Administration

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 28 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Vers 17 h 30, le curetage du sol de la tour Nord-Est était terminé :

28 février 2018.

Il était temps de passer aux choses sérieuses dans la salle-à-manger :

28 février 2018.

28 février 2018.

28 février 2018.

Voici l'état du chantier à la fin de cette journée de travail, c'est-à-dire à 17 h 30 :

28 février 2018.

Pour demain, Igor et Christi souhaitent que je les équipe de marteaux-piqueurs plus adaptés car les miens sont soit trop lourd, soit trop léger :

28 février 2018.

Je suis prié d'aller à la première heure en louer deux, d'un modèle intermédiaire.
Je vais devoir m'atteler à la préparation du dossier que je compte envoyer à l'architecte du patrimoine avec lequel j'ai eu un bref mais sympathique échange téléphonique ce matin. La méthode étant apparue bonne, je compte procéder à ce propos comme je l'ai fait, ces derniers jours, relativement aux dégâts des eaux à répétition, c'est-à-dire mettre en ligne, au fur et à mesure que je les retrouverai, les documents administratifs pertinents, plus les éléments de contexte utiles. Sur cette base, je préparerai une note de synthèse articulant les priorités que je verrais à la nouvelle collaboration.

Je pense suivre le plan suivant :
A - Préambule (les protections ; l'historique du chantier).
B - La restauration des menuiseries extérieurs du logis.
C - La problématique de la restauration du rez-de-chaussée du logis.
D - Les travaux urgents dans l'"aile de la belle-mère".
E - Pour mémoire, la fin du "programme 2014".

La matière étant complexe et variée, ce travail me demandera plusieurs jours.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Tôt ce matin, j'étais sur les routes verglacées pour aller louer deux mateaux-piqueurs de taille intermédiaire. J'ai beau avoir couru la campagne et visité trois magasins aux alentours de Flers, je n'en ai trouvé qu'un.

Néanmoins, le travail, qui sera très répétitif aujourd'hui, avance bien :

1er mars 2018.

Ce ne sera pas du luxe si on en juge par ces reliefs du ciment si prisé par le restaurateur du milieu du siècle dernier :

1er mars 2018.

1er mars 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Où l'on a confirmation que le ciment avait été employé abondamment dans les années 1950 pour dissimuler bien des misères comme ce linteau très endommagé de la porte vers l'entrée du logis... :

1er mars 2018.

... ou bien encore ces briques supposées remplacer de la pierre :

1er mars 2018.

Et je sens qu'on va encore en apprendre de belles sur le "goût des choses du passé" du restaurateur de l'époque.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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"Dis-moi comment tu restaures tes vieilles pierres et je te dirai qui tu es !"

Oui, forts de ces travaux de dérestauration, on pourrait en raconter de belles sur le prédécesseur intervenu du temps où je naissais à moins de 150 km d'ici :

1er mars 2018.

1er mars 2018.

1er mars 2018.

1er mars 2018.

1er mars 2018.

1er mars 2018.

1er mars 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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"Le bon ouvrier a de bons outils" comme me le disait souvent ma grand-mère Julietotte.

Et le fait est qu'avec deux marteaux-piqueurs électriques costauds (le plus gros des miens pèse 12,5 kg), Igor et Cristi n'auront pas eu trop de mal à dégommer les enduits au ciment de la salle-à-manger.

Moralité : dès avant 18 heures aujourd'hui, j'irai leur chercher un outil encore plus puissant, un marteau-piqueur pneumatique pour que, demain, ils soient dans les meilleures conditions de travail pour dézinguer le carrelage moche du sol de cette pièces, plus les très hideux granits de l'âtre.

Espérons que la météo de la nuit prochaine ne contrariera pas un si plaisant programme.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est, toute trace d'humidité a fini par disparaître du mur Ouest. Le problème venait donc bien de ce stupidissime enduit au ciment :

1er mars 2018.

1er mars 2018.

Tant qu'on y est, vue imprenable sur les fondations rondes de la tour :

1er mars 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 1er Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Demain, Igor sera seul sur le chantier, Cristi nous fera défaut, ai-je appris ce soir. Igor devrait se consacrer à la démolition du sol moche de la salle-à-manger du logis. Voici le marteau-piqueur pneumatique que je suis allé louer pour lui chez "Axel" à Flers :

Comme je le lui ai dit ce soir pour le motiver, l'objectif sera de rechercher s'il n'y avait pas un puits sous la dalle de béton. C'est en tout cas ce que m'avait affirmé, il y a près de 25 ans, l'un des premiers visiteurs de notre manoir favori lors de "Journées du patrimoine" ; il disait avoir bien connu les lieux avant ces travaux dus à Henri LEVÊQUE.

Bien sûr, si on retrouve la trace de ce puits, on essayera de le déboucher.

Il ne faut pas oublier en effet qu'avant la Révolution, l'actuelle (ou ex, en l'état du chantier) salle-à-manger du logis était une cuisine, ainsi qu'en atteste un inventaire révolutionnaire.
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 2 mars 2018 07:48
À : bodin.ste@gmail.com
Objet : Chaslerie - Message pour Cédrick COOS

Cher Cédrick,

Nous étions convenus que, compte tenu de l'urgence, vous me délégueriez Sébastien pour enduire le mur d'échiffre du grand escalier de la Chaslerie.

En fait, la DRAC m'a annoncé hier qu'elle m'accordait un délai de grâce de 4 ans pour réaliser ces travaux.

Dans la mesure où, d'une part, il reste divers travaux d'électricité, de plomberie et de menuiserie à effectuer dans ladite cage d'escalier et où, d'autre part, nous avons intérêt que l'ensemble des enduits soit d'un seul jet, j'aimerais beaucoup reporter les travaux que vous aviez bien voulu prévoir pour le 12 mars prochain.

Si cela vous pose un problème, reparlons-en.

Bien cordialement,

PPF

P.S. : Les travaux d'Igor, hier (cf site favori), ont révélé que le linteau de la porte de séparation entre la salle-à-manger et l'entrée du logis était bien fatigué. Il y aura donc une intervention à prévoir là aussi, dès que j'aurai retrouvé un architecte du patrimoine.

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 2 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Le mystère s'épaissit, un second trou vient d'être mis à jour :

2 mars 2018.

On dirait que l'emplacement des deux n'est pas fortuit puisque la paire est centrée comme la pièce et que l'alignement est dans le sens de sa longueur :

2 mars 2018.

Mais quelle pouvait être l'idée du concepteur ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 2 Mars 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Electricité - Menuiserie - Logis
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Le dessous des lattes de chêne était parfois pourri...

2 mars 2018.

... notamment au-dessus de gaines métallique de fils électriques, gaines qui avaient rouillé sous le carrelage, en particulier aux endroits où le carrelage présentait des fissures, elles-même dues à des fissures de la dalle de béton sous-jacente :

2 mars 2018.

Pour le reste, le travail avance et, ne serait cette vitrine dont Carole a planqué la clé je ne sais où, ce qui nous empêche de la vider pour pouvoir la déménager, ce carrelage moche devrait avoir totalement disparu en fin de journée :

2 mars 2018.

Il restera à statuer sur le sort de la dalle de béton sous-jacente. Je serais tenté de la bazarder également.
Pas facile, en l'état du chantier, d'organiser des réunions de travail dans notre manoir favori : il ne reste plus de disponible ou même d'accessible que l'ancienne cuisine du bâtiment Nord, qui me sert cet hiver de bureau :

3 mars 2018.

3 mars 2018.

En nous y tassant, hier en début d'après-midi, nous avons néanmoins pu tenir l'A.G.O. annuelle de l'A.D.D.O.O.E. et, en particulier, préparer de nouveaux arguments de fait que nous communiquerons à l'excellent Me Francis MONAMY, notre avocat dans nos combats anti-éoliens.


Nous avons également évoqué la consultation nationale, en cours via internet, lancée par le gouvernement à propos de son scandaleux projet de décret tendant à se coucher devant les promoteurs éoliens. A ce titre, nous avons qualifié d'excellente la contribution de l'un des nôtres, que voici :

(Début de citation)

> Début du message réexpédié :
>
> De: Robot Consultations Publiques - SG/SPSSI/CPII/DOSO/ET <robot-consultations-publiques.csso@developpement-durable.gouv.fr>
> Objet: [Consultations publiques du MEEEM] Confirmation du dépôt d'un commentaire sur le site des consultations publiques
> Date: 2 mars 2018 à 14:44:02 UTC+1
> À: xtpresse@me.com
>
> Bonjour Xavier de Thieulloy,
>
> vous avez déposé un commentaire sur le site des consultations publiques
> du Ministère de la Transition êcologique et solidaire
> http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr
> Les consultations publiques du ministère de la Transition ...
> www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr
> Espace de consultations publiques du ministère de la Transition écologique et solidaire
>
> au sujet de la consultation CSPRT du 13 mars 2018 - Projet de décret
> relatif aux éoliennes terrestres et portant diverses dispositions de
> simplification et clarification du droit de l'environnement.
>
> Date et heure du dépôt : le 02/03/2018 à 14:44
> Titre de votre commentaire : questions sur le projet de décret
> Votre commentaire :
> Consultation sur le « Projet de décret relatif aux éoliennes terrestres
> et portant diverses dispositions de simplification et clarification du
> droit de l’environnement »
>
> Le projet de décret en objet appelle de ma part diverses remarques et
> questions :
>
> Pourquoi déroger au droit commun en matière de contentieux
> administratif ?
> Le droit commun serait-il trop favorable aux justiciables en général,
> auquel cas il faudrait envisager de le revoir, ou existe-t-il des raisons
> objectives de ne déroger que dans le cas particulier de l’éolien (pages
> 32 à 34 du tableau comparatif des versions) ?
> À la lecture de ce projet de texte, il semble que le pouvoir
> réglementaire envisage d’organiser un déni de justice : le droit à
> une justice équitable est pourtant un fondement de l’État de droit. En
> supprimant l’échelon des tribunaux administratifs, le justiciable
> n’aura plus de possibilité de faire appel pour des questions de fond et
> pas seulement de forme judiciaire ; par ailleurs, le plaignant n’est pas
> obligé de faire appel à un avocat pour le défendre devant le tribunal
> administratif, ce qui n’est pas le cas de la CAA ; les promoteurs
> éoliens, qui peuvent plus facilement financer le contentieux, seraient à
> nouveau favorisés.
> Le projet de « cristallisation des moyens », qui empêcherait les
> plaignants de développer de nouveaux moyens de recours au-delà d’un
> délai très réduit, semble aussi très pénalisant en ce qu’il limite
> considérablement le temps dont ils disposent pour étayer leur
> argumentation.
> Le projet de nouvelle rédaction de l’article R425-29-2 appelle de
> sérieuses réserves : ne permettrait-il pas de remplacer, sans examen
> sérieux, des éoliennes arrivées en fin de vie par de nouvelles, plus
> grandes et plus puissantes ?
> On remarque en outre que l’encombrement des tribunaux administratifs au
> 1° janvier 2018 aurait une influence sur le traitement des contentieux et
> entraînerait donc une différence de traitement entre justiciables : un
> tribunal très chargé qui n’aurait pas inscrit une affaire à son rôle
> au 1° janvier devrait transmettre l’affaire à la CAA, tandis qu’un
> tribunal moins chargé l’aurait inscrite et donc devrait la traiter. Le
> premier justiciable n’aurait pas de possibilité de faire appel, tandis
> que le second en garderait la possibilité.
> Ces projets de dérogations s’ajouteraient à des dérogations déjà en
> vigueur dans d’autres domaines ; c’est en particulier le cas du Code
> la santé publique, dont les règles en matière de nuisances sonores
> entraînées par des ICPE ne sont pas respectées dans le cas des
> éoliennes.
>
> Pourquoi faire confiance aux promoteurs éoliens dans l’élaboration des
> dossiers ?
> J’ai pu constater, dans les dossiers éoliens que j’ai vus, que les
> promoteurs n’hésitaient pas à écrire un nombre important de
> contre-vérités, en particulier en ce qui concerne l’environnement. Les
> tribunaux compétents ont d’ailleurs dû à plusieurs reprises en
> sanctionner sur la base de prises illégales d’intérêt ou de
> corruption. Comment peut-on penser qu’ils produiraient des dossiers plus
> rigoureux s’ils étaient certains de ne plus être contrôlés par les
> services de l’État dans des domaines aussi sensibles que les capacités
> techniques et financières ou le respect des documents d’urbanisme
> locaux ?
>
> Conclusion
> Le traitement des dossiers d’instruction du déploiement d’éoliennes
> fait déjà la part belle aux promoteurs d’éoliennes, tant dans les
> procédures auxquelles ils sont soumis que pour le (manque de) respect des
> règles relatives à l’environnement. On peut se demander pourquoi il
> faudrait encore davantage les favoriser, d’autant que l’intérêt de
> ces dispositifs pour la société fait l’objet de doutes croissants.
> En ce qui concerne l’administration de la justice, le président de la
> République déclarait : « Rien ne ruinerait davantage notre édifice
> démocratique que le sentiment d’une justice dont les principes
> resteraient une construction théorique et déjà point le sentiment
> parfois que le citoyen le plus vulnérable ne bénéficie pas, dans la
> réalité, des droits qui lui sont octroyés. Une justice effective,
> c’est aussi une justice qui entend les souffrances de nos
> concitoyens…». L’implantation d’éoliennes se fait généralement en
> appliquant le principe que ceux qui en bénéficient (propriétaires
> fonciers, exploitants des éoliennes) ne sont pas ceux qui en souffrent
> (riverains soumis aux nuisances sonores et aux pertes de valeur vénale de
> leurs biens immobiliers). De façon choquante, ces derniers ne se voient
> proposer aucune compensation aux nuisances qu’on leur impose, ce qui
> n’est pas le cas d’autres installations nécessaires à la vie de la
> société. On a donc l’impression très forte d’une profonde injustice,
> au détriment de zones rurales souvent fragiles sur le plan économique.
> Il ne semble pas judicieux d’aggraver le sentiment d’injustice
> qu’éprouvent les victimes d’éoliennes. Il serait au contraire très
> souhaitable de revenir au droit commun sur tous les points où
> l’industrie éolienne bénéficie de dérogations. Le principe de
> précaution a valeur constitutionnelle ; on constate qu’il est assez
> largement bafoué dans des projets éoliens ; il faudrait éviter que
> l’éolien prenne dans quelques années une place comparable à celle du
> sang contaminé, d’autant qu’il existe d’autres pistes, plus
> efficaces, pour réduire la consommation énergétique du pays et sa
> production de gaz à effet de serre.
>
> Xavier de Thieulloy
> le 3 mars 2018
>
> Le Ministère de la Transition êcologique et solidaire
>
> Ceci est un mail automatique suite à votre dépôt de commentaire sur le
> site des consultations publiques du Ministère de la Transition êcologique
> et solidaire.

(Fin de citation)

Nous nous sommes quittés en nous promettant d'intervenir dans ce débat, chacun pour ce qui le concerne et avec ses propres arguments.