Administration

Bonjour,

Bravo pour le potager, beaucoup de fumure pour la rhubarbe et à vous tartes et confitures délicieuses.

Une idée en passant, faire envahir vos fossés par de la menthe, il en existe plusieurs sortes et aussi des capucines, ça pousse tout seul et repousse d'une année sur l'autre c'est beau et ça sent bon.

Bien sur ça ne vous donnera pas un jardin à la française mais un agrément certain.

Cordialement

N.D.L.R. : Merci. Je transmettrai à mon gouvernement.
Il faut parfois faire des choix dans la vie.

Par exemple, doit-on passer son temps à, selon la position qu'on occupe dans la chaîne :
- exiger toujours plus de paperasses,
- produire toujours plus de paperasses,
- ou bien s'occuper des problèmes réels ?

Depuis combien de temps demandai-je qu'on s'occupe enfin de la restauration de la porte extérieure du premier étage de la tour Louis XIII ? Combien d'architectes en chef des monuments historiques et combien d'architectes du patrimoine m'auront-ils dit qu'ils s'en chargent sans jamais, pour autant, bouger ne serait-ce que le petit doigt ?

Je l'ai dit et je le redis : cette porte est une merde des années 1970, posée là - d'ailleurs mal - à la demande d'un prédécesseur dont l'épouse se divertissait, semble-t-il, en ayant quelques activités de brocanteuse. D'où ce truc bricolé, mal foutu, dont j'ai déjà prolongé la vie plusieurs fois, notamment grâce à Sébastien LEBOISNE, mais qui, cette fois-ci, tombe en ruine.

La voici en effet en début d'après-midi aujourd'hui...

5 mai 2020.

... lorsque Joffrey a ouvert cette porte pour y poursuivre son ménage...

5 mai 2020.

... et la voici un peu plus tard, quand il l'a refermée, ménage fait :

5 mai 2020.

5 mai 2020.

5 mai 2020.


Mais que l'on se rassure : heureusement pour moi, le ménage, lui au moins, est bien fait :

5 mai 2020.


Pourtant il n'existe pas, que je sache, de monopole légal en la matière. Ni, surtout, d'administraaaâââtion pour veiller à sa perpétuation...

Et je ne vous reparle pas encore d'une autre menuiserie qui présente un problème de sécurité marqué, signalé maintes fois comme tel, et depuis fort longtemps, à tous mes interlocuteurs imposés...
Longue discussion téléphonique avec l'architecte du patrimoine. Toujours un excellent climat entre nous même si mon souci de bien répondre à ses demandes d'infos me pèse (comme on a pu le comprendre à la lecture de ma prose récente). Elle me suggère de marquer une pause dans mon approche trop perfectionniste et souligne qu'elle ne me demande pas de tout relire de mes archives mais seulement, si possible, de retrouver les numéros des permis de construire obtenus. Elle a néanmoins le souci d'achever la rédaction de son rapport avant la fin du confinement.

Sur le fond qui me préoccupe, elle me confirme que :
- la restauration des trois portes signalées, dont celle du 1er étage de la tour Louis XIII, est bien prévue dans sa "mission EXE", déjà signée ;
- toutes demandes d'autorisations ou de régularisations administratives évoquées le 7 février dernier sont prévues dans sa "mission n°2", y compris relatives à la cuisine et au cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

Sur ces bases, j'ai signé le contrat n°2.

P.S. (à 20 h 30) : Je note, pour ne pas l'oublier, que nous avons également parlé de deux autres sujets :
- les plans de la future cuisine du bâtiment Nord : elle est soucieuse de mettre en avant l'attrait du cul du four (tel que je l'ai restauré à mes frais exclusifs, sans autorisation et sans architecte...) ; elle évoque d'abord l'idée d'une fenêtre sur le mur du fond de la cuisine (celui en parpaings des années 1950 ou 1970 et peint en ce bleu que je n'aime pas) ; puis elle suggère de faire tomber ce mur. J'observe qu'on reviendrait ainsi à quelque chose de proche du projet étudié par Benoît MAFFRE à la demande de mon aîné et de son épouse. Rigolo ;
- les plans d'Arnaud PAQUIN pour l'aile Ouest ; elle me recommande de garder une salle de bains au niveau du futur "bureau-bibliothèque-de-mes-rêves", faisant notamment valoir que celle de l'étage au-dessus est exiguë et que mes successeurs voudront peut-être avoir une activité de chambres d'hôtes ; on a également parlé du monte-plats et de l'emplacement de sa machinerie.
A propos du chauffage de la chapelle à partir d'une pompe à chaleur fonctionnant par aquathermie :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 7 mai 2020 17:22
À : Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>; (...)architecte@gmail.com
Cc : C.F. ; T.F. ; fouilleul.energie@gmail.com <fouilleul.energie@gmail.com>
Objet : RE: Projet M. Fourcade : Etude faisa aquathermique actualisée + Compte-rendu réunion 10 mars

Sous réserve de l'avis de Mme (...), tout cela me paraît tout-à-fait envisageable et, à ce stade de mes réflexions, fournir une solution parmi les meilleures.

Bien cordialement,

PPF

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De : Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>
Envoyé : jeudi 7 mai 2020 17:19
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; (...)architecte@gmail.com
Cc : C.F. ; T.F. ; fouilleul.energie@gmail.com <fouilleul.energie@gmail.com>
Objet : Re: Projet M. Fourcade : Etude faisa aquathermique actualisée + Compte-rendu réunion 10 mars

Probablement pas simple à réaliser, mais l'aérotherme est adaptable pour une prise de l'air intérieur par le dessous (voir schéma ci-dessous) :


La difficulté est donc de canaliser l'air depuis la grille dans la contre-marche jusque sous l'autel.

L'aérotherme ne s'entendra pas de l'extérieur.
Mais il peut être bruyant, surtout si vous prévoyez des moments de recceuillement dans la Chapelle.
Pour éviter cet inconvénient, nous installerons un interrupteur (bouton-poussoir) qui désactivera pour un certain temps (1/2h, 1h ? à déterminer) l'aérotherme.

Bonne fin de journée,

Grégory Vannobel
Agence Bee+ Louvigné de Bais
06 37 98 62 69
gregory@beeplus.fr

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 7 mai 2020 15:41
À : (...)architecte@gmail.com
Cc : Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>; C.F. ; T.F. ; fouilleul.energie@gmail.com <fouilleul.energie@gmail.com>
Objet : RE: Projet M. Fourcade : Etude faisa aquathermique actualisée + Compte-rendu réunion 10 mars

Madame,

Je fais suite à notre conversation téléphonique de cette après-midi au cours de laquelle vous m'avez dit qu'une bonne solution pour dissimuler cette quincaillerie serait d'utiliser un vieux meuble.

A la réflexion, il me semble qu'il pourrait y avoir beaucoup d'avantages à ce que ce vieux meuble soit le meuble d'autel. D'autant que cette chapelle est déjà abondamment meublée et que l'espace y est limité. Ci-joint des photos pour vous remettre cet autel en tête :

7 mai 2020.

7 mai 2020.

7 mai 2020.

7 mai 2020.

7 mai 2020.

7 mai 2020.

Il a les bonnes dimensions (plus de L:175 x l:72 x h:88 pour l'intérieur de la boîte). Sébastien LEBOISNE, qui a déjà restauré le tabernacle (d'une autre origine, donc il s'agissait d'harmoniser les deux parties) saurait en adapter le plateau au niveau des deux candélabres. Toutefois deux questions :
- est-ce que ce bazar ne sera pas trop bruyant ?
- pour ce qui concerne l'entrée d'air, ne pourrait-on l'insérer sur la contre-marche de l'estrade, au milieu de celle-ci, donc entre l'autel et les deux prie-Dieu ?

Il semble que les dalles de pierre de cette estrade puissent être démontées sans trop de casse (le gel y est déjà arrivé pour partie)...

Bien cordialement,

PPF

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De : Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>
Envoyé : jeudi 7 mai 2020 12:35
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; (...)architecte@gmail.com
Cc : C.F. ; T.F. ; fouilleul.energie@gmail.com <fouilleul.energie@gmail.com>
Objet : Re: Projet M. Fourcade : Etude faisa aquathermique actualisée + Compte-rendu réunion 10 mars

Bonjour,

Suite à discussion avec Mme (...), je vous communique ma prescription d'aérotherme pour La Chapelle.
Modèle CIAT Major Line Non Carrossé 602D

Le produit mesure 1612 mm de largeur, côte A. Il nécessite une hauteur d'implantation de 656 mm et une profondeur de 245 mm (voir schémas ci-dessous).
Prise d'air par le bas et soufflage air chaud par le dessus.
Afin de favoriser la déshumidification de la Chapelle, on y associe une prise d'air neuf extérieur : dimension hauteur x longueur 90 x 1315 mm

Il sera nécessaire d'avoir accès à l'aérotherme par sa face avant verticale (l'habillage doit être démontable).

Ci-dessous les schémas d'implantation :


Aperçu de la grille extérieure (notée h sur le schéma de droite) :


Cordialement,

Grégory Vannobel
Agence Bee+ Louvigné de Bais
06 37 98 62 69
gregory@beeplus.fr

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : vendredi 8 mai 2020 14:33
À : (...)architecte@gmail.com
Objet : Chaslerie - "Cheminée de Mebzon"

Madame,

Comme vous le savez, mon "officier traitant" à la conservation régionale des monuments historiques de Caen s'offusquait, le 7 février dernier, devant son supérieur hiérarchique et devant vous, comme il l'avait déjà fait, déjà avec véhémence, lors de sa visite précédente face à moi, que j'aie pu faire démonter sans autorisation la "cheminée de Mebzon" qui se trouvait, telle une verrue anachronique et incongrue, au 1er étage Nord du logis de la Chaslerie (dans cette pièce qui attend depuis plus de dix ans que la problématique dite "des poutres pourries" soit enfin traitée par tel ou tel des intervenants obligés successifs sans qu'apparemment, jusqu'à votre arrivée, ça ne leur ait fait ni chaud ni froid).

Voici, en vue de rafraîchir la mémoire de M. (...) qui semble en avoir besoin et puisque ma parole ne saurait lui suffire, apparemment, pour que ses dossiers soient dans un ordre qui le satisfasse au regard des importantes responsabilités qui sont les siennes, une preuve de mes affirmations :

Il s'agit d'un courrier officiel de la D.R.A.C., au timbre de la même conservation régionale, faisant état du point de vue de M. (...), alors A.B.F. de l'Orne, parfois mon maître d’œuvre à cette époque où le cumul des casquettes était encore possible pour les A.B.F., et aussi, de mémoire, maître d’œuvre, à cette même époque, de la restauration du manoir protégé de Mebzon, sis à Sept-Forges (Orne).

Vous y lirez que le prédécesseur de M. (...) (si j'ai bien compris l'évolution dans le temps de l'organigramme de cette administration) s'y montrait pour le moins ouvert au retour de la "cheminée de Mebzon" à l'endroit qu'elle n'aurait pas dû quitter, ce qu'elle fit pourtant, dans les années 1950, à une époque où, manifestement, les agents de la conservation régionale se montraient, preuves en mains, moins pointilleux pour le respect de textes qui existaient déjà (il est vrai que le propriétaire d'alors de la Chaslerie avait beaucoup d'entregent, puisqu'il était notamment conseiller général ; par ailleurs, osent encore dire certains, "homme de goût et de culture" : paix à ses cendres !).

Et le fait est que, toujours dans son rôle d'intervenant "à titre privé", M. (...) m'avait écrit à quelque temps de là pour me conseiller de me séparer sans faire plus de difficultés de ladite cheminée. Et, comme à cette dernière époque déjà, j'avais beaucoup de mal à obtenir des subventions (sur le chemin décisionnel desquelles le même correspondant jouait un rôle significatif et pas toujours clair à mes yeux), je l'avais sèchement renvoyé dans ses buts.

Malheureusement, à l'heure où je vous écris, je n'ai toujours pas retrouvé la preuve de ce dernier échange. Je suppose que, si vous interrogiez M. (...), il se ferait un devoir et une joie de vous confirmer la mésaventure. A moins qu'il ne considère qu'elle fait partie de sa "sphère privée", bien sûr.

Quoi qu'il en soit, il me semble que les pièces jointes à ce courriel-ci devraient suffire à clore cet important débat.

Sur le même sujet et sur un autre à beaucoup d'égards comparable ("les granges du château de Lignou", autre monument ornais protégé), je tiens d'autres documents à votre disposition. Ces derniers, je les ai déjà retrouvés avec la satisfaction que vous pouvez imaginer. Est-il besoin que j'ajoute qu'ils éclairent de la même façon des pratiques de la même sorte ?

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
En vue d'avancer dans sa "mission n°2" consistant à faire le point de mes autorisations administratives, l'architecte du patrimoine m'a questionné, le 4 mai dernier, sur l'ancienne souche de cheminée, autre horreur des années 1950, qui trônait au milieu du faîtage des écuries et que je me suis fait un devoir, comme pour les autres, de faire disparaître au plus tôt du paysage.

Voici la preuve que j'ai agi avec l'accord de la conservation régionale :

Dans un rapport de M. RONSSERAY, architecte en chef des monuments historiques...

... j'ai retrouvé ces photos qui confirment qu'il a toujours fallu avoir le coeur bien accroché pour avancer dans la restauration du manoir favori :


La remise en place du clocher et l'aménagement desdits abords ont été effectués à mes frais exclusifs et sans autorisation, alors que la conservation régionale des monuments historiques et l'A.B.F. de l'Orne avaient, peut-on comprendre à la lecture de mes archives bien ordonnées, d'autres priorités. J'ai par exemple retrouvé des écrits par lesquels le prédécesseur du conservateur régional actuel avait tenté de flécher l'ensemble de mes flux de trésorerie.
Afin de l'aider à préparer son rapport sur mes travaux, l'architecte du patrimoine m'a demandé de rechercher des photos montrant que mes derniers terrassements dans la cour (ceux lors desquels j'ai découvert l'ancien pavement et en ai fait dégager une partie) n'ont pas porté atteinte à ce vestige. Plus précisément, elle m'a demandé des photos prouvant, selon mes dires, qu'il y avait des parterres de fleurs tout autour de la cour.

J'ai trouvé ce jeu de tirages-papier de photos que j'ai prises (si l'on en croit les dates indiquées) dans les années 1996 à 1998. Je les présente ici dans le sens trigonométrique :


Elles me semblent répondre de façon tout à fait claire à la question.

Certes, on pourrait m'objecter que ceci ne prouve pas que ces parterres n'ont pas été créés par mon épouse ou moi.

Je réplique en montrant une des rares photos antérieures à mon achat qui me soient parvenues. Voici l'état de la cour vers 1975 (le portail n'avait pas encore été restauré) :


Cette fois-ci, cette partie du débat me paraît close.
L'architecte du patrimoine m'a demandé de lui transmettre des photos montrant l'ancien carrelage du bâtiment Nord et du logis.

Voici à peu près tout ce qui reste en place de ces contributions des années 1950 ou 1970 ; cela se situe au sol du passage entre le logis et le bâtiment Nord ; les trois photos suivantes ont été prises ce soir :

9 mai 2020.

9 mai 2020.

Tant qu'on y est, voici aussi le dernier témoin de l'ancien enduit mural des mêmes années :

9 mai 2020.


Il est vrai que, il y a une douzaine d'années, dans le bâtiment Nord, ...

... et encore plus récemment, dans le logis, ...

... on a eu l'occasion de faire le ménage à ma façon.
L'après-midi passée à rechercher des autorisations administratives n'aura pas été vaine puisque je viens de retrouver un document qui pourrait être utile à l'avenir, notamment pour le bureau d'études chargé de calibrer des installations de fluides divers ou bien pour l'architecte du patrimoine en charge de la "mission n°2" que l'on sait. Il s'agit en effet de l'"Etude de filière d'assainissement autonome" de la Chaslerie (à l'exclusion de la ferme qui a été étudiée et traitée par ailleurs).

En clair, il s'agissait de mettre en place un dispositif de traitement d'eaux usées adapté à la vie d'une quarantaine de personnes en résidence permanente au manoir favori (ainsi que l'impose la réglementation ; sans commentaires) :



Je signale à toutes fins utiles que les originaux du rapport ci-dessus et du document suivant sont conservés dans le dossier relatif au permis de construire qui va faire l'objet du prochain message :

Voici le dossier du permis de construire n° PC 061 201 13 F0183 relatif à l'aménagement de l'aile Ouest, préparé par Mme Lucyna GAUTIER, architecte du patrimoine, et accordé le 18 avril 2013.

N.B. : (1) Dans les documents suivants, il est question de l' étude d'assainissement que l'on connaît.
(2) A l'heure où je mets ce message-ci en ligne, je n'ai pas retrouvé les dessins relatifs à l'"état projeté" (il est possible que je les aie déjà mis en ligne, il faudrait que je le recherche ; ce sont les plans qui faisaient apparaître les "casts" qui, depuis qu'ils ont été posés, me déplaisent tant).

Le document qui suit est important dans l'histoire de ma relation avec la D.R.A.C. :

J'avais obtenu qu'une étude préalable à la restauration des douves (mur d'escarpe, à l'exclusion des biefs) soit subventionnée. La subvention avait été calée sur un devis pour cette étude émanant de l'architecte pressentie, Lucyna GAUTIER, devis qui s'est révélé très insuffisant quand Lucyna a souhaité faire intervenir un bureau d'études. J'ai argué que mon diplôme d'ingénieur devait me permettre de me passer de ce surcoût. Ensuite et surtout, j'ai compris que je n'aurais pas les moyens financiers de mes ambitions, donc ai renoncé à ce projet de restauration. Par voie de conséquence, la D.R.A.C. n'ayant pu réaffecter à un autre monument l'enveloppe que j'avais ainsi abandonnée, non consommée, mon "officier traitant" m'en a beaucoup et longtemps voulu de ce loupé dont on peut dire qu'il m'est très largement imputable.
Je viens de retrouver des documents complémentaires du dossier de permis de construire obtenu en 2013 pour l'aile Ouest.

D'abord un échange avec mon "officier traitant" à la D.R.A.C. :


Ensuite une annotation de ma main sur le formulaire de demande de permis de construire déposé en mairie de La Haute-Chapelle le 1er mars 2013 :


Enfin un rapport et des plans d'un projet de Lucyna GAUTIER qui, j'imagine (il faudrait que je le vérifie en mairie), complétaient la demande déposée, donc le permis obtenu :


Si je regarde ces plans avec mes yeux d'aujourd'hui, je me dis qu'à l'époque, je n'avais pas dû aimer le projet d'escalier ni le cloisonnement des étages. Donc je me suis, dans un premier temps, borné à faire restaurer les charpentes et couvertures sous le contrôle de Benoît MAFFRE, architecte du patrimoine, et à faire boucher, ceci sans architecte, des ouvertures reconnues comme disgracieuses sur la façade Ouest.
Je viens d'adresser à l'architecte du patrimoine des photos intéressantes pour son "étude n°2". Elles sont tirées du message 19548 :
- 2ème et 3ème photos de ce message : enduits en ciment dans la salle-à-manger du logis, tels que je les ai fait sauter (les photos sont d'août 2006),
- 4ème photo : rejointoiement extérieur (la photo date de septembre 2006),
- 5ème photo : la "dent creuse" du mur Sud venait juste d'être remontée (septembre 2006),
- 8ème photo : trous de colombes massacrés dans les années 1950 et en début de restauration ; noter aussi le ciment (novembre 2006),
- 9ème photo : rejointoiement extérieur (novembre 2006) ; à eux seuls, les rejointoiements extérieurs ont occupé à temps plein mon premier homme toutes mains pendant dix-huit mois d'affilée (de mémoire) ;
- 11ème photo : enduits au ciment dans la cuisine ; notez les surépaisseurs : c'était la même chose dans la salle-à-manger (décembre 2006),
- 12ème photo : le décor, très moche à mes yeux, de l'étage du bâtiment Nord (décembre 2006), datant de la campagne de travaux des années 1970 ; l'isolation du plafond datait de la restauration de la couverture sous la maîtrise d’œuvre de Nicolas GAUTIER ; et encore est-ce moi qui avais dû insister pour qu'il y en ait une.
Voici la partie réputée pertinente, pour l'architecte du patrimoine en charge de la "mission n°2", du dossier de demande d'autorisation de la cage d'escalier du logis, y compris l"autorisation de travaux sur immeuble classé au titre des monuments historiques - Référence : AC 061 201 12 00002" ; cette demande a été préparée par Lucyna GAUTIER, architecte du patrimoine ; le suivi des travaux (à l'exception de l'enduit de la cage d'escalier, toujours en "stand-by" à ce jour) a été effectué par Benoît MAFFRE, architecte du patrimoine :