Administration

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 17 Mars 2015
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Apparemment, l'équipe de Thierry BOURRE est venue à la Chaslerie en mon absence pour remporter la tracteur et le matériel qu'ils avaient laissés en dépôt près de la charretterie.

Le mauvais temps puis l'absence de réponse de l'administration à la demande d'autorisation auront donc entravé le billonnage nécessaire avant de pouvoir planter, en temps utile, les arbustes prévus.

Et c'est ainsi que nous allons vraisemblablement perdre un an pour cette tranche de travaux.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 17 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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M. MAFFRE, que j'ai appelé ce matin, est d'accord pour préparer et superviser la restauration de la moitié Nord du logis.

Dans un premier temps, il devra, avec deux collaborateurs, en prendre les cotes précises qui nous manquent. J'espère que cette étape pourra être franchie assez vite, de manière à ne pas retarder l'instruction des demandes d'autorisation administrative et de subvention qu'il faudra ensuite mettre dans les tuyaux.

Il y va de l'occupation d'Igor au cours des prochains mois puisque c'est lui que je compte charger de retirer tous les matériaux moches, et Dieu sait s'il y en a, dont nous sommes redevables à l'avant-dernier prédécesseur. Si, pour une raison ou pour une autre, les feux verts nécessaires devaient tarder, il faudrait que je trouve d'autres tâches à confier, dans l'intervalle, à ce garçon. Il va sans dire que, quitte à le payer comme c'est normal, j'aimerais autant que ce ne soit pas pour peigner la girafe.

Parcourant le numéro de mars 2015 de la revue des V.M.F., je remarque une interview de Philippe TOUSSAINT dont, hélas, je partage à 200 % le constat et les soucis :

P.S. : En fait, tout l'article voisin, consacré aux horreurs perpétrées au prétexte de la transition énergétique, mérite d'être reproduit ici :

Ne laissons pas les barbares imposer leurs caprices absurdes !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 21 Mars 2015
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Au courrier ce matin :

Ainsi, alors qu'aucune information nouvelle n'est apparue dans le dossier depuis le début février, "on" découvre le 17 mars que le projet de plantation se trouve dans le périmètre d'un monument classé ou inscrit !

Soyons charitables, il vaut sans doute mieux prendre tout ça de bonne humeur...

Rappelons simplement qu'aucune demande de subvention n'a été présentée pour ce dossier.

De plus, pour planter 40 fois plus d'arbres en 1998, aucune telle autorisation n'avait été requise.

C'est à de tels détails qu'on mesure le progrès !

Plus sérieusement, je n'ai pas repris langue avec le sylviculteur qui devait procéder à ces nouvelles plantations.
Courriel adressé hier par Benoît MAFFRE à Roland BOUSSIN :

(début de citation)

Objet : 61 - Manoir de la Chaslerie - Restauration de la toiture du colombier - Début des travaux‏

Monsieur,

Je reviens vers vous pour lancer comme convenu, le démarrage des travaux cités en objet.
(Vous vous étiez engagé auprès de M. Fourcade à démarrer, après de multiples reports, mi-avril)

Pourriez-vous nous préciser la date de montage des échafaudages, le délai de montage, y compris parapluie, puis le délai de dépose de la couverture afin de programmer un premier rendez-vous pour examen des ouvrages ?

D'avance merci.

Crdt.

Benoît Maffre
Architecte du patrimoine, DPLG
Gérant
B.MAP Sarl d’Architecture
La Brosse - 7, rue des Forges – 27320 Droisy
Tel : 02 32 30 57 97 – Port : 06 08 49 19 85

(fin de citation)

N.D.L.R. : Très bien.

J'ai transmis hier à M. MAFFRE le devis que m'avait adressé, mi 2012, M. PERROTTE. Y étaient joints les dessins des châssis de fenêtres que cet excellent menuisier recommandait pour la cage d'escalier du logis ainsi que pour la "salle dévastée".

L'on voit ici, au passage (c'est l'un des nombreux intérêts de consigner, parfois laborieusement peut-être, sur notre site favori, des événements qui paraissent insignifiants à des tiers), que, de notre côté, le dossier mature depuis trois années au moins.

Ainsi, le contact est désormais établi entre l'architecte et cet artisan, avant même que les corrections de l'arrêté de subvention de l'étude préalable ne nous soient parvenues.
C'est dire que nous sommes quelques-uns dans les starting-blocks, prêts à démarrer cette étude dès que le dossier paraîtra en ordre.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 25 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Logis - Bâtiment Nord
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Un message de M. BOCHET sur le répondeur ce matin m'apprend qu'il y aurait des erreurs dans ma demande de paiement de subvention du 23 décembre dernier, pour la partie qui coince à ce jour, c'est-à-dire celle relative aux parties inscrites.

Il est fort possible que je me sois trompé une nouvelle fois, tant ces décomptes sont complexes à dresser (du fait des divers taux de T.V.A. applicables ; du fait aussi que le même architecte suit l'ensemble du chantier, ses factures de visite ne distinguant évidemment pas entre les parties classées et les parties inscrites ; sans parler du traitement des travaux en régie, effectués par Igor et, à l'époque, Jonathan).

On peut cependant se demander pourquoi il aura fallu trois mois pour s'en apercevoir, alors qu'il y a un mois environ, mon interlocuteur m'avait affirmé que tout était clair pour lui et qu'il envoyait le dossier au paiement. Ne serait-il pas plus simple que je sache qui élève des objections, afin de pouvoir me les faire préciser et voir posément de quoi il retourne ? Ce jeu de cache-cache ne facilite pas les choses.

Comme on le voit, je serais prêt de mon côté à faire amende honorable le cas échéant. Mais pourquoi, en sens inverse, n'ai-je toujours pas été informé des corrections qu'appelle un courrier du 4 mars dernier alors que je les ai immédiatement sollicitées et que cela m'a été promis verbalement le 10 mars ? En attendant, la nouvelle mission de M. MAFFRE, à savoir l'étude préalable sur les châssis de portes et de fenêtres, continue à être entravée.

P.S. : M. BOCHET et moi venons de réussir à nous parler en début d'après-midi. En fait, il lui manque une facture de l'entreprise BODIN et les trois déjà réglées à l'architecte. Ces 4 documents étaient annexés à ma demande relative aux parties classées. Pensant que mes 2 demandes, celle relative aux parties inscrites et celle relative aux parties classées, seraient instruites par le même agent, je n'avais pas cru nécessaire de dupliquer ces factures. Ce sera chose faite dans les prochaines minutes.

P.S. 2 : J'ai donc envoyé la copie de ces factures à 14 h 42.
A 16 h 33, je recevais, en retour, le certificat de conformité signé de l'A.B.F., donnant son feu vert au versement de la subvention.

Cette fois-ci et pour ce dossier, on tient le bon bout ! Merci à tous !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 26 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Profitant d'une insomnie pour relire la lettre de la D.R.A.C. du 4 mars dernier, je relève qu'elle m'accorde une subvention pour "la restauration des menuiseries extérieures du corps de logis principal, de l'aile Nord en partie, du pavillon Louis XIII, des anciennes écuries et du pavillon du colombier du manoir de la Chaslerie à La Haute-Chapelle (étude de diagnostic)". Ouf, vous pouvez respirer mais il fallait lire la phrase jusqu'au bout ("étude de diagnostic", c'est le nouveau nom, paraît-il, de l'"étude préalable" que je souhaite confier à M. MAFFRE).

Jusqu'à cette nuit, j'avais lu trop vite et m'étais concentré sur l'expression "restauration des menuiseries extérieures" puisque ma demande portait sur l'"étude préalable à la restauration des menuiseries extérieures", expression que je m'attendais à retrouver dans ce courrier.

Donc, en l'absence de réaction de mon interlocuteur désigné, je me suis enferré à redemander - la dernière fois, hier après-midi et par écrit - quelque chose... qui m'avait déjà été accordé ! Honte à moi, je couvre mon front de cendres, Amen !

Il demeure que le taux de la subvention retenu pour cette étude, quel que soit le nom de cette dernière, est inférieur à celui qui m'avait été annoncé pas plus tard qu'au début de l'année puis confirmé verbalement voici deux semaines environ. Je cherche à comprendre plus généralement où on en est en matière de taux de subvention car la donnée sera critique pour la suite des opérations.

Dès 9 heures du matin hier, sous une pluie battante, Benoît MAFFRE et son assistante, Florianne GRIPPON, prenaient les cotes des ouvertures de la Chaslerie afin de se mettre en mesure de commencer dès que possible leur "étude de diagnostic" sur les portes et fenêtres des bâtiments sur cour (pour dire les choses simplement). Comme on s'en doute, j'ai essayé de les photographier pour illustrer mon compte rendu en ligne. Mais il semble que mon appareil "Panasonic" ait rendu l'âme ; le fait est que je le trimballe toujours dans une poche de mon anorak, sans étui, et que la promiscuité avec des clés ne lui arrange pas le portrait ; cette fois-ci, je crois que je ne pourrai éviter de lire le mode d'emploi du successeur, un "Olympus", que je tiens prêt à prendre le relais.

A 10 heures, Roland FORNARI devait nous rejoindre pour compléter son relevé de cotes pour la rampe de l'escalier du bâtiment Nord ; je comptais profiter de l'occasion pour lui confirmer ma commande des grilles du 1er étage du logis, telle que prévue dans le "programme 2014" que l'on sait. Mais Roland n'est pas venu et n'a pas davantage téléphoné pour s'excuser. Dans l'après-midi, j'ai appelé son atelier et suis tombé sur un disque. J'espère qu'il ne lui est rien arrivé de fâcheux.

Mon aîné avait débarqué jeudi soir à la gare de Flers comme je le lui avais recommandé car l'évènement important de ce vendredi était la visite de la Chaslerie par une délégation de la D.R.A.C. de Basse-Normandie et une autre du S.T.A.P. d'Alençon. J'attendais cette inspection non sans une certaine appréhension, souhaitant faire bonne figure, et la Chaslerie avec moi, sans pour autant en rabattre sur le fond de mon discours, d'un style pas toujours habituel j'en conviens, ne serait-ce qu'en raison de ce qui peut apparaître frondeur dans mon caractère. Je le dis tout de suite : tout s'est très bien passé.

Le nouveau conservateur régional des monuments historique, Philippe ROCHAS, accompagné de l'excellent Arnaud TIERCELIN, d'Emeline LE NOZAHIC (qui suivra désormais les travaux sur parties classées de la Chaslerie) et de l'A.B.F., chef du S.T.A.P. de l'Orne, Anne CHEVILLON, a visité l'ensemble des bâtiments sur cour (à l'exception du 1er étage du bâtiment Nord, celui des chambres en soupente) ainsi que la chapelle. Il est difficile pour moi de me mettre à la place de ceux qui, à cette occasion, découvraient la Chaslerie autrement qu'à travers des dossiers (à savoir Philippe ROCHAS et Emeline LE NOZAHIC) mais il me semble qu'ils n'ont pu qu'être frappés par (1) les volumes des bâtiments (la Chaslerie est beaucoup plus grande en réalité que sur les photos ; je pense que ceci tient à l'équilibre global de ses proportions qui, sur photos, est trompeur quant à l'échelle), (2) la rudesse des matériaux qui donnent leur unité à cet ensemble édifié et maintenu, voire accru, à travers des siècles, tant bien que mal (murs montés à la terre ; dégâts - heureusement réversibles - causés par une période de travaux au ciment, au milieu du XXème siècle), (3) l'importance du programme de restauration déjà réalisé depuis 24 ans, et (4) l'ampleur de ce qui reste à accomplir pour (re)donner enfin une habitabilité minimale à ces vieilles pierres.

Après la visite, nous nous sommes retrouvés dans mon bureau où j'ai montré des photos anciennes (en fait mon dossier du concours V.M.F. de 2014), après quoi nous avons évoqué les dossiers en cours - toutes les difficultés sont désormais aplanies et j'en remercie mes interlocuteurs - puis les dossiers à venir :

- fin du "programme 2014" ; j'ai expliqué pourquoi je tardais à lancer la réfection des enduits de la cage d'escalier du logis et mes arguments ont, je crois, été bien compris ;

- aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère" et de la tour Louis XIII ; mon aîné, l'architecte et moi avons insisté sur la problématique de l'escalier intérieur, en distinguant entre le projet (acté par un permis de construire) préparé par Lucyna GAUTIER et les réflexions en cours entre mon aîné et M. MAFFRE à propos de modifications éventuelles à ce projet ;

- restauration de l'intérieur de la moitié Nord du logis ;

- projet de restauration de l'Avenue ; la question est pour moi en délibéré car j'attends d'en savoir plus sur la possibilité de confirmer officiellement que cette Avenue est nécessaire à l'exploitation forestière de mes plantations (en clair, d'obtenir, en plus de la subvention des affaires culturelles, une subvention de la D.R.E.A.L.) ; il faudra sans doute passer par la mise au point d'un P.S.G. ("plan simple de gestion") ;

- projet de restauration du circuit des douves ; cité ici pour mémoire.

Finalement, j'ai fait découvrir "ma cantine" à notre petit groupe ; l'atmosphère était bon enfant, conviviale et sympathique et la conversation détendue.

P.S. : A noter que mon fiston a dit et répété qu'il était heureux que M. MAFFRE soit là pour me cadrer (il devait faire allusion au projet de bibliothèque). Je trouve qu'il est un peu gonflé, le bonhomme : c'est moi qui ai demandé à M. MAFFRE de le cadrer, lui. Ne pas confondre. ;-))

Voici le courrier que j'adresse à Philippe ROCHAS :

Sont jointes à ce courrier les pièces annexes suivantes :
- le formulaire rempli de demande de subvention à l'Etat pour la restauration d'un monument historique classé ;
- la convention avec l'Etat, signée par mes soins, et qui devra être revêtue de la signature du préfet de région ;
- le devis de Benoît MAFFRE avec sa note explicative ;
- une fiche sur mon identité ;
- une attestation que les travaux n'ont pas commencé ;
- une attestation que je suis en règle au regard de mes obligations fiscales et sociales ;
- un plan de financement détaillé de l'étude de diagnostic en question (à savoir 60 % par subvention de l'Etat et le solde par moi en auto-financement).

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 11 Avril 2015
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Dans la boîte aux lettres hier soir, un courrier du 8 avril 2015 de la D.R.A.C. m'annonçant le versement de 80,66 % de la subvention qui m'avait été allouée le 1er juillet 2014 pour la restauration des parties inscrites du "programme 2014".

Ma demande, envoyée le 23 décembre 2014, portait sur 80,70 % de cette subvention. Cette fois-ci, je m'étais donc trompé de peu dans mes calculs.

Courriel dont j'ai reçu communication hier :

(début de citation)

M. Boussin, bonjour,

Ayant bien noté que vous commenciez la semaine prochaine le montage des échafaudages, je vous confirme qu'un premier rendez-vous de chantier aura lieu le lundi 11 mai à 9h00.

Pour ce rendez-vous, il est prévu l'inspection des charpentes, lucarnes (non déposées) et arases, après mise en place du parapluie et dépose des couvertures.
Merci de préparer pour ce rendez-vous un premier bilan sanitaire des bois de charpente et les éventuels sondages des parties susceptibles d'être endommagées.

Le maître d'ouvrage fera réaliser en parallèle l'évacuation du dernier niveau et la dépose des revêtements et doublages intérieurs.

Bien cordialement.

Benoît Maffre
Architecte du patrimoine, DPLG
Gérant

B.MAP Sarl d’Architecture
La Brosse - 7, rue des Forges – 27320 Droisy
Tel : 02 32 30 57 97 – Port : 06 08 49 19 85

(fin de citation)

Au courrier ce matin :

En revanche, toujours pas d'écho à la "déclaration préalable" que j'ai dû déposer pour les plantations. Plus que 3 semaines à patienter (si l'on peut dire) avant de pouvoir considérer l'accord comme acquis.
Donc une année de perdue...

Pour rien !

En prévision de la prochaine séance du FOGEFOR, je me suis rendu ce matin au centre des impôts de Domfront où je me suis fait communiquer une copie des matrices cadastrales des terres dont je suis propriétaire (directement ou par l'intermédiaire de S.C.I.) dans le secteur :

D'après ces documents, je contrôlerais un peu plus de 56 hectares.

Il paraît toutefois que ces "extraits de matrice cadastrale" (c'est le terme à employer) sont relatifs à la situation au 1er janvier 2014 et qu'il faudra attendre le mois d'août prochain pour que les opérations de 2014 soient prises en compte, c'est-à-dire, de mémoire et pour ce qui me concerne, l'achat de terres aux voisins VINCENT et la vente de la nue-propriété de l'aile de la belle-mère à une S.C.I. détenue par mon aîné.

La seule mention assimilable à "boisement" que j'y lis est "parc". On verra le 25 avril prochain ce que cela implique, notamment sur le plan fiscal.

Florianne GRIPPON, l'assistante de M. MAFFRE, vient de me prévenir que Roland BOUSSIN ne livrera les échafaudages qu'à partir de vendredi. Je ne suis pas surpris qu'il ait toujours autant de mal à s'organiser et à tenir le moindre de ses engagements de calendrier.

En attendant, voici les photos que je viens de prendre sous les combles du colombier et qui montrent l'état des lieux à ce stade :

15 avril 2015, vers le Nord-Ouest.

15 avril 2015, vers le Nord-Est.

15 avril 2015, vers le Sud-Est.

15 avril 2015, vers le Sud.

On remarque que les lucarnes sont H.S., notamment celle orientée au sud :

15 avril 2015, la lucarne Sud.

Au plafond, l'état sanitaire d'une solive m'inquiète :

15 avril 2015, une solive qui a pris l'eau.

Enfin, voici le revêtement qu'Igor va maintenant arracher ; j'ignore ce qu'on va encore découvrir :

15 avril 2015, vers l'Ouest.

15 avril 2015, remplissage bizarre.

Afin de faciliter la tâche des compagnons de Roland BOUSSIN, Igor a commencé à arracher l'isolation intérieure des combles du colombier.

C'est un produit à base végétale mais, selon son habitude, le père de mon vendeur n'avait pas manqué de le faire badigeonner de ciment ; ultérieurement, un textile y avait été collé puis peint :

15 avril 2015, le brisis Ouest ; l'ancien placard a été enlevé.

15 avril 2015, l'angle Nord-Ouest ; remarquez la vue sur les écuries.

Très vite, Igor constate que ce ne sont pas les pannes qui soutiennent les chevrons mais l'inverse ; je comprends qu'on ne va pas tarder à découvrir de nouvelles horreurs de ce genre :

15 avril 2015, panne accrochée aux seuls chevrons (cas du brisis Ouest).

Voici le bas de la lucarne Sud ; on voit que le cadre et le jet d'eau sont cuits et archi-cuits, malgré une restauration à la résine datant de 2009 seulement, qui n'a donc pas tenu ; on observe également le jour (cf la petite tâche verte, en vue directe sur l'herbe en contrebas) entre le plancher et le bas du châssis, ce qui laisse très mal augurer de ce qu'on découvrira lorsqu'on aura arraché l'isolant :

15 avril 2015, le bas de la lucarne Sud.

On continue l'inspection. Ici le brisis Nord, donc une vue sur l'intérieur des écuries :

15 avril 2015, l'angle Nord-Ouest.

D'autres pannes, fixées aux seuls chevrons (ici sur le brisis Nord ; en fait, on découvrira de tous côtés ce montage pour le moins inattendu) :

15 avril 2015, assemblage à la con.

On attaque le brisis Est...

15 avril 2015, le brisis Est.

... et l'on constate que le châssis de la lucarne Nord-Est était fixé au seul isolant, de sorte que l'étanchéité de la lucarne n'était nullement assurée :

15 avril 2015, le montant Sud de la lucarne Nord-Est.

Roland BOUSSIN vient d'arriver en pleine forme sur le chantier :

17 avril 2015.

Je lui ai immédiatement demandé quand la restauration de la charpente et de la couverture du colombier serait achevée ; il me répond viser la fin juillet ; je l'encourage à aller un peu plus vite mais il m'explique que 3 de ses compagnons sont en congé de maladie (dont Hervé que je salue et à qui je souhaite un prompt retour à la forme olympique qui le caractérise ; idem pour Christopher) ; en outre, la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS est débordée de travail en ce moment.

J'entraîne immédiatement Roland en haut du colombier pour lui faire part de nos dernières constatations (dont je n'ai pas fini de rendre compte ici mais ça va venir) :

17 avril 2015.

Roland n'est pas choqué outre mesure par les pannes fixées aux chevrons ; il note l'absence d'échantignoles ailleurs que sur les chevrons ; selon lui, les pannes intermédiaires en cause n'existaient pas à l'origine (de même, précise-t-il, qu'il n'y en avait pas sur les brisis des écuries).

A première vue, Roland émet de sérieux doutes sur la présence de lucarnes sur la charpente mansardée initiale (je rappelle que mon idée, avant l'intervention de Lucyna, était de supprimer ces lucarnes). Le fait que ces lucarnes aient été assemblées avec des clous forgés ne l'émeut pas car de tels clous étaient, paraît-il, d'usage courant il y a 70 ans.

Il confirme que la charpente est très belle et lui semble en très bon état général. Le départ de mérule ne l'inquiète pas et il pense pouvoir le traiter facilement.

Il est (comme moi) d'avis qu'il faut éliminer le plafond en frisette de la pièce sous comble (y compris les solives récentes qui le soutiennent), ce qui libérera la vue sur les parties hautes de la charpente. Je lui fait part de ce qui a toujours été mon idée : virer également le plancher de cette pièce sous comble (c'est-à-dire le plafond de la chambre de mon aîné, qui se trouve juste en-dessous), de manière à profiter au maximum de la vue sur ces poutres vénérables ; c'est là un point sur lequel mon aîné et M. MAFFRE pourraient avantageusement réfléchir, d'après moi.

Igor a fini de déblayer les gravats de l'isolation des brisis sur l'herbe de l'avant-cour. A la demande de Roland BOUSSIN, il doit enchaîner avec le démontage du reste de l'isolation de ces combles.

Sans tarder, Roland et deux compagnons prennent des mesures pour poser les échafaudages qu'ils ont commencé à apporter :

17 avril 2015.

La lucarne Sud n'a pas résisté aux travaux de mercredi après-midi :

15 avril 2015.

Pour le reste, nous avons constaté que des oiseaux avaient profité des malfaçons des lucarnes pour construire leurs nids (voir au milieu à droite de la photo suivante) :

15 avril 2015.

15 avril 2015.

Nous avons eu confirmation du fait que les pannes présentent toute la même faute de fixation :

15 avril 2015.

Je me suis interrogé sur ce qui me semble improvisé et précaire dans certains renforts :

15 avril 2015.

Enfin, j'ai examiné l'infâme bricolage de vieilles installations électriques :

15 avril 2015.

Nouvel examen, jeudi dernier, des combles du colombier.

Les solives des lucarnes sont souvent H.S., au point qu'on peut s'interroger sur leur état lors de la restauration d'avant-guerre :

16 avril 2015, lucarne Sud-Est.

Je parle d'avant-guerre car je me suis replongé dans la "Photothèque" de notre site favori et me suis donc souvenu que la couverture que nous nous apprêtons à arracher était antérieure aux interventions d'Henri LEVÊQUE. Ce dernier a commis suffisamment d'âneries pour qu'on ne le charge pas, en plus, des bourdes de ses prédécesseurs (peut-être de la tante dont il hérita la Chaslerie) :

La Chaslerie au moment où la couverture actuelle du colombier venait d'être refaite.

Poursuivons l'examen des lucarnes. Décidément, tout cela n'est pas brillant :

16 avril 2015, lucarne Sud.

16 avril 2015, lucarne Sud.

16 avril 2015, lucarne Sud-Est.

Pour la première fois, j'ai pris des photos du volume clos situé sous les terrassons du colombier. Il y a là une accumulation de crottes (de quoi ?) assez considérable :

16 avril 2015.

Coup d'œil circulaire...

16 avril 2015.

16 avril 2015.

16 avril 2015.

16 avril 2015.

... puis en hauteur :

16 avril 2015.

16 avril 2015.

16 avril 2015.

On y verra plus clair quand le plancher de ce volume aura été retiré.

P.S. : En tout cas, la vieille photo que je viens de remettre en ligne rappelle que les châssis des lucarnes et l'isolation des combles du colombier étaient bien dus, eux, à Henri LEVÊQUE. Je confirme donc expressément que ce type était nul, incompétent, pingre et m'as-tu-vu.