Administration

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 28 Septembre 2012
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis - Murs divers
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Bonne nouvelle ce matin au courrier : j'ai reçu l'arrêté de subvention des travaux de restauration de la cage d'escalier du logis. Avant d'en lancer les travaux, il faudra néanmoins que nous puissions :
- entreposer provisoirement les meubles du salon du logis dans la salle-à-manger attenante ; j'ai besoin pour cela du feu vert de "mon gouvernement", c'est-à-dire que Carole mette fin au programme (bien maigrichon au demeurant) de mondanités de 2012 ;
- doter la "pièce dévastée" au-dessus du salon du logis d'un minimum de plancher et de plafond, afin notamment de la rendre, autant que faire se peut, hermétique aux oiseaux et aux poussières ; pour le plancher, couler le béton allégé que je n'ai pas encore choisi ;
- utiliser cette "pièce dévastée" comme garde-meubles pour les meubles du logis ; il est en effet évident que la restauration de la cage d'escalier du logis se traduira par beaucoup de poussière et que Carole ne tolérerait pas que nous salissions davantage ses affaires.

Bref, dans la cage d'escalier du logis, nous ne serons pas à pied d'œuvre avant un bon moment, d'autant que je voudrais, dès le retour d'Igor, qu'on s'attelle enfin au pavage de la future chaufferie sous mon bureau.

S'agissant de l'administration des affaires culturelles, je n'ai plus de dossier en cours d'instruction chez eux. La balle est désormais dans mon camp. Il faudrait que je commence à préparer les dossiers de demandes d'autorisations et de subventions pour la restauration du circuit des douves, en particulier du mur d'escarpe. Je n'ai pas eu le temps de faire le nécessaire. Il est vrai que j'attendais - et attends toujours - d'y voir plus clair quant au succès ou non de notre campagne de détournement du ruisseau au fond des douves. Selon que les engins de chantier pourront y circuler ou non, le coût des travaux sera très significativement différent.

Cher Monsieur,

Faisant suite à nos récents échanges de mails et renseignements complémentaires pris auprès des services du Conseil Général, nous pouvons vous confirmer que la signalisation touristique des sites tertiaires est à la charge des demandeurs.

Le préalable est le classement dans le cadre du Schéma Départemental de Signalisation Touristique en site tertiaire. A cette fin, nous vous remercions de bien vouloir formaliser votre demande à l’aide du formulaire que nous vous avions adressé le 20 septembre dernier. Dès réception, nous engagerons la procédure de classement.

Les Services du Conseil Général ont fait une petite étude pour évaluer le coût de cette signalisation par la pose de deux panneaux :

- Le premier venant de DOMFRONT, à l’intersection entre la RD 907 et la RD 22

- Le second, dans le sens inverse (emplacement à définir).

Il en ressort un coût par panneau estimé à 839,71€ HT (1004,29€ TTC), soit environ 1680€ HT pour l’ensemble. Les coûts réels devront être confirmés par les devis des entreprises de fourniture et de pose de la signalisation.

Nous vous rappelons qu’il existe une politique d’aide pour la pose de signalisation touristique. Vous en trouverez ci-joint le détail. Nous sommes chargés de sa mise en œuvre.

Nous avons poursuivi nos investigations auprès du Pays du Bocage pour y chercher d’éventuels financements complémentaires mais la signalisation touristique n’entre pas dans le cadre des dispositifs que ce Pays met en œuvre et auprès de la communauté de communes du Domfrontais , laquelle nous a indiqué qu’elle n’avait pas la compétence voirie.

Restant à votre disposition,

Cordialement,

Pierre POISSON
Responsable "Ingénierie et développement"
Comité Départemental du Tourisme de l'Orne

N.D.L.R. : Ce message, consécutif à une demande réitérée lors de la dernière A.G. de notre association, appelle de ma part les commentaires suivants :

(1) Y était joint le texte suivant émanant du conseil général de l'Orne :

(début de citation)

(page 1/2)

Projet de rapport.

Objet.

DM 2012

Schéma Départemental de Développement Touristique. Axe 3 Fiche Action 3 Actualisation du schéma départemental de signalisation touristique.

RAPPORT

Au printemps 2011, l’Assemblée Départementale a adopté le Schéma Départemental de Développement Touristique don la mise en œuvre est confiée au Comité départemental du Tourisme.

Le Schéma affiche d’importantes ambitions pour renforcer l’attractivité et le développement touristiques de l’Orne. Il se base sur 3 piliers fondateurs :
-Ingénierie et renforcement des compétences
-Développement durable
-Le Soutien à la marque « Orne ».

Il s’articule autour de 5 grands axes lesquels sont déclinés en un programme de 24 actions.

Parmi ces 5 axes, le troisième intitulé « Valoriser les sites, les activités et labels » prévoie une actualisation du plan départemental de signalisation touristique ».

Le Plan départemental de signalisation touristique a fêté en 2010 ses 10 ans d’existence. Il est donc nécessaire de l’actualiser en prenant notamment en compte les nouvelles offres d’activités ludiques et sportives.

Simultanément et de manière récurrentes, propriétaires et exploitants de sites, de lieu de visite et même d’hébergements, tout en restant dans le cadre règlementaire, pointent les déficiences de signalisation dont ils sont victimes et sollicitent une aide.

La signalisation touristique dépasse le cadre de l’aménagement du territoire pour contribuer à l’image et à la crédibilité d’un territoire tel qu’il est perçu, découvert sinon vécu par les clientèles.

Il s’agit donc d’orienter une nouvelle politique d’aides pour accompagner les efforts de signalisation, publics ou privés, dans le respect de la règlementation.

(page 2/2)

La Signalisation publique ou privée des sites et lieux à caractère touristique.

Principes généraux
L’aide départementale intervient pour accompagner un investissement en signalisation touristique conforme à la règlementation, hors « Hauts Lieux » et «Sites Majeurs » du département.
Bénéficiaires :
- Porteurs de projets privés ou publics

Conditions d’attribution :
- Conformité à la règlementation en vigueur
- Inscription du ou des sites au Schéma départemental de Signalisation Touristique
- maintien de l’activité de l’établissement pendant 10 ans à compter du versement de l’aide;
- avis favorable de la Direction des Routes ou des Services Municipaux selon le lieu d’implantation et le gestionnaire de la voirie concernée
- conformité aux préconisations graphiques du CDT pour les panneaux d’information touristique

Travaux subventionnés :

- Fabrication, achat et pose de panneaux de signalisation touristique
- Fabrication, achat et pose de panneaux d’information touristique sur site
- Sont exclus les travaux de balisage liés à la randonnée et les pré enseignes publicitaires.

Taux et montants :

- 20 % du montant hors taxes des travaux
- aide plafonnée :
- au nombre de panneau de signalisation routière prévue par la règlementation par projet,
- à 2 panneaux d’information sur site
- à 10 000€ par maître d’ouvrage
- à 3 dossiers par an
- minimum de 1 000 € HT de travaux pour instruction du dossier

(fin de citation)

(2) J'ai répondu à M. POISSON par le courriel suivant :

(début de citation)

Cher Monsieur,

Merci pour votre peine et pour ces infos.

Comme je vous l'ai dit, je n'ai pas les moyens de financer des panneaux ; je consacre en effet toute mon épargne aux travaux de restauration.

L'animation touristique me paraît de l'intérêt direct d'autres acteurs. S'ils n'ont pas l'intelligence de le comprendre, c'est regrettable mais c'est leur problème.

Cordialement,

PPF

(fin de citation)
Bonsoir,

Vous avez des difficultés pour obtenir une signalisation correcte ? Voyez ce cas, là le ridicule ne tue pas.

Et dire que le tourisme est notre principale recette nationale, on n'est pas à une contradiction prés.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : A dire vrai, M. POISSON ne reste pas inactif. Il a déjà réagi à mon courriel consécutif à votre précédent message. Voici ce qu'il m'a écrit à 19 h 55, à propos des instructions de 1987 que je lui avais ainsi rappelées :

(début de citation)

A etudier mais depuis 1987 en 25 ans la decentralisation a transfere bien des competences. Nous en sommes au second schema departemental de signalisation. Restant a votre disposition. Pierre POISSON

(fin de citation)

De mon côté, je lui ai à nouveau envoyé un courriel à 22 h 55 (puisque le soleil ne se couche jamais sur notre site favori) :

(début de citation)

Ce serait quand même paradoxal que la décentralisation ait pu se traduire, sur une question aussi locale, par une moindre adhérence au terrain... Qu'en dites-vous ?

(fin de citation)

Attendons la suite...
J'avais bien raison d'affirmer à M. DEROUET, le maire de Lonlay-l'Abbaye, que la réglementation sur les éoliennes pouvait changer. Voici l'horreur que d'aucuns nous préparent... Ainsi, une fois de plus, des excités du moulinet voudraient couvrir le pays d'engins inefficaces et coûteux pour la collectivité. Bien entendu, ils usent de toutes les ficelles politiciennes les plus éculées pour essayer de faire prospérer leurs idées saugrenues.

Donc, plus que jamais, restons vigilants et, comme dit notre ami journaliste, montons au créneau !
Eolien : La Fédération Environnement Durable attaque en justice les préfets de région

La Fédération Environnement Durable (FED), plusieurs centaines d'associations et des milliers de particuliers, ont déposé des recours juridiques pour faire annuler tous les Schémas Régionaux Climat Air Énergie (SRCAE)* et leurs volets les Schémas Régionaux Éoliens (SRE) qui ont été signés par les Préfets de Région.

Ces recours concernent actuellement l'Alsace, l'Aquitaine, l'Auvergne, la Bourgogne, le Centre, la Champagne- Ardennes, et Midi-Pyrénées. De nouvelles actions sont en cours ou programmées dans les régions qui n'ont pas encore finalisé leurs SRCAE : Basse Normandie, Bretagne, Franche Comté, Haute Normandie, Ile de France, Languedoc- Roussillon, Lorraine, Nord Pas de Calais, Pays de Loire, PACA, Poitou- Charentes, Rhône-Alpes.

Concernant les schémas Régionaux Éoliens (SRE) la FED dénonce une totale absence de transparence démocratique tant dans leurs conceptions que dans la consultation publique qui en a été faite. Elle condamne le ravage programmé de la France par des dizaines de milliers d'éoliennes. Dans certaines régions les SRE autoriseraient des implantations dans plus de 80% des communes impactant la presque totalité du territoire régional **.

Ces projets actuels consistant à inonder la France de plusieurs dizaines de milliers d'éoliennes industrielles sont ruineux et contraires à l'environnement concernant les émissions de gaz à effet de serre. Tant qu'on ne saura pas stocker l'électricité, des sources aléatoires comme l'éolien engendreront des dizaines de centrales thermiques pour réguler leur fonctionnement comme le fait actuellement l'Allemagne qui construit 23 centrales de production d'électricité à charbon.

Ce programme éolien lourdement subventionné avec de l'argent public entraînera une hausse de 50% du tarif de l'électricité des ménages alors que quatre millions ne peuvent déjà plus payer leur facture. Il dégradera aussi la compétitivité de l'industrie française et il détruira des centaines de milliers d'emplois.

La FED réaffirme que la véritable transition énergétique consiste en priorité à soutenir les économies d'énergie des particuliers et des entreprises, à renforcer la recherche et le développement en matière d'efficacité énergétique.

Contacts presse:
Jean-Louis Butré
Tel : 06 80 99 38 08
contact@environnementdurable.net

Michel Broncard
Tel : 06 23 80 71 93
michel.broncard@orange.fr

Hervé Texier
Tel : 06 89 58 70 27
vdcenpb@yahoo.fr

*Les schémas régionaux du climat, de l'air et de l'énergie ou SRCAE) sont des schémas régionaux créés par les lois Grenelle I et Grenelle II. Ces schémas doivent intégrer dans un seul cadre divers documents de planification ayant un lien fort avec l'énergie et le climat, notamment les schémas éoliens. Ils sont élaborés par les conseils régionaux et signés par les préfets de région.

** Communes impactées par des éoliennes: exemple Carte Région Basse Normandie
Communiqué de presse (pdf)

Fédération Environnement Durable - 3 rue des Eaux - 75016 tel : 06 80 99 38 08
contact@environnementdurable.net

N.D.L.R. : Compte tenu des derniers développements au Parlement, je n'ai plus de raison de ne pas adhérer à la FED et à "Vent de colère" ! Bien entendu, ce n'est pas la personne des préfets de région qui est en cause, mais leurs arrêtés rendant exécutoires les schémas régionaux éoliens élaborés dans les conditions inacceptables que l'on sait.

Faites comme moi, faites-vous entendre, adhérez à ces deux associations efficaces et dont le combat est juste !
Sur le dernier numéro du "Phénix", la revue de la fac pour les étudiants de Caen, je lis l'article suivant :

"Première rentrée de l’antenne de l’Institut d’études politiques (IEP) Rennes à Caen
Le 17 septembre, Philippe Duron, président de la communauté d’agglomération Caen la mer, Député-maire de Caen, Laurent Beauvais, président de la Région Basse-Normandie, Pierre Sineux, président de l’Université de Caen Basse-Normandie et Patrick le Floch, directeur de l’Institut d’études politiques de Rennes (IEP) ont accueilli à Caen, les étudiants de la nouvelle antenne de l’Institut d’études politiques (IEP) de Rennes. Les étudiants qui ont fait le choix d’intégrer l’antenne caennaise se spécialiseront progressivement dans le domaine des industries et énergies renouvelables.
Pour le président Pierre Sineux, l’université de Caen, par ses laboratoires de recherche et l’ensemble des compétences qu’elle réunit, ne peut être qu’un partenaire à part entière des formations nouvelles qui s’implantent à Caen. La collaboration avec l’antenne caennaise de l’IEP marque la capacité de l’université à fédérer les compétences dans un cadre de qualité."

"Industries et énergies renouvelables"... Une fois de plus, Caen s'agite beaucoup sur ce sujet. On va finir par croire qu'il y est dans le vent...
Cher Pierre-Paul,

Pourrais-tu mettre cette lettre du G 8 sur ton excellent site ?

Vale.

Patrice

(début de citation)

LETTRE OUVERTE À M. LE PREMIER MINISTRE

8 octobre 2012

Objet : Modification des règles applicables aux installations d’éoliennes

Monsieur le Premier ministre,

Au cours de la nuit du 4 au 5 octobre dernier, nos députés ont adopté la proposition de loi visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre.

Parmi les amendements examinés et retenus dans des conditions telles que non seulement des députés de l’opposition mais aussi un représentant de votre majorité ont quitté l’hémicycle, figurent notamment des dispositions ayant pour effet de supprimer la « contrainte » de constituer des unités de plus de cinq mâts et l’obligation d’implantation au sein d’une zone de développement de l’éolien terrestre (ZDE) pour pouvoir bénéficier de l’obligation d’achat. En outre, il a été décidé de modifier des dispositions du Code de l’urbanisme assurant une protection dans les communes littorales.

En notre qualité de présidents d’associations nationales de sauvegarde du patrimoine bâti et paysager, reconnues d’utilité publique, nous affirmons qu’un nombre minimal de mâts est nécessaire pour éviter un mitage du territoire et rappelons que la création des ZDE résulte de réflexions visant à permettre aux élus territoriaux de favoriser l'implantation d'éoliennes productrices d'électricité en certains lieux judicieusement choisis.
Arguant d’une meilleure sécurité juridique, nos parlementaires ont retenu une planification désormais traitée par le schéma régional éolien (SRE) annexé au schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE), les aspects environnementaux devant être traités par l’autorisation au titre des installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). Vous ne pouvez pas ignorer que tel ne sera pas le cas. La manière dont les SRCAE ont été élaborés et arrêtés par les préfets (et les résultats ainsi obtenus) motivent d’ores et déjà de très nombreux recours contentieux et laissent présager des recours à tous les niveaux.

Par ailleurs, les modifications apportées aux lois actuelles, dans un texte qui n’était pas destiné à cela, révèlent un défaut de réflexion d’ensemble et risquent fort de provoquer l’inconstitutionnalité du texte faute d’une consultation préalable du public. À l’occasion d’une telle consultation, il aurait été souligné que le prétendu « sauvetage » d’emplois dans une filière, aujourd’hui purement virtuel, ne doit pas faire oublier qu’il existe d’autres critères comme le cadre de vie de nos concitoyens ou comme le maintien ou le développement du tourisme bien plus pourvoyeurs d’emplois locaux. En l’état, c’est la destruction d’emplois qui se prépare.

Nos associations et les dizaines de milliers de citoyens qu’elles réunissent, éloignés eux de tout conflit d’intérêt, ont pour objectif commun la protection et la mise en valeur du patrimoine bâti et paysager, lequel constitue l’un des atouts majeurs de l’économie de la France. Nous pensons qu’une politique de développement de l’éolien ne doit pas conduire à un bouleversement du cadre de vie des Français, dont la défense et l’amélioration sont prioritaires à nos yeux.

Un calcul simplifié donne la mesure du péril. L’objectif national de développement éolien est de 19 000 MW, ce qui correspond, d’après l’administration, à environ 8 000 éoliennes de grande taille. Une éolienne de 150 mètres de hauteur, pales comprises, est visible en moyenne à 10 km de distance (moins lorsqu’une montagne la masque, et davantage lorsqu’elle se trouve sur une hauteur). Si la remise en cause du minimum de cinq faisait tomber la dimension moyenne d’un groupe à trois éoliennes, l’objectif de 8 000 se traduirait par l’implantation de 2 667 groupes d’éoliennes. En moyenne, ces groupes seraient visibles dans un rayon de 10 km, plus quelque 200 m correspondant à l’intervalle entre mâts. D’où un champ de visibilité moyen de 327 km2. La multiplication de ce chiffre par 2 667 groupes donne 872 000 km2, soit 1,58 fois le territoire métropolitain, qui est de 550 000 km2.
En somme, un habitant situé en un point quelconque de notre territoire verrait un groupe et demi d’éoliennes. Et si l’on considère, comme l’administration, que le potentiel éolien terrestre se limite à la moitié du territoire métropolitain, un habitant quelconque de cette moitié verrait trois groupes d’éoliennes. Cette présence obsédante dénaturerait les paysages de notre pays. Cette pollution visuelle s’accompagnerait en outre de nuisances acoustiques.

Nous demandons donc à votre gouvernement, comme nous le demanderons aux sénateurs, de revenir sur les dispositions récemment adoptées sans réflexion suffisante.

Veuillez agréer, Monsieur le Premier ministre, l’assurance de notre haute considération.

Alexandre Gady
Président de la SPPEF

Olivier de Rohan-Chabot
Président de la Sauvegarde de l’Art Français

Georges Duménil
Président de Maisons Paysannes de France

Jean de Lambertye
Président de la Demeure Historique

Christian Pattyn
Président de la Ligue Urbaine et Rurale

Henri de Lépinay
Président de REMPART

Kléber Rossillon
Président de la FNASSEM

Philippe Toussaint
Président des Vieilles Maisons Françaises

(fin de citation)

N.D.L.R. : En effet, il est grand temps de siffler la fin de la récréation et d'arrêter les âneries ! En tout cas, je suis heureux que Patrice CAHART, vice-président de la Demeure Historique, ait pensé à notre site préféré pour relayer ces paroles de grand bon sens, au ton légitimement respectueux mais ferme. Je l'assure de ma fidèle amitié et je salue de même les signataires de ce courrier, et tout particulièrement Jean de LAMBERTYE (fréquenté avec plaisir lorsque j'œuvrais à la Commission de la privatisation), Christian PATTYN (rencontré lorsque j'étais stagiaire E.N.A. à la préfecture des Yvelines et lui le premier D.R.A.C. de France) et Philippe TOUSSAINT, qu'on ne présente plus aux Ornais.

Je précise qu'à la Chaslerie, on se sent particulièrement proches de "La Demeure Historique" dont on considère que le travail est de très grande qualité ; par ailleurs, on apprécie beaucoup les interventions sur le terrain de "Maisons Paysannes de France" et on feuillette avec plaisir chaque numéro de la revue des "Vieilles Maisons Françaises".
Fédération Environnement Durable
rédigé le Mardi 9 Octobre 2012
Administration - Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Lobbying environnemental - Pouvoirs publics, élus locaux - Désultoirement vôtre !
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La Fédération Environnement Durable est heureuse de vous compter parmi ses membres et vous remercie de votre générosité.
Elle espère pouvoir vous apporter le meilleur soutien et compte sur vous pour lui transmettre les informations locales.
Cordialement,

Secrétairiat de la FED
contact@environnementdurable.net

Nous vous signalons que la rubrique « législation » du site de la FED a été récemment mise à jour. Vous y trouverez le nouveau Décret concernant les études d'impact, le nouveau Décret concernant les enquêtes publiques, les mesures de simplification de l’instruction administrative des projets éoliens, le décret concernant les Schémas Régionaux du Climat, de l'air et de l'Energie ( SCRAE), les lois sur les ZDE.

Les membres organisateurs de la FED sont tous des bénévoles.

La Fédération Environnement Durable est une fédération nationale qui compte plus de 800 associations et particuliers qui luttent quotidiennement contre les éoliennes dans tous les départements.

Elle se bat pied à pied contre l'éolien industriel. en France

Elle est le pivot d’une structure européenne (European Platform Against Windfarms) EPAW qui est constituée à ce jour de 514 organisations signataires de 23 pays européens

Elle gère 4 sites internet plus un forum privé :
http://environnementdurable.net
http://www.epaw.org/
http://stop.eolien.offshore.free.fr/
http://sos-montsaintmichel.info/
http://forum.environnementdurable.net/

Elle est liée au site http://suivi.eolien.verite.free.fr/

Elle soutient le moratoire contre les éoliennes.

Enfin, je vous signale le livre de J.L Butré, préfacé par Valéry Giscard d'Estaing, aux Editions du Toucan.

Aux membres de la FED
Bonjour
La FED prépare plusieurs actions pour réagir contre le scandale du "vote à la sauvette" des amendements concernant l'éolien présentés par EELV.
Le communiqué de presse suivant est en cours d'envoi aux medias.
Merci de le relayer au maximum à partir de 13 h aujourd'hui.
Cordialement
JL Butré
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Communiqué de presse
Paris le 8 octobre 2012
EOLIEN : NON A LA DICTATURE DES VERTS
Le grave incident intervenu lors du vote à l'Assemblée nationale de la loi sur l'énergie dans la nuit du 4 au 5 octobre concernant les amendement sur l'éolien industriel présentés par le député D. Baupin (EELV), dans des conditions contraires aux règles de la transparence et de la démocratie, a été dénoncé avec force conjointement par l'opposition de droite et le front de gauche, ce qui constitue un événement politique rarissime.
La méthode dictatoriale utilisée par le parti des verts met au grand jour sa collusion totale avec les promoteurs de l'industrie éolienne.
Depuis plusieurs années la Fédération Environnement Durable (FED) dénonce l'emprise sur L'Etat des syndicats des promoteurs éoliens qui ont réussi à inféoder certains élus pour défendre leurs intérêts privés. Elle a alerté à de nombreuses reprises les médias et les parlementaires sur l'opacité de certains circuits financiers de ce lobby industriel qui utilise la manipulation systématique des chiffres scientifiques et économiques pour écrire les lois et leurrer le gouvernement.
La FED rappelle que la transition énergétique ne doit pas se faire à travers le déni de démocratie, les mensonges, les prises illégales d'intérêts, le ravage de l'environnement et l'atteinte au patrimoine de la France.
La Fédération Environnement Durable demande au Gouvernement de ne pas céder à de tels « diktats » et de refuser une loi honteuse sur l'environnement votée en catimini.
Elle lance un appel aux militants d'EELV pour que leurs dirigeants cessent d'utiliser de telles pratiques qui déshonorent la démocratie et discréditent l'écologie.

Contacts presse:
Jean-Louis Butré
tel : 06 80 99 38 08
contact@environnementdurable.net

Hervé Texier
tel : 06 89 58 70 27
vdcenpb@yahoo.fr

Michel Broncard
tel : 06 23 80 71 93
Michel.broncard@orange.fr

N.D.L.R. : "le déni de démocratie, les mensonges, les prises illégales d'intérêts, le ravage de l'environnement et l'atteinte au patrimoine de la France", des manœuvres "en catimini", c'est en effet ce que je pense des méthodes en question.
Cher Monsieur

Bienvenue parmi nous.
Vous inscrivant à la FED, vous adhérez en même temps à la fédération régionale "Basse Normandie Environnement" (BNE) qui regroupe à ce jour 63 associations et de nombreux particuliers comme vous.

Vous pourrez contacter Christine Secnazi (christine.secnazi@orange.fr), vice-présidente et déléguée pour l'Orne et à qui vous pourrez expliquer plus particulièrement vos problèmes. N'hésitez pas à nous contacter.

Nous luttons actuellement au niveau régional contre la mise en place du Schéma Régional Eolien qui propose des éoliennes sur tout le territoire.
(voir la carte : sachant que le grand éolien n'est pas exclu dans les zones prévues pour le moyen éolien).

Bien cordialement,

Hervé Texier
Président BNE
Vice président FED
06 89 58 70 27

N.D.L.R. : Je comprends que la carte que vous transmettez ainsi est issue du projet de schéma régional éolien. Elle ne figurait même pas dans les centaines de pages prétendument soumises dernièrement à la prétendue consultation.

Ou bien cette carte correspond-elle au S.R.E. qui aurait été finalement adopté par le préfet de région ? Dans ce cas, pouvez-vous nous transmettre son arrêté ? Accessoirement, vous serait-il possible de nous communiquer (de préférence en jpg) cette carte sans le cerne noir qui lui donne, sans doute à juste titre, l'aspect d'un faire-part de décès des paysages de Basse-Normandie ?

Enfin, je constate que, sur votre carte, les abords du Mont Saint-Michel n'échappent plus à la furia des écolos et autres marchands de vent. Mais qu'est-ce qui vaut à de très rares communes d'échapper encore à cette folie ambiante ? Des radars sur leur territoire ? Ou bien des élus qui savent se faire entendre, eux, au moins au niveau régional ?
Je suis surpris, d'un rapide coup d'oeil, que l'on exclue le grand éolien du trait de côte en Basse-Normandie, alors qu'en Loire-Atlantique on expérimente celui-ci en estuaire de Loire afin de l'implanter au large.
Alors le trait n'est pas le large, cqfd ?

N.D.L.R. : L'article que vous joignez me paraît éclairer un peu votre propos. N'oubliez pas cependant que, dans les communes prétendument favorables au "petit" éolien, il est envisageable d'implanter, comme chez vous, des éoliennes de 176 m (!!!).

A propos, quelqu'un sait-il quelle est la hauteur maximale des mâts d'éoliennes existant en l'état actuel de la technique ? Et de quelle distance ils se voient ?
Bonjour !

Cette carte a été exécutée par nos soins avec l'aide d'un logiciel qui a repris toutes les communes citées dans la présentation du schéma par le conseil régional en février dernier. Elle n'apparaît pas dans le schéma officiel de la préfecture (Elle aurait pu faire peur!).
Le préfet a retiré les communes autour du Mont Saint-Michel. Le conseil régional en conséquence a refusé de signer le schéma présenté à la consultation publique (voir carte du journal La Manche Libre ci-jointe).

Les quelques zones blanches à part le MSM ? radars météo et militaire, villes, suisse normande ...
Ce schéma ne dépend maintenant que du préfet qui doit sortir son arrêté dans les prochains jours. Nous ne manquerons pas d'en avertir tous nos adhérents. Il va y avoir des surprises.

Vous me demandez si vous pouvez publier nos informations sur votre site. Ce n'est pas un problème sauf que très souvent ce sont des INFORMATIONS INTERNES à BNE. Dans ce cas, elles ne sont pas diffusables. Votre sagacité saura faire la différence.

Bien cordialement,

Hervé Texier
BNE /FED
06 89 58 70 27

N.D.L.R. : Moralité, ceux qui voudront tout savoir ont intérêt à adhérer comme moi à la FED. Je les y encourage !
Un autre député pas content !

-----Message d'origine----- From : Christian Jacob
Sent: Thursday, October 11, 2012 3:34 PM

Cher Monsieur,

Comme vous, je suis révolté par la manière dont se sont déroulés les débats la semaine dernière dans l’hémicycle.
L’ensemble des députés du Groupe UMP ont quitté la séance lorsqu’ils ont découvert vers 2 heures du matin des amendements du Gouvernement sur la réglementation de l’éolien.
Il faut que vous sachiez que ces amendements n’ont pas été examinés en commission, ce qui est invraisemblable pour un sujet aussi important, d’autant que ces amendements n’avaient rien à faire sur le texte relatif à la tarification progressive de l’énergie.
Il s’agit clairement d’un petit marchandage indigne de plus entre le Gouvernement et les Verts. Un grand nombre de parlementaires ont été choqués par ces méthodes, y compris le Président de la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale.
A ce stade, le texte a été retiré de l’ordre du jour du Sénat.
Vous pouvez compter sur notre détermination à préserver la réglementation que j’ai contribué à mettre en place lors de la précédente législature. Nous aurons besoin de votre soutien.
Je vous prie de croire, Cher Monsieur, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.

Christian JACOB
Député de Seine-et-Marne
Hervé TEXIER vient de me transmettre des informations très intéressantes sur des associations qui se mobilisent contre la folie éolienne :
- l'association "Sauvegarde du Carladez", de Thérondels (Aveyron), qui nous explique très bien comment se déroule un projet éolien ;
- l'association "C du vent", de Bannalec (Finistère), qui signale un arrêt du 28 septembre dernier du Conseil d'Etat dont le point 6, se fondant sur la réalité des dangers de détachement de pales d'éoliennes, a conduit à l'annulation d'un arrêté préfectoral autorisant la construction d'éoliennes.
Bonjour Messieurs !

J'avais besoin de revoir mes copies sur la fiscalité des éoliennes.
Les avantages fiscaux (voir points 2.2 à 2.5 de la note jointe) ne bénéficient qu'à une minorité et sont en contrepartie financés par une majorité de petits contribuables et par les consommateurs.
Espérant ne pas vous ennuyer avec mes états d'âme...
Mes cordiales salutations.

P.S.: je ne sais si cette niche fiscale pour le particulier investisseur a été reconduite pour 2012 ?

N.D.L.R. : Et les dames ? La note jointe est longue mais intéressante, y compris dans sa troisième partie dont je recommande la lecture car elle confirme que, par les éoliennes, beaucoup d'argent public part en fumée alors qu'il pourrait être beaucoup mieux utilisé dans de multiples autres domaines. Ne pas omettre de prendre également connaissance, en bas de page, des critiques de cette note.