Administration

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 2 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Bâtiment Nord
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Le pavage du jour a nécessité beaucoup de taille :

2 décembre 2019.

Igor a remarquablement traité un secteur qui n'était pas facile. Un vrai travail de mosaïste, sachant qu'il y avait en outre plusieurs pentes à combiner convenablement (ce qui n'apparaît pas bien sur la photo suivante) :

2 décembre 2019.

Voici où il en est rendu ce soir :

2 décembre 2019.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 3 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Si l'on oublie les marches de l'ancien monument aux morts de La Haute Chapelle, il nous reste peu de dalles susceptibles de servir à l'avant-seuil du logis :

3 décembre 2019.

3 décembre 2019.

J'essaye donc de recontacter le vendeur du lot de 19 m2 de début juillet.

P.S. (à 20 h 30) : J'ai réussi à joindre ce voisin. Il n'a plus de dalles en stock mais va se renseigner autour de lui. Je l'en remercie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 3 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Logis
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Après-midi très importante pour notre chantier favori. Hélas j'étais absent car je devais assister ma mère à Alençon, face à une assistante sociale venue évaluer les aides dont elle a besoin.

Juste avant que je ne parte, j'ai pris deux photos, alors qu'Igor avait entrepris de dégager à la mini-pelle les abords immédiats de la porte du logis afin de préparer le terrain avant la pose des dalles de l'avant-seuil.

La première photo montre qu'Igor venait juste de déterrer un pavé ressemblant comme un frère aux pavés achetés cet été à La Ferté-Macé et en cours de pose par ailleurs pour les "trottoirs" de notre manoir favori :

3 décembre 2019.

Devant cette découverte, j'ai demandé à Igor d'arrêter la mini-pelle et de travailler à la pelle. Francis est venu à la rescousse, armé de son engin pulseur de feuilles, pour aider à nettoyer le terrain :

3 décembre 2019.

Et là, j'ai dû partir mais j'ai chargé Igor de poursuivre le reportage photographique en mon absence.

En effet, tout cela paraissait prometteur.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 3 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Logis
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Voici donc les photos prises par Igor, telles que je les découvre ce soir, à mon retour d'Alençon :

3 décembre 2019.

On a bel et bien mis à jour un ancien pavage de la cour, il n'y a pas de doute !

3 décembre 2019.

Manifestement, l'engin de Francis n'a pas suffi (ou Francis est parti) et Igor a fait donner le kärcher :

3 décembre 2019.

3 décembre 2019.

3 décembre 2019.

3 décembre 2019.

Une projection dans l’œil ?

3 décembre 2019.


Alors, qu'en dites-vous ?

Quant à moi, je demanderai demain à Igor de poursuivre cette tâche en l'étendant, s'il le faut, à l'ensemble de la cour. Du moins, dans l'immédiat, à la partie de la cour non envahie par les pavés récemment achetés.

Je sens que ça va être passionnant. L'ancien pavage redécouvert est-il, selon la formule consacrée, "contemporain de la Chaslerie" (c'est-à-dire date-t-il, grosso modo, de 1598, lors de la construction du logis actuel) ? Ou bien a-t-il été installé là à une autre époque où les LEDIN étaient fortunés, je veux dire lors des travaux du milieu du XVIIIème siècle (cave, écurie, voire fermeture de la cour) ?

"That is the question", la suite au prochain numéro.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 3 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Logis
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Par nuit noire, les lanternes du logis étant en panne, et en trafiquant au maximum la luminosité de mes photos, voici ce que cela donne ce soir :

3 décembre 2019.

3 décembre 2019.

3 décembre 2019.

Cette ligne droite semble délimiter un passage vers la porte. Y aurait-il le pendant de l'autre côté ? Ou bien faut-il supposer que cette ligne bordait un "trottoir" au pied de l'aile en retour disparue dans la première moitié du XVIIIème siècle ? On essayera demain de mieux comprendre de quoi il retourne.

En tout cas, en confiant cet été à Igor le soin de paver les "trottoirs" de la cour, il semble que j'aie eu le nez creux. Comme quoi, depuis que j'y travaille et en rêve, je saisis plutôt bien "l'esprit des lieux".
CQFD
A mes yeux, la priorité du chantier dans les prochains jours sera de décaper le sol de la cour pour mettre à jour, de façon systématique, un maximum de l'ancien pavage.

Ceci supposera de déplacer, au moins le temps du décapage, tous les matériaux entreposés dans la cour (l'essentiel du stock de pavés, les dalles résiduelles, bref que du lourd).
Igor va me bénir...

Mon hypothèse principale (après les travaux du début de l'été) est qu'il n'y avait de pavés qu'entre les deux ailes du manoir de 1598 (manoir "en L" à l'époque). Il sera donc intéressant de gratter en direction du mur Sud, et également vers la vasque centrale. Sous l'ancienne aile en retour, j'imagine qu'on ne trouvera rien, à part, peut-être, quelques fondations, ce qui serait néanmoins très instructif.

Autrement dit, j'incline à ce stade en faveur de l'hypothèse d'un pavage "contemporain de la Chaslerie" et non du XVIIIème siècle.

Donc on va enlever la couche bitumée datant des années 1950. Mon pauvre prédécesseur d'alors n'a vraiment pas de chance avec moi : je finirai par faire disparaître toutes les traces de son passage sur les terres de notre manoir favori.

J'exagère juste un peu : on sait que je n'ai pas refermé certains des percements qu'il a réalisés sur l'"aile de la belle-mère" ou sur le bâtiment Nord. Je les trouve stupides (dans l'inspiration) et ratés (dans l'exécution) mais je me suis résigné à les garder car ils confèrent une habitabilité bienvenue (au moins potentiellement et aux yeux de mes proches) à d'anciens communs agricoles.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 4 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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En début d'après-midi, Igor m'annonce la découverte d'un ancien fossé, postérieur au pavage et qui l'a balafré :

4 décembre 2019.

4 décembre 2019.

4 décembre 2019.

4 décembre 2019.

Nous ne savons pas pourquoi il a été creusé ni quand.

Nous notons qu'au Sud de ce fossé, les pavés sont alignés perpendiculairement à ceux découverts hier. Les Anciens avaient donc eu le souci de distinguer le passage vers le logis.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 4 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Logis
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Voici les dernières photos du chantier favori pour cette journée :

- il y a confirmation qu'un ancien fossé, dont on ignore quel a pu être le rôle, relie l'entrée du logis à un point qui devait être proche du bassin central ; peut-être pour alimenter en eau le logis à partir d'une source du Tertre-Linot, comme le prétend une légende, sait-on jamais ? Il semble en outre que, parallèlement au logis, il y ait eu une rigole, ainsi que paraissent l'indiquer les deux alignements de plus grosses pierres, au Sud du fossé :

4 décembre 2019.


- il n'y avait pas, semble-t-il, à droite du passage vers le logis, d'agencement de pierres (de rigole ?) semblable à celui constaté hier, du côté gauche :

4 décembre 2019.


- ledit passage comporte des secteurs mal remaniés :

4 décembre 2019.

4 décembre 2019.


- de façon générale, le vieux pavage a subi des siècles de gels et de dégels, de sorte qu'il est loin d'être plan :

4 décembre 2019.


Comme on le voit, la nuit tombante et l'impossibilité de remédier simplement à la panne des lanternes extérieures du logis ont eu raison de notre curiosité pour aujourd'hui.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 5 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Logis
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Voici le chantier favori juste avant la reprise du travail aujourd'hui :

5 décembre 2019.

5 décembre 2019.

Dommage qu'il y ait cette balafre :

5 décembre 2019.

Sur la partie exhumée hier, il y a bien ce qui ressemble à une rigole, parallèlement à la façade principale du logis (cf la ligne horizontale au milieu de la photo suivante) :

5 décembre 2019.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 5 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Logis
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Autant vous le dire, les résultats du jour seront sans doute moins excitants que ceux des dernières quarante huit heures. Il y a en particulier de grosses lacunes dans le pavage ancien :

5 décembre 2019.

5 décembre 2019.

Igor doute même que le pavage atteigne le bassin central :

5 décembre 2019.

Néanmoins le travail se poursuit vaillamment dans le froid :

5 décembre 2019.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 5 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Logis
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Le travail progresse mais est-on pour autant plus avancés ?

5 décembre 2019.

5 décembre 2019.

En raison de l'absence de pavage, semble-t-il, en bordure du bassin central, j'émets l'hypothèse nouvelle que ce dernier n'aurait été installé là que tardivement, lorsque le manoir était à usage principalement, pour ne pas dire exclusivement, agricole, par exemple de la fin du XVIIIème siècle au milieu du XIXème. Ce serait pour cette raison qu'aucun de ses côtés n'est parallèle aux murs de la cour ; autrement dit, il aurait été déposé là un peu n'importe comment :

5 décembre 2019.

Quoi qu'il en soit, ce pavage a beaucoup souffert par endroits, ainsi que ses lacunes ou reprises approximatives en témoignent :

5 décembre 2019.

5 décembre 2019.

5 décembre 2019.

16 h 30, Igor arrête déjà le travail pour aujourd'hui. Il est vrai que c'est son anniversaire et qu'il est attendu par sa chérie.

Je constate que la "balafre" atteint le bassin central :

5 décembre 2019.

5 décembre 2019.

J'en déduis que ce fossé a dû être creusé pour enterrer la canalisation de sortie des eaux du bassin et envoyer celles-ci sous le manoir, peut-être parallèlement à une canalisation (qui, comme l'autre, reste à trouver) qui aurait apporté l'eau potable au logis.

Les prochains jours devraient nous permettre d'élucider tout ça, du moins si la météo le permet (elle est à la pluie pour la semaine prochaine, ce qui pourrait freiner les travaux extérieurs).
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 6 Décembre 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Aile "de la belle-mère"
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En début d'après-midi, Igor finit d'installer son petit nid douillet sous les combles du colombier :

6 décembre 2019.

Il va dès lors pouvoir prendre le relais du compagnon de Sébastien LEBOISNE qui n'était plus revenu depuis le 26 avril dernier.

Certes, "le bon ouvrier a de bons outils", comme me le disait Julietotte...

6 décembre 2019.

... mais il faut reconnaître qu'Igor apprend vite.
Voici, prises ce soir à 17 h 30 à partir de ma fenêtre, deux photos de la cour :

7 décembre 2019.

7 décembre 2019.

Comme on peut l'imaginer, il est impossible d'accéder au bâtiment Nord sans se crotter les chaussures. Et, même en se déchaussant dès l'entrée, on y importe un volume de boues incompatible avec une vie normalement civilisée. A ce propos, je m'avoue étonné que Carole ne râle pas devant cet état de fait pour le moins inconfortable, pour ne pas dire désagréable.

Néanmoins, le moral des troupes est bon :
- l'architecte du patrimoine a accepté - c'est du moins ce que j'ai compris - d'encadrer notre chantier favori pour que soient menées à bien, sous ma gestion, les restaurations du colombier et de la partie Nord du logis (pour ne citer ici que le principal) ;
- le bureau d'études avec qui il y a eu quelques turbulences doit réfléchir en ce moment à la réponse à apporter à ma lettre du 25 novembre dernier ; j'espère qu'elle sera constructive ;
- la vente de Pontorson a été menée, du moins à ce stade, en un temps record et me permettra de financer les doigts dans le nez mon programme de travaux ;
- de façon générale, je me trouve en prise avec une série d'intervenants, dûment sélectionnés et éprouvés, en qui j'ai confiance pour surmonter toutes les difficultés qui ne manqueront pas de se présenter.

En fait, dans l'hypothèse où le bureau d'études se remettrait au travail pour notre chantier favori, la principale hypothèque tiendrait à la disponibilité d'Igor qu'en l'état du dossier, je devrais perdre fin février. A ce propos, beaucoup dépendra de son admission au stage de formation qu'il souhaite. Or, compte tenu des dysfonctionnements bien connus de Pôle-Emploi, il est fort possible que sa candidature soit retoquée une nouvelle fois. Ce serait malheureux pour lui mais, peut-on penser, bienvenu pour moi.