Administration

Au courrier ce matin :

Hugues HOURDIN autant que moi sommes perplexes : l'architecte du patrimoine qui, le 10 septembre dernier, avait promis par écrit sa proposition de contrat pour la semaine suivante, ne répond plus, depuis cette époque (en fait depuis quinze jours), à aucun de nos messages téléphoniques ni courriels.

Un de ses collègues, architecte du patrimoine qui a cherché à le joindre à ma demande (ce dont je le remercie), s'est heurté au même mur. Lui non plus ne comprend pas.

J'observe que le premier a interrompu ses productions sur "Facebook", pourtant nombreuses et rigolotes (du moins d'après moi) :


C'en serait presque à se demander quelle fatwa a bien pu lui tomber dessus...

« Vers l’Orient compliqué, je volais avec des idées simples ». Charles DE GAULLE - 1941
Air connu... Quatre-vingts ans déjà...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 1er Octobre 2021
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Peinture - Tour Louis XIII - Ferme et son fournil
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La météo étant favorable, Emmanuel LESCUYER est revenu hier après-midi passer une troisième couche de peinture sur les menuiseries de la ferme que je lui avais désignées :

30 septembre 2021.


Excellent travail. Dommage cependant que, depuis la bonne vingtaine d'années dont date l'intervention de Marc CHALUFOUR, je n'aie jamais cherché à protéger les menuiseries de la façade Ouest. La double porte, notamment, y a vieilli prématurément du fait de mon incurie.

J'avais désigné les portes et fenêtres de la moitié Nord de la ferme, c'est-à-dire de la partie de la ferme sur laquelle, à ce stade, j'exclus des travaux d'habitabilité de mon vivant. Ces volumes devraient rester à la disposition des hommes toutes mains (Francis et Fabrice pour l'heure), pour leurs outils et leur barda.

Avec "Mr SPOON", nous avons commencé à réfléchir sérieusement à la peinture à prévoir pour le plafond de la pièce du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII, pièce destinée à servir à terme de chambre et de loge d'artistes. Au plafond, entre les solives, on voit un parquet dont les lattes sont disjointes (mauvais travail des années 1970, le bois n'était pas sec). La difficulté sera de choisir des couleurs ou un parti de peinture qui estompent la présence de ces jours disgracieux entre les lattes. "Mr SPOON" va réfléchir au problème. A première vue, il parlait de peintures sombres au niveau des entrevous ou d'un système bicolore selon les lattes, mais aussi d'une peinture en glacis. Nous excluons en effet la pose d'un placo pour dissimuler, entre les solives, les imperfections manifestes du travail des années 1970. Pour ma part, j'ai des souhaits contradictoires, d'un côté ne pas voir ces jours entre lattes, de l'autre choisir des couleurs suffisamment lumineuses pour ne pas assombrir davantage la pièce. Pas évident.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : samedi 2 octobre 2021 10:58
À : (...)
Cc : Hugues HOURDIN ; C. F.
Objet : Maitrise d'œuvre à la Chaslerie

Cher Monsieur,

Comme indiqué sur votre répondeur, mon épouse et moi aurons l'occasion de rouler près de votre bureau de (...) ce lundi. Y aurait-il une heure ou nous pourrions vous y rencontrer ?

Il semble que nous n'arrivions plus à vous joindre, la SVAADE et moi, depuis votre dernier courriel.

Si vous ne souhaitez pas donner suite à ce dernier, auriez-vous l'obligeance de tenir le dossier et la clé USB, que je vous avais communiqués, à ma disposition à votre bureau ou, si vous le préférez, de nous les rendre par tout autre moyen ?

Bien cordialement,

PPF
06 12 96 01 34

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 7 octobre 2021 20:35
À : Leszek Parciany
Objet : RE: Coupe sdb

Trois remarques :

- j'ai signalé que le sol comporte des tubes de chauffage déjà placés :

18 avril 2011.

18 avril 2011.

Il ne sera pas possible de creuser à ces endroits car on risquerait, en crevant un tube, de mettre H.S. le système de chauffage par le sol ;
- il existe déjà deux siphons datant de l'époque où il était envisagé de mettre la cuvette de w.-c. au fond à gauche et la douche à droite en entrant dans la pièce (voir les mêmes photos) ;
- je souhaite que, dans toute la mesure du possible, le sol de la douche et le sol de la pièce soient au même niveau ; or, si je le comprends bien, votre schéma fait apparaître 30 cm de différence de niveau.

Il faudrait sans doute que vous reveniez à la Chaslerie pour examiner les contraintes sur place et qu'on se mette bien d'accord.

Bien cordialement,

PPF

______________________________________________________________________________________________

De : Leszek Parciany
Envoyé : jeudi 7 octobre 2021 19:23
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Coupe sdb

Je vous envoie encore deux autres dessins pour la coupe de sol :

Je vous propose de monter d'environ 30 cm le carrelage mural pour avoir miroir propre sans rejet de l'eau de lavabo et pour de bonnes proportions :


_______________________________________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 7 octobre 2021 18:58
À : Leszek Parciany
Objet : RE: Projet sdb selon votre proposition.

Merci.
Je pense qu'il vaudrait mieux prévoir que le radiateur mural serve également de porte-serviettes. Derrière la porte d'entrée dans ce cabinet de toilettes, je ne vois pas assez de place.
Penser aussi à un strapontin dans la douche, sur le mur du fond.
Bonne soirée !

PPF

______________________________________________________________________________________________

De : Leszek Parciany
Envoyé : jeudi 7 octobre 2021 18:46
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Projet sdb selon votre proposition.


Dans prochain mail je vous prépare dessin de coupe de sol.

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 11 octobre 2021 15:25
À : (...)@culture.gouv.fr>
Cc : (...)
Objet : RE: SVAADE, Chaslerie et mission BERN

Cher Monsieur,

Je vous remercie très vivement de votre prompte réponse. Nous viendrons donc à trois, vendredi prochain à 10 h 15.

Je profite de l'occasion pour vous signaler que la SVAADE m'a convaincu de reprendre de fond en comble le contenu du site de la Chaslerie, en veillant en particulier (1) à éliminer toute trace d'acrimonie dans mes anciennes rédactions et (2) à renvoyer dans les pages "Privé" les messages qui ne l'intéressent pas dans les rôles de maître d'ouvrage et d'"animateur" qui sont désormais les siens.
Le nécessaire a immédiatement commencé à être fait par moi. Dans un premier temps, tous les messages du site ont été envoyés sous les onglets "Privé". Je ne les en "exhume" qu'un à un, ce qui sera très long, en donnant la priorité à ceux qui me semblent les plus utiles au futur architecte du patrimoine, quand la SVAADE en aura missionné un, ce dont, à ma connaissance, elle s'occupe activement.

Bien cordialement,

PPF

______________________________________________________________________________________________

De : (...)@culture.gouv.fr>
Envoyé : lundi 11 octobre 2021 15:09
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : (...)
Objet : RE: SVAADE, Chaslerie et mission BERN

Bonjour Monsieur Fourcade,

Je vous remercie pour toutes ces informations. Nous pourrons vous recevoir avec mon collègue Jérôme Berger le vendredi 15 octobre à 10h15.

Bien cordialement

(...)

_______________________________________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 11 octobre 2021 11:14
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : (...)@culture.gouv.fr>; (...)@culture.gouv.fr>; Claude Trianon; Jean Paul LEROY-TULLIE ; Hugues HOURDIN ; Flore MERLIN ; Jean-Aimable LENEGRE
Objet : SVAADE, Chaslerie et mission BERN

Cher Monsieur,

Je fais suite à l'entretien du 30 août dernier que M. ROCHAS, conservateur régional des monuments historiques, m'avait accordé en votre présence et en celle de M. Jérôme BERGER, votre collègue.

A ce jour, nos efforts pour recruter un nouvel architecte du patrimoine n'ont pas abouti.

Pour autant, nous avons continué à réfléchir au programme de travaux à mener sous la maîtrise d'ouvrage de la SVAADE.

Le mois dernier, nos réflexions nous avaient amenés à considérer qu'en l'absence d'un architecte du patrimoine, la SVAADE ne pourrait déposer dans les circuits de la "mission BERN" un dossier couvrant l'ensemble du programme de restauration envisagé.

Or il se trouve que nous avons rencontré le 8 octobre dernier M. TRIANON, de la "Fondation du patrimoine", accompagné de son représentant local, M. LEROY-TULLIE. A cette occasion, M. TRIANON, qui n'avait pas été informé de notre reculade de septembre, nous a appris que la "mission BERN" ne s'occupe que du clos et du couvert, ce que nous ignorions totalement. Surtout, il nous a encouragés, si j'ai bien compris, à faire acte de candidature pour les menuiseries extérieures des bâtiments sur cour. Or, nous disposons à ce dernier sujet de quasiment tous les éléments utiles, y compris l'étude de diagnostic de M. MAFFRE, qui nous permettraient, selon nous, de présenter un dossier des plus solides et à la hauteur de nos ambitions, qui sont élevées. Tout au plus faudrait-il peut-être actualiser certains devis, ce qui a, dès ce vendredi 8, été demandé au menuisier.

Simplement, il peut y avoir des considérations de stratégie à prendre en compte pour savoir si l'intérêt de la SVAADE est de présenter vite un dossier ainsi bâti, relatif aux seules menuiseries extérieures des bâtiments sur cour, ou bien s'il ne vaudrait pas mieux pour elle attendre de pouvoir présenter l'étude de diagnostic à venir, relative principalement à l'ensemble des travaux intérieurs que vous savez. L'idée étant, si j'ai bien compris les propos de M. TRIANON, que, face à la "mission BERN", la SVAADE n'aurait peut-être pas la latitude de candidater plusieurs fois, même sur plusieurs projets, que ceux-ci soient successifs ou parallèles.

Nous aimerions recueillir l'avis de la conservation régionale des monuments historiques sur cette problématique, sachant que le temps devient pour la SVAADE très compté (date-limite : 30 novembre 2021) dans l'hypothèse où elle déposerait au plus tôt un dossier au titre des seules menuiseries extérieures.

Deux membres de la SVAADE, Mme Flore MERLIN, membre du bureau et chargée des animations, et le docteur Jean-Aimable LENEGRE, trésorier pressenti (l'A.G. le nommant devant avoir lieu le 29 octobre prochain), viendront à la D.R.A.C. rencontrer ce vendredi 15 octobre prochain, pour parler d'animations et de réglementations y-afférentes, vos collègues Mmes Isabelle SAVARY et Marielle STINES. Il est prévu que je les accompagne à toutes fins utiles.

Si vous-même ou l'un de vos collègues de la conservation régionale pouviez nous recevoir quelques minutes ce vendredi matin, idéalement avant ce rendez-vous de 11 heures, cela nous aiderait dans nos réflexions. Sinon, une réaction écrite serait également précieuse.

Bien cordialement,

PPF

P.S. : Je suggérerai bien entendu à M. Hugues HOURDIN, président de la SVAADE, de vous inviter à assister à l'A.G. du 29 octobre prochain. Celle-ci devrait précéder immédiatement le concert de 17 h 30 et l'exposition d'un potier d'art, auxquels vous et vos collègues avez d'ores et déjà, si je ne me trompe, été invités.

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 14 octobre 2021 02:52
À : jacquesmeyer77@gmail.com <jacquesmeyer77@gmail.com>
Cci : ja.lenegre@gmail.com
Objet : TR: Chaslerie - SVAADE - Architecte(s) du patrimoine

Transmis par erreur. Vous faites encore partie, d'après mon ordi, de mes "correspondants prioritaires". Je tâcherai d'éviter la répétition de l'erreur.

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De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 14 octobre 2021 02:45
À : Hugues HOURDIN <hhourdin@boken.fr>; jean thuaudet <thuaudet@hotmail.com> <thuaudet@hotmail.com>; Flore Merlin <merliflore@gmail.com> <merliflore@gmail.com>; jacquesmeyer77@gmail.com <jacquesmeyer77@gmail.com>
Cc : ROCHAS Philippe <philippe.rochas@culture.gouv.fr>; arnaud.tiercelin@culture.gouv.fr <arnaud.tiercelin@culture.gouv.fr>; BERGER Jérôme <jerome.berger@culture.gouv.fr> <jerome.berger@culture.gouv.fr>; Davy Bernard <b.davy@villededomfront.fr> <b.davy@villededomfront.fr>; Carole Fourcade <carolefourcade3@gmail.com> <carolefourcade3@gmail.com>
Objet : Chaslerie - SVAADE - Architecte(s) du patrimoine

Chers amis,

Nous avons des avancées très notables dans notre recherche d'un architecte du patrimoine :
- Arnaud PAQUIN, basé à Avranches, accepterait, comme il me l'a encore dit avant-hier, de reprendre la maîtrise d'œuvre de notre chantier, ce qui est à soi seul de nature à nous conforter ; ceci étant, son cabinet est saturé de travail et, d'après lui-même, sous-staffé, de sorte qu'il ne pourrait vraisemblablement être suffisamment réactif, comme nous en aurions besoin, par exemple si nous persistons à vouloir déposer un dossier devant la "mission BERN" avant la fin-novembre ;
- un artisan intervenu à la Chaslerie (M. LEBON, de l'entreprise LEFEVRE, précédemment chez BODIN où je l'avais connu) m'a recommandé hier matin Edouard GRISEL, jeune architecte du patrimoine basé du côté de Mortain, donc très près de la Chaslerie ; je suis allé voir celui-ci dès hier après-midi sans rendez-vous et il m'a fait très bonne impression ; en discutant avec lui j'ai compris qu'il est celui auquel pensent les THEBAULT, amis d'Hugues et habitués des concerts de la SVAADE (il est ami de leur fils) ; je lui ai parlé des ambitions de la SVAADE et de son calendrier ; tout cela l'intéresse.

En clair, nous sommes désormais en contact favorable avec deux architectes du patrimoine :
- l'un confirmé, très sympathique, dont je connais et apprécie les compétences mais toujours très débordé, donc présentant un risque élevé en termes de calendrier ;
- l'autre débutant, disponible, très sympathique.

Le problème est qu'en principe, la D.R.A.C. demande dix ans d'expérience professionnelle aux architectes du patrimoine avant qu'ils puissent se voir confier des dossiers portant sur des monuments classés.

A la Chaslerie, certains travaux à venir porteront sur des parties classées, donc il est indispensable de les confier à un architecte du patrimoine acceptable par la D.R.A.C.:
- principalement les menuiseries extérieures des bâtiments sur cour ; à ce sujet, toute la partie intellectuelle du dossier est derrière nous (étude de diagnostic, autorisations, etc).
- également, la question dite des "poutres pourries" au 1er étage du logis, question qui traîne contre mon gré depuis une bonne douzaine d'années. Le règlement de cette question est un préalable à tous travaux intérieurs dans le logis.
- aussi le passage de tuyaux de chauffage dans le sol de la cour ; or, comme vous le savez, la mise en place du circuit de chauffage est un préalable à tous travaux intérieurs dans l'ensemble des bâtiments sur cour ; il faudra donc lever prioritairement le blocage de cette partie du dossier par le service régional d'archéologie.

Tous les autres aspects du dossier concernent des parties "seulement" inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques ; là, le monopole légal des architectes du patrimoine n'a pas cours.

Mon idée, sur le principe de laquelle M. GRISEL serait d'accord, est de former un tandem entre M. PAQUIN et lui :
- M. PAQUIN "dirigerait" les opérations,
- M. GRISEL serait notre correspondant réactif.

A noter que M. PAQUIN a l'habitude, comme ses confrères établis, de se faire rémunérer en pourcentage (11 % sur son projet de contrat de 2018) alors que M. GRISEL travaille "à l'heure". Or la rémunération en pourcentage a été au cœur de mes problèmes avec les derniers architectes du patrimoine, enclins de ce fait à "écrémer" le dossier en prenant en charge les tâches faciles et répétitives (les menuiseries extérieures, du moins les fenêtres) et à me laisser tomber pour des questions essentielles et prioritaires à mes yeux ("poutres pourries" et questions de sécurité) mais insuffisamment rémunératrices aux leurs.

Je n'ai aucune raison de ne pas être correct avec M. PAQUIN qui l'a toujours été sans aucun doute avec moi. Mais M. GRISEL me plaît beaucoup, ne serait-ce qu'en raison de sa disponibilité, du caractère raisonnable de ses ambitions tarifaires et de sa sensibilité écolo qui fait que le volet du dossier relatif à l'aquathermie et aux relations avec l'ADEME, des plus importants en pratique pour nous, loin de le rebuter, paraît de nature à le stimuler...

M. GRISEL a prévu de demander conseil à M. TIERCELIN et/ou M. BERGER avant que Flore, Jean Aimable et moi ne les rencontrions, ce vendredi à 10 h 15 à la D.R.A.C.
Avec un peu de chance, les astres pourraient ainsi s'aligner de manière à nous permettre de déposer en temps utile un dossier éligible à la "mission BERN", celui des "menuiseries extérieures des bâtiments sur cour autres que le bâtiment Nord" (en y incluant toutefois la porte entre le bâtiment Nord et l'arrière-cour, c'est-à-dire celle qui pose le problème le plus urgent en termes de sécurité).
Je signale enfin que le recrutement d'un architecte du patrimoine est un préalable aux yeux du député Jérôme NURY qui nous aide beaucoup, à la réunion envisagée d'ici la fin de l'années avec toutes les autorités (élus et fonctionnaires) concernées au premier chef par les bons déroulement et financement des projets de la SVAADE en termes de travaux.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Christine Royer
Envoyé : jeudi 14 octobre 2021 18:16
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>; Hugues HOURDIN , (...)
Objet : Re: RE: RE: Fwd: Re: Manoir de La Chaslerie à Domfront en Poiraie

Merci Cher Monsieur Fourcade pour ce retour extrêmement constructif sur tous les points soulevés, que je fais prospérer de mon côté.
Je regarde pour mes disponibilités éventuelles en vous remerciant pour vos aimables invitations.
Bien à vous

Christine ROYER
Sous-préfète hors classe
(...)
Argentan

-------- Message original --------
Sujet : [INTERNET] RE: RE: Fwd: Re: Manoir de La Chaslerie à Domfront en Poiraie
De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Pour : PREF61 pref-arg-collectivites-territoriales <pref-arg-collectivites-territoriales@orne.gouv.fr>, Christine Royer
Copie à : Hugues HOURDIN, Bernard DAVY, Philippe COQUAIN (S.D.I.S. 61), Fabrice LEGENTIL (Ademe), Grégory VANNOBEL(Bee+), Philippe ROCHAS, Jean Paul LEROY-TULLIE (Fondation du patrimoine)
Date : 14/10/2021 17:06

> Madame la sous-préfète,
>
> M. Bernard DAVY, maire-adjoint de Domfront-en-Poiraie, m'informe que vous suivez le dossier SVAADE/Chaslerie avec soin et intérêt, ce dont la SVAADE et moi vous sommes très reconnaissants. Vous avez interrogé Bernard sur deux points et je profite de ce courriel pour évoquer un troisième :
>
> 1 - Les suites données au courriel du 5 octobre dernier de M. Philippe LEGENTIL, de l'ADEME, préconisant un dépôt en ligne de la demande de la SVAADE, maître d'ouvrage.
>
> Nous vous remercions d'avoir facilité ce contact.
>
> La SVAADE, locataire du manoir, pas plus que moi-même, propriétaire, n'avons, à notre avis, le niveau technique souhaitable pour dialoguer utilement avec l'ADEME.
> Un bureau d'études habilité, "Bee +", est en charge du dossier mais il attend pour poursuivre son travail, et notamment pour dialoguer avec l'AADEME à propos de notre dossier, que la SVAADE désigne un maître d'œuvre. Celui-ci doit être un architecte du patrimoine en raison de la réglementation des monuments historiques.
>
> La SVAADE est en contact avec deux d'entre eux qui pourraient faire équipe, un architecte chevronné (mais débordé de travail m'a-t-il dit) et un jeune, de sensibilité écologique, m'a-t-il semblé (je l'ai rencontré hier). Nous pensons que ce "tandem" pourrait être très efficace. Il est prévu que deux membres du bureau de la SVAADE et moi-même interrogions demain à 10 h 15 deux agents de la D.R.A.C., MM. (...), pour nous assurer qu'ils partagent notre manière de voir. M. ROCHAS, conservateur régional du patrimoine, a été informé de tout ceci. (...) n'a pas encore été informé par nous de l'idée de ce "tandem".
>
> Dès qu'un architecte du patrimoine (ou deux) aura été mandaté par la SVAADE, il prendra contact avec l'ADEME pour préciser les données du problème, c'est-à-dire, notamment, examiner les isolations thermiques les plus efficaces dans les parties du monument où, en l'état du chantier, elles sont envisageables, à savoir le logis, la tour Louis XIII et la ferme. Ailleurs (principalement le reste de l'aile Ouest), l'isolation est très récente et repose sur la juxtaposition d'une couche de "Skytech" et d'un matelas d'air de 2 cm d'épaisseur, retenu par des lattes de chêne de plus de 2 cm d'épaisseur.
>
> 2 - Le respect de la réglementation des E.R.P., notamment dans la perspective des concerts de 16 et 29 octobre prochains.
>
> Je viens de téléphoner au lieutenant Philippe COQUAIN, chargé de ces questions au S.D.I.S. 61.
>
> Je lui ai décrit l'état des lieux (un salon d'environ 70 m2 avec une porte et deux fenêtres sur cour) et la jauge des concerts (de 40 à 55 spectateurs en plus de deux musiciens). Il m'a conseillé de prévoir un extincteur.
>
> Il a pris note de ma déclaration, m'a dit ne pas pouvoir inspecter les lieux avant le concert du 16 mais prévoit de venir dans les jours suivants.
>
> Ceci sera pour la SVAADE l'occasion de lui montrer ses projets de travaux à ce stade et de se renseigner sur la réglementation applicable à ses travaux à venir.
>
> 3 - Par ailleurs, je peux vous assurer pour ma part que la SVAADE prend très à cœur ses nouvelles responsabilités.
>
> Depuis l'A.G. de la mi-août, je n'interviens plus que comme membre simple de l'association et j'entends, tout comme mon épouse, m'abstenir désormais lors de tous les votes en A.G. Plus généralement, toutes précautions sont prises pour garantir la parfaite indépendance de la SVAADE par rapport aux propriétaires.
> Un expert-comptable est en train d'être choisi de manière à permettre à la SVAADE de présenter des comptes certifiés.
> Le site internet de la Chaslerie, www.chaslerie.fr, où j'avais pris l'habitude de m'exprimer très librement, a fait l'objet d'un "recentrage" vigoureux à la demande expresse de la SVAADE de manière à éviter à cette dernière toute difficulté à ce titre.
>
> Une nouvelle A.G. de la SVAADE, d'ores et déjà convoquée pour 16 h 30 le vendredi 29 octobre prochain, donc juste avant le concert de 17 h 30, permettra d'évoquer les dossiers en cours et, vraisemblablement, de décider la signature d'un contrat de maîtrise d'œuvre ainsi que la stratégie au regard notamment de la "mission BERN".
Vis-à-vis de cette dernière, la SVAADE entend toujours être très active (donc déposer un dossier de qualité avant la fin novembre), en recentrant sa demande sur le clos et le couvert. Idéalement, ce dossier devrait être optimisé dans sa forme grâce, nous l'espérons, à un architecte du patrimoine suffisamment disponible et diligent.
> Je pense me faire l'interprète de Hugues HOURDIN en vous écrivant que vous êtes évidemment la bienvenue si vous souhaitez assister à l'A.G. et au concert.
>
> Hugues HOURDIN et moi-même nous tenons à votre disposition pour de plus amples renseignements que vous pourriez souhaiter, vous remercions encore une fois pour votre suivi de qualité de l'ensemble de ce dossier et vous prions d'agréer, Madame la sous-préfète, l'expression de nos respectueux hommages.
>
> Pierre-Paul FOURCADE
>
____________________________________________________________________________________

De : PREF61 pref-arg-collectivites-territoriales <pref-arg-collectivites-territoriales@orne.gouv.fr>
Envoyé : mardi 5 octobre 2021 14:57
À : Bernard SOUL ; LEGRAND Nathalie ; penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>
Objet : Fwd: Fwd: Re: [INTERNET] Manoir de La Chaslerie à Domfront en Poiraie
>>
>> Bonjour,
>>
>> Pour votre bonne information.
>>
>> Nous restons à votre disposition.
>>
>> Cordialement
>>
>> -------- Message original --------
>> Sujet : [INTERNET] Manoir de La Chaslerie à Domfront en Poiraie
>> De : LEGENTIL Fabrice <fabrice.legentil@ademe.fr>
>> Pour : christine royer <christine.royer@orne.gouv.fr>
>> Date : 05/10/2021 11:51
>>>
>>> Bonjour,
>>>
>>> Je fais suite à notre échange téléphonique concernant l’accompagnement potentiel de l’ADEME sur le dossier du manoir de La Chaslerie à Domfront en Poiraie.
>>>
>>> Je vous confirme n’avoir eu à ce jour aucune sollicitation de la part de monsieur FOURCADE ou de la SVAADE. La seule information sur le sujet est une lettre de soutien de monsieur Jérôme Nury (député de l’Orne).
>>>
>>> Je reste donc en attente d’une demande d’aide à déposer sur notre site en ligne : https://agirpourlatransition.ademe.fr/.
>>>
>>> Nous restons bien entendu à votre disposition ou celle du porteur de ce beau projet pour l’aiguiller dans ses réflexions.
>>>
>>> Cordialement,
>>>
>>> Fabrice LEGENTILDirecteur régional
>>>
>>> ADEME - Direction régionale Normandie30, rue gadeau de Kerville - Immeuble "Les Galées du Roi"76100 ROUENTél. 02 35 62 21 17 – Mobile : 06 07 74 02 79Mél. fabrice.legentil@ademe.fr www.normandie.ademe.fr

(Fin de citation)
(Projet de compte rendu)

Deux importantes réunions hier à la D.R.A.C. de Normandie conduisent la SVAADE à envisager les évolutions suivantes :

1 - Mieux libeller son objet social de manière à mieux coller à sa réalité et à ses besoins :
L'objet social actuel reflète les ambitions initiales des fondateurs, MM. Hugues HOURDIN et Pierre-Paul FOURCADE. Il s'agissait alors " dans la limite d’un rayon de 50 kilomètres autour de la mairie de Domfront-en-Poiraie (61700) :
- d’organiser, dans des lieux patrimoniaux, des manifestations culturelles de spectacle vivant ou des expositions du savoir-faire d’artisans d’art ;
- plus généralement, de mener toutes actions concourant à la promotion et à la défense du spectacle vivant et de l’artisanat d’art ; à cet effet, de prendre toute initiative, y compris, le cas échéant, d’ester en justice.
"

Quinze mois plus tard, la SVAADE s'est concentrée sur la recherche des moyens d'assurer le meilleur usage et la promotion du manoir de la Chaslerie, à des fins touristiques, culturelles et dans un esprit non commercial mais philanthropique, monument dont elle a pris à bail, le 18 août dernier, la plupart des bâtiments (tous, sauf le "bâtiment Nord" et les deux fournils).

C'est ainsi que la SVAADE a :
- pris en charge les visites du manoir par le public depuis le 18 août dernier, en particulier à l'occasion des dernières "Journées du patrimoine" ;
- mis au point une "visite virtuelle de la Chaslerie" accessible en ligne ;
- assuré une veille vigilante bien qu'amicale sur le contenu du site www.chaslerie.fr ;
- cherché à promouvoir le manoir en proposant au public l'achat (à des prix inférieurs au prix de revient) de maquettes de celui-ci ; dans le même but, elle a également proposé des grilles de coloriage pour les enfants et des lithophanies ;
- pris des contacts (y compris en effectuant des dons ou en achetant des œuvres à des artistes pressentis ou invités) dans les milieux associatifs, artisanaux et artistiques afin de définir et de mettre en place un programme d'animations de qualité (actuellement dénommé "Les sorties culturelles de la Chaslerie") ; à ce titre, organisé six réunions ouvertes au public en 2021 ;
- commencé à structurer un projet de restauration du manoir qui, en plein respect de la législation relative aux monuments historiques, adapte les lieux aux besoins de l'association, en permettant la bonne organisation d'expositions, de spectacles ou de résidences d'artistes ; dans ce but, elle a initié un processus de sélection d'architectes du patrimoine à qui serait confiée la maîtrise d’œuvre des travaux correspondants ;
- pris des contacts avec les élus locaux et les administrations en vue d'optimiser les chances d'un dialogue utile avec eux, tant en termes de respect des normes que de recherche de financements publics ;
- commencé à rechercher des mécènes privés en vue de permettre le financement des activités et des travaux de l'association ;
- pris des contacts avec la presse et via les réseaux sociaux afin d'informer le public sur ses actions.

En l'état du dossier, il apparaît très probable qu'une prochaine assemblée générale extraordinaire des membres de l'association (à jour de leur cotisation) aura à se pencher sur une modification des statuts visant :
- à mieux traduire le cadre des activités de l'association,
- voire à changer en conséquence sa dénomination.


2 - Mandater un ou deux architectes de patrimoine pour assurer la maîtrise d’œuvre du chantier envisagé :

Un dialogue circonstancié d'une délégation de la SVAADE avec les deux fonctionnaires de la D.R.A.C. qui, à la conservation régionale, suivent plus particulièrement le manoir, a permis de vérifier les règles à respecter et d'envisager un programme qui s'articulerait :
- pour les parties classées :
+ sur l'actualisation des études d'ores et déjà menées sur les menuiseries extérieures des bâtiments sur cour, de manière à pouvoir présenter ce volet du chantier à la "mission BERN" (idéalement avant la fin novembre 2021) et aux différentes entités publiques susceptibles de le subventionner (Etat, région Normandie, département de l'Orne) ;
+ sur l'organisation du dialogue avec le service régional d'archéologie de manière à permettre l'arrivée dans les bâtiments, et notamment à travers la cour, des circuits de chauffage nécessaire à la bonne poursuite des activités de l'association ;
+ sur le traitement rapide de la problématique dite "des poutres pourries", préalable reconnu à tous travaux à l'intérieur du logis ;
- pour les parties inscrites :
+ sur une actualisation des permis de construire obtenus en vue de la restauration de la "cave" et de la "ferme" ; il s'agirait de préciser les travaux intérieurs, notamment en liaison avec l'ADEME et le bureau d'études "Bee +" ; redonner son aspect de longère à la ferme pourrait être envisagé à cette occasion ;
+ sur une étude de diagnostic qui porterait sur l'ensemble du programme de travaux envisagé par l'association, de manière à mieux cerner les enjeux financiers et faciliter la prospection de subventionneurs et de mécènes (ce programme pourrait comprendre des travaux sur parties classées, à savoir (1) l'exhaussement du logis pour lui redonner son aspect extérieur antérieur à l'incendie de 1884 et (2) la restauration du circuit des douves).

Sur le plan pratique, la D.R.A.C. a été tenue informée des discussions en cours avec deux architectes du patrimoine (tous deux bas-normands, l'un d'eux résidant non loin du manoir) qui, aux dernières nouvelles (hier soir) accepteraient de coopérer en bonne harmonie "dans l'intérêt du monument".

La lettre de Hugues HOURDIN aux deux architectes du patrimoine pressentis est partie hier.
En rentrant de chez Philippe MENARD, au Sud d' Alençon, juste avant de traverser Arçonnay, au bord de la nationale, je suis tombé en arrêt devant ces magnifiques et énormes pilastres.

Ils me semblent tout à fait dignes d'inspirer ceux qui auront à orner l'entrée Sud de l'allée historique de la Chaslerie.

Ce sont ceux de l'ancien château de Maleffre, aujourd'hui disparu mais qui devait, j'imagine, avoir très belle allure :

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.


Près de ces pilastres, j'ai rencontré un chasseur d'escargots qui m'a recommandé d'aller voir le portail d'un manoir de Bellou-en-Houlme.
"Bellou ?" lui ai-je demandé, "connaissez vous S(...), le maçon de B(...) qui est intervenu chez moi dans le passé ?"
"Oui', m'a-t-il répondu sans hésiter, "lui et sa famille, ce ne sont pas gens faciles, car guère prompts à reconnaître leurs défauts ni leurs erreurs, de plus très rancuniers et se donnant toujours le beau rôle..."

Un ange est passé, dans un silence de plomb, que je me suis gardé d'interrompre dans son lourd survol...

Retour aux pilastres. A Bellou, à l'endroit indiqué, je n'ai rien vu qui mérite d'être immortalisé sur le site favori.

Mais, puisque je me trouvais dans le secteur, j'ai poussé jusqu'à Rânes, pour photographier les pilastres du château local :

21 octobre 2021.

Chouette chasse-roue :

21 octobre 2021.


Superbe grille (que m'avait signalée un chantre - mais aussi Roland FORNARI - il y a quelques années) :

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.


Relevons au passage quelques horreurs manifestes de la gestion d'un château par des élus incultes :

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.


Profusion invasive de décors factices à la con (que les censeurs de tout genre me pardonnent ce retour, désormais exceptionnel ici, à mon style naturel) :

21 octobre 2021.


J'ai poussé plus loin encore, jusqu'au château de Flers (autre exemple de gestion municipale d'un monument du même métal, la gestion, pas le monument) mais n'ai pu entrer dans son parc et me suis contenté de ces quelques vues :

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.

21 octobre 2021.



En résumé, je retiendrais bien volontiers, pour l'allée historique du manoir favori, un modèle de pilastres copiant, dans leur masse, leurs dimensions et leurs formes, ceux de l'ancien château de Maleffre.
Je pourrais souhaiter les hybrider avec ceux du château de Rânes, dont j'aime beaucoup, outre les chasse-roue, les murets latéraux à la vague baroquisante.
Il me semble que tout cela ne manquerait pas de manorialitude dans les lointains du manoir favori.
Décor trop riche, sans doute, mais, puisqu'on se trouverait là à quelques 534 mètres de la cour dudit manoir, les vues à partir de celui-ci se perdraient sous les frondaisons...

Bref, la messe est dite, affaire conclue !
Prochaine étape : demander son devis à un tailleur de pierre (granit) de qualité...

P.S. (à 2 h 30) : Trouvé via "Google", "Maleffre était un château fortifié, entouré de douves"...
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Cher Monsieur,
J'ai bien reçu votre message et vous en remercie.
Malheureusement, je suis loin de votre région. Je suis toutefois avec intérêt l'évolution faite dernièrement dans la gestion des affaires de la Chaslerie.
Permettez-moi d'émettre un regret à ce sujet : le ton libre de PPF va nous manquer. Cette opération de "purge" du site pour être conforme aux lisses, aux tièdes et aux ennuyeux était insupportable.
Que la Svaade crée un site propre conforme aux normes de l'office du tourisme mais qu'elle ne vous (nous) impose pas le purgatoire public !
L'esprit PPF a fait la Chaslerie.
Des activités culturelles animées par des tièdes, il en existe dans chaque coin. Mais pas des PPF.
Amicalement,
JH

N.D.L.R. : Cher Monsieur,
Je précise pour les tiers que je ne pense pas vous avoir rencontré dans la "vie réelle". Vous êtes un membre du fan-club, à l'évidence fidèle, qui avez eu l'occasion de rédiger des messages ou des commentaires sur le site favori. C'est pourquoi, connaissant votre adresse de courriel, je vous avais tenu informé factuellement des dernières évolutions.
Je vous remercie sincèrement pour votre message plein d'empathie.
Sachez que j'ai accepté cette "censure" dans le seul "intérêt du monument" qui m'a toujours guidé et parce que j'avais conclu qu'il n'y a personne dans mon entourage qui soit désireux de me succéder dans la maîtrise d'ouvrage de ce chantier de restauration.
J'ai donc favorisé la création de la SVAADE il y a quinze mois, facilité autant que je l'ai pu l'organisation de premiers concerts, spectacles ou expositions dans le cadre du manoir. Et je l'assiste pour que cette délicate transition s'effectue avec ordre et méthode.
Donc je me plie aux règles édictées par la SVAADE (l'office de tourisme n'est pas en cause dans ce débat) et garderai dorénavant, comme elle me l'a demandé, mes états d'âme pour moi.
Longue vie à la SVAADE à qui je souhaite un plein succès dans tous ses efforts pour développer l'intérêt du public pour notre manoir favori !
Amicalement,
PPF
Alors que je m'escrime à essayer de rallumer le chauffage dans le bâtiment Nord, Carole est arrivée hier soir de Paris en prévision de la venue prochaine, pendant les vacances scolaires, des enfants et de leurs familles. Nous vivrons ainsi à douze, pendant une semaine, dans 65 m2 ou peu s'en faut. Carole m'a d'ailleurs suggéré d'aller coucher à l'hôtel pendant cette invasion, ce qui ne me semble pas une mauvaise idée. On sait en effet que je n'aime pas beaucoup que ma chambrette monacale soit traversée par des pieds, grands ou petits, pendant que j'y somnole ou y travaille. Or l'accès à la seule douche du bazar nécessite de traverser le cœur-même de ma thébaïde...

Ce matin, Carole m'entreprend de nouveau sur un autre sujet, celui de la livraison enfin d'une cuisine aménagée et dont elle puisse aisément entretenir le sol, actuellement provisoire en ciment, ceci depuis des lustres.

Cette fois-ci, j'accueille cette suggestion de façon constructive car je me dis que le jeune architecte du patrimoine que la SVAADE a contacté pourrait, parallèlement au chantier principal dont l'association sera le maître d'ouvrage, prendre en mains le chantier de cette cuisine, voire du cabinet de toilettes jouxtant le "petit salon" (M. PARCIANY n'ayant pas répondu à mes dernières sollicitations).

Donc l'idée de Carole est de ne pas attendre que soit mis en route le chauffage par aquathermie que l'on sait mais de substituer à la vieille chaudière au fioul qui n'en peut mais dans l'arrière-cuisine un chauffage par aérothermie dont les superstructures seraient dissimulées aux regards dans un édicule à construire dans l'arrière-cour. Cette idée me paraît brillante à ce stade de mes élucubrations diverses et variées. Et d'autant plus opportune que le jeune architecte du patrimoine en question m'a l'air écolo à beaucoup d'égards (pas les pires, j'espère).

Donc c'est topé pour moi. D'un point de vue administratif, ce jeune homme assurerait deux maîtrises d'ouvrage à la Chaslerie :
- l'une au titre d'une partie du "grand programme" de restauration de la SVAADE (il n'est pas encore habilité à intervenir sur les parties classées) ; pour celui-ci, la SVAADE serait le maître d'ouvrage ;
- l'autre, sur le bâtiment Nord voire sur le fournil du manoir, pour doter ces volumes d'un minimum de confort dans l'air du temps ; pour ce "petit programme", c'est moi qui continuerai à tenir mon rôle favori (si je puis dire), je veux dire celui de maître d'ouvrage.
Après l'assemblée générale de la SVAADE qui s'est tenue hier après-midi, Me Xavier MEYER, notaire honoraire à Domfront, a proposé d'être chargé, au nom de la SVAADE, du suivi du chantier dont elle sera le maître d'ouvrage. En l'état des discussions de la SVAADE avec les deux architectes du patrimoine, MM. Arnaud PAQUIN et Edouard GRISEL, avec qui un accord de principe a été trouvé hier pour répartir les rôles de maître d’œuvre dans les différents bâtiments concernés, le chantier devrait pouvoir démarrer dès le début de 2022. Me MEYER serait notamment habilité à représenter la SVAADE aux réunions de chantier.

La SVAADE pourra entériner cette décision lors de sa prochaine assemblée générale qui comportera par ailleurs un ordre du jour à titre extraordinaire et qui devrait être convoquée prochainement.
Voici quelques photos qui témoignent de l'état présent de dévastation de l'intérieur des bâtiments sur cour (autres que le "bâtiment Nord") de la Chaslerie.

Les cinq premières montrent l'intérieur du logis...

22 novembre 2021 - Salle à manger.

22 novembre 2021 - Chambre Nord du logis.

22 novembre 2021 - 1er étage Sud du logis..

22 novembre 2021 - Comble Nord du logis.

22 novembre 2021 - Tour Nord-Est.


... les cinq suivantes, l'intérieur de l'aile Ouest :

22 novembre 2021 - Rez-de-chaussée du colombier.

22 novembre 2021 - Rez-de-chaussée de l'aile Ouest.

22 novembre 2021 - Rez-de-chaussée de l'aile Ouest.

22 novembre 2021 - Comble de l'aile Ouest.

22 novembre 2021 - Comble de l'aile Ouest.


Si, après trente ans de travaux menés contre vents et marées, les extérieurs de la Chaslerie présentent un "aspect pimpant" (à la ferme et aux menuiseries extérieures des principaux bâtiments sur cour près), on voit qu'il reste un important programme de travaux à mener à l'intérieur de la quasi-totalité des bâtiments, à commencer par les principaux.

Espérons donc que la SVAADE réussisse dans son projet de se doter, à la Chaslerie, de locaux appropriés à ses remarquables activités culturelles !
Je viens d'adapter aux derniers développements la rédaction de l'onglet "Travaux".

Par ailleurs, j'ai passé l'essentiel du week-end à compiler les devis reçus en vue de la restauration des menuiseries extérieures des bâtiments sur cour. Pas très rigolo mais assez instructif.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 17 Décembre 2021
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - La SVAADE (travaux) - La SVAADE
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Faisant l'hypothèse qu'Edouard GRISEL obtiendrait l'habilitation requise par les textes (c'est-à-dire justifierait "d'une activité professionnelle régulière dans le domaine de la restauration du bâti ancien pendant les dix dernières années" ou qu'à défaut, il bénéficierait d'une dérogation tenant aux particularités du dossier), je me suis rendu hier après-midi à son cabinet pour évoquer les points par lesquels pourrait commencer notre collaboration, soit directe dans des cas sans doute marginaux, soit indirecte puisque par l'entremise de la SVAADE. Le cabinet d'Edouard GRISEL a, pour la Chaslerie, l'énorme avantage de s'en trouver à une demi-heure de route à peine, ce qui devrait faciliter considérablement les échanges et favoriser la présence de ce jeune architecte du patrimoine sur le terrain (au contraire de ses prédécesseurs qui, venant tous de loin, devaient intégrer leurs étapes à la Chaslerie dans des périples d'autant plus compliqués à monter qu'il n'avaient guère, dans le secteur, d'autre chantier en portefeuille).

Non sans signaler à Edouard GRISEL deux liens qui pourraient lui être utiles (l'accès à un florilège administratif et, plus particulièrement, le message 43763), je lui ai remis, sous "forme-papier" (avec, de plus, un CD-Rom et une clé USB), de très nombreuses et très volumineuses pièces du dossier qu'il aurait à reprendre et à transformer, si possible, en réalisations concrètes, enfin, sur le terrain.

Nous avons évoqué ce que pourraient être ses priorités :

1 - Pour répondre aux observations répétées de la C.R.M.H., il conviendrait d'en finir avec la tranche 2014 de travaux relative à la cage d'escalier du logis, du moins pour ce qui concerne le reliquat de subvention de l'Etat qui, aux termes de l'avenant du 5 mars 2018 à la convention initiale du 1er juillet 2014, devra avoir été "exécutée" (c'est le terme administratif - je parle de la tranche -) avant le 23 mars 2022. A l'évidence, il n'est plus temps que je justifie mon retard par l'incohérence du contenu du "programme 2014". Ce reliquat, qui doit peser sur les états que peut produire la C.R.M.H. à propos de son efficacité, est d'un montant de 2 678 € ; donc, compte tenu du taux de 30 % en vigueur en 2014 sur les parties inscrites, les travaux dont on attend de moi la réalisation avant la date fatidique devront porter sur un montant d'au moins 8 927 € T.T.C. et honoraires compris. Il y a une autre difficulté qui - reconnaissons-le - me paraît plus importante : la carrière de sable de Bizou a fermé et je ne sais toujours pas où nous pourrions nous procurer le matériau qui donnerait la chaude couleur souhaitée aux enduits à réaliser avant cette date fatidique.

2 - La deuxième priorité, en l'état du dossier, concernerait l'étude globale de diagnostic à mener de bout en bout dans les meilleurs délais de manière à donner à tous les acteurs du dossier une vue d'ensemble sur le programme de travaux que, la SVAADE et moi, chacun pour ce qui le concerne, nous ambitionnons de réaliser. Cette étude devrait notamment fournir des informations fiables tant sur le coût des différentes tranches de travaux envisageables que sur leur échelonnement dans le temps, avec, à la clé, l'indication du montant des ressources à trouver. Bref, vaste programme de documentation qu'à titre personnel, je ne peux que regretter de ne pas avoir lancé plus tôt. Cela m'aurait en effet permis de mieux expliquer ma démarche donc, idéalement, de me trouver mieux compris par mon entourage, ce qui n'aurait peut-être pas été un mince avantage au moment de susciter des vocations, au moins une, pour me relayer.

3 - La C.R.M.H. a opposé une fin de non-recevoir, du moins dans le cadre de son budget 2022, à nos demandes potentielles de subventions. Ceci suffira à nous empêcher, pour la troisième année consécutive, d'avancer enfin dans des réalisations significatives de notre programme, ainsi que la SVAADE et moi nous y préparions. La SVAADE devrait néanmoins pouvoir réaliser en 2022 un programme de travaux à définir en concertation avec la C.R.M.H. et qui viendrait en substitution des tranches 1 et 2 de restauration des menuiseries extérieures du logis. Donc, ici aussi, une étape administrative supplémentaire devrait être franchie avant tous travaux.

4 - Pour permettre à la SVAADE de poursuivre dans les meilleurs délais la restauration de toutes les menuiseries extérieures qui sont au programme (sur le logis, y compris la porte vers l'arrière-cour, et sur l'aile Ouest), documenter avec des devis validés le dossier de demande de subventions à préparer et à soumettre aux décideurs le plus tôt possible (j'espère au premier trimestre 2022).

5 - Pour des raisons techniques et de bon sens, il est nécessaire que le bureau d'études "Bee +" puisse dialoguer avec un architecte du patrimoine afin d'en terminer dans les meilleurs délais avec sa mission de calibrage et positionnement des circuits de fluides (internet inclus). S'ils sont bien faits, ce seront là des documents très utiles, notamment pour permettre des échanges fructueux avec l'ADEME, par l'intermédiaire de l'architecte du patrimoine dont les compétences d'ingénieur-thermicien seront ici précieuses.

6 - Afin de permettre à la SVAADE de conserver son enthousiasme malgré les obstacles qu'elle découvre et les montagnes de papiers encore à produire en application des points précédents, je ne trouve rien de mieux à lui mettre sous la dent, compte tenu du blocage du chantier qui dure depuis février 2020, que de produire encore d'autres paperasses, préalables requis par le "Code du patrimoine", dans sa rédaction contemporaine, avant que ne puisse être planté un simple clou à la Chaslerie. Donc on aura la joie de mouliner des demandes de permis de construire à gogo pour que, dans le meilleur des cas, le chantier puisse réellement redémarrer en 2023 sur la base de dossiers nickel-chrome relatifs, notamment, à la restauration ou l'aménagement intérieur (1) de la ferme, (2) de la cave, (3) de l'allée principale, (4) de la cuisine du bâtiment Nord et de l'arrière-cuisine y afférente, (5) des "poutres pourries" au premier étage Nord du logis (dossier ouvert il y a plus de douze ans mais qui n'a jamais - on se demande bien pourquoi - suscité l'enthousiasme des architectes du patrimoine ou assimilés qui n'ont pas manqué de se succéder sous ma houlette), (6) de la cheminée du 1er étage Nord du logis, en réparation de l'incongruité avérée, à cet endroit, de la cheminée de Mebzon dont on se demande comment elle a pu être "permise" ici dans les années 1950, (8) du plafond de la salle-à-manger du logis, autre produit raté des années 1950, (9) du plafond de mon ex-"futur bureau-bibliothèque de mes rêves" au premier étage du colombier, autre résidu remarquablement nul des mêmes années 1950, (10) de la même pièce pour la doter de rayonnages de bibliothèque, (11) de l'"escalier-en-facteur-commun" de l'aile Ouest, à propos duquel Arnaud PAQUIN avait su imaginer quelque chose qui tienne la route au lieu des abominations en place depuis ces foutues années 1950 (et les intervenants de l'époque qui, à l'évidence, ne valaient pas mieux), (12) de l'espace technique entre cette cage d'escalier nouvelle et le vénérable colombier, (13) s'il reste du temps et de l'argent, des boiseries du salon du logis, trop médiocres (années 1950...) pour être sanctuarisées, etc.