Administration

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 23 août 2023 08:15
À : PERREAU Marie <Marie.PERREAU@normandie.fr>
Cc : AUBIN Vincent <vincent.aubin@normandie.fr>; Annick MEYER <axmeyer@hotmail.com>; Jérôme nury Wanadoo <jerome.nury@wanadoo.fr>; MEUNIER Catherine <Catherine.MEUNIER@normandie.fr>; ROCHAS Philippe <philippe.rochas@culture.gouv.fr>; CAILLET Florence <caillet-baraniak.florence@orne.fr>
Objet : RE: Nouvelle politique régionale en faveur du patrimoine

Madame,

Merci pour cette réponse qui confirme que, comme je le lui avait dit puis écrit, M. NURY avait été très mal renseigné par l'interlocuteur à la Région qu'il avait joint fin juillet.

Je m'occupe de recueillir le devis actualisé nécessaire en l'état du dossier.

Xavier MEYER, président de "La SVAADE", et moi sommes néanmoins à votre disposition pour vous rencontrer sans attendre, de préférence moins loin pour nous que Caen. Veuillez donc nous indiquer vos possibilités.

Bien cordialement,

PPF

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De : PERREAU Marie <Marie.PERREAU@normandie.fr>
Envoyé : mardi 22 août 2023 16:37
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : AUBIN Vincent <vincent.aubin@normandie.fr>; Annick MEYER <axmeyer@hotmail.com>; Jérôme nury Wanadoo <jerome.nury@wanadoo.fr>; MEUNIER Catherine <Catherine.MEUNIER@normandie.fr>; ROCHAS Philippe <philippe.rochas@culture.gouv.fr>; CAILLET Florence <caillet-baraniak.florence@orne.fr>
Objet : RE: Nouvelle politique régionale en faveur du patrimoine

‌Monsieur,

Veuillez trouver ci-joint la délibération du 26 juin en PJ. Ces décisions politiques ont été présentées le 3 juillet dernier. Il n’y a eu aucun changement depuis cette date.

Nous avons bien tous les éléments déjà envoyés mais nous souhaiterions vous voir pour actualiser votre dossier au regard de ces derniers devis et vous expliquer comment déposer à la Région ces deux demandes de subvention pour les voter.

Bien Cordialement

Marie Perreau
Région Normandie
Chargée de mission pour l’Eure et l’Orne
Service Patrimoine et Inventaire
Direction de la Culture et du Patrimoine
02 14 47 63 05

(Fin de citation)
0
La conférence téléphonique avec Vincent AUBIN et Marie PERREAU, des services de la Région, a duré 34 minutes.

Je vais devoir remplir deux nouvelles demandes de subvention (à substituer aux précédentes, qui passent à la trappe), l'une pour l'étude de diagnostic, l'autre pour les menuiseries extérieures du logis.

La commission permanente déciderait en janvier 2024. Comme je ne veux pas prendre le risque d'un nouveau Trafalgar, j'attends d'avoir en mains la décision ferme de subvention de la Région avant de lancer les travaux. Ceci signifie que les travaux de la "tranche A" (notion qui n'a cours qu'à la D.R.A.C.) commenceraient en 2024 et pas avant.
Comme la D.R.A.C. m'a toujours dit qu'elle ne subventionnerait pas "sa tranche B" avant que la "tranche A" ne soit terminée, cela aurait pour conséquence que les travaux de la "tranche B" ne commenceraient pas avant 2025.

La Région est, d'après ce que m'ont affirmé ces interlocuteurs, parfaitement consciente de l'antériorité de mes demandes auxquelles il serait donc répondu en priorité, sur la base de taux de subvention qui m'ont été confirmés oralement, de 20 % pour l'étude de diagnostic et de 40 % pour les menuiseries. Les travaux pris en considération seraient ceux des "tranches A et B" sans distinction et en une fois et les devis pourraient en être actualisés.

Tout cela est plus rassurant que ce que nous avait prétendu fin juillet, à Xavier MEYER et à moi, un interlocuteur dont le caractère peu sérieux et le manque patent d'intérêt pour les sujets d'ordre culturel ou patrimonial ne font désormais plus de doute, du moins pour moi.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 5 septembre 2023 04:36
À : Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>
Cc : Xavier MEYER ; C. F. ; arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Objet : RE: Devis du plombier pour la cave.

Merci, bien reçu. Tout ceci est très cher, sachant que, en l'état de mes informations, j'aurais 0 de subvention en face de ces 56,5 k€ à trouver pour la seule plomberie.

En fait, je n'ai toujours pas choisi le combustible, air ou bois. J'y réfléchis encore. Donc laissons de côté, à ce stade, le devis de 20 k€.

Pour ce qui concerne l'autre devis, celui de 36,5 k€, je souhaite que la réalisation des travaux correspondants soit progressive. Pourrait-on concevoir qu'on commence par l'installation des planchers chauffants et qu'on reporte celle des superstructures (sèche-serviettes et autres) à des temps meilleurs ? Pour autant, il faudrait que les tuyaux susceptibles de traverser les planchers chauffants (y compris ceux de l'électricien) soient bien en place dès cette phase 1 ?

En clair, c'est par l'installation de l'électricité et des planchers chauffants que je pense commencer. Ceci vous conviendrait-il ?
Je pourrais ensuite poursuivre par l'isolation de la couverture. Avez-vous des idées à ce sujet ?
Viendraient ensuite les revêtements de sols, l'escalier et le torchis entre colombes.
Puis les superstructures de plomberie, les menuiseries intérieures, etc.

Cordialement,

PPF

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De : Régis Fouilleul <fouilleul.energie@gmail.com>
Envoyé : lundi 4 septembre 2023 18:45
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Devis

Bonsoir Mr Fourcade,

Voici comme demandé les devis pour la plomberie et le chauffage

Cordialement

Régis FOUILLEUL

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 17 Septembre 2023
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Logis
0
On sait que le chantier des intérieurs des bâtiments sur cour de la Chaslerie a été bloqué par le conservateur régional des monuments historiques depuis sa visite du 7 février 2020, c'est-à-dire il y a plus de quarante mois. Pour la circonstance, il était flanqué d'une représentante du service régional d'archéologie en vue de motiver son blocage par le classement de la cour (ici son sous-sol jusque là inconnu) parmi les monuments historiques.

Or, à ce sujet, l'on a pu noter que :
- ledit classement avait été décidé sur la base d'une instruction du dossier parfaitement superficielle, à tous les sens du terme pour ce qui concerne ladite cour, donc manifestement bâclée dans ce cas précis, c'est-à-dire à manier en temps normal avec des pincettes, en tout cas avec un minimum de discernement ;
- le blocage de la poursuite des travaux dans la cour suffit à lui seul à geler l'entrée de tuyaux de chauffage dans les bâtiments, donc, de fil en aiguille, la restauration de l'intérieur des bâtiments, sols, puis murs, puis enfin plafonds.
Bref l'emmerdement maximum sur la base réglementaire la plus contestable possible, du moins par des interlocuteurs de bonne foi.
Ou, si l'on préfère, un chef-d’œuvre de parasitisme et de dévoiement du rôle de l'administration qui fut créée à l'origine pour protéger les monuments et aider à leur conservation, comme l'indique le titre-même de cet honorable interlocuteur obligé.

De même, s'agissant de la restauration des menuiseries extérieures du logis, cela fait dix ans que le dossier est sur la table et qu'il grossit au fil des productions paperassières de tous les intervenants obligés, de droit ou de fait (et néanmoins très mal coordonnés en l'état du mille-feuilles politico-administratif que l'on sait), sans qu'il ait encore été possible à ce jour de poser la moindre menuiserie restaurée.
Aux dernières nouvelles, on attend que la Région transmette de nouveaux formulaires à remplir, ce à quoi l'on devra répondre avec autant de bonne volonté que les deux fois précédentes où, en dépit de ses réglementations non abrogées, la Région n'avait pas souhaité donner suite à ses indications de principe favorables.

Le résultat de tout cela peut être illustré par les dernières photos que je viens de prendre à l'instant :
- au rez-de-chaussée du logis, l'eau pluviale entre à gros bouillons d'un tuyau en attente d'autorisations administratives :

17 septembre 2023.


- à chacune des fenêtres du logis, au rez-de-chaussée comme à l'étage, l'eau entre aisément dans le bâtiment, les occultations de fortune, censées être provisoires, étant en attente que la première menuiserie extérieure puisse enfin être fabriquée :

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.



Comprenez-moi bien, je parle ici du logis de la Chaslerie, c'est-à-dire de l'endroit où "La SVAADE" organisera, dans les quinze jours qui viennent, deux concerts "dans l'intérêt du public" et avec des artistes de notoriété internationale.

Pour ce qui concerne l'entrée massive d'eau, le plombier me demande de le rappeler demain matin à 6 heures 30 pour lui dire si le phénomène persiste.

Pour ce qui est des fenêtres, j'ignore si la première pourra être remplacée en 2024 mais je sais d'ores et déjà qu'il faudra attendre au moins deux ans pour que le nécessaire puisse être fait sur les autres, le temps que tous les bureaucrates réputés compétents dans le cas d'espèce aient fini de donner tous les coups de tampon nécessaires à leurs yeux.

P.S. (à 21 heures) : La pluie s'étant calmée, l'eau n'entre plus au rez-de-chaussée du logis. Voici les photos que je viens d'y prendre, donnant une idée de ce qu'on doit y subir, évidemment sans la moindre valeur ajoutée et pour combien de temps encore ?

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.


P.S. 2 (à 21 heures 30) : Il ne m'échappe pas qu'il existe des problèmes autrement plus importants que l'entrée des eaux pluviales dans un monument historique perdu au fin fond du bocage (ce "trou du cul du monde", comme a dit le poète).

Mais il ne semble pas inutile ni, je l'espère, vain que tout un chacun puisse constater, sur cet exemple particulier que je pourrais documenter autant que nécessaire, à quel niveau d'absurdité irresponsable on en est hélas arrivés dans notre pays.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 18 septembre 2023 16:03
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : Membres du bureau de "La SVAADE" ; C. F.
Objet : Chaslerie - Etude de diagnostic d'ensemble

Cher Monsieur,

Je viens aux nouvelles.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
J'ai reçu ce matin les fiches mises au point par la Région Normandie pour lui permettre d'instruire les demandes de subvention dans le cadre de sa dernière réglementation, celle votée il y a trois mois :
- quatre pages de questions pour l'étude de diagnostic,
- et cinq pour la restauration des menuiseries extérieures du logis.

Comme on pouvait s'en douter, tout cela doublonne très largement avec les renseignements d'ores et déjà transmis à la Région (et qui devraient donc être connus d'elle), certains depuis plus de trente mois.

En bon garçon (comme nul ne saurait en douter), je vais remplir ces nouvelles paperasses puis attendre le "verdict", qui ne devrait pas tomber de cet Olympe (parmi tant d'autres) avant janvier prochain.
J'ai appelé Arnaud PAQUIN en tout début d'après-midi.

Les contacts avec lui sont toujours très agréables et j'apprécie hautement sa compétence professionnelle.

Rendez-vous est pris pour lundi 2 octobre prochain afin qu'il vienne nous présenter, à Xavier MEYER et à moi, l'état d'avancement de l'"étude de diagnostic d'ensemble" de la Chaslerie qui lui a été confiée.
Arnaud PAQUIN m'a transmis aujourd'hui la partie la plus novatrice de son "étude de diagnostic d'ensemble" de la Chaslerie. Elle porte sur l'avant-projet sommaire des travaux utiles au projet de "La SVAADE" ainsi que sur le chiffrage correspondant. Rien que cette partie du rapport final fait déjà 137 pages de format "A3"...

De mon côté, je devais lui transmettre mes demandes d'amendements à la partie de l'étude relative à l'histoire du monument. Celle-ci dépassera les 35 pages en format "A4", certes avec de nombreuses photos.

Malheureusement je ne serai pas prêt à livrer mon travail avant la prochaine réunion de chantier, programmée pour lundi 2 octobre 2023. J'ai en effet été démobilisé par mes derniers pépins de santé. En outre, mon ordi n'est pas équipé convenablement pour me permettre de modifier simplement le texte reçu et je ne suis pas assez "geek" pour pouvoir passer outre simplement.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 30 septembre 2023 06:33
À : Xavier MEYER
Cc : C.F.
Objet : SIGNALE - "La SVAADE" - Manoir de la Chaslerie - Premiers éléments de l'"étude de diagnostic d'ensemble" d'Arnaud PAQUIN

Cher Xavier,

J'imagine que vous souhaiterez prévenir sans tarder le bureau de "La SVAADE" à propos de l'état actuel du projet d'Arnaud PAQUIN dont il sera débattu en votre présence lors de la réunion de chantier de lundi 2 octobre prochain.

Il s'agit là des premiers éléments complets relatifs au chantier que "La SVAADE" souhaiterait voir réalisé en vue de disposer des installations lui permettant d'abriter, dans de bonnes conditions et en toutes saisons, des résidences d'artistes et autres animations culturelles. Chacun des bâtiments concernés par ce projet fait l'objet, de la part de l'architecte, de plans présentant l'existant à ce jour ainsi que ce à quoi on pourrait aboutir (tout en respectant les réglementations diverses sur l'"accueil du public"). Un chiffrage détaillé indique, bâtiment par bâtiment et corps de métier par corps de métier, le budget prévisionnel de ce projet d'ensemble.

Pour que l'"étude de diagnostic d'ensemble" soit complète, il faudra qu'y figurent également la présentation de l'histoire des bâtiments ainsi que leur relevé sanitaire en l'état du chantier. Même si j'ai été freiné par mes problèmes de santé et par le caractère trop perfectionné pour mon ordinateur des logiciels du cabinet PAQUIN, je travaille en ce moment sur les amendements que je suggérerai à l'architecte à propos de l'historique.

Comme indiqué de longue date, y compris aux représentants de la D.R.A.C. et aux élus locaux, mes moyens financiers me permettraient de couvrir guère plus de 10 % du budget nécessaire selon l'architecte.

Dans les prochaines semaines, je suppose que vous souhaiterez réunir le bureau de "La SVAADE" afin de débattre des voies et moyens de ce projet ainsi documenté.

Amicalement,

PPF

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De : Romain Commeyras <rcommeyras.apaquinarchitecte@gmail.com>
Envoyé : vendredi 29 septembre 2023 17:37
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>; Atelier Paquin architecte <atelierpaquin.architecte@gmail.com>; lbourdin.apaquinarchitecte@gmail.com
Objet : Manoir de la Chaslerie - PROJET

Bonjour M. Fourcade,

En vue de votre prochaine réunion avec M. Paquin, veuillez trouver via le lien ci-dessous le dossier comportant l'ensemble des projets sur les différents bâtiments du manoir, accompagnés de l'estimation.

https://we.tl/(...)

Cordialement,

Romain Commeyras
Architecte DE HMONP
Collaborateur Atelier Paquin
rcommeyras.apaquinarchitecte@gmail.com

(Fin de citation)
La réunion de chantier d'aujourd'hui a permis de comprendre beaucoup de choses, jusqu'à ce jour mystérieuses, à propos des bâtiments qui ont existé au fond de la cour du manoir favori.

A la lecture du projet de partie "historique des bâtiments" de l'"étude de diagnostic d'ensemble" de notre architecte du patrimoine favori - et combien favori ! -, j'avais été amené à me remémorer des discussions datant d'il y a près de trente ans avec Nicolas GAUTIER dont l'agilité intellectuelle pour expliquer de telles questions était, au moins à l'époque, une grande qualité. Mais cet A.B.F., qui pouvait alors être chargé de la maîtrise d’œuvre de travaux dans son douaire, avait buté sur l'interprétation à donner au mur du fond de la cour, et particulièrement au bizarre renflement qui se trouve en son milieu.

D'autres architectes du patrimoine étaient tout simplement passés à côté du problème pour une raison ou une autre, tenant, pour les pires d'entre eux sur le plan humain, à leur propension, manifeste pour l'un d'eux (et, semble-t-il, enfin connue de la D.R.A.C.), à se goinfrer d'honoraires autant et aussi vite qu'imaginable, au mépris du minimum de considération dû à ses contrats, comme on l'a bien vu ici il y a environ six ans...

Bref, Arnaud PAQUIN a, le premier, compris que le renflement bizarre au milieu de ce mur...

2 octobre 2023.

... est dû à la dissimulation de l'arrachement produit par la destruction de l'aile en retour initiale du logis (sans doute à la suite d'un premier incendie au début du XVIIIème siècle). Miracle, on a ainsi retrouvé enfin la limite de l'extension vers l'Ouest de cette aile en retour !

Pour ce qui concerne la partie gauche de ce mur du fond (tel que vu de la cour), je me souvenais d'une remarque de Nicolas GAUTIER à l'époque où il souhaitait me voir raser le "bâtiment Nord" au motif qu'il bouchait le "nécessaire flanquement réciproque de meurtrières" situées au Nord de ce mur Nord, c'est-à-dire du côté de l'arrière-cour, l'une sur la tour Nord-Est et une autre sur la tour Louis XIII. Et le fait est que, sur cette analyse du bâtiment, Nicolas avait certainement raison. J'avais toutefois résisté avec énergie à sa recommandation au motif que ce "bâtiment Nord" me paraissait alors la partie du manoir la plus facile à aménager confortablement et à moindre coût relatif. Et bien m'en a pris puisqu'à ce jour, c'est la seule zone restaurée intérieurement de toute la Chaslerie. Comme je le dis, "65 m2 habitables toute l'année sur 2 400 m2 de surface S.H.O.B., ceci en plus de trente ans de chantier continu et après avoir investi dix fois le prix d'achat en travaux, on fait difficilement pire, n'est-ce pas ?"

Quoi qu'il en soit, ce matin, Volodia et Philippe (les complices de David dont le concert d'hier nous a laissés avec plein d'étoiles dans les yeux) m'ont interrogé sur la "verge (de cheminée) de quinze mètres dont je m'honore" sur la tour Louis XIII, expression qui n'a pas manqué de retenir l'attention de ces talentueux jeunes hommes. Cela m'a amené à réexaminer ce bizarre conduit extérieur et, pour la première fois, j'ai compris la raison de deux décrochements de son parement Est, chacun à hauteur de ce qui aurait pu supporter les solives de deux anciens plafonds :

2 octobre 2023.

Eurêka, on tenait là un indice très fort qu'il y a eu, dans ce qui est aujourd'hui la cour, un autre bâtiment accolé, du côté gauche de la cour, à la tour Louis XIII. Le mystère de l'ouverture rebouchée visible au milieu de l'escalier extérieur de cette tour était ainsi susceptible d'être définitivement levé :

2 octobre 2023.


J'ai soumis tout à l'heure cette interprétation quelque peu audacieuse et totalement inédite à Arnaud PAQUIN et, dans ce que je croyais jusqu'à ce jour être le cul de lampe d'une ancienne échauguette arasée...

2 octobre 2023.

... il a vu, lui, le vestige d'un ancien passage entre ce bâtiment nouvellement imaginé et la tour Louis XIII. Et le fait est que la maçonnerie en haut de l'escalier ne laisse pas l'ombre d'un doute sur la justesse de cette interprétation.

Il est ainsi établi qu'il y a eu un second bâtiment au fond de ce qui est la cour actuelle.

Par voie de conséquence, l'ancienneté du passage entre la cour et l'arrière-cour se trouve prouvée. Et l'on comprend même qu'il y ait de nos jours, pour franchir ce passage, des marches des deux côtés du mur, chose mystérieuse jusqu'à cette après-midi.

Mais il reste encore deux zones d'interrogations que je soumettrai à Arnaud PAQUIN lors de la réunion de chantier programmée pour le 30 octobre prochain :
- premièrement, l'interprétation à donner à la trace d'anciennes ouvertures sur le pignon Nord du logis, au niveau de son premier étage :

2 octobre 2023.

S'agit-il là de la cicatrice laissée par une ancienne échauguette qui aurait été le pendant, comme je le croyais encore ce matin, de celle de la tour Louis XIII ? Apparemment, puisqu'on peut désormais considérer comme prouvé qu'il n'y a jamais eu d'échauguette sur la tour Louis XIII, il va falloir reconsidérer la question ;
- deuxièmement, l'interprétation à donner au "coup de sabre" visible sur le parement Sud du mur Nord, entre ma chambrette et l'escalier intérieur...

2 octobre 2023.

... sachant que le récent percement d'un fenestrou à l'étage a estompé la partie haute de ce "coup de sabre".

P.S. (du 9 octobre 2023 à 20 heures) : En raison d'un empêchement de M. PAQUIN, une autre date devra être trouvée pour la prochaine réunion de chantier.
(Début de citation)

De : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Envoyé : mardi 3 octobre 2023 08:58
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: La Chaslerie - Phasage du chantier d'ensemble

bonjour M. Fourcade,
Entendu, je prends note et pour le contrat, le mieux sera de reprendre celui des fenêtres et d'y préciser par avenant l'étendue des travaux intérieurs. Je vous le prépare dans ce sens en parallèle..

Bien cordialement,

Arnaud Paquin

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 3 octobre 2023 08:49
À : Jacques BROCHARD
Objet : TR: La Chaslerie - Phasage du chantier d'ensemble

Cher Jacques,

Je vous prie de rafraîchir ma mémoire sur cette usine à gaz et les contacts utiles en la matière.

Amicalement,

PPF

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 3 octobre 2023 08:48
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : Xavier MEYER ; C. F. ; (...)@culture.gouv.fr
Objet : RE: La Chaslerie - Phasage du chantier d'ensemble

P.S. : J'ajoute que j'ai eu vent de l'existence d'un système de financement public qui fait prendre en charge par je ne sais plus quel subventionneur (je prie Jacques BROCHARD de me le rappeler) la totalité du coût d'installation de la chaufferie dès lors qu'elle fonctionne avec des énergies renouvelables (comme l'aquathermie rendue possible ici par l'existence d'une rivière souterraine).

Le problème est que ce régime expirera fin 2024.

Il est donc tout à fait critique que, comme la purge du veto du conservateur régional qui le conditionne, ce chantier puisse être lancé dans les meilleurs délais.

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De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mardi 3 octobre 2023 08:32
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : Xavier MEYER ; C. F. ; (...)@culture.gouv.fr
Objet : La Chaslerie - Phasage du chantier d'ensemble

Cher Monsieur,

A la réflexion, je suis pour ma part d'accord avec votre suggestion d'hier après-midi de donner la priorité à la restauration du logis de la Chaslerie. D'abord sa moitié Nord et la cage d'escalier. Puis sa moitié Sud. J'y mets toutefois la condition que la finition restant à mener dans le bâtiment Nord (aménagement de la cuisine et de l'arrière-cuisine, ainsi que du cabinet de toilettes avec douche, lavabo et w.-c. du rez-de-chaussée de ce bâtiment) puisse être menée en même temps que la restauration de la moitié Nord du logis.

Le nécessaire passage des tuyaux de chauffage entre la chaufferie (qui sera installée dans l'ancienne charretterie) et ce logis obligera à obtenir prioritairement la levée du veto opposé il y a quatre ans par le conservateur régional des monuments historiques. A lui seul, ce veto bloque, comme vous le savez, l'ensemble du chantier dans l'ensemble des bâtiments sur cour.

Je vous prie de bien vouloir préparer le contrat de maîtrise d'œuvre correspondant, y compris pour de bonnes dessertes électrique, téléphonique et internet, les actuelles demeurant calamiteuses même si les élus locaux n'ont pas manqué de claironner l'arrivée de la fibre.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
0
Jacques BROCHARD, que j'en remercie, m'a répondu que le système de subvention à 100 % de la chaufferie que l'on va tenter de mettre en place à la Chaslerie pour, dans un premier temps, le logis mais aussi la chapelle et la cave, est financé par des entreprises comme Total en plus de fonds européens.

Le problème est qu'il expirerait à la mi-2024 et pas fin 2024 comme je l'avais cru.

Il va donc falloir aller très vite pour prendre rang.

Jacques m'indique que l'aquathermie n'est peut-être pas couverte. C'est le premier point dont je vais m'assurer sans tarder. Sinon, il y aurait toujours la possibilité d'utiliser le rez-de-chaussée de la charretterie pour dissimuler la quincaillerie de pompes à chaleur par aérothermie...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 6 Octobre 2023
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Logis - Chapelle - Cave
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J'ai trouvé un interlocuteur au sein de l'entreprise, recommandée par Jacques BROCHARD, qui installe des pompes à chaleur subventionnées à 100 %.

D'après ce que cet interlocuteur m'affirme très rapidement, la Chaslerie ne serait pas éligible à ce dispositif dans la mesure où le circuit de chauffage par le sol ni les radiateurs ne sont encore en voie d'être installés dans son logis.

Or l'on sait que, depuis plus de quatre ans, tous travaux à l'intérieur des bâtiments sur cour de la Chaslerie ont été empêchés pour une sombre histoire de pavement classé dans la cour.

Puisqu'il est prévu que les crédits nécessaires pour ce genre d'installation de pompes à chaleur ne soient plus accordés à partir de la mi-2024 (du moins en l'état de la réglementation), il n'est pas exclu qu'on ait tout loisir de s'esbaudir encore longtemps devant le chef-d’œuvre dans son genre d'inventivité administrative qui bloque parfaitement tout cela.
En tout cas aucun des fonctionnaires de la Région Normandie supposés compétents en matière d'"économie équine et forêt-bois" ne devrait pouvoir prétendre que je n'ai pas, de mon côté, respecté scrupuleusement tous mes engagements :

6 octobre 2023.

6 octobre 2023.


Avec toutes les affiches que je dois agrafer sur la porte charretière du manoir favori, le bois de celle-ci ne tardera pas à se transformer bientôt en passoire.

S'agissant plus particulièrement du concert de demain et afin que nul n'en ignore, des affichettes comparables ont été disposées à d'autres endroits stratégiques du cheminement des candidats-spectateurs :

6 octobre 2023.

6 octobre 2023.

6 octobre 2023.

6 octobre 2023.

Tout à l'heure, nous nous promenions avec Carole, cheminant sur l'allée principale, puis la transversale, puis l'oblique, puis sur l'"Avenue Fourcade" jusqu'à la maison de nos voisins GAHERY située à environ deux kilomètres du manoir favori. Ceux-ci, selon leur sympathique habitude, nous ont servi un déca. Pour moi, un déca-calva. Très agréable marche, la nature est en beauté, tout est très bien entretenu grâce à Francis.

En rentrant au manoir favori, j'ai eu une idée.

On a compris que les débats entre le bureau de "La SVAADE" et moi - débats qui me turlupinent donc même quand je me promène - portent ces jours-ci et pour l'essentiel sur les meilleurs moyens de permettre à cette si sympathique association de trouver les ressources indispensables à la poursuite harmonieuse de son fonctionnement.

En effet, et si j'ai bien retenu ce qui m'a été justifié, "La SVAADE" encaisse pour chaque spectacle le produit de sa billetterie (soit, au tarif de 16€/billet, moins de 1 000 €/spectacle) alors qu'il lui faudrait couvrir le coût de son programme en termes :
- de cachets pour les artistes,
- de "Guso", c'est-à-dire de charges sociales, celles-ci atteignant voire dépassant 100 % des cachets,
- le cas échéant, comme pour le dernier concert, de montants réclamés par la "Sacem" lorsque les œuvres interprétées ne sont pas encore tombées dans le "domaine public",
- de frais d'hébergement, de restauration et de transport des artistes, même si l'aide généreuse de membres du bureau et de leurs épouses - que ces saintes femmes en soient louées ! - est souvent apportée aux moindres frais pour l'association,
- de frais de publicité et de gestion, même si la conception des affiches et la tenue de la billetterie nous sont quasiment offertes chaque fois par l'office de tourisme de Domfront qu'on ne saurait trop en remercier,
- enfin de frais de mise en ordre des lieux, parking, abords immédiats du manoir, salle de concert, salle de la "troisième mi-temps" (avec les frais de bouche et de nettoiement des taches sur le sol qui en résultent chaque fois).

Bref, et bien que les frais soient gérés au cordeau, il manque en moyenne une somme de 1 500 € par spectacle, ce qui veut dire environ 10 000 € par an.

Or on a également pu comprendre qu'à part l'aide de 1 500 € par an de la municipalité de Domfront-en-Poiraie qui prête également chaque fois une bonne cinquantaine de chaises - ce dont "La SVAADE" ne saurait trop la remercier - et l'apport de quelques donateurs, cette association est à la recherche de financements nouveaux pour son fonctionnement. La chose apparaît difficile à l'expérience. Ainsi :
- une source de financements avait été identifiée dans le cadre de l'"ODIA", structure régionale censée couvrir la moitié des déficits des spectacles d'artistes normands. Hélas, quand "La SVAADE" a mis l'"ODIA" au pied du mur en lui demandant d'agir ainsi qu'elle s'en vante, il lui a été répondu qu'elle ne saurait toucher le moindre kopeck de l'"ODIA" parce que - tenez-vous bien ! - "ses spectacles se déroulent dans un lieu privé" (sic) ! Il n'a pas pu être excipé du fait que "La SVAADE" est la locataire de la quasi-totalité de la Chaslerie ni que son activité est incontestablement d'intérêt général et régional car le guichet s'était brutalement refermé sans appel !
- malgré plusieurs tentatives, "La SVAADE" n'a toujours pas réussi à entrer en contact utile avec le conseil départemental de l'Orne pour examiner si eux pourraient aider ;
- on n'a pas non plus identifié le moindre mécène extérieur à l'association et qui ait les reins assez solides, et surtout la volonté suffisante, pour l'aider efficacement. Et ce n'est vraiment pas faute d'avoir mouillé sa chemise pour les rechercher.

A mon humble avis, et comme je l'ai déjà exprimé via le site favori, "La SVAADE" n'est donc plus très loin de se retrouver dans la panade, c'est-à-dire menacée carrément d'un prochain "shut-down" !

Alors que faire ?

Certes, il ne serait pas impossible de relever le prix du billet qui, comme on l'a compris, ne couvre, à son tarif actuel, qu'environ 40 % du coût des spectacles.
Mais de combien pourrait-il être relevé, sachant que le "break-even" serait donc aux alentours de 40 € le billet ?
Et quel effet cela aurait-il sur le public de proximité (disons celui qui habite à moins de quinze ou vingt kilomètres de la Chaslerie), public qui, même si on a constaté un élargissement régulier de la zone de chalandise de "La SVAADE", constitue malgré tout le fond de la clientèle de ses concerts ?

Avant que je ne dévoile la piste à laquelle j'ai pensé cette après-midi, les membres du fan-club favori auraient-ils des suggestions à formuler ?
La boîte à idées est bel et bien ouverte !
La première subvention de la Région Normandie au titre des allées forestières que l'on sait est arrivée ce matin sur mon compte bancaire : 19 800 €, soit 50 % de la dépense H.T. de la première tranche, celle qui correspond à l'allée principale (travaux réalisés il y a un an et que j'avais immédiatement réglés en totalité).

Depuis la transmission formelle à la Région de tous les justificatifs demandés à l'appui de ma première demande de paiement, datée du 27 janvier 2023, il aura donc fallu le temps d'une gestation humaine pour que l'engagement finisse par être tenu.

La seconde demande de paiement date du 11 juillet 2023. Puisque les informations alors fournies sont très semblables à celles de la première, on aurait pu imaginer que la lenteur d'instruction de la première permette à la seconde de la rattraper ; c'est d'ailleurs ce qui m'avait été dit mais il n'en a rien été et l'on devra encore s'armer de patience sans, bien sûr, que cette lenteur ne donne l'impression de correspondre à la moindre valeur ajoutée.
Au courrier ce matin, deux rapports au ton incontestablement comminatoire du "Service Public d'Assainissement Non Collectif". Je n'en montre ici, pour chacun, que la première des six pages, vous faisant grâce de ce qui suit de cette prose prétendument technique :


Je relève qu'il m'est reproché de ne pas avoir vidangé la fosse de la ferme.
Petit détail sans doute, la ferme n'a, de notoriété publique, jamais été habitée depuis la pose de cette fosse ! Je dis bien : JAMAIS !
Mais ça, c'est sans doute trop compliqué à comprendre pour le "responsable du service en charge du contrôle", assurément bien mal inspiré ces temps-ci !

Quant au manoir qui fait l'objet du second rapport aux termes également définitifs, le document correspondant m'apprend que, si la fosse en question n'a pas davantage été vidangée, "Le niveau de boue dans la fosse atteint 10 %", précision d'autant plus remarquable que l'installation, relativement récente là aussi, a été conçue pour une population de 40 occupants du manoir - normes grotesques obligent - alors qu'au bout de 32 ans de travaux continus, seuls 65 m2 y sont habitables toute l'année, sachant en outre que je suis pratiquement le seul à y vivre.

Il est écrit en gras, coloré et encadré que, dans les deux cas, toute vente éventuelle de la Chaslerie ou de sa ferme serait entravée tant qu'il n'aurait pas été déféré aux injonctions en cause.

Retenons donc que je dois être , du moins aux yeux de cet honorable signataire de ces rapports (et dans l'hypothèse, certes quelque peu audacieuse, où il aurait pour habitude de lire ce qu'il signe), une sorte de champion du monde des chieurs et certainement pas un type constipé pour avoir déjà encombré de mes productions intestinales "10 %" de cette fosse manifestement surdimensionnée aux yeux de quiconque n'aurait pas un Q.I. de moule.

Notre site favori illustre ainsi, une nouvelle fois qui ne sera certainement pas la dernière, à quel niveau d'absurdité et d'entraves gratuites on arriverait vite quand de prétendus "responsables" se montrent à ce point incapables du bon sens le plus élémentaire.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 13 octobre 2023 13:29
À : Bernard Soul <bernard.soul@orange.fr>
Objet : Manoir et ferme de la Chaslerie - Rapports du S.P.A.N.C. en date des 11 septembre et 4 octobre derniers

Monsieur le maire,

Vous avez signé le 10 septembre et le 4 octobre derniers deux rapports du S.P.A.N.C. qui me sont parvenus ce matin au sujet des équipements d'assainissement au manoir de la Chaslerie et à sa ferme.

Ces rapports comportant des constats divers assortis d'injonctions fortes de votre part, je vous prie de me communiquer dans un premier temps les preuves du caractère contradictoire de la procédure que vous auriez suivie pour décider ces signatures.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 13 octobre 2023 16:08
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : Membres du bureau de "La SVAADE"
Objet : Manoir de la Chaslerie - Etude de diagnostic d'ensemble - Historique et état sanitaire

Cher Monsieur,

En vue de notre prochaine rencontre, en présence de Xavier MEYER, président de "La SVAADE", rencontre dont le calendrier reste, me semble-t-il, à fixer, je vous transmets l'état présent, après que j'en ai poursuivi mais non achevé la relecture, de la partie de votre projet de texte consacrée à l'histoire de la Chaslerie et de ses habitants.

Vous pourrez constater que, s'agissant de l'avant-dernière sous-partie de ce texte, celle relative aux travaux effectués depuis mon achat de 1991 et qui devrait permettre, comme a dit le souhaiter la DRAC, de récapituler les autorisations reçues et celles non sollicitées, je suggère d'y inclure le "diagnostic sanitaire" prévu à notre contrat, ceci de manière à éviter des répétitions formelles.
Pour cette sous-partie, je compte vous soumettre un projet de rédaction qui traiterait à ma façon des points à évoquer selon moi (notamment à propos du pavement de la cour, de la "cheminée de Mebzon", des boiseries du grand salon et, plus généralement, de l'état des bâtiments sur cour, de la chapelle et des autres dépendances mais aussi de l'état des douves à propos desquelles on dispose déjà de beaucoup de documentation).
Ainsi le rapport pourrait-il être aussi exhaustif et précis qu'espéré.

Une dernière sous-partie de ce texte pourrait permettre d'expliciter les besoins et les attentes de "La SVAADE" en matière de travaux à la Chaslerie, ce qui pourrait s'avérer d'autant plus indispensable que nous aurons à surmonter les résistances de la nombreuse population des élus locaux en matière d'aide aux "monuments privés", ceci en dépit de l'affirmation claironnée de longue date de l'existence d'un "projet MORIN" (même si son titre a été récemment dégradé en "projet touristique domfrontais").
Je transmets donc aux membres du bureau de "La SVAADE" l'état présent de cette partie, non sans les prier de faire part de leurs commentaires sur quelque point que ce soit et s'ils le veulent bien.

L'ensemble de ce texte ne comporte aucune photo puisque je suis incapable d'intervenir sur votre version assortie de nombreuses et belles illustrations. Le nécessaire pourra être ajouté quand le texte aura été stabilisé.

La semaine prochaine, Carole et moi serons à l'étranger. Je compte y emporter la clé USB des recherches que j'avais confiées, il y a de cela trois ou quatre ans, à un "historien du patrimoine" basé à Bellême et qui m'avait été recommandé.
Hélas celui-ci n'a jamais fourni le document de synthèse attendu qui réponde proprement aux questions que je l'avais mandaté et réglé pour traiter ; il s'agissait de quelques sujets d'intérêt local, notamment à propos de l'histoire des LEDIN et des LEVÊQUE qui leur ont succédé dans les lieux. Je vais donc devoir me replonger dans la bouillie qu'il m'avait servie.

De notre côté, nous serions donc disponibles pour vous recevoir à la Chaslerie à partir, disons, du 1er décembre prochain, le temps de me laisser poursuivre ma relecture de votre si remarquable projet, en espérant que j'y sois arrivé à cette date.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)