Administration

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 22 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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PAN SUR LE BEC DE PPF !

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 22 février 2018 17:37
À : (...)
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie - Travaux urgents - Subventions - Problèmes posés par la succession de M. (...), architecte du patrimoine

Cher Monsieur,

Après m'être de nouveau plongé dans mes dossiers, je vous confirme que je suis bien en possession de deux factures du 24 mars 2014 de M. BRESSON, menuisier, relatives à ses interventions dans la chambre de 6 mètres de long qui se trouve au 1er étage à l'Ouest du bâtiment Nord. J'ai consulté les photos que j'avais prises de la réalisation des travaux correspondant à ces factures et elles datent bien des jours suivant immédiatement ce 24 mars 2014.

Il ne semble pas faire de doute non plus sur le fait que le projet de programme 2014 préparé par M. (...) m'a été transmis, comme à vous je crois, ce même 24 mars 2014. Ce projet incluait bien, comme devant être réalisé, le plancher de la même chambre.

Avec un recul de près de quatre ans et compte tenu de ces informations que je suis donc confus de confirmer, il semble que notre souci de ne pas être en retard pour le mariage de mon aîné nous ait conduits à anticiper, un peu plus que je n'en avais gardé le souvenir, sur les autorisations normalement requises et alors que les demandes formelles, au demeurant complexes à préparer, d'autant qu'elles mettaient en œuvre deux procédures parallèles et aux rythmes différents selon qu'il s'agissait de parties inscrites ou de parties classées, en étaient encore, très "stricto sensu", au stade de la préparation.

Je précise que je n'ai retrouvé la trace d'aucun devis signé. Comme je ne travaille qu'avec des entreprises peu nombreuses, que je connais bien et en qui j'ai pleinement confiance, les commandes sont le plus souvent simplement téléphoniques, sur la base de devis antérieurs que j'ai pu leur demander bien en amont de la constitution des dossiers officiels, ne serait-ce que pour me permettre de réfléchir aux moyens d'assurer le financement sur fonds propres.

Dans ces conditions, vous paraît-il nécessaire que je vous présente la demande de prorogation envisagée ?

S'agissant du souci de ne pas donner aux couleurs des enduits l'aspect d'un patchwork, je le partage entièrement. BODIN est une entreprise très professionnelle dont je n'ai qu'à me louer des réalisations ici, leur compagnon en charge des travaux délicats a une sensibilité aux couleurs exceptionnelle. Donc je ne doute pas que, d'une intervention à l'autre, ils sauraient assurer, si nécessaire sous le contrôle de l'UDAP d'Alençon, l'unité de présentation de leur travail fini.

Bien cordialement,

PPF

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De : (...)@culture.gouv.fr
Envoyé : jeudi 22 février 2018 15:37
À : Pierre-Paul Fourcade
Cc : (...); (...); (...); (...)
Objet : Re: Manoir de la Chaslerie - Travaux urgents - Subventions - Problèmes posés par la succession de M. (...), architecte du patrimoine


Bonjour Monsieur Fourcade,

Mes réponses sont en gras souligné dans votre message.


Pierre-Paul Fourcade a écrit :
>
> Cher Monsieur,
>
> Je reviens sur le point n° 1 et, plus particulièrement, sur le reliquat disponible pour les enduits de la cage d'escalier.
>
> Je me suis replongé dans mes dossiers.
>
> A - Il ne fait pas de doute que l'arrêté pertinent, attributif de subvention pour les parties inscrites du "programme 2014", est celui du 1er juillet 2014. Il prévoyait une subvention au taux de 30 % et d'un total de 19 297 €.
>
> Or 15 565 € ont été versés le 8 avril 2015 suite à ma première demande de paiement qui datait du 23 décembre 2014. A ce stade, il restait ainsi 3 732 € disponibles.
>
> En revanche, je ne comprends pas pourquoi ma 2ème demande de paiement, par courrier du 16 avril 2016 à Mme '...) et portant sur 1 054 € de subvention, n'a, semble-t-il, pas été réglée depuis cette époque car je n'avais pas manqué de fournir les justificatifs (principalement une facture du 8 janvier 2016 de M. BRESSON, menuisier, d'un montant de 3 846,64 €, relative à la "porte d'accès au w.-c. avec bardage"). Il est vrai que le dossier était compliqué par le fait que, dans ses propres factures, M. (...) se refusait à distinguer entre le classé et l'inscrit (cf sa facture de 897,60 € du 18 septembre 2015, fournie à l'appui de ma demande du 16 avril 2016).
>
La part de subvention sur cette facture va être mise en paiement prochainement. Elle viendra donc en déduction du disponible indiqué dans mon dernier mail. Le disponible sur la subvention passera ainsi à 2678 € (3732 - 1054 = 2678).
>
> Donc les 3 732 € que vous me citez me paraissent bien rester disponibles à ce jour pour les enduits de la cage d'escalier, ce qui représenterait 30 % d'une dépense de 12 440 €. Sachant que j'ai retrouvé un devis préliminaire de BODIN daté du 13 décembre 2013 portant précisément sur ces enduits pour un montant total de 37 840,83 € TTC, il ne fait pas de doute que la réalisation des enduits du mur d'échiffre suffirait à permettre la consommation de l'enveloppe résiduelle de 3 732 €.
>
Après déduction des travaux de menuiserie, le montant des travaux subventionnables est ramené à 8 926 € TTC.
>
> B - Quoi qu'il en soit, s'agissant de la date à retenir pour le calcul du délai de 4 ans à la fin duquel la subvention est susceptible de passer à la trappe, je m'avoue un peu perdu, en l'absence, me dites-vous, de déclaration d'ouverture du chantier, pour savoir quoi vous dire :
> - par courriel du 9 janvier 2014, je vous avais informé de mon désir de faire réaliser dès 2014 les enduits de la cage d'escalier ; je vous avais transmis pour ceux-ci un montant HT de 32 316 € ; j'avais précisé que je ne pouvais engager lesdits travaux sans subvention ;
> - mon premier contact téléphonique avec M. (...), qui fut chargé desdits travaux, date de janvier 2014 ; il est venu pour la première fois à la Chaslerie le 16 janvier 2014 ;
> - le 24 janvier 2014, j'ai eu un RV au STAP d'Alençon à la suite duquel j'ai produit un tableau récapitulant mes désirs de travaux pour 2014 ; il n'y était plus question des enduits ;
> - le 24 mars 2014, vous m'avez adressé un courriel pour m'expliquer comment commencer les travaux sans attendre l'arrêté de subvention mais dès que l'autorisation des travaux est acquise ; vous répondiez ainsi à ma demande du même jour, motivée par la perspective du mariage de mon aîné ;
> - le projet de "programme 2014" de M. (...), incluant les enduits pour 28 460 € HT, est daté, sans autre précision, de mars 2014 ;
> - ma demande d'autorisation des travaux date cependant du 31 mars 2014 ; y était joint le projet de "programme 2014" de M. (...) (or nous savons que je n'ai pas pour habitude d'attendre quand j'ai les pièces utiles en mains) ;
> - le recepisse de cette demande est du 1er avril 2014 ;
> - le 2 avril 2014, je vous ai recontacté sur les conseils de M. (...) pour vous prier de m'aider à commencer les travaux dès que possible ;
> - le 26 avril 2014, j'ai été informé d'une modification du délai d'instruction de la demande de permis ; le délai était ainsi susceptible d'être porté à 6 mois ;
> - j'ai reçu l'AT le 16 mai 2014 ;
> - le 17 mai 2014, je vous ai recontacté pour obtenir le feu vert pour commencer les travaux ;
> - le 20 mai 2014, une lettre de la DRAC m'a transmis le dossier de demande de subvention pour le programme 2014 des parties inscrites ;
> - l'arrêté de permis de construire correspondant date du 23 mai 2014 ;
> - la demande de subvention correspondante date du 26 mai 2014 ; l'enveloppe pour la cage d'escalier était de 28 460,13 € HT ; à noter qu'il était prévu 3 496,95 € HT pour la menuiserie qui a fait l'objet de la facture jointe à ma 2ème demande de paiement de subvention, celle du 16 avril 2016 (voir ci-dessus) ; une attestation signée de non-commencement des travaux était jointe à cette demande ;
> - le 19 juin 2014, le dossier de demande de subvention a été réputé complet ;
> - l'arrêté de subvention est du 1er juillet 2014 mais j'ai le souvenir - à vrai dire vague aujourd'hui - que, compte tenu de l'urgence due au mariage de mon aîné fin juillet 2014, nous avions réclamé et obtenu de pouvoir commencer les travaux avant la date de signature de cet arrêté ; je ne retrouve pas la trace du document accordant cette autorisation.
>
> C - S'agissant de la réalisation effective des travaux subventionnés en application de l'arrêté du 1er juillet 2014, tous renseignements utiles sont fournis, jour après jour, de façon très détaillée et illustrée, par le site internet de la Chaslerie (onglet "Journal du chantier") qui montre que rien n'avait été entrepris du programme subventionné sur les parties inscrites en question avant, sauf erreur de ma part, le 28 mai 2014 : on s'apprêtait alors à poser, sous le contrôle effectif de M. (...), les dalles sur le sol du rez-de-chaussée de la cage d'escalier.

Nous sommes contrôlés sur nos actes par le Contrôleur budgétaire en région et devons lui fournir les éléments prévus par les textes. Le début de l'opération est déterminé par une déclaration du propriétaire ou le premier acte juridique valant commande de travaux (cf. mes derniers mails). A priori, vous devez être en possession des devis signés aux entreprises. Nous ne les avons pas, mais nous avons une première facture de M. Bresson datée du 24 mars 2014 (réglée le 26 mars). La date de commencement ne peut donc être postérieure au 24 mars 2014.
>
> En conclusion, en l'état de ces recherches :
>
> - pour autant que, s'agissant de parties inscrites, l'intervention d'un architecte habilité ne soit pas indispensable à ce stade,
D'un point de vue règlementaire, il n'y a pas d'obligation de maîtrise d’œuvre pour le suivi de ces travaux. Il est donc conseillé de faire intervenir une entreprise qualifiée et d'en avertir l'UDAP qui assurait le CST de l'opération. Toutefois, le reliquat de subvention étant modeste, attention de ne pas trop morceler la réalisation des enduits qui risqueraient d'avoir des différences d'aspect.
> - que l'on retienne la date du 1er juillet 2014 ou même celle du 28 mai 2014 pour le départ du délai de quatre ans,
> - et sous réserve de la confirmation que j'ai demandée hier à M. COOS à propos, notamment, de sa date d'intervention,
> a) il me semble que nous devrions pouvoir tenir, et même largement, dans le délai initialement prévu
> b) il ne me semble donc pas nécessaire que je dépose une demande de prorogation du délai.
>
> Si toutefois vous deviez estimer que ma présentation, ou bien d'autres faits que je n'ai pas retrouvés de mon côté, appellent une autre conclusion, je vous prierais de bien vouloir me l'indiquer et j'obtempérerais sans délai, autant que faire se peut (mon principal souci étant toujours, à ce jour, la succession de M. (...) ; mon second souci est de (...) : cela semble moins évident que je ne le souhaiterais et même que je ne le pensais).
>
> Bien cordialement,
>
> PPF

(Fin de citation)

(N.B. : C'est moi qui ait présenté en caractères gras soulignés les réponses de mon interlocuteur. Sur l'original, elles étaient en bleu, couleur que je ne suis pas (pas encore ?) équipé pour reproduire dans les messages de notre site favori.)
Il est 2 h 15 du matin, il est temps pour moi de me replonger dans mes chers dossiers pour préparer la note sur les dégâts des eaux de l'"aile de la brlle-mère" et la nécessité de travaux d'urgence. Pour cela, je vais consulter les pages de l'onglet "Journal du chantier/Aile de la belle-mère", en commençant par les plus récentes. Je noterai les références des messages pertinents dans les trois rubriques que j'ai dites. Donc c'est parti, mon kiki !

Bon, ça va, il n'y a que 68 pages à remonter. A raison de 10 messages par page, cela représente à peine 675 messages à me taper, une paille ! Espérons que notre site favori ne s'engorge pas pendant ce travail.

Voici donc le travail :

A - Les plans de l'"aile de la belle-mère"
- 14 décembre 2010 : les plans des années 1960 ;
- 14 avril 2012 : les plans de 1883 (un an avant l'incendie du logis) ;
- 16 avril 2012 : un plan de la moitié du XIXème siècle ;
- 10 décembre 2012 : les plans de Lucyna GAUTIER (avec mes commentaires) ;
- 8 janvier 2013 : les plans de Lucyna GAUTIER ;
- 2 février 2013 : les plans de Lucyna GAUTIER ;
- 27 février 2013 : les plans de Lucyna GAUTIER ;
- 27 avril 2013 : les plans de Lucyna GAUTIER ;
- 11 juin 2013 : des plans de Lucyna GAUTIER ;
- 4 février 2014 : les plans des années 1960, avec des appréciations peu amènes de mon cru (il faudrait que je fasse disparaître la dernière puisque j'ai changé d'avis) ;
- 17 avril 2014 : d'autres appréciations peu amènes, en fait du nouvel architecte sur les plans de sa consœur ;
- 7 août 2014 : des plans dressés par Benoît MAFFRE avant travaux sur la charpente et la couverture du colombier ;
- 10 août 2015 : dessin exploratoire de Benoît MAFFRE ;
- 27 juin 2016 : le projet de Benoît MAFFRE ;

B - Les techniques de construction de la Chaslerie
- 6 juillet 2010 : l'attaque de mérule ;
- 15 septembre 2010 : la problématique de la poutre attaquée par la mérule ;
- 13 décembre 2010 : l'état de l'"aile de la belle-mère" au milieu du XXème siècle ;
- 14 décembre 2010 : les travaux des années 1960 ;
- 27 avril 2011 : la "cuisine-provisoire-qui-dure" ;
- 11 mai 2012 : les pierres utilisées pour la construction de la Chaslerie ;
- 16 février 2013 : la preuve que j'ai longtemps pataugé dans ma compréhension de la question ;
- 14 juin 2013 : des révélations sur la construction du mur en cause ;
- 7 février 2014 : des informations géologiques sur le secteur ;
- 10 février 2014 : d'autres informations géologiques sur le secteur ;
- 16 avril 2014 : le mur après enlèvement des boiseries basses ;
- 14 mai 2014 et 16 mai 2014 : la peinture des murs du salon de l'"aile de la belle-mère" ;
- 26 janvier 2018 : le bas du mur sur lequel intervenir ;

C - Les dégâts des eaux récents à l'"aile de la belle-mère"
- pas de message sur le 1er dégât des eaux (je croyais qu'il était dû à la mauvaise fermeture d'une porte extérieure ou d'une fenêtre) ;
- 4 janvier 2018 : 2ème dégât des eaux ;
- 5 janvier 2018 : 3ème dégât des eaux ;
- 20 janvier 2018 : 4ème dégât des eaux ;
- 20 janvier 2018 : S.O.S. lancé à mon aîné ;
- 31 janvier 2018 : 5ème dégât des eaux ;
- 8 février 2018 : demande de devis à Vincent PICAULT ;
- 8 février 2018 : la pluviométrie récente ;
- 11 février 2018 : S.O.S. lancé à la DRAC, demande de subvention ;
- 12 février 2018 : traitement fiscal des travaux d'urgence ;
- 17 février 2018 : prolifération du salpêtre et mobilier à enlever avant travaux.

P.S. : En une heure, j'ai éclusé les dix dernières pages de l'onglet "Journal du chantier/Aile de la belle-mère" ; on n'est pas sorti de l'auberge, je le crains.

P.S. 2 (à 4 h 15) : J'en suis rendu à la page 38 ; petit coup de pompe, je vais me recoucher.

P.S. 3 (à 6 h) : Je me remets au boulot. Il faudrait que je retrouve, pour la partie A ci-dessus, les plans de Lucyna GAUTIER, ainsi que de vieux plans des années 1960 que j'avais dû confier et Benoît MAFFRE et qu'il ne m'a jamais rendus. Je me dis aussi qu'il faudra que je passe en revue les messages de l'onglet "Désultoirement vôtre/géologie" car il doit y avoir là des plans géologiques intéressants. En tout cas, ce travail me montre qu'il est utile pour moi de conserver tous les messages sous la main, avec tous les liens qu'ils contiennent, sans les reléguer dans d'hypothétiques archives comme Thomas me le proposait hier dans l'intention, sans doute louable, de ne pas surcharger inutilement le serveur de notre site favori.

P.S. 4 (à 7 h 45) : Je cale et il faut que j'aille faire un tour au marché car on est vendredi. J'en suis rendu à la page 18. A suivre.

P.S. 5 (à 10 h 30) : Je me remets au boulot. A ce stade, le message le plus intéressant de cette série est, à mes yeux, celui du 14 juin 2013 que j'ai appelé "des révélations sur la construction du mur en cause" ; j'avais complètement oublié ma remarque d'alors ; après l'expérience de ces 5 derniers dégâts des eaux, elle me paraît particulièrement judicieuse : le bas du parement extérieur du mur Ouest en question a déjà été repris ailleurs que là où sont apparues les dernières causes de sinistre !

P.S. 6 (à 11 h 30) : Je cale alors que j'en suis rendu à la page 9.

P.S. 7 (à 21 h 30) : Je m'y remets. On va essayer de terminer, du moins sous cet onglet.

P.S. 8 (à 23 h 20) : J'en ai fini avec l'onglet "Journal du chantier/Aile de la belle-mère". Je passe à "Désultoirement vôtre/Météo" car il y a là des indications sur la pluviométrie récente.

P.S. 9 (à 23 h 25) : Je suis tombé tout de suite sur l'article que je cherchais. Bon, je ne vois pas quoi ajouter d'autre à cette liste de liens. Du moins dans l'immédiat. Et ça tombe bien, puisque mon cadet vient d'arriver. Je vais l'accueillir...

P.S. 10 (le 24 février à 0h 10) : j'aurai donc travaillé près de 7 heures pour retrouver la documentation dont j'avais besoin pour préparer ma note. Il faut maintenant que je jette un coup d’œil à mes fichiers de photos pour voir si je n'oublie rien d'important.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 23 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Cédrick COOS, de l'entreprise BODIN, vient de me prévenir que Sébastien DUVAL pourrait se charger de réaliser, dès le 12 mars prochain, les enduits à la chaux sur le mur d'échiffre de l'escalier du logis de la Chaslerie. J'ai tout de suite topé.

Même si, par extraordinaire, la prorogation de la subvention m'était refusée, je devrais donc arriver à éviter le couperet.

On a le sport national qu'on peut.
Je ne vérifie qu'irrégulièrement si la tour de contrôle de notre site favori ne contient pas de commentaires en attente de "validation" pour mise en ligne. J'ai néanmoins eu l'occasion de le faire il y a quelques minutes, à mon réveil (vers 23 heures le 24 février 2018) et en ai trouvé deux (!) dont celui-ci qui me paraît suffisamment substantiel pour mériter d'être affiché en accès direct, d'autant que, comme je l'expliquerai dans un très prochain message, Thomas a modifié hier le code du site d'une façon qui, en pratique, pourrait me gêner dans mes activités d'archivage, l'un des fondements de l'existence de notre site favori.

Voici ce message, transmis hier vers 12 h 30 par M. Benoît d'ORGLANDES (un nom que je sais être celui d'alliés des LEDIN, les propriétaires de notre manoir favori avant la Révolution) :

(Début de citation)

Bonjour Madame, Monsieur,

J'ai beaucoup d'admiration pour tous les importants travaux de restauration que vous avez réalisés depuis 1991 au manoir de la Chaslerie. C'est magnifique.
Je suis tombé par hasard sur votre message concernant la belle taque de cheminée aux armoiries de la famille d'Orglandes dont avait eu connaissance mon cousin Hugues d'Orglandes mais j'ignore où elle se trouve .
En me déplaçant à Briouze et dans les environs il y a déjà quelques années, j'ai eu la chance d'en découvrir trois autres dont une très belle dans une ferme. Elle provenait certainement du château de Briouze (nos ancêtres) entièrement incendié à la révolution. Ces recherches sur place m'ont passionné.

Par ailleurs, j'ai été également très intéressé par la restauration de votre chapelle qui a permis la découverte des armoiries dont celle de la famille d'Orglandes de Prétot. Peut-être avez-vous une photo de ces armoiries ?

Pour en terminer, le manoir de la Chaslerie me disait quelque chose mais je n'avais jamais fait le rapprochement jusqu'à présent avec la famille LEVEQUE. La plaque tombale de M. et Mme Henri LEVEQUE dans la belle chapelle a été le déclic.
En fait François Levêque ancien propriétaire de la Chaslerie était le propre frère de Jean Levêque (devenu un de mes oncles par alliance). Le monde est vraiment petit.
Encore Bravo.

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués.

(Fin de citation)

De la famille d'ORGLANDES contemporaine, j'ai l'occasion d'avoir des nouvelles de quelques membres. Actuellement, celui sur l'existence duquel je reçois le plus d'informations est, par ce canal, un de mes "amis Facebook" prénommé Etienne, fieffé dans l'Orne. Naguère, le 1er septembre 2009 précisément, son père, prénommé Hugues, aujourd'hui disparu, me fit l'honneur de me contacter via notre site favori, peu après le lancement de ce dernier (son message avait d'ailleurs reçu le numéro 8 dans la tour de contrôle, alors que celui-ci est le numéro 43 677, étant entendu qu'à une époque heureusement révolue grâce à notre "geek" favori, des "hackers russes" avaient réussi à entrer dans la tour pour y déverser des messages sans intérêt que je n'ai donc jamais mis en ligne). J'ai également eu l'occasion, dans le cadre de ma participation aux activités de la "Demeure Historique" de rencontrer un membre de cette famille, prénommé Roger, qui produit son électricité grâce à un dispositif privé qu'il a eu l'intelligence, l'audace et la persévérance de bâtir sur le cours d'eau qui longe sa très belle demeure.

Donc ici, il s'agit d'un quatrième membre de cette illustre et très ancienne famille normande dont, comme répertorié sur l'une des deux sablières intérieures de la chapelle de notre manoir favori, les LEDIN, propriétaires de la Chaslerie avant la Révolution, étaient les alliés.

S'agissant du morceau d'écu des ORGLANDES peint sur l'ancienne voûte de la chapelle Sainte-Anne de la Chaslerie, je ne crois pas en avoir jamais pris de photo. Mais, beaucoup mieux, j'en conserve l'original sur lequel, de mémoire, Nicolas GAUTIER, A.B.F. et fils d'un artiste-peintre de qualité, avait pulvérisé, il y a 25 ans environ, lors de la restauration de ladite voûte, un produit de conservation. Où se trouve aujourd'hui ce fragment ? Je ne saurais le dire dans le capharnaüm des meubles et objets que je fais tourner, de temps à autre, entre les diverses pièces servant ici de garde-meubles, selon les contraintes de mon chantier favori. Mais je peux essayer de le retrouver. Je tâcherai de le faire ce matin, dès que le soleil se sera levé...

J'ignorais que la famille d'ORGLANDES fût également alliée à la famille de mon vendeur, François LEVÊQUE, et que je retrouverais, par ce canal, si j'ose dire, des nouvelles du père de ce dernier, Henri LEVÊQUE, maître d'ouvrage d'importants travaux à la Chaslerie dans les années 1960 dont je continue, près de 60 ans plus tard, à réduire l'impact autant que faire se peut puisque je suis un ennemi résolu de l'emploi du ciment dans la restauration de monuments historiques. Cet Henri LEVÊQUE avec qui j'aurai peut-être l'occasion de correspondre à l'avenir puisque, si tout se passe bien, je devrais être enterré un jour prochain non loin de lui, et même à ses côtés, dans notre chapelle favorite où une dalle d'ardoise analogue à la sienne m'attend. Cet Henri LEVÊQUE dont je suis, je crois, devenu l'ami d'un neveu (ou petit-neveu ?) avec qui je corresponds très fréquemment, et toujours avec plaisir désormais, même si c'est souvent à propos d'une nuisance que nous combattons de front commun, ces maudites éoliennes qui tendent à pourrir beaucoup trop d'horizons de notre beau pays de France...
Je crois qu'il va être temps de réfléchir...

... à la façon d'aménager une chambre confortable au 1er étage du colombier :

25 février 2018.

25 février 2018.

Dans l'immédiat, avant même de changer le plancher, la principale question me semble devoir être de choisir si on maintient ou non une cheminée dans cette pièce, celle dont il ne reste plus que des vestiges ayant été bricolée dans les années 1960, bien entendu à grand renfort de béton :

25 février 2018.

25 février 2018.

Et le fait est que Jean LEMARIE doit conserver quelque part pour moi une cheminée en pierres du Beaujolais d'époque Louis XV que j'avais naguère achetée, à prix d'expert, à un beau-frère, grand dépiauteur de vieilles pierres devant l'Eternel. J'espère cependant qu'aucun donneur de leçons et autre gardien des tables de la Loi ne s'avisera plus de me reprocher d'avoir ainsi dévoyé un "bien de famille"... !

Mdr, lol de lol
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 26 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Benjamin m'a confirmé par écrit aujourd'hui qu'il avait l'intention de démissionner après les prochaines "Journées du Patrimoine". De la sorte, le bon entretien des abords du manoir sera assuré jusqu'à cette date importante pour nous et nous pourrons, de concert, nous mettre à la recherche de son successeur sans être pressés par le calendrier.


Voici qui me paraît une très sage et très mature façon d'opérer.
Sur mon calepin, j'avais noté "UDAP" à la date d'après-demain dans l'après-midi, et, ce matin, je ne voyais plus ce que cet acronyme pouvait vouloir dire. "Union des groupements d'achats publics", c'est UGAP. Mais UDAP ?

Et puis j'ai eu une illumination : UDAP = "Unité départementale d'architecture et du patrimoine". Il avait bien été question d'un rendez-vous avec l'ABF de l'Orne pour cette fin de mois, il était donc plus que temps que je me mette à rédiger ma note de synthèse (ou prétendue telle) sur les récents dégâts des eaux dans l'"aile de la belle-mère".

Voici ma prose, couchée d'un trait et expédiée par courriel dans la foulée. J'espère que je n'ai pas oublié trop de choses et qu'on arrive néanmoins à me suivre :

Quatorze pages au compteur, c'est quand même une sacrée tartine ! Au moins, dans ce domaine, je n'ai pas trop perdu la main...
En complément de ma lettre d'hier, j'ai transmis ce matin à l'A.B.F. de l'Orne les documents suivants :

- un plan préparatoire aux travaux entrepris par Henri LEVÊQUE dans l'"aile de la belle-mère" ; ce plan montre qu'alors qu'il n'était prévu qu'une marche de différence entre le seuil extérieur de cette pièce et son sol, celui-ci devait être décaissé de 23 cm :


- les plans mis en œuvre par Henri LEVÊQUE. Ils sont en fait datés de 1952 et avaient été approuvés par qui de droit ; il y a deux marches au lieu d'une dans le salon (appelé ici salle-à-manger) et il est indiqué que le sol de la cuisine devait être décaissé de 18 cm :


- une meilleure vue sur l'état sanitaire de la poutre Sud de la cuisine avec son étai "provisoire-qui-dure" :

27 avril 2011.


- une vue sur la cheminée avec son trumeau qu'il y aurait lieu, à mon avis, de réinstaller dans le salon du logis :

16 mai 2014.


- enfin, une photo de l'état actuel du bas du parement extérieur du mur Ouest de l'"aile de la belle-mère" :

20 février 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 28 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis - Aile "de la belle-mère"
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Certes il est des plus approximatifs. Mais le plan de 1883 de la Chaslerie qui nous est parvenu donne à penser qu'un an avant l'incendie de 1884, il n'y avait pas d'ouverture extérieure des écuries à l'Ouest :

Compte tenu de la différence de hauteurs des parements en "pierres de Domfront" entre la partie au Nord de la porte actuelle et la partie Sud, il semble qu'on puisse en déduire, au moins provisoirement (en attendant de nouvelles pièces au dossier, inconnues de moi à ce jour), que la reprise du bas du parement extérieur du mur Ouest de l'"aile de la belle-mère" aurait été effectuée entre 1883 et 1950.

Par ailleurs, si je déchiffre bien l'inscription relative au rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest, il semble que ce volume ait alors abrité la bibliothèque. Tiens, tiens, tiens... Serait-il possible que mon expression "cul-de-basse-fosse" pour désigner la même pièce eût été un tantinet exagérée ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 28 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
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Les compagnons de Jean LEMARIE ont embarqué la plupart du binz des enfants :

28 février 2018.

Nous avons regroupé le restant au milieu du salon, de manière à ce que l'A.B.F. et son assistant puissent constater facilement l'état des murs :

28 février 2018.

Voici donc la vue qui s'offrira à eux quand ils arriveront :

28 février 2018.

28 février 2018.

28 février 2018.

28 février 2018.

28 février 2018.

28 février 2018.

Voici la cheminée actuellement installée dans le salon de l'"aile de la belle-mère" :

28 février 2018.

Enfin, voici la cheminée provenant d'un manoir non protégé du Beaujolais appartenant à l'un de mes beaux-frères qui pourrait être implantée dans la chambre du 1er étage du colombier :

28 février 2018.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 28 Février 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Aile "de la belle-mère"
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L'A.B.F. de l'Orne et son assistant viennent de repartir. Ils ont pu se rendre compte sur place de la réalité du problème des dégâts des eaux à répétition et de l'urgence de son traitement. Mme CHEVILLON, qui m'a semblé admettre que le drainage extérieur ne saurait attendre, a émis l'idée que, à l'occasion de cette opération (qui serait étendue à la périphérie extérieure de la tour Louis XIII), des archéologues viennent procéder à leurs constats d'usage. En ce qui concerne le relèvement du sol de la cuisine et du salon de l'"aile de la belle-mère", elle préférerait qu'un architecte soit mandaté pour préparer les demandes d'autorisation et de subvention. La très mauvaise qualité du plafond actuel de la cuisine-provisoire-qui-dure a été constatée sans soulever de débat : poubelle !

Dans le logis, j'ai montré à mes visiteurs l'état du mur d'échiffre et l'échantillon d'enduit retenu par l'architecte précédent. Je leur ai également montré les travaux en cours au rez-de-chaussée de ce bâtiment (qui ont permis de retrouver les fondations circulaires des tours, ainsi que l'état sanitaire toujours plus préoccupant de deux poutres, désormais, au plafond de mon ancienne chambre au 1er étage (c'est-à-dire au-dessus de la salle-à-manger).

P.S. : La conclusion de cette visite est que les travaux dont j'ai souligné l'urgence ne pourront être réalisés avant un moment. Manifestement, le confort de ma famille ne fait pas partie des priorités de nos interlocuteurs officiels. J'essayerai de le lui faire, sinon comprendre, du moins admettre.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 28 Février 2018
Livre d'or - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Toute l'après-midi, Igor et Christi ont travaillé dans la tour Nord-Est afin de finir d'enlever la dalle de béton de son sol :

28 juillet 2018.

Les derniers affouillements confirment la rotondité parfaite des fondations de la tour :

28 juillet 2018.

28 juillet 2018.

Mais toujours pas de trésor !

J'ai néanmoins demandé à Igor de faire un sondage pour qu'on essaye de voir jusqu'où descendent ces fondations circulaires. Igor a donc creusé :

28 février 2018.

28 février 2018.

A 70 cm sous la surface supérieure du tube des fondations, il a trouvé une penture de fer :

28 février 2018.

A - 1 m, je lui ai demandé d'arrêter de creuser. Je me dis en effet que, si des archéologues doivent passer par ici, autant leur laisser du grain à moudre.