Administration

17 décembre 2013.

Pendant que ses compagnons finissaient de retirer les vieux chevrons des écuries...

17 décembre 2013, Hervé en funambule.

... Roland BOUSSIN est allé reconnaître l'état de la charpente du colombier :

17 décembre 2013.

Son diagnostic est clair :

17 décembre 2013, une panne dont l'extrémité est pourrie (au Sud-Est des écuries).

... il vaut mieux ne pas attendre pour changer la sablière Nord de ce bâtiment...

17 décembre 2013, l'extrémité Est de la sablière Nord du colombier.

... ce qui nécessitera un bâchage de son brisis Nord jusqu'à ce que sa charpente et sa couverture puissent être restaurées...

17 décembre 2013, l'extrémité Ouest de la sablière Nord du colombier.

... à leur tour.

17 décembre 2013, l'intersection entre le faîte des écuries et le brisis Nord du colombier.

Ma belle-mère se demande pourquoi avoir surélevé la toiture avec le poids des ardoises, si c'est pour les retirer une fois l'opération de charpenterie complétée....?
En effet, au premier abord, hormis la crainte du mauvais temps ( P.... de région oblige ) on se demande si vous n'aimez pas la complexitude.
Et je préfère que vous formuliez en termes choisis, les explications qui s'imposeraient.

Pendant ce temps, chez les modestes :

Bien à vous !

N.D.L.R. : Pour ceux qui n'auraient pas compris, la belle-mère en question est l'une des vedettes de notre site favori, à savoir Hélène LEROY.

Je réponds au copilote que les crics utilisés par Roland BOUSSIN sont de deux modèles ; les uns soulèvent 20 tonnes, les autres 30. D'après Roland, le poids total de la charpente, y compris les ardoises des terrassons, était de l'ordre de 18 tonnes. Avec les crics des modèles utilisés à la Chaslerie, il a déjà soulevé un clocher de plus de 200 tonnes. Donc soulever la charpente des écuries était pour lui un jeu d'enfant.

Nous avons choisi de ne pas découvrir avant de soulever parce que, par souci d'abaisser un peu la facture, j'ai demandé à Roland de travailler sans avoir préalablement disposé un "parapluie" au-dessus du chantier. Les ardoises ont donc abrité le bâtiment le plus longtemps possible. Voici pourquoi, depuis quelques jours, vous pouvez remarquer que le chantier est bâché chaque soir. Je signale au passage que le "salon" du rez-de-chaussée de l'"aile de la belle-mère", ainsi exposé aux intempéries, est définitivement inutilisable. Les eaux de pluie entrent même au rez-de-chaussée du colombier, c'est-à-dire dans la pièce qui nous sert de cuisine provisoire... depuis quelques années.

Désormais, la restauration de la charpente et de la couverture des écuries est entrée dans une phase où, après avoir renouvelé la totalité des blochets, sablières et cornières, il s'agit d'en faire autant avec toutes les pannes et tous les chevrons sans exception. En effet, ces pièces de bois étaient arrivées en fin de vie, d'autant plus prématurément que, avec la lésinerie qui le caractérisait, le Tonton que l'on sait avait mégoté sur les dimensions ou les essences de ces pièces.

Mais laissez-moi le temps de me retirer dans ma chambrette "en part de potiron", afin de préparer sur mon ordi n°1 les photos qui vont bientôt réjouir vos yeux émerveillés.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 18 Décembre 2013
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Logis - Bâtiment Nord
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L'architecte a tenu ce matin sa seconde réunion de chantier.

Il m'a promis que j'allais recevoir d'ici le prochain week-end son premier compte rendu et, ce qui m'intéresse beaucoup plus, son dossier de demande de subventions.

Il est clair que je ne pourrai plus patienter longtemps.

Débarrassée de ses vieilles pannes et de ses chevrons morts, la charpente des écuries présentait hier matin un spectacle arachnéen :

18 décembre 2013, en arrivant sur le manoir.

Cette impression était confirmée de la cour :

18 décembre 2013, la charpente des écuries vue de la cour.

La continuité de la ligne faîtière, interrompue depuis une soixantaine d'années par une cheminée due à l'abominable Tonton que l'on sait, avait certes été reconstituée provisoirement.

18 décembre 2013, un modèle original de croix de Saint-André.

Mais il restait à remettre en place une croix de Saint André, ce à quoi s'est employé Régis, le chéri de ces dames, juste avant d'embrayer sur l'installation des nouvelles pannes...

18 décembre 2013, la croix de Saint-André qui manquait à l'appel.

... que venait délicatement lui déposer dans les bras l'engin piloté par Roland BOUSSIN :

18 décembre 2013, et une panne, une !

Quant à moi, j'ai profité de ma promenade en haut des échafaudages pour examiner les trous préparés par Igor afin de recevoir quelque poutre :

18 décembre 2013, à l'angle Sud-Est de la tour Louis XIII

18 décembre 2013, à l'angle Nord-Ouest du colombier.

.J'ai également noté que le faîtage de la lucarne Ouest de la tour Louis XIII avait besoin d'un peu d'entretien...

18 décembre 2013, la lucarne Ouest de la tour Louis XIII.

... et j'ai observé le panorama...

18 décembre 2013, la cour vue du sommet des échafaudages.

18 décembre 2013, la cour vue du sommet des échafaudages.

18 décembre 2013, la cour vue du sommet des échafaudages.

Enfin, j'ai pris quelques photos pour montrer à Mr T. que ses travaux d'isolation thermique devront tenir compte de quelques tristes réalités :

18 décembre 2013, l'intersection avec le colombier.

18 décembre 2013, l'intersection avec la tour Louis XIII.

En milieu d'après-midi, les nouvelles pannes étaient toutes en place...

18 décembre 2013, les nouvelles pannes.

... et il ne restait plus qu'à bâcher pour la nuit.

20 décembre 2013, le chantier en milieu de matinée.

Hier, l'équipe de Roland BOUSSIN avait un programme chargé puisqu'elle devait terminer la pose des chevrons des terrassons et commencer le déploiement de l'isolation thermique.

Voici Hervé...

20 décembre 2013, Hervé.

... et voici Régis qui ne peut que s'avouer battu...

20 décembre 2013, Régis.

... par la verge de 15 mètres de la tour Louis XIII, que mon vendeur a, dans les années 1970, malheureusement flanquée d'un linteau de lucarne incongru :

20 décembre 2013, une verrue sur la verge de cheminée.

Il n'entre pas dans mes projets de corriger cette erreur manifeste (prière de suivre, c'est du linteau que je parle) car je dois faire face à d'autres urgences mais peut-être, un jour, mes successeurs y penseront-ils.

En début d'après-midi, les premiers rouleaux d'isolant thermique commençaient à être fixés sur les chevrons :

20 décembre 2013, le début de la pose de l'isolation thermique.

En prévision des surépaisseur à venir de la couverture, il avait fallu raboter la sablière Sud de la tour Louis XIII...

28 décembre 2013, observez le centre du quart en bas à droite de la photo.

... et retirer du colombier quelques ardoises aussi fatiguées que les malencontreux crochets même pas galvanisés que, tout à sa lésine amplement prouvée, le Tonton que l'on sait avait choisis :

20 décembre 2013, nouvelles preuves de l'intervention d'une fausse valeur .

20 décembre 2013, au total, trois bandes d'isolant ont été installées sur chacun des deux versants.

Alors que la nuit tombait, le travail continuait :

20 décembre 2013, il reste encore les bâches à déployer.

Bonjour,

La tempête en direct de Goury, tout en restant bien au chaud.

Serait-ce la trêve des confiseurs à la Chaslerie ?

Bonne journée !

Guy

P.S.: Une belle photo de Kerdalo :

Kerdalo.

N.D.L.R. : Non, c'est loin d'être les vacances à la Chaslerie. Roland BOUSSIN, Régis et Jonathan bâchent et, à 14 heures, il fait pratiquement nuit tant le ciel est couvert.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 26 Décembre 2013
Administration - Transmission du patrimoine - Désultoirement vôtre !
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Afin de pouvoir répondre utilement au contrôleur des impôts qui, comme on le sait, ne me lâche plus les baskets, j'ai chargé le cabinet LE NAIL d'évaluer la Chaslerie.

François-Xavier LE NAIL a donc visité le manoir de fond en comble cet après-midi, de 13 heures 30 à 17 heures. Il a aussi fallu que je lui montre tous les plans cadastraux, les actes de propriété, les baux ruraux, les justificatifs de taxes foncières, etc.

François-Xavier LE NAIL à la Chaslerie.

Je me doutais que l'ampleur des travaux qui restent à entreprendre l'inciterait à minorer fortement la valeur marchande du manoir par rapport à l'idée qu'on peut s'en faire quand on ne connaît pas le dossier.

Il m'a cependant appris que l'existence de deux S.C.I. nues-propriétaires de certains bâtiments (la cave pour l'une, les écuries et le colombier pour l'autre) rendaient en fait la propriété carrément invendable.

Voici donc une conséquence, largement inattendue pour moi, au moins dans son ampleur, de mes efforts constants pour transmettre ce patrimoine.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 30 Décembre 2013
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration
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J'ai passé la journée à préparer une série de courriels à M. Christophe AMIOT, architecte en chef des monuments historiques, afin de le mettre en mesure de soumettre à la D.R.A.C. et au S.T.A.P., chacun pour ce qui le concerne, des demandes d'autorisations et de subventions pour les travaux envisagés pour 2014.

Bien entendu, ce programme a été adapté avec le souci de présenter la Chaslerie sous son meilleur jour pour la Sainte Anne 2014.

Jonathan sera bientôt bon à marier. Le voici en effet transformé en fée du logis, en train de faire le ménage entre les sablières :

31 décembre 2013.

En bas des échafaudages, les ardoises attendent d'être posées :

31 décembre 2013.

Chacune a 9 mm d'épaisseur. Avec cela, on devrait pouvoir être tranquilles un moment :

31 décembre 2013, l'étiquette des

M. Christophe AMIOT vient de retourner mon appel téléphonique de ce matin ; je souhaitais m'assurer que les informations fournies le 30 décembre dernier étaient suffisamment claires. Or, alors que, l'avant-veille de Noël, cet architecte en chef des monuments historiques m'avait donné verbalement son accord de principe pour s'occuper des travaux sur la Chaslerie en 2014, il affirme désormais qu'il est débordé de commandes publiques et ne peut donner suite.

Après plus de 22 ans de travaux dont la qualité n'a jamais été contestée, j'avoue éprouver parfois quelque difficulté à conserver une opinion favorable sur l'utilité de formalités dont la valeur ajoutée ici paraît, au mieux, faible, alors que les travaux envisagés sont simples et les artisans prévus, en pleine possession de leurs moyens.

Très bonne nouvelle ce matin : mon contrôleur des impôts me donne spontanément 15 jours de plus pour répondre à ses demandes de justifications. Je l'avais en effet prié avant-hier de me transmettre des informations relatives à mon dossier qu'en l'état du système de télédéclarations, il ne peut apparemment produire.

Je vais donc pouvoir enfin commencer à préparer tranquillement les dossiers de candidature pour les prix régionaux des V.M.F. ! Pour ce qui concerne les prix nationaux, il sera toujours temps d'y penser une prochaine année, notamment si on franchit la première étape à l'occasion de cette première candidature.
L'équipe de Roland BOUSSIN est revenue sur le chantier :

8 janvier 2014, le chéri de ces dames.

Manque de chance, le vent et la pluie l'ont précédée. Résultat : des coulures de tanin partout :

8 janvier 2014, sur le mur Est des écuries, côté cour (donc sur le parement extérieur).

En plus, l'eau a envahi l'ancien salon de l'"aile de la belle-mère" où étaient encore entreposés et pourtant bâchés deux meubles qui ont souffert :
- un vieux canapé hérité de ma grand-mère FOURCADE et qui ne m'a jamais plu ; mon père l'avait fait retapisser pour Hyères mais je n'aimais pas non plus la qualité du tissu ;
- une commode achetée par Carole dans un dépôt-vente et que j'ai toujours trouvée lourdingue. Mais je crois que, lorsqu'elle découvrira son état, je vais me faire appeler Jules...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Janvier 2014
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Ferronnerie - Menuiserie - Logis - Bâtiment Nord
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M. Arnaud TIERCELIN m'a invité à passer le voir demain (compte tenu de l'heure à laquelle j'écris, je veux dire ce matin) à son bureau de la D.R.A.C. à Caen pour qu'on fasse le point sur mes projets de travaux en 2014.
Je l'en remercie car je ne voyais plus comment avancer utilement dans mon dossier.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 9 Janvier 2014
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Logis - Bâtiment Nord
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La réunion chez M. TIERCELIN (qui assure l'intérim du conservateur régional du patrimoine, muté) a permis un très utile échange d'informations. Fidèle à mes habitudes déplorables, je m'étais levé à 4 h 30 ce matin pour préparer toute une série de tableaux récapitulatifs indiquant le coût des travaux envisagés et distinguant selon les bâtiments affectés, les corps de métier en cause, ainsi que le niveau de protection au titre du patrimoine. Ainsi, la discussion a facilement pris un tour immédiatement opérationnel.

Globalement, les nouvelles sont excellentes :
- les montants de travaux que j'envisage sont compatibles avec les possibilités de la D.R.A.C. ;
- pour tenir compte de la baisse de certaines dotations départementales, les taux des subventions de l'Etat pourraient, sous certaines conditions, être augmentés.

Toutefois :
- j'aurai besoin de l'intervention d'un architecte habilité pour déposer les dossiers que je peux néanmoins commencer à préparer en liaison avec des artisans concernés ;
- il m'est rappelé que je dois obtenir le feu vert de l'A.B.F., Mme CHEVILLON, avant d'entreprendre des travaux sur des parties inscrites, y compris la modification de l'implantation d'un w.-c. tant attendue par ma famille.

En fait, la principale difficulté sera donc pour moi de rendre compatible le montage de dossiers formellement orthodoxes avec mes contraintes de calendrier connues pour la fin juillet 2014. On va s'y employer au mieux.

Par ailleurs, j'ai évoqué des questions générales tenant à la préservation des sites et paysages face à certaines modes envahissantes et contestables.

Les compagnons de Roland BOUSSIN en sont à fixer les chevrons sur le brisis Ouest :

13 janvier 2014.

13 janvier 2014.

En revanche, côté cour, le chevronnage des brisis commence à peine :

13 janvier 2014.

J'observe comment sont fixés les chevrons, sur les cornières préalablement recouvertes d'isolant :

13 janvier 2014.

A noter que les plans à la disposition de Régis étant imprécis et incohérents, j'ai dû lui indiquer où il conviendrait d'enchâsser les casts prévus au permis de construire.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 14 Janvier 2014
Administration - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
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Courriel adressé à Me Olivier PETITJEAN, huissier de justice à Bagnoles-de-l'Orne, à qui j'ai rappelé l'existence de ce blog :

(début de citation)

Maître,

Vous êtes venu à ma demande, le 10 décembre dernier, faire un constat d'état des lieux à la Chaslerie. Je vous ai signalé l'urgence de ce document compte tenu d'un contrôle fiscal en cours.

Cinq semaines plus tard, je n'ai toujours rien reçu. J'ai essayé de vous joindre plusieurs fois, ai laissé de nombreux messages à votre secrétariat ou sur votre répondeur et vous ai même adressé un courriel.

Aucune réaction de votre part.

Je rappelle que j'attends également que vous me fassiez enfin parvenir, sur un tout autre sujet, un autre constat que vous avez accepté d'effectuer le 23 octobre dernier, donc il y a bientôt trois mois.

(...)

Salutations distinguées.

PPF

P.S. : Bien entendu, je ne manquerais pas de produire ce courriel au fisc, à toutes fins utiles, si vous tardiez davantage à remplir votre mission.

(fin de citation)

P.S. 2 (du 9 octobre 2021) : J'"exhume" ce message car il rappellera que l'on devrais pouvoir retrouver la trace de ce constat dans mon capharnaüm. On ne sait jamais, ça pourrait servir un jour ou l'autre.