Message #18376

Poursuivons notre promenade dans les échafaudages et voyons ce que nous réservent les sablières.

On fait là de bien étranges rencontres, comme cette momie de loir (ou de fouine ? il faudra que je remonte la mesurer), une patte avant posée sur le crâne d'un autre animal (de quoi s'agit-il ?) ...

7 mai 2015.

... ou, à l'angle Sud-Ouest de la sablière Sud, des œufs tout juste pondus (qui saurait nous dire de quoi ?) :

7 mai 2015.

On se rend compte de la façon dont le plancher des combles a été posé sur les solives, une isolation étant coincée entre le plafond de la chambre de mon aîné (au 2ème étage du colombier) et ce plancher des combles :

7 mai 2015.

Derrière la sablière extérieure, une accumulation de crottes diverses qui ne nous surprend plus, depuis que nous sommes devenus experts de cette matière :

7 mai 2015.

Revenons-en à la sablière extérieure proprement dite. Voici son angle Sud-Est :

7 mai 2015.

Quel sera le diagnostic sanitaire de M. MAFFRE ? Quel sort réserver à cette sablière à reliefs cubiques et à cet arêtier qui me semble à bout de souffle ?

C'est ce que nous apprendrons lundi prochain. Pour ma part, j'aimerais bien qu'en attendant, la jeune classe concernée réfléchisse aux deux questions suivantes :

- n'est-ce pas le moment de changer la sablière pour un modèle analogue à celles des écuries ? Le colombier et les écuries ont certainement été mansardés à la même époque, au milieu du XVIIIème siècle et il paraît très probable que les sablières des deux bâtiments aient été analogues au départ. Pourquoi ne pas oublier la sablière simplifiée qui date peut-être du début du XXème siècle et dont les disjointoiements manifestent que ce n'a jamais été un travail de qualité ?

- encore plus audacieux : j'ai des doutes très sérieux sur la date à laquelle les lucarnes ont été installées sur le colombier : la qualité du travail est bien moindre que celle de l'ossature de la charpente du colombier. Je pense que ces lucarnes ne sont pas du XVIIIème mais ont été ajoutées un bon siècle plus tard. Le moment n'est-il pas arrivé de les supprimer ? Si j'étais le payeur, c'est ce que je déciderais sans nul doute. Par la même occasion, je supprimerais le plafond de la chambre du 2ème étage ainsi que le plafond des combles. La pièce du 2ème, ainsi allégée de ces mochetés, retrouverait un volume de grande manorialitude. Et en jetant ces plafonds et planchers à la poubelle, on supprimerait le besoin de l'escalier nul qui relie actuellement le 2ème et le 3ème niveau du colombier. Certes, cela renverrait dans les écuries, à leur premier étage, le cabinet de toilettes de la chambre manoriale du colombier. Mais quelle allure, nom de nom !

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