Il se confirme que je sucre un peu les fraises, hélas.

Un rendez-vous téléphonique avait été convenu avec l'A.B.F. de l'Orne pour aujourd'hui à 15 heures 30 et, bien que j'aie noté la bonne heure sur mon agenda, j'ai commencé à m'impatienter à tort une heure plus tôt. Que voulez-vous, on ne se refait pas et ce n'est pas à mon âge que je peux espérer de grands progrès en matière de connexions neuronales.

Quoi qu'il en soit, le contact téléphonique vient d'avoir lieu, tout à fait cordial, et nous sommes convenus que je présenterai la Chaslerie "in situ" à ce fonctionnaire le 26 novembre prochain.

Aurons-nous alors une cuisine opérationnelle pour l'accueillir dignement, Carole et moi ? Je me garde de le garantir.

Dès 7 heures 45 ce matin, Ghislain BARBREL était à pied d’œuvre au manoir favori. Il a ainsi pu recaler son plan pour le plombier, puis dialoguer avec Carole qui a demandé quelques compléments d'information ou modifications.

Je retiens pour ma part que :
- l'erreur sur la positionnement de la porte était le fait de l'architecte mais le projet a pu être adapté sans difficulté (en modifiant la largeur de caissons destinés au rangement) ;
- nous pourrons mener en parallèle les chantiers d'aménagement de la cuisine et de l'arrière-cuisine (à propos de cette dernière, le cuisiniste a pris note des dernières demandes de Carole sur la profondeur de l'évier) ;
- mais le calendrier de réalisation devra tenir compte d'un facteur que j'avais omis à tort, relatif aux paliers de mise en fonctionnement du chauffage par le sol ; de ce fait, les travaux dans ces deux pièces ne pourront être achevés avant la deuxième quinzaine de janvier 2026.

Il y a également eu des échanges nourris sur l'éclairage de la cuisine, M. ROBVEILLE s'y étant joint par téléphone.
La question étant complexe, il est prévu une réunion de chantier le 13 novembre prochain, en présence de MM. BARBREL, ROBVEILLE et LEBOISNE, ce qui retardera la livraison du nouveau plafond.

On a également parlé peintures, moulures des portes des nouveaux éléments et même matériel électro-ménager (question qui, si j'ai bien compris, nécessitera une visite de Carole au show-room parisien du cuisiniste).

Voici les photos que j'ai prises pendant ces échanges :

On a également parlé d'installer un adoucisseur d'eau. Mais, à la réflexion, l'eau d'ici n'étant pas calcaire, je pense qu'on se passera de cette dépense supplémentaire.

Le plombier de l'entreprise "JANNELEC" vient de finir son intervention consistant à positionner les tuyaux nécessaires avant la pose de la couche de polyuréthane prévue. Il n'a donc pas attendu que, dans l'arrière-cuisine, la première dalle de béton (celle prévue sous le polyuréthane) soit coulée.

Afin de garder la mémoire de ces tuyaux, j'ai tout photographié :

La dernière photo montre que, dans l'angle sud-est de la cuisine, les successeurs, quels qu'ils soient, trouveront, déjà posée, toute la plomberie nécessaire pour installer un réfrigérateur américain (fabriquant des glaçons). Nous, nous n'en aurons pas besoin, Carole ayant été raisonnable, pour une fois, dans ses choix d'équipements électro-ménagers.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 31 octobre 2025 10:33
À : (...)@culture.gouv.fr>
Cc : (...)@culture.gouv.fr>; (...)@culture.gouv.fr>; (...)@culture.gouv.fr>; Arnaud PAQUIN ; svaade61@gmail.com ; C. F. ; T. F. ; W. F.
Objet : RE: 61 - DOMFRONT EN POIRAIE - MANOIR DE LA CHASLERIE - DIAGNOSTIC
 
Madame,

Je vous remercie pour cette transmission.

J'indique à M. le conservateur régional (mis en copie) que j'ai pris bonne note des remarques formulées.

Cordialement,

PPF

____________________________________________________________________________________

De : (...)@culture.gouv.fr>
Envoyé : vendredi 31 octobre 2025 10:10
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>
Cc : (...)@culture.gouv.fr>; (...)@culture.gouv.fr>; Arnaud PAQUIN ; svaade61@gmail.com
Objet : 61 - DOMFRONT EN POIRAIE - MANOIR DE LA CHASLERIE - DIAGNOSTIC
 
Bonjour Monsieur Fourcade,
Veuillez trouver en PJ l’avis de synthèse rendu par la DRAC Normandie concernant la restauration du manoir de la Chaslerie.
Cordialement,
 
(...)

(Fin de citation)

P.S. (du 1er novembre 2025 à 15 heures) : Je viens de relire avec soin ces "observations et recommandations" de la D.R.A.C.

Tout cela me convient, à deux remarques près :

1 - Il est affirmé, en page 4, "concernant le logis", que la cheminée principale aurait été "reconstruite au XIXè siècle à la suite d'un incendie" (il s'agit de l'incendie de 1884).

Je regrette que cette affirmation ne soit pas étayée.
Tout, sur place, donne en effet à penser que, si cette cheminée fut modernisée au XVIIIè siècle au niveau de la grande pièce du premier étage du logis, les superstructures sont d'origine (c'est-à-dire de 1598).

Tous éléments utiles sont déjà fournis par le site favori.

La question d'une restitution des hauteurs initiales des murs gouttereaux n'est cependant pas à l'ordre du jour, en tout cas de mon vivant, car je n'en aurais pas les moyens (sauf à gagner à la "Loterie Nationale", auquel cas on ne manquerait pas de rouvrir le dossier).

L'hypothèse que la couverture du logis était dotée de coyaux peut être considérée comme intéressante dans le principe même si rien, dans le dossier, ne la conforte, si ce n'est peut-être une représentation "artistique" du logis peu avant l'incendie (voir photothèque du site favori ou page 90 de l'"étude PAQUIN").
Il serait sans doute justifié d'aller au-delà de l'étude que je produisis, il y a quelques années, à propos des "linteaux de fenêtres au premier étage des manoirs du Domfrontais", étude dont je transmis alors à la D.R.A.C. un tirage-papier qui, de mémoire, retint l'attention de M. le conservateur régional des monuments historiques, déjà en poste à l'époque ; les statistiques de fréquentation du site favori montrent que le message alors consacré à mon étude fait partie des favoris des visiteurs du site (avec 4 627 "individualisations" à ce jour).
On peut ainsi ajouter qu'une étude particulière à mener sur la charpente du manoir du Bas, au Teilleul - manoir manifestement bâti par la même équipe d'artisans que le manoir favori et néanmoins resté, pour l'essentiel, "dans son jus"- pourrait se révéler très instructive.

2 - En page 5, à propos de la programmation et du phasage du chantier, il est indiqué que la D.R.A.C. "favorisera la restauration du logis et des bâtiments sur cour".

Je signale toute l'opportunité qu'il y aurait à ne pas oublier la "cave" et la "ferme", et ceci d'autant plus que la restauration de ces bâtiments pourrait servir de point d'accroche d'une transmission familiale très vivement souhaitée par moi, même si force est de constater qu'en la matière, tous mes efforts sont à ce jour restés vains.

P.S. 2 (du 13 novembre 2025 à 8 heures) : Relisant le texte du cahier central de l'"étude THUAUDET", je m'aperçois que l'hypothèse d'un coyautage, qui m'avait fait réagir comme indiqué ci-dessus, serait confortée par la photo du château de Criqueville-en-Auge qui figurera en page 27 de la 2ème édition de ce remarquable document.

Cyrille RIALLAND est venu ce matin couler dans l'arrière-cuisine la dalle prévue sous la future couche de polyuréthane.

Je lui ai demandé de cantonner, dans la seconde partie de l'arrière-cuisine, son intervention à la zone précédant le PVC d'écoulement des eaux usées du cabinet de toilettes de l'étage du bâtiment nord. Deux raisons à ceci :
- ne pas compliquer les opérations quand il s'agira d'inverser la pente de ce PVC dans le secteur de la terrasse voisine ; à ce titre, le dernier embranchement devra rester commodément accessible ;
- tenir compte du fait que je me suis aperçu ce matin que ce PVC avait un gnon dans sa partie ancienne ; là aussi, j'ai souhaité faciliter la réparation à venir, si nécessaire (ce sur quoi l'avis du plombier sera demandé).

Dans la seconde partie de l'arrière-cuisine, seule une petite surface recevra donc, d'ici janvier prochain, un système de chauffage par le sol et un carrelage. Pour le reste, la plaie restera béante tant qu'on n'aura pas réglé le problème de la chaufferie centrale (c'est-à-dire viré la vieille chaudière).

Cyrille me dit que je pourrai marcher sur sa dalle dès demain si je me décide à rallumer cette vieille chaudière. Je suppose que je le ferai peut-être dans une dizaine de jours puisque le temps devrait se radoucir dans l'immédiat.

Le gnon est visible sur la quatrième photo ci-dessus, près des tuyaux d'alimentation de la vieille chaudière en mazout. À dire vrai, ce n'est pas grand chose.

L'avant-dernière photo résulte du fait qu'on attendra des jours meilleurs pour traiter la fin de la deuxième partie de l'arrière-cuisine.

Reçu ce matin la réponse du Conseil Régional de Normandie à ma demande de paiement d'une partie de la subvention pour la restauration des menuiseries extérieures du logis.

Le dossier va encore gagner en épaisseur puisqu'il va me falloir répondre :

(Début de citation)

De : (...)@normandie.fr>
Envoyé : vendredi 31 octobre 2025 11:38
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>
Cc : (...)@normandie.fr>; (...)@normandie.fr>; (...)@normandie.fr>
Objet : TR: La Chaslerie - Restauration des menuiseries extérieures du logis
 
Bonjour Monsieur FOURCADE,
 
J’ai la charge du règlement de votre demande de subvention.
 
Après contrôle des factures transmises pour demande de versement d’un 2ème acompte, veuillez trouver ci-joint l’état récapitulatif des dépenses listant ces nouvelles dépenses présentées.
 
Afin d’assurer la bonne complétude de cet état je vous remercie de compléter les cadres jaunes (Référence de paiement et date de paiement + montant des co-financements déjà perçus à ce jour).
 
Pour rappel :
L’article 2 de la convention, que vous retrouverez en pièce jointe, précise que le montant total de la subvention est de 149 933 € soit 30 % des dépenses subventionnables fixée à 499 776 €.
 
L’article 6 de la convention, précise que 2 acomptes maximum seront versés.
 
Le 26 février 2025 La région vous a versé un 1er acompte de 36 000 € correspondant à 30 % de la facture présentée de 120 000 € TTC.
 
Le total des nouvelles factures présentées pour le 2ème acompte est de 34 701.11 € TTC ce qui représente un montant à verser de 10 410.33 € (34 701.11 € x 30 %).
 
Après le rappel des articles 2 et 6, souhaitez-vous confirmer la demande de versement du 2ème et dernier acompte ?
Car en l’état, il restera un solde de subvention à verser de 103 522.67 € (= 149 933 – 36 000 - 10 410.33) soit un montant de factures à présenter de 345 074.89 € (= 499 776 – 120 000 – 34 701.11)
 
Par ailleurs, la facture de la SARL LEBOISNE pour un montant 120 000 € TTC qui a permis de verser le 1er acompte de 36 000 € a pour référence « AC002 ». La facture n°4031 de la SARL LEBOISNE du 02 /10/2025 fait état d’un montant d’acompte de 139 881.80 €, nous n’avons pas la facture du 1er acompte de la SARL LEBOISNE pour un montant de 19 881.80 € TTC
 
Dans le cas où vous souhaiteriez confirmer le versement de ce 2ème et dernier acompte je vous remercie de me retourner l’état récapitulatif des dépenses joint complété, daté et signé.
 
Je vous souhaite une bonne journée.
 
Bien cordialement.
 
(...)
Chargé de gestion
Service Patrimoine
Direction Culture et Patrimoine

Région Normandie (site de Caen)
Tél : 02 14 47 62 98
Retrouvez les infos et événements de la Région sur www.normandie.fr
 
(Fin de citation)

P.S. (à 19 heures) : Vérification faite, il est exact que j'ai déjà perçu 36 000 € de subvention de la Région. Honte à moi, je l'avais oublié en présentant ma demande. Il est ainsi confirmé que je sucre les fraises.

Ceci dit, cette règle de deux acomptes au maximum, même si je l'ai acceptée en effet, me paraît bien sévère.

D'ailleurs, quand il y a deux acomptes, ne peut-il y avoir un solde, c'est-à-dire un troisième versement ? Je ne suis pas assez calé pour en être certain. Il faudra donc que je me renseigne.

En tout état de cause, je crois que je vais devoir rengainer ma demande de 2ème versement, du moins dans l'immédiat. Tout cela va bien sûr perturber la gestion de ma trésorerie mais je devrais pouvoir faire face cette fois-ci.

Longue conversation téléphonique hier soir tard avec Arnaud PAQUIN, dans un climat toujours aussi sympathique et professionnel, pour évoquer nos dossiers en cours :

- factures d'honoraires d'architecte sur trois tranches de travaux, en suspens suite à mes demandes de corrections ;
- rapport de la D.R.A.C. sur l'"étude de diagnostic d'ensemble" reçu hier matin et que l'architecte avait déjà étudié comme moi ;
- réunion de chantier à monter chez Alexandre GURY, le forgeron, avec Sébastien LEBOISNE, le menuisier, afin notamment d'améliorer le projet de restauration de la porte extérieure de l'arrière-cuisine du bâtiment nord ;
- réunion de chantier à la Chaslerie, avec Sébastien, voire avec Igor, pour :
. contrôler l'état des derniers travaux de la "tranche A" (notamment les joints des fenêtres et la tenue des ferronneries) et s'assurer de ceux encore à mener dans l'arrière-cuisine (notamment sur l'encadrement de la porte extérieure) ;
- examiner comment les nouveaux volets intérieurs du salon pourront être rendus compatibles avec les boiseries murales ; évoquer les modifications que je souhaiterais voir apportées au projet de porte principale du logis (à propos de l'introduction de profils de personnages en bas-relief) ;
- lancer effectivement la préparation de la demande d'autorisation de travaux que je voudrais pouvoir déposer rapidement, relative aux menuiseries extérieures de l'aile ouest et de la cour (pour ces dernières, avec de nombreux clous à tête de diamant).

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 2 novembre 2025 15:14
À : ALAIN.Valerie@ORNE.fr
Cc : Hugues HOURDIN ; Guillaume BEESAU ; arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Objet : La Chaslerie - Dossiers soumis au CD 61 - Invitation à un concert au manoir
 
Madame la présidente,

N'arrivant pas à obtenir d'écho des services du conseil départemental de l'Orne depuis une réponse d'attente de M. Jean-Pascal FOUCHER le 23 juillet dernier, je me permets, en souvenir et dans le prolongement de l'entretien que vous aviez bien voulu nous accorder le 17 mars de cette année, de vous prier de bien vouloir nous aider à savoir où en est rendue l'instruction des dossiers dont j'ai saisi le CD 61 dans le cadre de sa politique en faveur du patrimoine privé, si toutefois celle-ci est inchangée.

Nous espérerions également, par exemple à l'occasion d'un des spectacles que nous organiserons à la Chaslerie en 2026 pour la septième année consécutive (le premier le 9 mai prochain), avoir l'honneur de vous compter parmi nos spectateurs. Cette invitation renouvelée vaudrait bien entendu pour tous vos collègues de la commission Culture du CD 61 ou chacun de vos collaborateurs avec qui nous avons essayé d'échanger.

Je vous prie d'agréer, Madame la présidente, l'expression de mes respectueux hommages.

Pierre-Paul FOURCADE

(Fin de citation)

Arnaud PAQUIN vient de fixer les dates des deux prochaines réunions de chantier :
- le 18 novembre 2025 à 11 heures 15 à la Chaslerie, en présence de Sébastien LEBOISNE ;
- deux jours plus tard à 8 heures 30 chez "Fer, Art, Forge" à Saint-Aubin-des-Bois, en présence d'Alexandre GURY et de Sébastien LEBOISNE.

Arnaud PAQUIN m'a en outre déclaré que le début de la préparation de la demande d'autorisation de travaux pour les menuiseries extérieures de l'aile ouest et de la cour de la Chaslerie est imminent. Le 18, il prévoit en effet de prendre les quelques mesures qui lui manquent encore.

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : dimanche 9 novembre 2025 07:47
À : (...)@normandie.fr>
Cc : (...)@normandie.fr>; (...)@normandie.fr>; (...)@normandie.fr>; arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>; Hugues HOURDIN ; Jacques BROCHARD ; C.F.
Objet : RE: La Chaslerie - Restauration des menuiseries extérieures du logis
 
Monsieur,

Votre courriel du 31 octobre dernier a retenu toute mon attention.

1 - Vous indiquez que la Région m'a déjà versé 36 000 € de subvention au titre d'un premier acompte.

C'est exact. La demande que je vous ai présentée les 18 et 21 octobre 2025 comportait donc une erreur de mon seul fait, erreur à propos de laquelle je vous présente mes excuses les plus sincères.

Il est de fait que la restauration des menuiseries extérieures de la Chaslerie est un dossier ouvert auprès de la D.R.A.C. depuis 2014, auprès du conseil général de l'Orne depuis 2017  et auprès de la Région Normandie depuis 2020. À ce jour, ce dossier demeure néanmoins en attente de réponses du conseil départemental de l'Orne. 

La longueur de ces délais n'excuse en rien mon erreur mais je me permets de supposer qu'elle peut l'éclairer.

2 - Vous me rappelez que la convention applicable limite à deux le nombre d'acomptes susceptibles d'être versés. 

Je comprends que cette disposition permettrait toutefois trois versements, deux d'acomptes donc, plus un versement pour le solde. Donc, si l'on accepte que je retire expressément ma demande des 18 et 21 octobre 2025, ce que je fais bien volontiers, il ne me resterait plus, dans la meilleure des hypothèses, que deux "fenêtres de tir" pour vous présenter des demandes de paiement de subvention dans le cadre de cette convention-ci.

Cette règle m'apparaît très contraignante mais, en l'état du dossier, j'entends la respecter.

3 - Vous m'interrogez sur la facturation de la SARL LEBOISNE à ce jour. 

Je vous ai présenté une première facture acquittée d'acompte de 120 000 € qui vous a permis de me verser un premier acompte de subvention de 36 000 €. Puis je vous ai transmis une facture acquittée de 139 881,80 € rappelant l'acompte de 120 000 € ; cette seconde facture me semble établir que deux paiements sont reconnus par la SARL LEBOISNE, celui de l'acompte de 120 000 € et celui, postérieur, d'un montant de 19 881,80 € au titre des travaux réalisés à ce jour.

4 - Sauf erreur de ma part, je pourrais encore vous présenter des factures acquittées d'un montant total de 345 074,89 €, tel que vous l'avez calculé après prise en compte de celles que je vous ai transmises en octobre dernier. Ce faisant, je resterais dans le cadre imparti par la convention en question.

Sachez que j'entends ne pas manquer de le faire en temps utile, c'est-à-dire pas avant que le chantier n'avance.

À ce propos, je vous informe ou vous confirme que j'ai donné à M. Arnaud PAQUIN, architecte du patrimoine, le très compétent et très apprécié maître d’œuvre du chantier de restauration de la Chaslerie, des instructions pour que la tranche relative à toutes les "menuiseries extérieures du logis" soit terminée pour la fin mars 2026. 
À ce jour, il reste à fabriquer une porte extérieure au titre de la "tranche A au sens de la D.R.A.C." et toutes les menuiseries extérieures prévues au titre de la "tranche B au sens de la D.R.A.C.", étant signalé que le conseil départemental de l'Orne n'a toujours pas répondu aux demandes complètes qui lui ont été présentées au titre de ce que nous sommes convenus avec lui d'appeler les "tranches T4 à T7" des mêmes travaux. 


En conclusion, je suis désolé que tout cela puisse apparaître quelque peu voire inutilement complexe mais suis persuadé que vous comprendrez qu'un tel foisonnement de paperasses est dû à deux facteurs principaux : 

- hélas, à mes besoins de financement face à un chantier pour la réalisation duquel il convient de trouver des financements d'un total de l'ordre de 3,5 M € selon l'étude de diagnostic d'ensemble que vous connaissez ; pour les quelques 3 M€ de travaux restant à mener au-delà de la tranche de 499 776 € dont il est question ici, je ne manquerai pas de vous présenter de nouvelles demandes de subvention dès que l'instruction des demandes d'autorisation de travaux ou de permis de construire réputées nécessaires aura pu avancer (je pense ici, dans un premier temps et entre autres, à la restauration de l'intérieur du logis ainsi que de diverses menuiseries extérieures de l'aile ouest et de la cour de la Chaslerie) ;

- mais aussi à des réglementations très détaillées qu'il y a lieu de respecter, telles du moins que nous en avons connaissance, notamment quand elles sont ou ont été ou sont susceptibles d'être édictées par le conseil départemental de l'Orne.

Je rappelle enfin qu'en plus d'échanger tous types de documents avec mes interlocuteurs habituels, à la Région ou dans d'autres instances, je suis toujours enchanté, comme mon épouse ou les associations qui gravitent heureusement autour du manoir, de présenter sur place, dans le cadre connu relatif aux visites du monument, la réalité du chantier. Ceci peut se faire soit à l'occasion de visites particulières, soit en marge des spectacles organisés à la Chaslerie (le premier de la saison 2026, notre septième de suite, auquel vous êtes naturellement invité comme vos collègues, étant programmé pour le 9 mai prochain).

Bien cordialement,

Pierre-Paul FOURCADE

(Fin de citation)

Le manoir du Bas, au Teilleul, nous est parvenu "dans son jus". Sa construction est manifestement due à la même équipe d'artisans (appelons-les ainsi) que celle qui a bâti le logis de la Chaslerie en 1598. Or notre manoir favori a subi un violent incendie en 1884 qui lui a fait perdre beaucoup de ses décors d'origine.

Il est donc judicieux et approprié d'observer au Bas les éléments authentiques de décors qui peuvent inspirer la restauration du logis de la Chaslerie.

J'ai ainsi, de longue date et entre autres, repéré les corbeaux de la grande salle du Bas :

Un tailleur de pierres de ma connaissance, jeune père de famille (ceci n'est pas sans importance pour éclairer la suite de mon propos), m'ayant fait part de son désir de travailler dans le secteur, j'ai eu l'idée de le tester pour savoir si je pourrais lui confier la fabrication de quatre corbeaux d'un pied de large.

Consulté "in situ" cette après-midi, il s'est déclaré intéressé. Nous sommes d'abord allés voir si, dans mes stocks de pierres, il pourrait trouver sa matière première, c'est-à-dire des granits des bonnes dimensions, couleurs et texture. La réponse est oui.

Je lui ai donc demandé son devis et ses dates possibles d'intervention.

Dans mon esprit, la pose de tels corbeaux complèterait de façon bienvenue le coffrage des deux poutres du plafond de la salle-à-manger du logis de la Chaslerie. Un tel coffrage a été documenté dans la demande de permis de construire déposée en juillet dernier en vue de la restauration de l'intérieur de ce logis.

Je sais que les agents en charge de l'instruction de ce dossier font partie - qu'ils en soient ou non conscients ou satisfaits - de ce que j'appelle le fan-club du site favori. Ils trouveront dans ce message-ci une première annonce de cet amendement à cette demande. Bien entendu, j'ai déjà vérifié qu'Arnaud PAQUIN serait d'accord.

L'électricien ROBVEILLE vient de me prévenir qu'il commencera lundi prochain à intervenir dans la cuisine et, je l'espère, le logis.

"Vive la France !" (air connu)

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 12 novembre 2025 16:55
À : (...)@normandie.fr>
Cc : (...)@normandie.fr>; (...)@normandie.fr>
Objet : RE: DOSSIER 24E04423 - ETUDE DE DIAGNOSTIC DE L'ENSEMBLE DU MANOIR DE LA CHASLERIE - TOTALITE
 
Madame,

Mes dossiers sont mieux rangés que ce que je craignais, en tout cas pour cette affaire. J'ai ainsi pu retrouver les informations demandées à propos des paiements en question.

Voici donc les trois pièces remplies et signées.

Cordialement,

PPF

____________________________________________________________________________________

De : (...)@normandie.fr>
Envoyé : mercredi 12 novembre 2025 16:29
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : (...)@normandie.fr>; (...)@normandie.fr>
Objet : RE: DOSSIER 24E04423 - ETUDE DE DIAGNOSTIC DE L'ENSEMBLE DU MANOIR DE LA CHASLERIE - TOTALITE
 
Monsieur,
 
Comme convenu lors de nos conversations téléphoniques de ce jour afin que je puisse déclencher le paiement des 5 000 €.
 
Il faudrait retourner les documents en pièces jointes dûment complétés, datés et signés, soit :
 
- La demande de versement de la totalité
- L’état des recettes et dépenses acquittées à compléter dans les parties rosées
- La déclaration d’achèvement de l’opération.
 
Pour vous simplifier la complétude de ces documents, je les ai exceptionnellement préremplis avec toutes les informations que vous avez déjà transmises mais il manque certaines données notamment pour :
             
- L’état dépenses recettes – partie Dépenses :  la facture d’honoraires en situation 3 de M. PAQUIN précise que les situations 1 et 2 ont été acquittées. Par conséquent, il faut compléter les dates et n° de facture de ces 2 situations, ainsi que les références et dates des 4 paiements effectués par vos soins pour contrôle de conformité avec les articles 5 et 6 de la convention signée avec la Région en date du 29/11/2024.
 
- L’état dépenses recettes - partie recettes :  à compléter du montant réellement perçu de l’Etat sur cette opération s’il y a eu lieu.
 
- La déclaration d’achèvement de l’opération doit être complétée de la date de transmission de l’étude faisant foi d’achèvement de l’opération
 
- La demande de versement  doit être complétés dans la partie encadré « Versement demandé ».
 
N’hésitez pas à m’appeler au 02 50 53 11 08 pour en échanger au besoin.
 
Dans cette attente et restant à votre disposition.
Cordialement.

(...)
Chargée de gestion
Service Patrimoine
Direction Culture et Patrimoine

Région Normandie (site de Caen)
Tél : 02 50 53 11 08

(Fin de citation)

Reçu ce soir la visite d'un carreleur, Arnaud BEAUDET, basé à Lonlay-l'Abbaye et recommandé par Cyrille RIALLAND.
La pose du carrelage dans la cuisine et l'arrière-cuisine n'est cependant pas prévue avant un bon mois au plus tôt.

Le monde est petit : ce carreleur connaît mon démolisseur favori. Ce dernier attend toujours qu'un conseil municipal vendeur se décide à lui céder un lot de dalles de granit qui pourrait m'intéresser si toutefois elles ont les bonnes couleurs, patine, dimensions, etc. Bref, c'est pas gagné, ce qui rassurera Carole...

Le cuisiniste Ghislain BARBREL est parfait à tous égards à ceci près que, chaque fois que Carole ou moi le croisons, son devis poursuit de plus belle sa course ascensionnelle.

Il paraît que c'était le cas hier à Paris où Carole a fait étape dans son "show-room".

Il me semble qu'il en ira de même demain matin si Carole donne suite, dans son atelier ornais, aux rêves de grandeur du jour.

Il y avait en effet, ce matin, une réunion de chantier prévue avec le cuisiniste, le menuisier Sébastien LEBOISNE et l'électricien Julien ROBVEILLE. Mais ce dernier n'avait pas noté la chose, paraît-il. On a donc travaillé sans lui :

Que retiendrai-je de cette réunion, outre le périlleux rendez-vous de demain ?

Il a été question, entre autres, de poignées de portes ...

... mais aussi réaffirmé que l'électricien commencera son intervention lundi prochain (y compris le traitement de la problématique de "triphasé" à laquelle je n'ai jamais compris grand chose), de même que Sébastien posera la nouvelle poutraison au plafond (déjà prête à son atelier mais dont les solives devront être amputées d'un bout à la suite des échanges de ce matin).

Puis, mardi 18 à 13 heures 30, le cuisiniste reviendra pour positionner, à défaut de le caler, le dispositif d'éclairage de cette cuisine où j'espère que Carole me préparera bientôt de bons petits plats.

Après cinquante ans révolus de mariage, n'en serait-il pas grand temps ?