Administration

Bonnes conversations avec mon aîné ce week-end :

1 - J'ai rappelé l'opportunité d'un système de chauffage central pour l'ensemble des bâtiments de notre manoir favori (sauf le fournil de la ferme, chauffé à l'électricité). Nous avons examiné où pourraient être construits la chaufferie et le silo à copeaux de bois attenant. Deux implantations paraissent envisageables, de part et d'autre de la haie de houx :
- soit à l'emplacement d'une ancienne dépendance en colombages que j'avais dû démonter il y a plus de 20 ans ; l'inconvénient est qu'une telle construction boucherait de nouveau la vue quand on descend l'allée à partir de la D 22 ;
- soit entre la lisière du boisement de 1999 et son allée courbe : l'avantage serait qu'il serait loisible de ne pas soigner tous les côtés de l'édifice ; mais il y aurait deux inconvénients : l'approvisionnement en copeaux obligerait à rouler sur du terrain meuble une bonne partie de l'année ; la cave et de la ferme étant plus éloignées qu'à partir de l'emplacement précédent, leur desserte en eau chaude serait moins aisée, en tout cas un peu plus coûteuse.

Je dois recueillir un maximum d'informations sur les avantages et inconvénients relatifs du chauffage au bois et de la géothermie.

2 - Mon aîné souhaiterait que la charretterie n'abrite plus les tracteurs et la mini-pelle, qui seraient renvoyés dans une dépendance à construire, comme cette chaufferie, et que la partie fermée de la charretterie puisse lui servir de débarras et d'atelier.

3 - Sur le ton de la boutade, mon aîné évoque l'idée que, pour simplifier son programme de travaux, je lui laisse la disposition du logis (ce qui permettrait, entre autres avantages, d'aménager une salle de concert ou de réception dans le grand et beau volume du 1er étage des écuries, ainsi que divers visiteurs de notre manoir favori l'ont recommandé) ; pour cela, il faudrait que j'aille m'installer dans la cave. Je lui réponds que cette idée me semble loin d'être stupide, que je l'ai eue de mon côté et que j'y réfléchis, faisant même le nécessaire pour pouvoir engager dans ce bâtiment des travaux thermiquement efficaces.

4 - Enfin, j'ai tenu mon aîné au courant de mon idée de faire porter Benjamin par notre association favorite. Je l'ai informé que j'avais un peu de mal à m'assurer que la chose n'ait pas d'inconvénients fiscaux mais que je m'y employais aussi activement que possible. Comme je m'en doutais, le sujet intéresse beaucoup mon fiston qui m'encourage à persévérer.

Nouvelle idée ce soir : je propose à mon aîné d'installer la chaufferie dans la partie fermée de la charretterie. Il me répond qu'il vient d'y penser. Ce parti nous semble intéressant à tous les deux.

Lui me demande comment je verrais la restauration de l'allée historique ; apparemment, cela entre également dans ses projets.

On dirait qu'on va pouvoir faire de belles choses ensemble.

Je réfléchis aux plans de Benoît MAFFRE pour l'aile du fiston. Nous avons constaté hier que le grand escalier n'y était pas optimal pour deux raisons :
- il oblige à un gymkhana pour rejoindre le corridor prévu à l'Ouest ;
- il tourne mal puisque le 1er demi-palier y est escamoté.

Je propose de basculer ce corridor du côté Est, celui de la cour.

Ceci aurait plusieurs avantages :
- faire disparaître ce gymkhana mal conçu ;
- permettre de dessiner un grand escalier plus épanoui ;
- rendre inutile la modification de l'implantation des lucarnes côté cour ;
- rendre inutiles les rideaux aux lucarnes des chambres et des cabinets de toilettes dont la vue, donnant désormais sur l'Ouest, serait incontestablement belle ;
- rendre possible la desserte intérieure du 1er étage de la tour Louis XIII sans nécessiter de bousiller la meurtrière allongée de cette tour.

Cela obligerait à redessiner la desserte des deux chambres du colombier. Certes le cabinet de toilettes de la chambre noble du 1er étage perdrait sa fenêtre mais le système d'escaliers y menant la gagnerait.

Je soumets cette proposition à la jeune classe concernée.

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Etonnante administraaaâââtion, il y en a là qui ne perdent pas de temps !

Je n'ai pas encore achevé le chantier du fournil de la ferme que je reçois ceci :

De la ferme "stricto sensu", il ne reste rien d'habitable, comme on le sait. Mais du fournil, mazette, bon dieu mais c'est bien sûr !

Quoique, au 1er janvier dernier...

Derniers échanges de courriel avec le bureau d'études chargé de me conseiller sur une rénovation thermiquement efficiente de la cave :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mercredi 27 juillet 2016 16:59
À : Fabrice BLAIZOT - IDEE -
Cc : cindy.rebouilleau@inhari.fr; Thibaud Fourcade
Objet : RE: SCIC IDEE - audit FOURCADE - modifications et informations complémentaires.

Cher Monsieur,

J'ai réétudié votre rapport et en ai parlé ce matin avec Cindy REBOUILLEAU.

Je suis à votre disposition pour vous rencontrer et me faire expliquer par vous les points qui demeurent obscurs.

Je vous signale que j'en suis resté à la version de fin mai du rapport. Il semble qu'il y en ait eu une plus récente que je n'ai pas reçue. Soyez gentil de me la communiquer.

En ce qui concerne la version de fin mai, je vous signale les points suivants :

- il existe des erreurs d'unités dans le lexique technique de la page 4 (lambda doit être en W/m2.°C ; U doit être en m2.°C/W) et à divers autres endroits ; de même, la formule en logarithme népérien de la page 11 me paraît douteuse ; en page 6, la distance de la Chaslerie à la mer est de moins de 80 km ;

- j'ai relevé un certain nombre de fautes de frappe/orthographe/grammaire dans le texte ; je vous les signalerai quand on se verra ;

- sur le fond, je m'oriente plutôt vers la solution S6 ; il serait intéressant de voir si et comment on pourrait la rendre BBC pour ce qui concerne la cave ; plus précisément, je réfléchis, en liaison avec mon fils, à une chaufferie au bois commune à l'ensemble des bâtiments - pas seulement la cave et ses 200 m2 environ mais l'ensemble et ses 1 000 m2 environ - ; cette chaufferie serait implantée dans la charretterie, bâtiment situé devant le manoir (au Sud, là où on se gare), au "barycentre" des volumes à chauffer ;

- je pense qu'il manque encore dans votre rapport des infos sur les financements/subventions qui me seraient accessibles ; je poursuis le dialogue avec l'A.N.A.H. qui, aux dernières nouvelles, pinaillait sur le caractère de résidence principale ; voici les dernières infos disponibles à ce sujet.

Cordialement,

PPF


De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 21 juillet 2016 03:47
À : Fabrice BLAIZOT - IDEE -
Cc : cindy.rebouilleau@inhari.fr
Objet : RE: SCIC IDEE - audit FOURCADE - modifications et informations complémentaires.

Cher Monsieur,

Merci pour ce courriel.

Je réétudie ce dossier et reviens vers vous d'ici une dizaine de jours.

Cordialement,

PPF


De : Fabrice BLAIZOT - IDEE -
Envoyé : mercredi 20 juillet 2016 17:18
À : Pierre-Paul Fourcade
Cc : cindy.rebouilleau@inhari.fr
Objet : Re: SCIC IDEE - audit FOURCADE - modifications et informations complémentaires.

Bonjour M. FOURCADE,

afin de poursuivre votre projet de rénovation, il me faudrait savoir les points de blocage sur notre rapport d’étude ?

Je pense que nous avons arreté ensemble le futur scénario de rénovation, en l’occurrence :
- U6 : isolation des rampants de la toiture
- U9 : isolation des murs avec enduits chaux/chanvre
- U9: mise en place d’un système de ventilation

il ne reste plus qu’à continuer sur un choix éventuel de système énergétique, entre chaudière propane, chaudière fioul et chaudière bois.

Pour ces derniers éléments, je pense vous fournir une note de synthèse sur une préétude économique.

Dans l’attente de vous lire sur ces points,

bien cordialement,

PS : je mets en copie Mme REBOUILLEAU qui vient remplacer M. GUITTON à l’espace info énergie d’Alençon.

Fabrice BLAIZOT | Ingénieur de la Cooperative ID

(Fin de citation)

S'agissant de la grande porte d'entrée du logis, on sait que la seule proposition de M. MAFFRE à ce jour est de réimplanter à cet endroit une porte de l'"aile de la belle-mère". J'ai expliqué pourquoi cette proposition peine à me convaincre.

Je cherche donc à me documenter de mon côté sur ce que serait une porte appropriée au style de la maçonnerie (c'est-à-dire du Renaissance modifié,il est vrai, sous la Régence). J'ai ainsi trouvé la page "Door Obsessed" sur "Facebook" dont j'extrais les photos suivantes :

P.S. (du 31 juillet 2016) : Sur le même sujet, voir également ceci et cela.
Château de Villeneuve-Lembron (Puy-de-Dôme) :

N.D.L.R. : Une très nette ressemblance avec notre manoir favori. Permet d'imaginer, entre autres, les douves et les lucarnes, grandes ou petites, telles qu'elles ont pu y exister. Sans parler des meneaux. On s'y croirait !

Autre idée à retenir : l'enduit sur les murs extérieurs. Bien sûr.
Sur une aile de la cour, je ne manque pas de remarquer un décor bicolore qui m'intrigue et qui, à lui seul, mériterait peut-être la visite.

A l'évidence, contemporain de la Chaslerie (ou, du moins, de même style et remplissant les mêmes fonctions).

Je poursuis ma découverte, via "Google" :

(Début de citation)

Le château de Villeneuve Lembron fut édifié à la fin du XVème siècle pour Rigaud d'Aureille, bailli des montagnes d'Auvergne, maître d'hôtel des rois Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier. Érigée en baronnie, la terre de Villeneuve échut à la famille des Montmorin au début du XVIème siècle. Gaspard de Montmorin embellit le château d'un grand décor peint de grotesques, dont il reste quelques remarquables témoignages dans la salle d'apparat (embrasures des fenêtres) et dans les grandes écuries. En 1643, Villeneuve-Lembron fut acquis par Isaac Dufour, trésorier de France, qui aménagea l'ancienne forteresse. Il transforma la cour intérieure, aménagea une galerie à portique et décora les plafonds et les cheminées du premier étage.
Le château fut ensuite transmis à la famille Pélissier de Féligonde, qui le conserva jusqu'en 1919. Le bâtiment, de plan carré, est cantonné de quatre tours. Il a été décoré d'un ensemble de peintures murales dont il subsiste des vestiges dans les deux galeries du corps de logis, sur les murs extérieurs et dans la chapelle.

Le château est entouré de fossés et l'on accède à cette enceinte intérieure par une porte en anse de panier qui donne accès à une basse cour. C'est un château de transition entre le Moyen Age et la Renaissance : les quatre tours rondes et les larges fossés témoignent de l'idée du rôle défensif des châteaux qui persistait encore à l'époque de sa construction. En revanche l'aménagement intérieur est bien celui d'un château de plaisance. Les menuiseries et les serrureries de ces logis datent du XVème siècle. Les ailes Est et ouest ont été construites sous Louis XIII et des ouvertures, portes et fenêtres, ont été refaites.

Sous la galerie, la cour intérieure est ornée au rez-de-chaussée, de peintures humoristiques à fresque. En effet, à l'abri des galeries de la cour, la vivacité de l'imaginaire médiéval revit grâce aux peintures murales : on remarquera en outre un portrait de Rigaud d'Aureille et des illustrations de contes satyriques comme le "dit de la Bigorne" et celui de la "Chiche Face" ainsi que le "dit de l'astrologue" et le "dit du vieux maître d'hôtel".
Avec les successeurs de Rigaud d'Aureille, le château fut habillé de décors Renaissance : la voûte du bâtiment des écuries est orné de peintures murales évoquant l'opposition du bien et du mal. Les ébrasements des fenêtres se peuplent quant à eux de personnages de la mythologie romaine

L'illustration de maximes familières, comme celles de "la Bigorne et du vieux Maître" ou de "l'Astrologue", côtoie un décor inspiré de savantes références littéraires.

(Fin de citation)

Même les stalles, dans la chapelle, rappellent fortement celles (plus belles, d'après moi) de notre manoir favori.

Je lis par ailleurs : "En pleine restauration, l'intérieur du château est fermé à la visite mais le parc ainsi que les écuries décorées de fresque du 16ème siècle sont ouverts pendant les travaux.
La réouverture totale du château est annoncée pour le 8 juillet 2016."

Il faut absolument que j'aille le visiter sans tarder !

N.D.L.R. 2 : Donc ce château appartient à l'Etat. L'intérieur manque en effet de vie. Dommage que le coyautage des couvertures soit aussi sec. Et qu'une aile ait disparu, remplacée par un mur qui ne me semble pas du meilleur effet. A part cela, l'ensemble est très remarquable, assurément.
Château de Bagnols (Rhône) :

N.D.L.R. : Utile pour la restauration de la porte charretière, anciennement cloutée, de notre manoir favori. Dans l'immédiat, il y a d'autres priorités.
Je poursuis mes recherches sur les meilleurs moyens d'abaisser pour moi la charge du personnel de notre chantier favori.

Il semble qu'une solution puisse être de mettre notre force d'intervention favorite en commun avec certains voisins.
Benoît MAFFRE
rédigé le Lundi 22 Aout 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis
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M. Fourcade, bonjour,

De retour de congés, voici un petit point sur votre dossier.

Dans l'attente des mises au point détaillées des menuiseries, nous avions engagé 2 éléments :
- nous avons rencontré début juillet un assembleur Normand de vitrages spéciaux (subventionnés...) pour étudier les différentes possibilités techniques et les incidences en terme de coût - A ce jour pas de réponse (nous le relançons).
- nous avons découvert un intéressant modèle de menuiserie normande (14) fin XVII début XVIII avec faux meneaux et traverses moulurés (ainsi que les petits bois) qui aurait pu être une base intéressante pour le corps de logis de la Chaslerie...

- volets extérieurs rouennais rapportés tardivement -

... mais M. Tiercelin (qui s'est déplacé pour examiner ces menuiseries) n'a pas accepté cette hypothèse qui lui semble être un cas trop atypique… Dommage pour vous et pour nous…

Dès le prochain retour de Floriane, nous allons rentrer dans le vif du sujet et programmer une visite à la Chaslerie.

N.D.L.R. : Parfait, heureux de vous voir d'attaque !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 24 Aout 2016
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Charpente-couverture - Cave
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La version de fin mai m'avait vivement déplu mais nous sommes arrivés, début août, à une rédaction du rapport d'audit énergétique de la cave que j'ai pu accepter.

On trouvera ce document en commentaire à ce message.

Comme indiqué avant-hier, cette version va pouvoir être mise en application dès que j'aurai trouvé un couvreur et un maçon "habilités RGE" et capables d'intervenir sur un monument historique. A ce jour, je n'ai toujours pas réussi à obtenir de réponse utile des deux entreprises auxquelles je pense prioritairement, la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS et l'entreprise PICAULT. Une nouvelle fois, je vais devoir les relancer.

Par ailleurs, il me reste à convaincre les gens de l'A.N.A.H. que leurs collègues des impôts sont peut-être un peu mieux placés qu'eux pour... apprécier ma situation fiscale ! Autrement dit, il faut que je renoue les fils d'un dialogue un tantinet surréaliste.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 26 Aout 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Logis - Bâtiment Nord
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En rentrant hier à notre manoir favori, j'ai trouvé sur une console la preuve qu'en mon absence, la jeune classe concernée avait mesuré l'ancienne cuisine du bâtiment Nord.

Ceci me donne à penser que ces jeunes gens sont intéressés par l'offre de restaurer le logis.

Des traces blanches bien peu ragoutantes se sont développées cet été sur certaines pièces de la charpente des écuries de notre manoir favori :

23 août 2016.

23 août 2016.

23 août 2016.

23 août 2016.

23 août 2016.

23 août 2016.

23 août 2016.

23 août 2016.

Par courriel adressé vendredi dernier à la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS et à Benoît MAFFRE, avec copie à la D.R.A.C., j'ai demandé qu'ils s'en préoccupent.

Comme les photos ne passaient pas par courriel, je les duplique ici.

A mon avis, et sous réserve de l'avis des professionnels, il me semble que le problème ne provient pas d'une fuite de la couverture mais de l'insuffisante qualité du truc brillant. Ce produit était censé être un bon isolant thermique et être respirant. Je me suis rendu compte cet été que sa valeur d'isolant thermique était tout à fait insuffisante. Ces moisissures semblent établir que sa qualité respirante est également une imposture puisqu'il n'empêche nullement la condensation. Bref, de la merde et qui coûte bien cher.

Il faudra que je recherche qui est le fabriquant, pour lui faire de la pub à ma façon.

Courriels échangés hier avec notre expert écolo favori :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 5 septembre 2016 18:44
À : Fabrice BLAIZOT - IDEE -
Cc : cindy.rebouilleau@inhari.fr; Nathalie RICHE; Thibaud Fourcade; sarl.boussin.liegeas
Objet : RE: SCIC IDEE - Dossier FOURCADE - Travaux et demande d'informations pour étude bois

Monsieur,

Merci pour ce courriel. Je suis à l'étranger jusqu'à jeudi de sorte que je ne peux vous répondre tout de suite sur les questions de propriété des bâtiments ; il faudra que je consulte mes dossiers dès mon retour en Normandie.

Je regarderai de même ce que signifie "Niveau 2".

Ceci dit, le calendrier de réalisation que vous me dites impératif est beaucoup trop tendu pour moi. Mon intention est, sans aucun doute, de réaliser les travaux en question dans les meilleurs délais, afin d'y transporter mes pénates de retraité. Mais j'ai 4 contraintes fortes :

1 - le bâtiment étant inscrit à l'ISMH, j'aurai besoin de feux verts de l'administration des affaires culturelles (l'UDAP d'Alençon) ; or l'expérience montre qu'ils ne sont pas toujours rapides ;

2 - avant de soumettre le dossier à l'UDAP, encore faudra-t-il qu'il soit bouclé ; s'agissant de l'isolation de la couverture, l'entreprise PICAULT de Domfront m'a fourni son devis mais elle refuse de solliciter le label RGE pour ces travaux ; la SARL BOUSSIN-LIEGEAS à qui je souhaiterais confier ces travaux tarde à me fournir son devis et la confirmation qu'elle est RGE ; or je sais qu'un devis par elle serait accepté par l'UDAP.

3 - pour ce qui concerne le chauffage, j'ai besoin de certaines confirmations par mon fils aîné ; or je ne les ai toujours pas.

4 - outre la disponibilité des entreprises au cas où les points précédents seraient réglés, j'aurais un vrai problème de trésorerie et devrais m'endetter à 65 ans, ce qui n'est pas optimal ; je suppose toutefois que je saurais résoudre ce problème le moment venu.

Puis-je vous prier de transmettre votre rapport, dans la version que j'ai acceptée et vous ai réglée, à Mmes RICHE et REBOUILLEAU ? Pouvez-vous de plus me faire passer une version complète de votre schéma de dernière page du rapport ?

Cordialement,

PPF


De : Fabrice BLAIZOT - IDEE -
Envoyé : lundi 5 septembre 2016 15:45
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : SCIC IDEE - Dossier FOURCADE - Travaux et demande d'informations pour étude bois

Bonjour M. FOURCADE,

Concernant votre dossier travaux, en l’état des retours, il semblerait que si vous partez sur le dernier bouquet de travaux que l’on a vu ensemble, la région apporterait la subvention de niveau 2. Elle prendrait donc en compte la mise en place d’une chaufferie bois, même si c’est un réseau de chaleur. L’important est que le bâtiment soit alimenté totalement par la chaufferie bois.

Il sera nécessaire de valider votre dossier « Travaux » avant la fin d’année 2016. Ca laissera 18 mois pour réaliser les travaux et transmettre les factures réglées à la Région. Mme REBOUILLEAU pourra vous redonner des éléments à ce sujet.

Concernant ce projet, je souhaiterais approfondir mes recherches sur les subventions notamment en ce qui concerne l’étude nécessaire.

L’ADEME accompagne ce genre de prestations, mais c’est fonction des structures juridiques.

Dans votre cas, pourriez-vous m’apporter des compléments sur la structure juridique dans laquelle se trouve l’intégralité du manoir et des bâtiments attenants (SCI, etc…).

Cela aura une conséquence sur la recherche et les aides disponibles pour ce projet.

Dans l’attente de vous lire,

Cordialement,

(Fin de citation)

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 12 Septembre 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Ferronnerie - Menuiserie - Logis
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Floriane GRIPON, collaboratrice de Benoît MAFFRE, notre architecte favori, m'a transmis jeudi dernier, pour premières réactions, les projets suivants pour les menuiseries extérieures de certaines fenêtres du logis :

Il m'est très difficile d'entrer dans le débat qu'elle me propose ainsi car il est très technique et je sais, d'expérience sur les fenêtres du bâtiment Nord, que je ne suis pas doué pour apercevoir sur plan les erreurs qui me semblent manifestes une fois les menuiseries en place. J'ai un degré de confiance très élevé dans les compétences de Benoît MAFFRE en matière de menuiseries. Je sais en outre qu'Arnaud TIERCELIN qui est à mes yeux le meilleur expert français de ces sujets ne manquera pas, en sa qualité d'agent de la D.R.A.C., de poursuivre son dialogue technique avec notre architecte favori. Nous savons déjà que M. TIERCELIN a retoqué une première proposition de Benoît MAFFRE.

Ceci étant, voici mes premières remarques :

1 - Je comprends que les deux hypothèses soumises ne diffèrent qu'en matière de volets intérieurs ; que le projet ne porte à ce stade que sur les deux fenêtres Ouest de la salle-à-manger du logis. Je comprends que d'autres dessins ne soient pas fournis tant qu'il n'y a pas accord sur les grandes lignes du projet, telles qu'on peut les définir à partir de ce premier échantillon.

2 - Je suis étonné par le jet d'eau de séparation horizontale entre les deux parties de chaque battant de fenêtre. Je comprends que la partie supérieure est conçue pour n'être pas ouvrable indépendamment de la partie basse. Plutôt que ce jet d'eau, j'aurais imaginé quelque chose de plus simple, proche du demi-cylindre. Il me paraît impossible de me prononcer sur le positionnement en hauteur de ce jet d'eau à partir du seul exemple fourni, à savoir une fenêtre percée au milieu du 18ème siècle, dont la maçonnerie est simplissime. J'aurais bien aimé me rendre compte de ce que ce parti donnerait sur l'une des fenêtres d'origine, celles dont les cicatrices des meneaux sont encore apparentes.

3 - Je constate que, dans la première des deux versions soumises, les volets intérieurs empièteraient à l'intérieur de la pièce mais que cet empiètement serait faible. Nous avons déjà le cas dans le bâtiment Nord et ce n'est pas gênant compte tenu du mode de vie qui est le mien (je veux dire que je ne passe pas mon temps à raser les murs, comme on l'a peut-être remarqué). Je m'en remets sur ce point à l'avis des experts.

4 - Il me semble que les espagnolettes devront être réalisées avec un soin particulier, y compris au niveau des accroches dans les parties fixes. C'est un travail de précision. Je souhaite que Thomas MOREL soit consulté.

Je me propose de téléphoner ce matin à Benoît MAFFRE ou à Floriane GRIPON pour faire part de ces remarques qui sont, à ce stade, le mieux que je puisse faire en l'état de mon incompétence.

P.S. : J'ai téléphoné ce matin à Benoît MAFFRE. L'affaire est en d'excellentes mains, en liaison avec Arnaud TIERCELIN, donc je considère n'avoir plus à attendre que leur accord (j'ai néanmoins maintenu mes "desiderata" pour la porte principale).

M. MAFFRE m'a appris qu'il envisage de faire réaliser dans un premier temps la fenêtre du rez-de-chaussée de la tour Sud-Ouest (où mon aîné recommande d'installer un bureau), afin de peaufiner les derniers détails. Ceci me semble d'excellente méthode.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 13 Septembre 2016
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis
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Pascal BRESSON m'a fait passer hier le dessin suivant, pour la porte principale du logis :

Je l'en remercie beaucoup mais ce projet ne me convient pas :
- d'abord, il me faut deux battants, faute de quoi l'habitabilité de l'entrée, qui n'est déjà pas extraordinaire, deviendrait riquiqui ;
- ensuite, je n'aime pas trop ce décor. En outre, le parti qui semble devoir être retenu par MM. MAFFRE et TIERCELIN serait plutôt, si j'ai bien compris, de se caler sur ce qui pouvait exister au 18ème siècle.

Bien que je ne sois pas un grand amateur de résineux (je trouve que les chênes et les hêtres ont beaucoup plus de manorialitude), je me suis inscrit à la prochaine séance de formation de l'excellente Béatrice LACOSTE :

Ce sera pour moi l'occasion de lui demander où en est l'instruction de mon projet de P.S.G. que Thierry BOURRE me donne l'impression d'avoir carrément planté.

Excellent contact téléphonique avec la mission locale de Flers. Il s'agit pour moi de faire bénéficier notre chantier favori de la collaboration d'une jeune motivé pour s'insérer sur le marché du travail. Je prendrais en charge une formation qualifiante pour lui. Il serait payé au S.M.I.C. mais 75 % de son salaire (charges sociales incluses) serait remboursé par la puissance publique. En d'autres termes, il me reviendrait à un peu plus (en raison de la formation à financer) de 3,62 €/h, pour 151,67 h/mois.

J'ai fait le nécessaire pour que notre chantier favori puisse bénéficier de ce dispositif, notamment en adaptant les statuts de l'A.D.D.O.O.E. (voir articles 2 (2) et 5 de ce texte) et en faisant immatriculer cette association auprès de l'I.N.S.E.E.

J'envisage que Benjamin soit également salarié de cette association, de manière à pouvoir partager avec des voisins intéressés la charge de cette équipe qui interviendrait sans but lucratif, conformément aux statuts de l'association.

Il est fort possible que je reçoive les premières candidatures dès la semaine prochaine. Mais mon offre devra être validée par un comité incluant Pôle-Emploi et la D.I.R.E.C.C.T.E. (inspection du travail).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 22 Septembre 2016
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Thierry BOURRE m'a enfin communiqué son projet de P.S.G. (plan simple de gestion, en réalité établi par son fils) des boisements dont il a planté l'essentiel aux alentours de notre manoir favori :

Tel qu'il se présente, ce document appelle de ma part les principales remarques suivantes :

1) Sur la forme :
- prévoir une pagination ;
- vérifier l'orthographe ;
- donner les dénominations vernaculaires des arbres, pas seulement leur nom savant en latin qui ne fait pas partie de mon vocabulaire courant.

2) Sur le fond :
- il est prévu, en page 3, que ce P.S.G. serait applicable de mai 2016 à avril 2026 ; compte tenu des retards accumulés dans sa mise au point, adapter ces dates en tant que de besoin ;
- vérifier les surfaces indiquées ; il y en a, à l'évidence, au moins deux fausses, la "surface totale" de plus de 86 ha de la page 3 et la surface de "clairières, landes, emprises EDF..." de 61,7 ha de la page 12 ;
- ne pas omettre les plantations réalisées en 2015 à l'Ouest de l'allée historique, sur ce que j'appelle les "nouvelles terres" ;
- l'emprise du ruisseau, telle qu'indiquée en vert sur le plan de la page 2, est trop large ; en revanche, il y a lieu d'inclure une languette de terrain omise ici sur la rive droite du ruisseau (donc sur Lonlay), du côté du bief amont ;
- faire en sorte que le P.S.G. puisse renseigner utilement le cadastre afin que celui-ci cesse enfin de m'infliger des impôts locaux indus et dispose de tous éléments utiles pour me rembourser son trop-perçu ;
- inclure dans le dossier la demande de subvention pour restauration de l'allée furtivement évoquée en haut de la page 11 ;
- renseigner le tableau d'"enjeux économiques" de la page 10, ici au stade embryonnaire ;
- bas de la page 11 : je laisse également passer les randonneurs et les chevaux mais pas les engins pétaradants et surtout pas les pétrolettes de cylindrées quelconques ni les quads ;
- haut de la page 12 : la cueillette des champignons est interdite ;
- haut de la page 13 : il faudrait le double de bagues de chevreuil (adapter le laïus pour tenir compte de cette réalité) ; faut-il des bagues pour les sangliers ?
- dans le tableau relatif à la santé des plantations (pages 14 à 16, ne pas oublier d'évoquer la maladie des frênes ;
- tableau des pages 17 à 23 : définir les termes employés, notamment "dégagement" et "nettoiement" ; j'aimerais que ces recommandations soient également récapitulées, année par année, sur un tableau annexe, ceci afin d'en faciliter l'application ;
- "programme des coupes" : quelle est la justification de cette idée d'une coupe "totale" sur la parcelle P15.1 en 2017 ? Je suis très réservé à l'idée de mettre à bas ces arbres et rappelle que mes préoccupations sont avant tout esthétiques, même si l'économie ne doit pas être oubliée, mais en arrière-plan pour ce qui me concerne en cette matière ;
- renseigner le tableau de la page 24, notamment en fournissant l'ordre de grandeur du coût des travaux et la nature de ces derniers.

Je vais transmettre ce projet à Benjamin pour qu'il me fasse part de ses réactions.

De même, j'interrogerai Béatrice LACOSTE dès demain puisque je dois la rencontrer au Grais.