Administration

Au courrier ce matin une lettre recommandée de la D.R.A.C. destinée à mon aîné, autorisant, sous certaines conditions, les travaux de restauration de la charpente et de la couverture du colombier.

Les conditions sont de bon sens, relatives à la restauration des lucarnes. A noter que, dans le cadre de l'instruction du dossier, l'avis du service régional de l'archéologie a été recueilli (à ma connaissance, c'est une première à la Chaslerie). Le "contrôle scientifique et technique" sera assuré par M. Jean-François SAGAIRE qui, à la Chaslerie, succède donc dans ce rôle à M. TIERCELIN.

Mon aîné va pouvoir déposer une demande de subvention. Je lui conseillerai de l'assortir d'une demande d'autorisation de lancement des travaux sans attendre la décision sur la subvention. Il semble donc que son souhait d'ouvrir ce chantier avant la fin de l'année 2014 soit en passe d'être exaucé.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 17 Octobre 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Désultoirement vôtre ! - Transmission du patrimoine
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D'après ce que l'architecte a rapporté à mon aîné de sa récente conversation avec le nouveau conservateur régional des monuments historiques, il semblerait que ce dernier considère que le programme de restauration de la Chaslerie est richement doté de subventions publiques.

Il va falloir que j'aille remettre les pendules à l'heure : avant le lancement du programme 2014, donc sur 22 ans de chantier continu, les subventions ont atteint ici, en moyenne, 11 % du coût des travaux, à savoir 10 % par l'Etat et 1 % par le département. Les 89 autres % sont restés à la charge de Bibi.

Bien sûr, avant de solliciter un rendez-vous auprès de M. Philippe ROCHAS, il faudra que je mette ces chiffres à jour (ce qui, sur 23 ans, ne devrait modifier ces moyennes que marginalement).

Mon aîné m'apprend ce soir qu'il a trouvé dans sa boîte aux lettres la convention de subvention de la D.R.A.C. pour les travaux de restauration de la charpente et de la couverture du colombier. Ils subventionnent ces travaux à hauteur de 45%.

J'imagine que nous sommes encore dans les clous pour un lancement de ces travaux avant la fin de l'année. Il faut que mon aîné s'assure auprès de Roland BOUSSIN qu'il n'y a pas d'obstacle de son côté.

Je signale au passage à mon aîné qu'il doit être possible de solliciter une subvention complémentaire auprès du conseil général de l'Orne. Il faudra que j'explique au fiston la marche à suivre et, pour cela, que je remette la main sur ma doc.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 2 Décembre 2014
Journal du chantier - Administration - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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Je reçois ce matin un courrier, signé par M. Alain LAMBERT, président du conseil général de l'Orne, m'annonçant une subvention du département, au taux de 15 %, pour les travaux extérieurs, sur parties classées, du "programme 2014" (à l'exclusion du seuil de la porte piétonnière et du bassin de la cour). Ceci couvre donc deux portes (celle du bâtiment Nord sur cour et celle du logis sur terrasse) ainsi que les grilles du 1er étage du logis.

Cette subvention, que j'avais sollicitée il y a 6 mois environ, s'ajoutera à celle accordée par l'Etat au taux de 45 %.

Pour qu'il n'y ait pas d'erreur d'interprétation, je rappelle que le taux de subvention moyen des travaux entrepris à la Chaslerie depuis 23 ans ne dépasse pas 12 %, toutes sources additionnées. En l'état rapidement fondant de mes possibilités financières propres, je ne puis faire autrement que chercher désormais à améliorer ce ratio.

Conversation téléphonique constructive et agréable avec M. MAFFRE qui va mettre en route la demande d'autorisation de l'étude préalable relative aux châssis de portes et fenêtres de la Chaslerie.

Nous sommes tous les deux conscients que nous devrons trouver une moins mauvaise solution compte tenu de toutes les contraintes de l'exercice (difficulté pratique, mais pas impossibilité, de modifier autrement qu'à la marge les encadrements de granit ; nécessité de choisir un parti qui ne jure avec aucune des réalisations diverses de maçonnerie des prédécesseurs depuis des siècles).

J'ai souhaité un phasage dans le temps, sinon de cette étude, du moins de la mise en œuvre de ses préconisations, d'une part parce que je n'aurais pas les moyens d'engager ma fraction de travaux ("a priori" ceux du logis) dans un délai bref, d'autre part parce que la finalisation des projets pour l'"aile de la belle-mère" ne pourra qu'être postérieure à l'adoption d'un parti définitif pour les aménagements intérieurs de cette aile.

Coups de fil ce matin à M. TIERCELIN puis à M. MAFFRE pour relancer le programme de travaux de 2015. Je vise une étude préalable (si j'ai bien compris, il faut désormais dire "étude de diagnostic" : on n'arrête pas le progrès !) sur les châssis de portes et fenêtres restant à restaurer, plus la restauration d'un certain nombre de portes et fenêtres du logis (au moins celles de la cage d'escalier ; un peu plus si je trouve les sous).

Il me reste toujours, en effet, à lancer une partie des travaux du "programme 2014" (à savoir les grilles au 1er étage du logis, plus la fin de la restauration des maçonneries de sa cage d'escalier). J'attends pour le faire d'avoir encaissé les subventions promises pour les travaux déjà réalisés.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 5 Janvier 2015
Journal du chantier - Administration - Terrassement - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Appelé ce matin sur son portable pour parler de mon programme de plantations en 2015, Thierry BOURRE est passé dès cet après-midi à la Chaslerie. J'en ai profité pour lui faire donner des conseils de taille d'arbres à Igor.

Pour ce qui concerne le programme de 2015, il s'agirait :
- de commencer à planter la parcelle acquise en 2014, notamment dans le but de bien marquer la séparation avec le voisin, en veillant à une certaine symétrie avec les plantations déjà effectuées de l'autre côté de l'Avenue, tout ceci afin de ne pas attendre la restauration de ladite Avenue pour remettre un peu d'ordre et de manorialitude dans le secteur ;
- de planter un bout de terrain que m'avait vendu Bernard il y a plusieurs années avec d'autres terres ; je lui avais laissé la jouissance de cette parcelle pour qu'il y cultive notre potager, occupation qu'il a finalement délaissée, trop pris qu'il est par ses amours, le petit canaillou ;
- de compléter en tant que de besoin les alignements de hêtres de l'"Avenue FOURCADE".

Thierry BOURRE m'a appris que je devrais peut-être me doter à ce stade d'un plan de gestion de mes plantations mais que cela devrait me donner la possibilité de faire subventionner à 40 % la restauration de l'Avenue, compte tenu de son utilisation pour l'exploitation. Inutile de vous dire que cette info n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd...
Thierry BOURRE m'a déjà transmis son devis pour les travaux envisagés la semaine dernière.

Il l'assortit du commentaire suivant : "avant d'engager les travaux, il faut faire une demande soit à la mairie soit à la DDT, pour savoir si la parcelle ZT 39 que vous venez d'acquérir peut être plantée (c'est nouveau, cela date d'environ 2 ans). Il vous faut cette attestation (très simple à obtenir) pour pouvoir boiser."

Ignorant tout de cette nouvelle réglementation, je viens d'aller voir la secrétaire de mairie de La Haute-Chapelle. Ni elle, ni son interlocutrice habituelle de la DDTO à Flers n'en avaient entendu parler. Elles vont se renseigner et revenir vers moi.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 24 Janvier 2015
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Après s'être renseignée auprès de la DDTO de Flers et du CRPF, la secrétaire de mairie de La Haute-Chapelle m'a appris que je devais contacter l'A.B.F. pour obtenir l'autorisation de planter ma nouvelle parcelle ZT 39.

J'en suis à mon second courriel à M. BOCHET, du S.T.A.P. d'Alençon, pour lui expliquer mes intentions. Voici en effet nos échanges :

- mon courriel du 20 janvier dernier :

(début de citation)

Cher Monsieur,

J'ai le projet de planter d'arbres (chênes et hêtres pour l'essentiel) un bout de la petite parcelle nouvelle ZT39 (qui fait elle-même moins de 3 ha) que j'ai achetée en 2014 afin de rendre possible et subventionnable le moment venu la restauration de l'Avenue ISMH de la Chaslerie.

En 2015, je souhaite planter sur ce bout de parcelle ZT 39 des arbres de manière symétrique à ce qui existe déjà de l'autre côté de l'Avenue (plantations de 1999). Pour ces plantations nouvelles, je ne sollicite pas de subvention. Le sylviculteur que je désire charger de ces plantations-ci (comme il l'a été des précédentes) me dit que, depuis 2 ans, il faudrait une autorisation de l'administraaaâââtion. Ceci me paraît bizarre, s'agissant de choses tout à fait banales, mais vous trouverez ci-après les précisions qui m'ont été données par la mairie de La Haute-Chapelle, après consultation de la DDTO et du CRPF. Donc si autorisation il faut, je serais prêt à la solliciter dans les formes nouvelles idoines. Je vous prierais alors de bien vouloir me les apprendre.

Quant à la restauration de l'Avenue proprement dite, c'est-à-dire le gros morceau, avec terrassements, restauration de la chaussée et plantation des talus, elle est renvoyée à des jours meilleurs financièrement pour moi. Mais je n'y renonce nullement. Chaque chose en son temps.

Bien cordialement,

PPF

(fin de citation)

- la réponse du 22 janvier de M. BOCHET :

(début de citation)

Monsieur,

Avant toute chose, je vous présente mes meilleurs vœux pour cette année 2015 ainsi qu'à vos proches.

En réponse à votre courriel, une réponse précise pourra vous être apporté lorsque vous nous aurez précisé l'endroit exacte du projet des plantations sur la parcelle.

J'ai imprimé un extrait cadastral où j'ai bien situé la parcelle mais sans pouvoir en définir l'endroit précis du projet.

Auriez-vous la possibilité de me faire parvenir sur un extrait de plan l'implantation du projet.

Restant à votre disposition, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments respectueux.

(fin de citation)

- mon courriel du même jour, avec copie à M. MAFFRE :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Merci pour vos vœux. Recevez les miens en retour.

Je vous transmets deux documents pour préciser ma demande :
- le plan de ma nouvelle parcelle ZT 39, située au Sud du manoir, le long de l'Avenue ;


- un schéma de mon projet de plantations ;

Comme indiqué précédemment, il ne couvrirait qu'une petite partie de la parcelle ZT 39, à savoir la pointe la plus éloignée du manoir ; les plantations seraient réalisées de manière à ce que deux allées existant à l'Est de l'Avenue aient leurs symétriques à l'Ouest (ce sont les pointillés) ; il y aurait en plus une allée le long de la limite avec mes voisins Christophe et Ludovic VINCENT.

En fait, j'ai un souci immédiat principal : éviter que mes voisins ne continuent à couper l'herbe sur son ancien terrain (car, s'il le faisaient 2 ans de suite, même sans mon accord, le droit agricole est tel que ça vaudrait bail en leur faveur...), donc bien délimiter mon fond par une nouvelle allée marquant la "nouvelle frontière" ; et, tant qu'on y est, puisque je ferais venir un sylviculteur, lui demander de préparer le paysage alentour avant la restauration de l'Avenue.

(...) Il s'agit en effet d'arriver à restituer un jour enfin aux abords Sud de la Chaslerie l'aspect qu'ils ont malencontreusement perdu à l'occasion de la vente des Biens Nationaux...

J'espère que ces explications seront assez claires.

Cordialement,

PPF

(fin de citation)

Attendons la suite.

P.S. du 25 mars 2015 : Ludovic VINCENT est passé me voir cet après-midi pour me dire qu'il aimerait creuser le fossé convenu en limite de nos deux fonds, avec écoulement vers les douves. Je lui donne le numéro de téléphone de Thierry BOURRE pour qu'ils se coordonnent. Au passage, Ludovic me montre qu'il a lu le message ci-dessus et me réaffirme qu'il n'a jamais été question, pour lui et son frère, de se prévaloir de la "règle des deux ans". Je leur en donne acte bien volontiers.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 4 Février 2015
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Dans une parcelle au Sud du manoir, Igor en a fini avec les ronces. Voici venu le tour des saules qu'il coupe rasibus puis qu'il couche au sol dans une travée sur deux, comme nous l'a appris Thierry BOURRE :

4 février 2015.

Quant à Thierry, il devait repasser à la Chaslerie pour nous livrer un appareil permettant de tailler les arbres jusqu'à 6 mètres du sol, de manière à disposer à terme de futs de 6 mètres (puisque, je le rappelle, 80 % de la valeur marchande d'un arbre est fournie par ses 6 premiers mètres de tronc, qui doivent être impeccables). Nous devions également reparler de son dernier devis, celui qui a provoqué ma demande au S.T.A.P. dont je suis également sans nouvelles, alors que le temps commence à presser pour les prochaines plantations, celles prévues sur la parcelle ZT39...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 9 Février 2015
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Courriel que je viens d'adresser à M. BOCHET, du S.T.A.P. d'Alençon :

(début de citation)

Monsieur,

Veuillez trouver ci-joint un plan des plantations auxquelles je vais procéder dans quelques jours.

Il s'agit des zones marquées en noir sur la pièce jointe.

Cordialement,

PPF

(fin de citation)

Thierry BOURRE vient de m'apporter ce plan et son devis révisé. Il a toutefois oublié de me livrer l'outil permettant de tailler les arbres jusqu'à 6 mètres de hauteur.

Il me le promet pour le milieu de cette semaine-ci, lorsqu'il viendra commencer les plantations en question. Il est en effet exclu que les délais mis par l'administraaaâââtion pour nous donner une autorisation dont on ne voit pas l'utilité nous fassent perdre un an.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 11 Février 2015
Journal du chantier - Administration - Logis - Bâtiment Nord
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Au courrier ce matin, une lettre de la D.R.A.C. m'annonçant le paiement de 36 % de la subvention budgétée pour la restauration des parties classées prévue au "programme 2014". Je vérifie ma demande et m'aperçois que j'en attendais 44 %.

Je téléphone à mon nouveau correspondant, M. SAGAIRE, et m'apprête à râler mais il m'apprend que je me suis trompé dans mon calcul de fin décembre dernier. Et il a raison. Mea culpa !

Si ce n'est pas malheureux, avoir 63 ans, être polytechnicien et ne pas être encore fichu d'effectuer une simple division ! Misère et peau d'banane, la sénilité précoce me guette !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Février 2015
Journal du chantier - Administration - Logis - Bâtiment Nord
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Incroyable mais vrai, je me suis également planté dans le calcul de ma demande de subvention au conseil général.

Trois explications, d'ailleurs liées, à ceci :
1 - Il est particulièrement enquiquinant de remplir ces dossiers ; il faut retrouver des factures, les photocopier, ne pas mélanger les différents taux de T.V.A. applicables, ne pas oublier de débiter les comptes d'"aléas de chantier", ne pas se méprendre dans la ventilation des honoraires d'architecte entre parties classées et parties inscrites, etc...
2 - Je suis, résolument et de plus en plus, procrastinateur, par fuite devant tous les enquiquinements administratifs dont la vie nous comble "aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain", comme dit la poétesse.
3 - J'avais attendu l'avant-veille de Noël pour préparer mes dernières demandes et les envoyer dans les tuyaux. Il faut croire que j'avais la tête ailleurs.

Donc, cette fois-ci, je recevrai moins que je n'avais anticipé. Mais, en fait, tout cela se traduira pour l'essentiel par de simples décalages de trésorerie. Tout rentrera dans l'ordre un peu plus tard.

En attendant, peignons la girafe de bon cœur puisque c'est ce que le système attend de nous ! Il va en effet falloir que je prépare de nouvelles demandes de subventions pour d'autres tranches de travaux.

Mais surtout ne nous plaignons pas tant que ces oasis ne sont pas encore desséchées.
Quand la réglementation est absurde, il est toujours heureux que les fonctionnaires chargés de l'appliquer soient des personnes dotées d'une grande courtoisie et de beaucoup de bon sens. Tel est le cas, dans la configuration actuelle, avec l'ensemble de mes interlocuteurs au S.T.A.P. d'Alençon et à la D.R.A.C. de Caen.

Après ma diatribe d'hier matin contre des formulaires invraisemblables et les lenteurs qui en résultent, je tiens donc à saluer chacune de ces personnes et à rendre hommage à leur dévouement que j'ai toujours admiré.

On se doute que, si les mêmes pouvoirs étaient confiés à des imbéciles - ou, ce qui serait pire certainement, à des individus mesquins et attachés, par déviance personnelle, à une application sans recul de textes inutilement paperassiers - la vie pourrait rapidement devenir un enfer.

L'avantage d'un site internet comme celui-ci est de pouvoir signaler quand la paperasserie dépasse des limites de bon sens (si tant est que le bon sens soit recevable en la matière).

Je suis particulièrement attaché à ce rôle de notre site favori (et des deux autres dont je suis également le "webmaster"), je crois qu'on l'a bien compris.

"Arissou arissat, castagne lusente !"
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 5 Mars 2015
Journal du chantier - Administration - Logis - Bâtiment Nord - Désultoirement vôtre ! - Météo
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Gelée blanche ce matin autour de notre manoir favori. Mais le ciel est d'un bleu réjouissant :

5 mars 2015.

Je vais néanmoins consacrer l'essentiel de la journée à des corvées :

- remettre à flot la comptabilité de Pontorson ;
- aller y faire un tour pour régler un problème et faire visiter le lot disponible à la location ;
- et, s'il me reste beaucoup de courage, m'atteler enfin à la rédaction d'une demande de subvention au conseil général pour les travaux intérieurs de la "tranche 2014".

Ce matin, en revenant de Paris, j'ai fait étape chez M. MAFFRE, notre excellent architecte, pour un point sur les dossiers de travaux en cours ou prévus.

Pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier, on attend toujours que Roland BOUSSIN veuille bien émettre un calendrier auquel il se tienne enfin.

Pour la fin du "programme 2014" de travaux :
- je suis prêt à passer commande à Roland FORNARI des grilles du premier étage du logis. J'attends qu'il me confirme qu'il se sent capable de les réaliser ;
- en ce qui concerne la cage d'escalier du logis, M. BRESSON est prêt à poser certaines menuiseries intérieures ; j'ai néanmoins freiné le retour de l'entreprise BODIN dans l'attente du règlement des subventions réclamé depuis le 23 décembre dernier ; en outre, il reste quelques menus travaux de plomberie ou d'électricité à terminer avant que le maçon ne puisse utilement revenir ; troisièmement, je m'interroge sur l'opportunité de restaurer les enduits avant que des nouveaux châssis de portes et fenêtres ne soient posés ; enfin, je me dis qu'il serait préférable d'attendre que la restauration de mon ex-chambre au 1er étage du logis soit bien avancée avant de risquer d'exposer des enduits frais au passage d'ouvriers.

Avant de lancer l'étude préalable sur les châssis des portes et fenêtres, on attend que l'arrêté de subvention soit écrit en termes en phase avec la demande et que le taux de la subvention corresponde au moins aux pratiques habituellement en vigueur en la matière.

Pour l'aménagement intérieur de l'"aile de la belle-mère", M. MAFFRE ne verrait que des avantages à ce que mon aîné fasse enfin part de ses observations sur le schéma envisagé il y a quelques mois. Je sais que ce fiston tient à disposer d'une cheminée dans son salon. De mon côté, j'ai proposé d'englober la tour Louis XIII dans le projet.

Enfin, s'agissant de mon rêve de bibliothèque dans le bâtiment Nord, M. MAFFRE est très réservé sur le principe de cet aménagement à cet endroit. Il m'invite à consacrer les fonds encore disponibles à l'avancement prioritaire de la restauration de la salle-à-manger et de mon ex-chambre dans le logis. Ce faisant, il pousse dans le même sens que Carole et le fiston, ce qui commence à faire beaucoup pour mes résistances de sumotori. Ceci ne m'empêchera pas, en tout état de cause, de traiter rapidement le plancher et de la plafond de cette ancienne cuisine.

On dirait qu'après le mariage et la naissance, la jeune classe concernée se met en ordre de marche vers notre manoir favori.

Mon aîné vient en effet de me communiquer le courriel suivant, adressé à M. MAFFRE :

(début de citation)

Bonjour,

Pour faire suite à notre discussion de ce jour et pour avancer dans notre projet de réhabilitation de l'aile ouest du manoir, je vous propose de nous rencontrer à votre domicile l'un des vendredis suivants (...).

Sans vouloir totalement déflorer le sujet, voici les premières réactions que nous avons eues sur le fond à la lecture des plans :
- l'idée d'une modification radicale des ouvertures en façade est bonne. Nous n'y voyons donc aucun inconvénient tant que la D.R.A.C. est susceptible de donner son accord pour de telles modifications ;
- le schéma directeur est séduisant avec un grand salon dans la partie nord des écuries. Néanmoins, je ne conçois pas à ce stade un tel salon sans une cheminée mais ne souhaite pas non plus créer de nouveau conduit. Il faudrait donc évaluer la possibilité de rattacher la cheminée dans le salon au conduit de la tour Louis XIII (tout en conservant un tirage satisfaisant et un entretien aisé dans la mesure du possible) ;
- il faudrait reprendre les plans en intégrant la tour Louis XIII, à l'exclusion du RdC que je souhaite conserver en accès libre depuis la cour pour le rangement des vélos, du matériel de jardinage et de bricolage (point qui peut être discuté car je comprends que mon père et ma femme ont peut-être un point de vue différent).

Sinon, plus marginalement:
- le colimaçon dans le pigeonnier prend une place démesurée au regard de l'espace disponible. Nous serions donc d'avis de le supprimer et de ménager des accès aux chambres directement à partir du plateau des écuries afin de se laisser davantage de place pour des salles de bain.
- le grand plateau du 1er étage des écuries nous semble trop vide. Sans doute gagnerait-il à être davantage structuré avec des pièces (quitte à réduire légèrement la cage d'escalier).

Dernier point, il me semble que nous devrions trancher rapidement la question du chauffage (i.e. chaudière indépendante pour chaque aile ou mise en commun ? Type de chaudière ?). Comment conseilleriez-vous de procéder sur ce sujet ?

J'espère que nous aurons prochainement l'occasion de nous entretenir plus avant de ce projet.

Cordialement,

(signature)

P.S.: je vous confirme que Monsieur Boussin s'était engagé dans un courrier en date du 23/12/2014 à débuter les travaux d'échafaudage et de charpente le 15 avril.

(fin de citation)

Tout ceci me paraît excellent. Deux remarques :

- je n'ai pas de point de vue arrêté sur le meilleur usage du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII ; l'idée du fiston me paraît bonne et cet espace pourrait accueillir une chaudière centrale, desservant l'ensemble des bâtiments sur cour ;

- à propos du chauffage, je pense qu'il y a lieu de lancer enfin l'étude qu'on avait envisagé de confier à un excellent spécialiste, M. Thierry BURIN des ROZIERS. Je ne sais pas s'il serait toujours disponible, compte tenu notamment du temps que nous aurons mis pour arrêter la décision de le mandater. Il faudrait que M. MAFFRE ou le fiston le recontactent. Moi, je n'ose plus.

Je viens d'adresser à M. MAFFRE le courriel suivant :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Si vous en êtes d'accord, je souhaite vous confier la mission de préparer et de suivre la restauration de la tranche de travaux suivante : "Moitié Nord du logis (salle-à-manger, chambre au dessus et intérieur de la tour Nord-Est)". Le rez-de chaussée de la tour serait consacré à ma bibliothèque-bureau et l'étage, à la SdB (avec baignoire) de la chambre.

Bien cordialement,

(fin de citation)

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Mars 2015
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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M. BRESSON vient de me téléphoner pour me demander où en sont mes projets avec lui.

Je lui ai répondu que, pour la bibliothèque, le programme dans l'ancienne cuisine avait du plomb dans l'aile mais que l'on pourrait installer, le moment venu, des étagères au rez-de-chaussée de la tour Nord-Est. Certes, je ne pourrais plus disposer ma table à cartes dans cette dernière pièce qui ne serait plus qu'un bureau mais le nombre de mètres de rayonnages devrait ne pas être significativement moindre. En tout état de cause, le plafond de l'ancienne cuisine devra être restauré, ce qui pourrait nécessiter l'intervention de M. BRESSON, pour coffrer la poutre moche et, le cas échéant, disposer des solives comme au Grand Tote.

Pour ce qui concerne les portes intérieures de la cage d'escalier du logis, on attend toujours les pentures de Roland FORNARI. Il faut également que je reçoive les subventions de la première tranche du "programme 2014". Par ailleurs, il faut que je voie avec M. MAFFRE si on demande à l'entreprise BODIN de revenir vite pour poser certains enduits sur tout ou partie des murs de la cage d'escalier du logis ou si on attend d'avoir avancé dans la restauration de châssis de portes et de fenêtres ou, même, de la salle-à-manger et de mon ex-chambre dans le logis, de manière à ne pas risquer d'endommager des enduits frais.

Pour l'étude préalable relative aux châssis des portes et fenêtres de la Chaslerie, qui conditionne la réalisation des travaux correspondants, notamment par M. BRESSON, j'ai sollicité une subvention de l'Etat. Mais - une fois n'est pas coutume (la dernière fois, c'est moi qui m'étais trompé dans la préparation d'un dossier) - je m'interroge sur l'instruction de cette affaire : je n'ai pas reçu de réponse à la question que j'ai posée, j'ai en revanche obtenu une réponse à une question que je n'ai pas posée et, si l'on s'en tient à la lettre du courrier reçu, les travaux projetés seraient rendus impossibles donc l'étude préalable en question, inutile ; enfin, le taux de subvention apparent est inférieur à celui attendu. Je n'ai pas manqué d'informer mon nouvel interlocuteur officiel désigné de cet état de fait.

Donc gardons le moral, tout baigne, comme d'hab !