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La réunion de chantier d'aujourd'hui ne m'a pas vraiment satisfait dans la mesure où il m'a été dit que la date-limite de fin mars prochain pour la fin du chantier de la "tranche B" ne serait pas tenue, du moins pour ce qui concerne la restauration des menuiseries extérieures du salon.

Ceci me contrarie à deux titres :
- d'abord, cela est susceptible de retarder l'enclenchement des décisions suivantes de subvention de la D.R.A.C., ce qui me paraît très mal venu dans la situation budgétaire présente ; or ma carrière de maître d'ouvrage ne sera pas éternelle et je compte tout faire pour avancer le plus loin possible dans la réalisation du "Projet" défini dans l'"étude de diagnostic d'ensemble" de septembre 2024 ;
- aussi, parce que cela va compliquer un peu plus le bon déroulement de la saison 2026 des "spectacles à la Chaslerie".

J'espérais en effet que le menuisier pourrait lancer la fabrication de ces menuiseries dans les meilleurs délais. Mais l'architecte n'est pas prêt à rédiger le bon de commande ou bien a d'autres chantiers plus urgents à ses yeux à traiter ailleurs.

Et le fait est que les menuiseries extérieures de la moitié sud du logis apparaissent devoir être différentes de celles de la moitié nord parce que la présence de boiseries murales dans le salon oblige à adapter la réponse.

Dans la moitié nord, le choix avait été fait de menuiseries extérieures XVIIè parce qu'on entendait donner ce style à la salle-à-manger. D'où une certaine découpe des impostes, un certain type de ferronneries et un certain type de volets intérieurs, fixés sur les battants.

Dans le salon, il conviendrait de privilégier le style XVIIIè. D'où des volets intérieurs sur le bâti, des crémones d'un dessin tel qu'on pourrait garder les présentes mais cela obligerait à introduire une découpe "en gueule de loup" pour les menuiseries, donc des surépaisseurs et à trouver en outre des solutions adaptées pour la fermeture des impostes. Le décor des nouveaux volets devrait être calqué sur celui des boiseries et il faudrait sans doute se résoudre à ne plus voir les beaux granits dans les niches pour volets. Et se pose également la question du chauffage : si le sol restauré est en parquet, cela veut dire qu'il ne pourra pas y avoir de chauffage par le sol, donc il faudra des radiateurs et, sans doute, une tablette sous chaque fenêtre.

Notons que, vu de l'extérieur du logis, le style des pierres d'encadrement des fenêtres aurait dû conduire, en toute logique et compte tenu de l'histoire bahutée du bâtiment, à prévoir des menuiseries XVIIè pour la moitié sud et XVIIIè pour la moitié nord.

Bref, il faudra trouver des accommodements, donc des cotes mal taillées, ce qui, reconnaissons-le, n'est pas trop mon genre de beauté "a priori".

Voici les trois seules photos que j'ai prises de cette visite de chantier frustrante à mes yeux :

18 novembre 2025.

18 novembre 2025.

18 novembre 2025.


Pour le reste, l'architecte et le menuisier sont prêts à suivre mon idée pour la porte entre l'arrière-cuisine et l'arrière-cour : un modèle démarqué de la porte de l'atelier d'Alexandre GURY chez qui la réunion de chantier prévue pour après-demain sera reportée à une date ultérieure que l'architecte précisera.

Frustrations, je vous dis.