gauche, ce qui est tout à fait compatible avec mon idée que la moitié Nord du logis aurait plus souffert de l'incendie de 1884 que la moitié Sud.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 18 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
0
De retour ce dimanche matin dès 7 h 30, Igor continue à faire disparaître la dalle de béton du sol de la salle-à-manger :

18 mars 2017.

Manque de chance, les magasins de location d'outils étaient fermés hier de sorte qu'il n'aura guère que mon "Makita" pour lui servir de marteau-piqueur aujourd'hui. La productivité va s'en ressentir mais Igor n'a pas souhaité reporter sa venue quand je lui ai signalé la difficulté.

Le bon côté de la chose est qu'il paraît toujours aussi désireux de compléter son salaire par l'argent qu'il gagne chez moi.
En complément de ma demande du 24 janvier dernier, le délai "habituel" de deux mois pour le paiement des subventions par l'Etat étant en passe d'être écoulé, j'ai appelé la D.R.A.C. aujourd'hui pour savoir où nous en étions. A la suite de cet appel téléphonique, je viens d'adresser à mes correspondants à la D.R.A.C. le courriel suivant :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 21 mars 2018 16:53
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : (...)@culture.gouv.fr; Fourcade, Thibaud
Objet : V/ref : CRMH/2018/ddeverstsub2017

Monsieur,

Je fais suite à mon appel de cette après-midi.

Je vous confirme par la présente :

- que les travaux de restauration de la 1ère tranche des menuiseries extérieures du logis de la Chaslerie, dont il s'agit ici, n'ont pas encore débuté,

- qu'ils débuteront dès que j'aurai trouvé un successeur à M. MAFFRE, architecte du patrimoine qui a résilié unilatéralement un premier contrat face à moi en 2017 et, à ma connaissance, en a fait autant, fin janvier 2018, face à mon fils Thibaud,

- que je m'emploie activement à trouver un successeur à M. MAFFRE ; j'ai ainsi transmis tout un dossier à (...) il y a une dizaine de jours, je l'ai rappelé avant-hier et il m'a dit qu'il ne l'avait pas encore ouvert et m'a demandé deux semaines de délai supplémentaire. (...) J'ai donc demandé à M. MAFFRE de bien vouloir me renvoyer les 3 fichiers informatiques pertinents afin de me permettre de saisir d'autres architectes du patrimoine ; à l'évidence, M. MAFFRE n'a pas placé ma demande, qu'il lui serait pourtant facile de satisfaire, parmi ses priorités, ce qui m'entrave inopportunément ;

- que mon intention est bien de réaliser les travaux en question dans les meilleurs délais, mon intérêt étant d'ailleurs de "récupérer" "ma" subvention en totalité dès que possible,

- qu'il est au demeurant de mon intérêt de ne pas retarder le chantier ne serait-ce que parce qu'il porte sur le remplacement de menuiseries H.S.,

- que les sommes effectivement réglées par mes soins aux entreprises correspondent à celles (représentant 69 % de l'enveloppe totale subventionnée pour cette 1ère tranche) pour lesquelles je vous ai déjà communiqué les trois factures de fin décembre 2017 (je peux, si nécessaire, vous communiquer les trois mêmes factures avec la mention "acquittée").

Je vous prie, sur ces bases, de bien vouloir mettre au paiement la somme maximum d'ores et déjà permise par les textes que vous m'avez cités.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 24 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Igor est revenu travailler aujourd'hui. Avec le percuteur de 30 kg que j'ai loué chez "Axel", il casse la couche de béton au sol de la salle-à-manger du logis :

24 mars 2018.

24 mars 2018.

24 mars 2018.

24 mars 2018.

Il demeure cependant entravé par la présence d'une vitrine dont Carole a planqué la clé, ce qui nous a empêché de la déménager :

24 mars 2018.

Mais il est prévu que Jean LEMARIE passe en milieu de journée pour essayer de l'ouvrir, afin que nous puissions mettre son contenu à l'abri. S'il n'y arrive pas ici, il emportera à son atelier cette vitrine avec son contenu qui ne pourra pas ne pas souffrir du voyage.