Administration

Notre Belle France, son patrimoine au fil des thèmes (via "Facebook")
rédigé le Lundi 5 Juillet 2021
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Logis - Florilège de portes - Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Florilèges
0
Mauriac (15)
Portail de l'école Notre-Dame, rue Guillaume Duprat.
Fondé en 1652, l'ancien couvent a traversé les siècles, rencontré maints déboires, mais se dresse fièrement encore aujourd’hui.
Niché dans la partie la plus ancienne de la cité, proche du lycée Marmontel, fondé par les pères Jésuites en 1564. Plus tard, à la moitié du XVIIIème siècle, viendra se rajouter l'hôtel d'Orcet, actuellement sous-préfecture.
Extérieurement, le bâtiment se veut d'une parfaite sobriété. Ses murs gris et austères ne présentent aucune originalité si ce n'est son portail clouté surmonté d'un écusson toujours visible, daté de 1678.

Portail à Mauriac.


N.D.L.R. : A prendre en compte quand le dossier de la porte principale du logis sera rouvert..
Franck LIEGEAS m'a transmis ce matin trois devis :
- pour la restitution à la ferme de son profil de longère et la réparation d'une malfaçon d'il y a bientôt 30 ans, sous la maîtrise d’œuvre de Nicolas GAUTIER, A.B.F. ;
- pour divers travaux d'entretien courant sur diverses couvertures ;
- pour le remplacement des horribles "casts" recommandés par Lucyna GAUTIER, architecte du patrimoine, par des lucarnes d'un modèle identique à celui sur cour.

Tout cela promet d'être très coûteux, le motif invoqué étant la hausse très rapide du prix des matériaux. Il serait instructif que je compare les coûts d'une nouvelle lucarne avec ceux d'il doit y avoir huit ans tout au plus.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 8 Juillet 2021
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Cave
0
Un couple de visiteurs au look néo-viking a découvert la Chaslerie il y a une dizaine de jours et nous avons sympathisé. Ils sont établis comme épiciers à Champsecret et vendent un saucisson au vin rouge à tomber à la renverse (la marque : "Le Philou Normand" ; le maître artisan : Boucherie LEMARINIER, 36 allée Saint Jacques, 14630 Cagny)...

... mais incorporant de l'E 252, ce qui me conduira à réfréner mes élans plus que je ne le souhaiterais.

Ce couple m'a mis en relation avec Anne LEQUERTIER, spécialiste en matériaux éco-responsables, basée à Taillebois, qui est passée me voir cette après-midi.

Anne LEQUERTIER à droite sur la photo.

Elle devrait, début septembre, venir former Fabrice aux enduits à la terre. Ainsi, j'espère que ce dernier pourra avoir restauré les enduits extérieurs des deux bâtiments en colombages (l'appentis de la cave et la "maison de Toutou") pour les prochaines "Journées du Patrimoine" ; les actuels tombent sous l'effet de la pluie et du gel et les deux biquettes ne les ont pas arrangés. Ensuite, il me semble qu'on échappera difficilement à un bardage des façades les plus exposées aux intempéries.
Porte du XVIIème siècle à Cahors :


N.D.L.R. : Belle mais ces genres de clous me paraitraient "too much" ici.

Retenons que la structure du battant de cette porte pourrait utilement, à mon sens, guider la restauration des portes de la tour Louis XIII.
Sur la période 1991-2020 (donc depuis mon achat de la Chaslerie), il a été dépensé 4 245 179,29 € pour la restauration du monument et perçu 534 724,22 € de recettes (subventions de l'Etat ou du département de l'Orne plus fermages plus droits de visite) ; et je ne parle ici que des travaux dont j'ai été le maître d'ouvrage, sachant que mon aîné l'a été, notamment, pour certains travaux de l'aile Ouest. Ces recettes ont ainsi représenté 11,17 % du montant total de ces dépenses et 37,44 % du montant total des travaux subventionnés.

Si l'on tient compte de l'inflation, il y a lieu de convertir tout, année par année, en euros de 2021, sachant que, par exemple, un euro (ou équivalent) de 1991 représente 1,55 euros de 2021. Ces totaux deviennent respectivement 5 727 363,77 € et 644 912,81 € ; quant à ces taux, ils passent respectivement à 11,26 % et 36,14 %.

J'ai pensé utile de mettre le tableau de ces chiffres à jour en prévision de la réunion qui commencera à 9 heures ce matin et qui devrait à mon sens porter sur les moyens de financer le prochain million d'euros de travaux propres aux volumes ayant vocation à être mis à la disposition de la SVAADE, à savoir l'aile Ouest, la cave et la ferme, à l'exclusion notamment du logis et du bâtiment Nord où, comme on le sait, beaucoup reste également à faire.
Importante réunion ce matin à la Chaslerie :

Les premiers participants à la réunion du 12 juillet 2021.


J'ai fait part des ambitions et des besoins de la SVAADE. J'ai pu m'appuyer utilement sur le chiffrage de travaux préparé par l'architecte du patrimoine dont j'ai également montré les plans. Une séance fort active de "brain storming" s'en est suivie.

Il est prévu que nous réexaminions tous les sujets abordés plus en détail lors d'une réunion élargie qui pourrait avoir lieu à la fin de l'été ou au début de l'automne.

P.S. (du 20 novembre 2022) : Ladite "réunion élargie" n'a jamais pu se tenir à ce jour. Et ce n'est pas pour "La SVAADE" et moi d'avoir essayé.
Au stade présent de la restauration du manoir de la Chaslerie et de ses dépendances, on ne doit pas être loin de la réalité en estimant à deux millions d'euros le montant nécessaire pour terminer le chantier sans fioritures (et, bien entendu, sans restaurer les douves ni relever la couverture du logis pour lui redonner ses dimensions antérieures à l'incendie de 1884).

C'est déjà un gros progrès d'avoir une première idée de ce montant car, depuis trente ans, je naviguais à vue.

La question qui demeure ouverte est de trouver une somme aussi considérable par comparaison à ma retraite de la fonction publique.
Voici un modèle de pilastres qui ne me semblerait pas incongru en haut de l'allée historique de la Chaslerie. Ceux-ci se trouvent en contrebas de la chaussée de la nationale, près de l'arrivée à Saint-Mars-d'Egrenne en venant de Domfront :

13 juillet 2021.

13 juillet 2021.

13 juillet 2021.

13 juillet 2021.


J'aime bien l'idée que les trois pilastres n'aient pas la même hauteur.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 14 Juillet 2021
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Aile "de la belle-mère"
0
Fabrice, qui sera absent vendredi, a souhaité travailler aujourd'hui :

14 juillet 2021.


La prochaine tâche important dont je compte le charger sera de restaurer l'intérieur de la charretterie, de manière à ce que la future chaufferie soit installée dans un local précédemment mis en en ordre. Donc principalement de la menuiserie à soigner, ce qu'il sait très bien faire.
Comme hier, la matinée sera consacrée à pointer les commentaires, en date du 10 juin dernier, de l'architecte du patrimoine à ma note du mois précédent relative à son projet de contrat de maîtrise d’œuvre pour la "mission n°2".

Ce véritable étouffe-chrétien est en discussion depuis le 6 août 2020. On n'a pas idée de transmettre un document aussi complexe, de 27 pages imprimées en petits caractères. Comme l'on sait, mes deux "lignes rouges" ont été acceptées mais le diable est dans les détails.
0

15 juillet 2021.


J'ai pu m'approcher de ce que je prenais pour une archère. En réalité, son fond est en pente rapide, donnant à penser qu'il s'agit d'un dispositif d'évacuation de liquides visqueux générés dans la tour Louis XIII avant la construction des écuries, donc avant les années 1750 très probablement :

15 juillet 2021.

15 juillet 2021.

15 juillet 2021.

L'hypothèse que la pièce du premier étage de la tour Louis XIII ait servi de logement au chapelain de la Chaslerie prend là - si je puis dire - de la consistance.
Je ne sais quelle est l'authenticité des pilastres du portail piétonnier du château de Godras, dans la Grande Rue de Domfront...

15 juillet 2021.

... mais leur sommet ressemble beaucoup à celui des pilastres que j'ai photographiés dernièrement près de l'entrée de Saint-Mars-d'Egrenne en venant de Domfront.

Comme le château de Godras était la résidence domfrontaise des LEDIN, on accordera à ces pilastres le bénéfice du doute si leur forme doit inspirer peu ou prou la restauration de ceux du haut de l'allée historique de la Chaslerie.
Au courrier ce matin :

Le dispositif mis en place par le parc naturel régional Normandie-Maine pour la (re)plantation de haies bocagères est très efficace :


Je conseille vivement à tous les propriétaires fonciers du secteur d'y recourir.

Une intervention très bien documentée, un comportement parfaitement fiable, du vrai travail de professionnels, bravo !
(On aimerait tant pouvoir en dire autant de toutes les administrations...).