Message #44092

Mauvaises nouvelles aujourd'hui : dans le prolongement des recommandations du plombier passé ici il y a une semaine, j'ai demandé à Christian de mesurer les dimensions de mes deux puits. Voici les résultats :
- le puits le plus proche du manoir a un mètre de diamètre intérieur ; la surface de l'eau est à 2,40 m de profondeur mais il est bouché ; il n'y a guère qu'une pellicule d'eau dont le reflet m'avait trompé ;
- le puits du fournil de la ferme a 90 centimètres de diamètre ; l'eau est à 2,70 mètres de la surface, elle est claire et le fond est à 6 mètres.

Je transmets ces données à ce plombier afin qu'il vide le second puits pour en déterminer le débit.

Selon le foreur recommandé avec qui j'ai pris rendez-vous pour qu'il vienne établir son devis après-demain, il y a peu de chance qu'on trouve un débit d'eau de 10 m3/h dans le secteur.

A ce stade, il semble donc que je doive me préparer à suivre la préconisation de Nicomède, c'est-à-dire à étudier l'hypothèse d'un chauffage par granulés ou par copeaux de bois. Certes, je suis producteur de bois mais il faudrait alors réserver un volume suffisant pour le stockage du combustible et pour sa chaudière, installation certainement plus encombrante qu'avec la géothermie et nécessitant en outre une cheminée. A première vue, deux endroits seraient alors envisageables pour une telle chaufferie :
- au rez-de-chaussée du colombier, une partie significative de la cuisine-provisoire-qui-dure, dont il faudrait affecter l'une des deux fenêtres au remplissage périodique de la poche de stockage ;
- au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII, mais cela mobiliserait un volume dont la qualité du sol dallé mériterait des usages plus nobles. Je m'y étais toutefois préparé en dotant cette pièce de multiples réservations pour le passage de fluides à toutes fins utiles.

Dans les deux derniers cas, il faudrait qu'une bonne partie du simili-chemin herbagé qui borde l'aile Ouest soit rendu carrossable en toutes saisons, ce qui n'est pas gagné.

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