Administration

20 novembre 2013, la sablière des écuries, côté cour.

Dès mon arrivée à la Chaslerie, j'ai voulu me rendre compte :

20 novembre 2011, le vue sur la sablière, du palier de mon bureau.

Ma première impression est favorable, le profil de l'ancien modèle semble avoir été respecté :

20 novembre 2013, le profil de la nouvelle sablière.

L'inscription due à Jean MIDY en 1764 a bien retrouvé sa place :

20 novembre 2011, le message de Jean MIDY.

En revanche, j'observe la façon dont l'isolation demandée par Mr T. est posée, prise en sandwich entre la maçonnerie du haut des murs et la pièce de bois de la sablière. Je constate que cela va se traduire par un joint plus épais, ce que je souhaitais éviter :

20 novembre 2011, le produit d'isolation thermique pris en sandwich.

Accessoirement, j'observe qu'il va encore falloir surélever l'ancienne charpente de quelques centimètres supplémentaires avant de pouvoir installer les nouveaux blochets :

20 novembre 2011, la hauteur à rajouter côté cour.

20 novembre 2011, la hauteur à rajouter côté ouest.

La réunion de chantier de ce matin a permis de constater l'état des travaux confiés à la S.A.R.L. BOUSSIN-LIEGEAS. Nous avons observé les nouvelles sablières sous tous les angles :

20 novembre 2013, les explications de Roland BOUSSIN.

Nous avons considéré que la copie de Roland BOUSSIN était comparable au modèle de Jean MIDY, sous une réserve notable, à propos du bourrelet de la corniche destiné à entourer le bout de blochet :

20 novembre 2013, le point à rectifier.

Il faudra réduire l'épaisseur du bourrelet en question, ce qui ne soulève, nous a affirmé Roland BOUSSIN, aucune difficulté particulière.

Je redonne à cet égard le modèle qu'il convenait de copier scrupuleusement, ce qui m'amène à constater ce soir quelque chose qui nous a échappé ce matin, alors que j'avais sous les yeux la photo ci-dessous que connaissaient aussi les autres participants. Roland BOUSSIN a en effet prévu que ses segments de cornières s'arrêtent à mi-blochet alors que les cornières de Jean MIDY traversaient les blochets sans être interrompues par eux, ce qui était beaucoup plus élégant à l'évidence.

Il va falloir que l'artisan nous précise comment il compte s'y prendre pour remédier à ce qui me semble constituer une erreur très fâcheuse :

19 octobre 2013, le modèle de Jean MIDY.

Par ailleurs, Roland BOUSSIN nous a expliqué que, contrairement à ce que j'avais imaginé ce matin (avant la réunion), il n'allait pas surélever la charpente de 10 ou 15 cm avant de la faire redescendre dans les blochets mais retirer les sablières, placer les blochets au bout de ce que j'appelle (sans doute à tort) les poutres verticales puis replacer les sablières avant de redescendre au-dessus de ces dernières la charpente complétée des blochets. C'est en effet astucieux et je n'y avais pas pensé.

Le type d'isolant a fait l'objet de discussions techniques entre experts mais, comme le sujet me barbe, j'ai zappé. J'ai néanmoins noté une suggestion de Dominique RONSSERAY qui me rappelle quelque chose que j'avais eu l'occasion de remarquer dans diverses villes est-européennes, notamment à Saint-Pétersbourg. Dans ces pays qui peuvent être très froids, les fenêtres sont souvent dotées de deux châssis indépendants, l'un situé "grosso modo" dans le plan du parement extérieur des murs, l'autre dans celui du parement intérieur. Dominique RONSSERAY propose de procéder de la sorte pour assurer l'isolation des petites ouvertures que j'ai substituées à d'horribles fenêtres sur le mur Ouest des écuries ; cela éviterait de devoir isoler l'embrasure de ces ouvertures sans pour autant créer de ponts thermiques.

Nous avons également étudié la meilleure façon de procéder pour achever intérieurement la maçonnerie du linteau de "la fenêtre de Mr T.". Sur ce sujet également, Dominique RONSSERAY ne paraît pas en manque d'idées, même si je n'ai rien compris de ses propos. Je le laisse se mettre d'accord avec le fiston qui souhaitera donner le maximum de lumière possible à sa future mezzanine.

Il faut reconnaître que ce site internet améliore grandement la qualité des échanges avec mes différents interlocuteurs.

Je viens ainsi de recevoir un long coup de fil de Londres, de la part de Mr T., qui était ainsi au courant, de façon précise et détaillée, du défaut des cornières ainsi que de l'évolution du dossier de la T.V.A., deux sujets qui l'affectent autant que moi. Il va d'ailleurs pouvoir téléphoner à Roland BOUSSIN pour lui faire part de son sentiment.

Je lui ai conseillé de prendre rapidement l'attache de Dominique RONSSERAY pour mettre dans les tuyaux sa demande de subvention pour la restauration de la charpente et de la couverture du colombier. Mr T. sera en effet le maître d'ouvrage de cette tranche de travaux, au terme d'opérations juridiques qui auront été finalisées en temps utile.

Lors de la réunion de chantier de ce matin, Arnaud TIERCELIN nous a avertis que les dossiers de demande de subventions devaient parvenir à la D.R.A.C. dans les tout prochains jours si l'on souhaite avoir une chance d'être retenus sur les programmes de 2014.

J'ai prié Dominique RONSSERAY d'étudier les devis d'ores et déjà collationnés par mes soins pour (1) la restauration de la charpente et de la couverture du colombier ainsi que pour (2) les travaux de maçonnerie, menuiserie et ferronnerie souhaités pour le logis.

Il va donc falloir que je veille à ce que rien n'accroche alors, pourtant, que mon plan de charge est sursaturé pour les prochains jours.

Sur le fond :
- contrairement à ce que j'avais envisagé, Dominique RONSSERAY et Arnaud TIERCELIN me dissuadent de rétablir des meneaux aux fenêtres de la moitié Sud du logis. Ils font valoir que cela créerait un hiatus avec les deux fenêtres sur cour de la salle-à-manger, ce qui est exact. Trois contre un (car l'avis de Carole serait identique au leur, je le sais bien), je chercherai donc un meilleur terrain pour me battre ;
- dans la salle-à-manger du logis, mon idée d'enduire les granits de chaux est également rejetée au motif que cela ne tiendrait pas. Il m'est conseillé de restaurer les granits endommagés lors du grand incendie, puis de les badigeonner de chaux ; bien que ces travaux soient relatifs à des murs dont les façades sont classées, Arnaud TIERCELIN refuse de les prendre en compte au titre des parties classées ; ils devront suivre le sort des travaux sur intérieurs, inscrits donc moins subventionnables.

Joint ce matin par téléphone, Roland BOUSSIN m'affirme que ses cornières sont conformes au modèle. Il est clair que cette affirmation est inexacte pour le blochet Sud-Est. Néanmoins, il est fort possible que Roland BOUSSIN ait raison pour les autres, d'autant qu'il m'affirme que les vieilles cornières qu'il conserve à son atelier confirment ses dires. Mais j'aimerais en avoir le cœur net.

Malgré ma charge de travail, je commence les vérifications. Les anciennes photos du site (jusqu'à l'été dernier, de mémoire) ont longtemps été allégées en pixels donc ne nous aideront guère. Il faut chercher ailleurs.

P.S. : D'après de récentes photos que j'ai redécoupées, il semblerait que le point qui me soucie (à savoir le contact peu harmonieux de deux segments de cornières en milieu de blochet) sera, en tout état de cause invisible une fois les ardoises posées :

9 octobre 2013, le côté cour.

9 octobre 2013, le côté Ouest.

C'est pourquoi mes souvenirs étaient imprécis. Donc ce constat vide en tout état de cause mon interrogation de portée.

Seul le blochet Sud-Est (ainsi, probablement, que ceux des trois autres angles) aurait témoigné d'un assemblage différent. Roland BOUSSIN veut poser tout contre le colombier le successeur de ce blochet d'angle, ceci pour des raisons techniques. Donc, même pour celui-ci, mon précédent ne vaudrait pas. Je me range donc au point de vue de Roland BOUSSIN.

Dont acte et "mea culpa" ! Je préfère m'être trompé car, sinon, nous aurions tous été très embêtés.

Voici le profil de la sablière que Roland BOUSSIN devait copier...

30 novembre 2013, le profil de la sablière de Jean MIDY.

... et voici le profil d'une cornière qui devait lui servir de modèle :

30 novembre 2013, le profil d'une cornière de Jean MIDY.

Voici également comment devaient être taillées les cornières à proximité des blochets :

30 novembre 2013, les cornières originales à proximité des blochets.

Comme on le voit, les bouts de cornière devaient se raccorder aux blochets de façon douce.

Pourtant, voici le travail des compagnons de Roland BOUSSIN, à savoir des boursouflures protubérantes qui n'ont rien à voir avec les originaux de Jean MIDY, comme les lèvres d'une Lolo FERRARI qui aurait abusé du botox :

30 novembre 2013, le travail de Roland BOUSSIN.

Horrible, n'est-ce pas ?

Et ce n'est pas tout. Regardez l'espace entre les sablières et les cornières :

30 novembre 2013, le travail de Roland BOUSSIN.

Je ne mens pas en disant que je passe un doigt dans l'interstice, tant ce travail est mal ajusté :

30 novembre 2013, le travail de Roland BOUSSIN.

J'ose espérer qu'il s'agit là, pour Roland BOUSSIN, d'un travail inachevé.
Parce que, si cela devait rester en l'état, ce serait inacceptable, notamment compte tenu des tarifs pratiqués par cet artisan.

De l'intérieur des écuries, la vue n'est pas plus réjouissante :

30 novembre 2013, le travail de Roland BOUSSIN.

Et l'on doit faire attention à ne pas se prendre les pieds dans les fils, rouleaux électriques, bouts de bois, etc, que les compagnons de Roland BOUSSIN ont abandonnés sur le sol, sans aucun ordre, d'une façon qui donne à craindre un déplorable manque de rigueur de leurs méthodes de travail :

30 novembre 2013, le capharnaüm laissé par les compagnons de Roland BOUSSIN.


P.S. (du 9 août 2020 à 4 heures) : En consultant la "tour de contrôle" du site favori, je m'aperçois que, depuis quelque temps déjà, un visiteur fait une fixette sur ce message-ci.

J'indique donc, à toutes fins utiles, que l'équipe de Roland BOUSSIN a corrigé, aux frais exclusifs de ce dernier, l'erreur signalée et que je suis des plus satisfaits du résultat de cette rectification, comme, plus généralement, de la totalité des interventions de cet artisan de grande qualité.

P.S. 2 (du 9 octobre 2021, toujours à 4 heures) : Avec le recul, je me dis que l'artisan a subi les conséquences de l'insuffisance manifeste de l'implication sur le chantier de l'A.C.M.H. alors en charge.
11 heures du matin, Roland BOUSSIN repart à l'instant.

1er décembre 2013, la nouvelle sablière Est des écuries, vue du palier de mon bureau.

Il m'a tenu des propos tout à fait rassurants :
- les cornières seront corrigées, les ajustages effectués ;
- le calendrier de la suite du chantier a été précisé ; l'essentiel du travail de charpente aura été achevé pour la fin de l'année et tous les matériaux livrés et facturés en temps utile pour ne pas avoir à leur appliquer le nouveau taux de T.V.A. ; le chantier devrait être achevé pour le printemps ;
- les ardoises tombées du logis seront remplacées et la couverture de la tour Louis XIII débarrassée des mousses qui l'ont verdie, notamment sur son versant Nord ;
- je lui ai par ailleurs montré le problème rencontré par Igor au-dessus du mur de séparation entre la cour et l'arrière-cour ; il posera une feuille de plomb au-dessus de ce mur pour limiter les risques d'infiltration d'eau dans la grande chambre en soupente.

En réalité, nous aurions pu nous contenter d'un contact téléphonique. Je remercie donc Roland BOUSSIN d'avoir pris l'initiative de se déplacer. Et je me dis que je devrais prendre un peu de recul par rapport à l'intervention de son entreprise car je monte trop vite à l'assaut ces temps-ci et cela n'est sans doute pas indispensable.

Les deux compagnons de Roland BOUSSIN ont, cette semaine, travaillé 4 jours à la Chaslerie. Ils ont commencé à arrimer définitivement la sablière intérieure du côté Ouest. J'observe leur travail...

7 décembre 2013, à la lumière naturelle.

7 décembre 2013, au flash.

... en me demandant si les blochets ont bien été taillés dans du chêne massif ou bien si, comme sur le deuxième blochet au Sud-Ouest, il n'y aurait pas eu collage de deux pièces de bois différentes. Peut-être s'agit-il d'une fausse impression, due au sciage des bouts de blochet, au ras des sablières intérieures, dont Régis a pris l'initiative en se démarquant ainsi du modèle de Jean MIDY.

Il faudra que je vérifie ces points auprès de Roland BOUSSIN qui m'indique qu'il sera lui-même sur le chantier en début de semaine.

7 décembre 2013, le deuxième blochet au Sud-Ouest ; à gauche, la fameuse fenêtre de Mr T.

Quoi qu'il en soit, la pose des entretoises entre les sablières intérieures et extérieures a commencé sur cette façade Ouest.

On observe sur le dernière photo précédente un fil électrique qui courait antérieurement sous la sablière de la façade Ouest, ce qui était laid et témoignait, une nouvelle fois, des bricolages dus au Tonton que l'on sait. J'avais demandé à Roland BOUSSIN de le rapatrier entre les sablières mais je note que, si ces compagnons l'ont bien fait passer sous les entretoises et sous les blochets, il réapparaît sur les sablières au passage de chaque ouverture.

Mais, renseignement pris hier après-midi auprès de l'électricien, ce fil était coupé. On peut donc le supprimer. Je demande cependant à l'électricien d'y substituer un fourreau à toutes fins utiles, à passer sous les pièces de bois de manière à le faire disparaître une fois la maçonnerie d'entre sablières reprise.

Malgré ma demande à Roland BOUSSIN, ses compagnons continuent à faire reposer des pièces de bois contre des morceaux de moulures de stuc ouvragées et dorées...

7 décembre 2013, un stockage problématique.

... qui étaient stockées là depuis que le Tonton que l'on sait avait pris l'initiative de les faire retirer d'un appartement de la rue de l'Alboni à Paris (l'un des nombreux héritages de sa parentèle avec le trafiquant GOUPIL). Ce zigoto avait en effet prélevé là ces reliques de fastes républicains afin de les faire bricoler pour fournir de nouvelles boiseries au salon de la Chaslerie où ces vestiges infâmes se trouvent toujours. Ce bricolage est d'ailleurs tellement incongru que, promis, dès que je gagnerai à la Loterie Nationale, je ferai retirer ces mochetées pour y substituer quelque chose de plus approprié.

Enfin, je note que les décors des cornières n'ont pas encore commencé à être corrigés, pas plus que les écarts entre cornières et sablières ou que les jonctions entre les poteaux et les blochets :

7 décembre 2013.

On fera un nouveau point mardi, puisque je dois revenir alors pour un second constat avec Me PETITJEAN, huissier de justice, destiné celui-ci à muscler mon dossier de contrôle fiscal en cours.

Allez, un dernier coup d'œil d'ensemble avant de repartir :

7 décembre 2013.

Cette fois-ci, les cornières ont été retaillées :

10 décembre 2013, un travail conforme à celui de Jean MIDY.

Voici qui me convient parfaitement :

10 décembre 2013, sablières extérieures et cornières Est vues du ras de l'échafaudage, vers le Sud.

10 décembre 2013, sablières extérieures et cornières Est vues du ras de l'échafaudage, vers le Nord.

Devant Me PETITJEAN, venu, à ma demande et pour répondre aux dernières inquisitions du fisc, constater l'état de quasi-totale inhabitabilité du manoir et de ses dépendances, Roland BOUSSIN a disposé un chevron de la façon dont Jean MIDY l'avait installé, c'est-à-dire faisant porter tout le poids des ardoises des brisis sur les cornières, donc en porte-à-faux :

10 décembre 2013, le positionnement originel d'un chevron.

Il recommande de terminer le brisis par un coyotage et indique qu'alors, le poids des ardoises reposerait pour l'essentiel sur la sablière extérieure. Pour illustrer son propos, il tient de la main gauche la pièce de bois qui permettrait ce coyotage et, de la droite, une autre pièce de bois qui figure l'encombrement des ardoises. Certes, la pente des brisis serait d'abord un tout petit peu plus raide que sur l'original mais je considère que le coyotage serait une variante heureuse. Je donne donc mon accord sur cette suggestion à Roland BOUSSIN (sous réserve de la ratification de l'architecte, du moins si elle ne tarde pas comme à l'habitude) :

10 décembre 2013, schéma du coyotage recommandé par Roland BOUSSIN.

Par ailleurs, Roland BOUSSIN recommande des modifications du modèle des lucarnes de Jean MIDY, de manière à permettre l'isolation thermique souhaitée par Mr T. Là, le feu vert paraît un tout petit peu moins urgent. Je renvoie donc Roland BOUSSIN, si possible, à la réunion de chantier de la semaine prochaine, à laquelle je participerai au demeurant, puisque l'absurdité de ma notation à la fac, dont je ne suis plus assez naïf pour ne pas douter de l'innocence, aboutit à m'y faire lever le pied.

Pour le reste, au volant de son Manitou, Roland BOUSSIN passe une partie de l'après-midi...

10 décembre 2013, le Manitou au travail.

... à déménager les pièces de bois, dont les vieux blochets et cette poutre désormais inutile, que lui font passer ses compagnons :

10 décembre 2013, les compagnons transformés en déménageurs.

Enfin, j'observe que la pose des sablières intérieures se poursuit dans de très bonnes conditions...

10 décembre 2013, le passage de la sablière intérieure au-dessus d'une ancienne fenêtre de la façade Ouest.

10 décembre 2013, le passage de la sablière intérieure au-dessus d'une ancienne fenêtre de la façade Ouest.

... et je vérifie que les blochets sont bien, comme on pouvait s'en douter, d'une seule pièce de bois chacun et dépasseront de la sablière intérieure autant que faire se peut, compte tenu du souci tardivement explicité par Mr T. que la sablière intérieure surplombe le parement intérieur d'une bonne dizaine de centimètres, afin de ménager une épaisseur suffisante à l'isolation thermique qu'il souhaite :

10 décembre 2013, vue d'un blochet en place définitive sur le parement intérieur du mur Ouest des écuries.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 11 Décembre 2013
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Bâtiment Nord
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Rien de tel qu'une journée sur place pour remettre les pendules à l'heure :

- M. DELTA m'assure qu'il viendra ce vendredi brancher enfin mon radiateur ;
- l'architecte dépose un long message m'affirmant qu'il est prêt et n'attend plus qu'une info de moi (première nouvelle...) pour saisir la D.R.A.C. ;
- M. BRESSON commencera à poser le parquet de la grande chambre en soupente dans une semaine ; sur ma recommandation, lui et son compagnon iront dormir à la Braudière, chez les HURST, c'est-à-dire dans le gîte le plus proche ; cela leur évitera de repartir dans le Grand Nord au moins deux soirs et je sais qu'ils seront très bien traités par mes voisins anglais ;
- enfin, commandez et vous serez entendu, le volet de ma chambrette est à poste :

11 décembre 2013, cette fenêtre à l'étage.

Désormais, ma chambrette est très "cosy" !

11 décembre 2013, volet fermé et...

11 décembre 2013, ... volet ouvert.

Honneur aux travailleurs ! Voici les compagnons de Régis, qui l'assistent actuellement pour installer les nouvelles sablières intérieures dans les écuries. J'ai nommé :

- Hervé :

11 décembre 2013, Hervé devant une entretoise de sa fabrication.

- Cyril :

11 décembre 2013, Cyril en plein travail.

- et Christopher le timide, qui connaît bien la Chaslerie puisqu'il y a participé à la restauration de la couverture de la tour Nord-Est, du versant Nord du logis, et de celle du fournil de la ferme :

11 décembre 2013, Christopher perce un trou de cheville.

Remarquez que tous sont obligés d'être chaudement vêtus.
(...)
Ce matin, en arrivant à la Chaslerie, j'ai remarqué un lutin qui s'activait sur le faîtage des écuries :

12 décembre 2013, sur le faîtage des écuries.

Ce lutin, le reconnaissez-vous ?

C'est Christopher, en train de démonter les tuiles faîtières !

Car, figurez-vous qu'avec l'aide de Régis, il a commencé à retirer les vieilles ardoises des terrassons.

La vue sur la charpente des écuries en est transformée :

12 décembre 2013, au débouché de l'échelle.

Comme l'a dit Mr T. lors de sa dernière visite, "Dommage qu'on soit obligés de recouvrir ces écuries, la vue de là-haut est superbe !"

12 décembre 2013, vue imprenable sur l'infini.

En attendant, je découvre avec effroi l'état de la charpente du colombier, telle qu'elle était dissimulée aux regards jusqu'à ce jour. Là aussi, le Tonton que l'on sait a fait très fort...

12 décembre 2013, le coin Nord-Est de la charpente du colombier, tel qu'il était dissimulé jusqu'à aujourd'hui par la couverture des écuries.

Tout cela est largement pourri. Avec un tel "homme de goût", on ne sera donc jamais déçus !

12 décembre 2013, le bas du versant Nord de la charpente du colombier, tel qu'il était dissimulé jusqu'à aujourd'hui par la couverture des écuries.

Cela nous promet bien du plaisir, encore, lorsqu'on restaurera la charpente et la couverture du colombier...

Mais nous n'en sommes pas là.

Pendant que Christopher et Régis s'activent dans les airs, Hervé peaufine ses entretoises...

12 décembre 2013, Hervé au ciseau.

... et Cyril les sablières intérieures au-dessus des petites ouvertures que j'ai substituées à d'horribles fenêtres percées par l'affreux bonhomme :

12 décembre 2013, le travail de Cyril.

Quand on arrive sur la Chaslerie, on n'aperçoit plus qu'un océan de bâches :

13 décembre 2013.

Côté cour, il en ira bientôt de même puisque Régis et ses compagnons retirent les vieilles ardoises des terrassons :

13 décembre 2013.

Dans l'immédiat, je profite de la vue inédite sur la cour :

13 décembre 2013.

Mr T. avait bien raison en me déclarant qu'on ferait mieux de vitrer les brisis...

Mais, en fait, on verra le même spectacle à travers les futures lucarnes :

13 décembre 2013.

13 décembre 2013.

Il est remarquable qu'à la veille de la seconde réunion de chantier relative à la restauration de la charpente et de la couverture des écuries, le compte rendu de la première, qui remonte au 20 novembre dernier, n'a toujours pas été diffusé.
A-t-il seulement été rédigé ?

De même, j'attends toujours de pouvoir jeter un premier coup d'œil sur la demande de subventions qui, à la suite de mon courriel datant de plus de 5 semaines, devait être préparée d'urgence afin de ne pas hypothéquer le programme de travaux souhaité pour 2014.

Cela pose problème, ainsi que l'intéressé en est parfaitement informé.