Pouvoirs publics, élus locaux

Il est 5 heures du matin. Voici trois heures que je travaille sur mon avant-projet de "diagnostic sanitaire". J'en suis à 180 pages de laïus. C'est un très gros travail mais ça avance bien. Je viens d'achever la partie relative à la chapelle.

En l'état de mon plan, il me reste à traiter :
- la cour (une question délicate à propos de laquelle il conviendra que je pèse soigneusement mes mots et exhume de bonnes photos),
- la terrasse,
- la charretterie,
- la cave, son appentis et sa dépendance,
- la ferme,
- le fournil de la ferme,
- le circuit des douves
- et les allées.

Et je me dis qu'il serait utile que je complète mes textes sur le logis et le bâtiment Nord par des photos datant de l'époque où on faisait passer des tuyaux ou câbles un peu partout dans le sol (et un peu dans les murs). Ce complément me prendra beaucoup de temps.

Je pense que je devrais avoir bien avancé pour la prochaine réunion avec Arnaud PAQUIN, prévue dans trois jours.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 12 novembre 2023 20:20
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : Xavier MEYER ; C. F. ; Grégory Vannobel Bee+ <gregory@beeplus.fr>
Objet : Chaslerie - Etude de diagnostic d'ensemble

Cher Monsieur,

En vue de notre réunion de mercredi prochain à 9 heures, je vous transmets l'état présent de ma rédaction du "diagnostic sanitaire", bien entendu soumis à vos remarques, corrections, etc.

Il ne me reste que les abords à traiter. Pour la cour, il faudra que je tourne ma plume plusieurs fois dans l'encrier...

Au rythme que j'ai adopté (faute de compétences de "geek") de deux photos maximum par page, on en est déjà à 240 pages sur cette partie.
Je ne doute pas que, le moment venu (quand le texte sera complété sur les abords, dont la cour), votre collaboratrice saura mettre tout cela en page très proprement.

En ce qui concerne l'"étude historique", je trouve que sa mise en forme (telle que vous m'en avez communiqué un tirage-papier lors de votre dernière visite) écrase trop les photos, les rendant de ce fait insuffisamment parlantes. Il y aura diverses corrections à apporter, par exemple à certains plans dont le premier, et j'aurai à vérifier si votre collaboratrice a travaillé sur la base de ma dernière version (celle suivant celle comportant des lignes surlignées en jaune).

Lorsque j'aurai fini ma première version du "diagnostic sanitaire" (j'espère que ce sera le cas pour ce mercredi), je me repencherai sur la partie historique. Nous avons encore de la doc non ou insuffisamment exploitée (cf la clé USB que je vous ai remise, ainsi qu'à Xavier MEYER, la dernière fois).

Et il restera encore à traiter :

- les besoins d'aménagements immobiliers de "La SVAADE" (rédaction par Xavier et moi)
- les scenarios de mise en œuvre de vos A.P.S. (rédaction par vous), plus quelques laïus explicatifs, comme sur les normes E.R.P. et autres (par vous également),
- et l'incorporation des recommandations du bureau d'études "Bee +".

Enfin, je crois me souvenir que vous aviez scanné avec votre engin 3-D de compétition divers bâtiments (bâtiment Nord, fournils) qu'il serait bon de documenter à l'instar des autres.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 13 novembre 2023 21:27
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : Xavier MEYER ; C. F.
Objet : La Chaslerie. Diagnostic sanitaire (version de 276 pages)

Cher Monsieur,

Voici l'état présent du "diagnostic sanitaire".

J'ai un peu modifié le plan du document.

Il me reste à traiter :
- les allées non protégées
- la cour
- et les tuyaux (notamment dans l'entrée du logis).

Par ailleurs Xavier MEYER a retrouvé la date de 1614 pour la permission de bâtir la chapelle.

Bien cordialement,

PPF

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De : Meyer Xavier
Envoyé : lundi 13 novembre 2023 19:23
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : La Chaslerie.

Cher Pierre-Paul
Ma fille Anne-Sophie tente d’examiner pour les comprendre les documents contenus dans la clef que vous m’aviez donnée et que je lui ai transmise.
Elle vient de m’indiquer :
- que les pièces sont mal référencées, notamment quant à leur provenance ;
- qu’il est difficile de s’y retrouver dans la famille LEDIN et qu’il y eut certainement l’intervention d’un faussaire sur le sujet ;
- que parmi les documents de ladite clef, s’en trouve un faisant état de requêtes à l’évêque du Mans pour la fondation, l’autorisation de sa construction, pour y célébrer la messe et de divers autres permissions concernant la chapelle du manoir, précisant en outre que la permission de la bâtir est de 1614.
Amicalement.
Xavier Meyer

(Fin de citation)
Levé depuis quatre heures du matin. J'ai terminé le laïus sur la terrasse et largement entamé celui sur la cour.

Un moment de détente en gardant le rythme (LISZT, "La Campanella" par Valentina LISITSA) avec cette virtuose dont l'appendice nasal me paraît idéal pour trier les lentilles, ce qui n'est d'ailleurs pas ma préoccupation immédiate.

P.S. (à 9 heures) : J'interromps la rédaction de mon projet de "diagnostic sanitaire". Voici où j'en suis rendu. Cela fait 293 pages à cette heure et 50 Mbits sous format "pdf" tel que digéré par mon ordi. Le nombre de pages n'est nullement une fierté à mes yeux. C'est seulement un indicateur de l'avancée de ce travail, à mon simple usage en quelque sorte.

Je n'ai en rien à ce stade traité de la question des tuyaux, c'est vraiment très barbant à mes yeux. Comme j'ai traité de la cour (bien sûr à ma façon), je m'accorde un "break".

Il faudrait ensuite que je vérifie si je ne dispose pas, dans ma photothèque, de meilleures photos que celles que j'ai retenues à cette heure, prises en quasi-totalité ce mois-ci et en prévision de ce travail.
Réunion de chantier, ce matin, consacrée, dans le prolongement de la précédente, à la compréhension de l'histoire de la construction de la Chaslerie.

Nous sommes partis du jeu de plans apportés par Arnaud PAQUIN, un pour chaque période de construction (chacun reprenant l'état immédiatement antérieur de nos réflexions communes), et nous nous sommes transportés au pied des murs pour poursuivre notre enquête :


Sur cette base et à ce stade de nos réflexions, l'hypothèse de la présence d'une troupe à la Chaslerie qui aurait campé sur le "Pournouët", prête à venir à la rescousse du seigneur de la Chaslerie, prend du poids. Après la construction du logis et de son aile en retour en 1598, une deuxième vague de travaux aurait apporté la chapelle et le grand mur de terrasse, celui-ci de douve à douve. Il se serait agi de défendre la place contre les incursions des Protestants. Il nous faudra toutefois vérifier si les fonctions officielles du LEDIN de cette époque justifiaient une telle troupe.

Puis fut bâti le pavillon Louis XIII.

Puis le mur Sud de la cour et, simultanément, un mur Ouest de la cour venant fermer celle-ci en s'appuyant contre la tour Louis XIII. Peut-être une tour à l'emplacement actuel du colombier qui, lui, ne serait pas antérieur au XVIIIème siècle, de sorte que mon extrapolation, à 1000 pour le colombier, des trous de colombe du second étage serait infondée. J'ai rappelé que, lorsque j'ai percé le "passage PAQUIN" entre le colombier et les écuries, je n'avais trouvé, sur le parement intérieur du rez-de-chaussée dudit colombier nulle trace d'un remaniement destiné à faire disparaître les trous de colombe qui auraient été implantés au rez-de-chaussée.

La thèse de deux bâtiments initiaux au fond de la cour actuelle paraît très vraisemblable. Le renflement du mur Nord de la cour correspondrait à la cicatrice laissée par l'arrachement du pignon Est du bâtiment accolé à la tour Louis XIII, qui aurait également été le pignon Ouest de l'aile en retour supposée disparue vers 1720 (date à étayer, par exemple si j'arrive à me replonger dans des inventaires après décès que m'avait communiqués l'archiviste du patrimoine mandaté en 2017).

A l'époque de la construction du mur Sud de la cour, ainsi supposé dater du règne de Louis XIV, la porte principale du logis aurait vu son tympan exhaussé tandis que les linteaux des portes palières du logis auraient été surélevés de même, la hauteur initiale de toutes ces portes ayant été de l'ordre de 1,80 mètre. On avait déjà vu la preuve, sur les parements intérieurs, de l'exhaussement du tympan :

15 novembre 2023.

Ce matin, Arnaud PAQUIN a trouvé des indices qui paraissent imparables du relèvement des linteaux des portes palières. En fait, cela tient à de légères différences du bouchardage des granits ou, plus clairement, à des discontinuités dans les moulures. Je précise que ce sont là des détails que je n'avais jamais perçus en plus de 32 ans de présence sur les lieux :

A l'entrée dans la salle-à-manger du logis - 15 novembre 2023.

A l'entrée dans le salon du logis - 15 novembre 2023.

A l'entrée dans la chambre Nord à l'étage du logis - 15 novembre 2023.

A l'entrée dans la chambre Nord à l'étage du logis - 15 novembre 2023.

Traces d'une surélévation ancienne à l'angle Nord-Ouest de la chambre Sud de l'étage du logis - 15 novembre 2023.


Les enlèvements des meneaux des fenêtres seraient contemporains de ces exhaussements.

On s'est interrogés sur l'appui de la fenêtre Sud-Ouest du salon :

15 novembre 2023.

Sous l'appui de droite qui a perdu sa belle moulure lors d'un remaniement tardif, les pierres ont alors été remontées au ciment, ce qui donne à penser qu'il y a eu là, auparavant, une porte qui aurait été créée lorsque le logis du Bien National Chaslerie a été vendu à deux acheteurs différents. Cette vente justifie le plan cadastral immédiatement postérieur qui, sur ce point, est très bizarre :

Quelle curieuse idée en effet de tronçonner le logis en deux lots, l'un des acheteurs ayant reçu la porte principale du logis et l'autre ayant dû, si l'on ne se trompe, en percer une nouvelle pour pouvoir entrer chez lui. A ce sujet, il faudrait que je retrouve des photos anciennes car je crois avoir gardé le souvenir que la porte nouvelle était à l'emplacement de l'autre fenêtre...

(P.S. du 16 novembre 2023 à 2 heures : Voici la photo à laquelle je pensais qui montre hélas qu'une porte existait là au début du XXème siècle (du moins peu après l'incendie de 1884 puisque la couverture du logis y est encore neuve, contrairement à celle du dôme en piteux état) mais à la place de la fenêtre qui a gardé sa belle moulure. Vraiment bizarre, cette histoire :


Fin du P.S.)

Dans la chambre Sud du logis, Arnaud PAQUIN a constaté qu'il reste la trace des corbeaux d'une cheminée ancienne, nettement plus large que celle qui lui fut substituée au XVIIIème siècle. Son examen de l'ancien âtre lui a fait déclarer qu'il ne devrait pas y avoir de difficulté à ce que le plancher (ou le carrelage) de la pièce, une fois restaurée, soit compatible avec un tel âtre :

15 novembre 2023.

A ce propos, il faudrait que j'inclue dans mon laïus du "diagnostic sanitaire" le plan de l'altimétrie du sol de cette chambre Sud (que j'appelle généralement la "salle dévastée").

(P.S. 2 (du 16 novembre 2023 à 2 heures 10) : Grâce à ma "seconde tour de contrôle", j'ai retrouvé sans difficulté ce plan altimétrique qui date de septembre 2019...

... et dont dont j'extrais ceci :


Fin du P.S. 2)

Aux deux étages des écuries, nous avons recherché, sans la trouver, la preuve d'un ancien mur Ouest de la cour, tel qu'imaginé par Arnaud PAQUIN :

15 novembre 2023.


Au rez-de-chaussée des écuries, j'ai montré les preuves que le mur de séparation avec l"aile de la belle-mère" que j'ai fait tomber avait été maçonné dans les années 1950 sans prévoir le moindre lien avec les murs de façade (autrement dit, pour employer mon vocabulaire, du travail de merde). J'ai également montré, sur les parements intérieurs du rez-de-chaussée des écuries les cicatrices d'ouvertures anciennes. J'ai aussi prouvé la très médiocre qualité de réalisation de la porte Ouest des écuries ; Arnaud PAQUIN entend toutefois la conserver pour que, dans l'intérêt de "La SVAADE", la restauration de cette aile soit compatible avec les normes de sécurité régissant les "établissements recevant du public (E.R.P.)".

P.S. 3 (du 16 novembre 2023 à 2 heures 20) : Voilà, je crois que j'aurai dit l'essentiel quand j'aurai mis en ligne les plans de l'aile Nord, tels que dressés au laser 3-D de compétition :

J'observe que ce premier plan est à corriger au niveau du cul du four de la salle-à-manger.


Curieux que le dessin de la façade Nord semble avoir été oublié. Je trouve de plus que le coup de sabre de la façade Sud du bâtiment Nord devrait être plus net que sur ce dessin.

Ceci dit, le plus important, selon moi, à retenir de ce stade de nos constats et réflexions est que l'on s'éloigne de l'idée d'un ancrage nettement médiéval de la Chaslerie mais que l'on met désormais en avant deux périodes essentielles pour la construction du monument :
- les années 1598 à 1614, dans le contexte hostile des combats entre Catholiques et Protestants dans le Domfrontais,
- les années 1720 à 1750, voire antérieures, qui ont correspondu ici à une grande période de réécriture du style de la Chaslerie.

Tout cela est encore dans les limbes et à parfaire mais Xavier MEYER, Arnaud PAQUIN et moi trouvons tous cette recherche tout à fait passionnante.

La prochaine réunion avec Arnaud PAQUIN est fixée au mardi 28 novembre à 14 heures.
Exchange "WhatsApp" avec Jean THUAUDET, vice-président de "La SVAADE" :

Lui (hier à 19 heures 17) : Bonsoir Pierre-Paul. Pour répondre à la remarque de "Cambérabéro", voici ci-dessous ce qui pourrait servir de "plan simplifié". A votre disposition pour toute correction. Jean


Moi (ce jour à 0 heure 50) : Cher Jean, merci beaucoup pour cette utile et didactique contribution qui me donne en outre une idée de la qualité de vos lectures.
Je vais mettre ce dessin en exergue du "diagnostic sanitaire" à tout le moins. Je n'aurais rien à y corriger, seulement des compléments. Vous serait-il en effet possible, afin de coller au plan du laïus, de flécher également l'allée principale, le colombier, la cour, la terrasse, le "Pournouët" et la douve Nord ?
Le cas échéant, si ce n'est pas compliqué, d'élargir le champ de l'image afin de mieux voir les douves (jusqu'au bief aval, si possible, qui serait alors à flécher) ?
Si possible, d'indiquer le Nord ?
Si possible, d'homogénéiser l'emploi des articles (en mettre partout ou nulle part) ?
Je vous appelerai demain pour prendre de vos nouvelles.
Amicalement,
PPF

(Fin de citation)
Discutant hier avec des voisins Domfrontais, je me suis aperçu que je ne suis pas le seul contribuable de la commune à trouver que le maire signe n'importe quoi dans le cadre de ses attributions de président de "Domfront-Tinchebray Interco". Je fais ici allusion à des décisions relatives aux systèmes d'évacuation d'eaux usées.

Comme ce personnage n'a pas daigné répondre à mon courriel relatif à la procédure suivie dans ce domaine et qu'il crée, par sa seule signature et dans des conditions très contestables, des entraves qui paraissent excessives à la libre disposition d'actifs fonciers, je vais devoir renouveler ma demande en des termes beaucoup plus formels.

Il en va de même, même si ma première demande écrite à ce sujet est encore très récente, de son absence de réponse - ne serait-ce qu'un simple accusé de réception - à ma demande de communication de documents administratifs sur le "projet MORIN", documents qui sont nécessairement signés de lui.

Je comprends qu'être maire d'une commune de 4 000 habitants n'est pas toujours une position confortable ni facile pour quelqu'un, même s'il a des qualités humaines certaines et appréciées à des titres divers, qui n'avait guère, avant d'être élu, la moindre expérience de la gestion des affaires publiques et qui ne dispose toujours pas, un mandat et demi plus tard, de compétences sur lesquelles s'appuyer en ce domaine de plus en plus écrasé de normes souvent absurdes et absconses, surtout quand un tel responsable (ou supposé tel) entretient, vraisemblablement, une relation qui semble de plus en plus relâchée avec certains des devoirs de la charge qu'il a sollicitée et obtenue des électeurs.

Mais je pense qu'il ne faudrait pas, en faisant preuve du même type de laisser-aller que le sien, lui laisser penser qu'il pourrait impunément continuer de gérer en catimini les affaires de la commune ou de la communauté de communes ou encore dilapider en futilités ou absurdités les mannes, importantes et décisives, qu'il a eu le talent ou la chance d'orienter, du moins dans le principe, vers le territoire dont il a encore la charge.
Jean THUAUDET m'a tansmis ce soir, via "WhatsApp", les deux photos suivantes :


Je lui ai fait part de demandes de corrections à la première et, bien qu'il m'ait indiqué sa préférence pour celle-ci, l'ai prié de renseigner de même la seconde.

P.S. (à 21 heures 30) : Voici les nouvelles propositions de Jean :


Et, pour la photo aérienne :


Également une version "light" de la première :


Qu'en dites-vous ?
Le canard enchaîné
rédigé le Jeudi 16 Novembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
0
Sous le titre " Eric DUPOND-MORETTI, Le garde des Sceaux périlleux" et le sous-titre "Devant la CJR, le ministre de la Justice assure à la fois l'attaque et la défense" :


N.D.L.R. : Ce genre de type me plaît, pas un crétin ni une couille molle comme il y en a tant.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 17 Novembre 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Références culturelles
0
Je poursuis, au rythme de mes insomnies, la lecture du dernier ouvrage de Jean-Pierre JOUYET, "Est-ce bien nécessaire, Monsieur le Ministre ?", sorte de confession publique et sur le tard de ce sympathique garçon qui se définit lui-même comme un "catholique de gauche".

Quel terrible aveu de naïveté, d'aveuglement et d'absurdité des œuvres d'une vie, au demeurant bien remplie, avant d'arriver à mettre des mots, à défaut d'avoir encore le temps d'agir, sur ce qui constitue le mal français : une parfaite incapacité de l'Etat à assumer ses missions régaliennes les plus élémentaires en dépit d'une dépense et d'une dette publiques invraisemblables, d'une effervescence constante de la création de normes par des armées de fonctionnaires incontrôlés et par des élus presque aussi nombreux et tout aussi inconséquents, toutes caractéristiques qui ne peuvent mener le pays qu'à un effondrement rapide dont on voit déjà, de toutes parts et en tous domaines, les signes annonciateurs les plus inquiétants ou les preuves les plus accablantes !
Tirant parti du schéma légendé que vient de nous transmettre le toujours très serviable Jean THUAUDET, je viens de modifier à ma façon, toujours charmante pour quelques rares individus, quels qu'ils puissent être, le début du texte relatif à la "Visite" du manoir favori, tel que mis en ligne sur le site du même métal.

Beaucoup plus important, j'en ai profité pour mettre à jour le laïus suivant afin qu'il soit en phase avec les dernières et très remarquables interprétations architecturales et historiques d'Arnaud PAQUIN, efficacement aidé en cela par Xavier MEYER et sa fille Anne-Sophie.
(Début de citation)

De : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Envoyé : samedi 18 novembre 2023 12:52
À : Meyer Xavier
Cc : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: LEDIN …

merci, plaisir partagé !

Arnaud Paquin

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 18 novembre 2023 11:36
À : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>; Meyer Xavier
Objet : RE: LEDIN …

Cher Monsieur,

C'est toujours une grande joie de travailler avec vous, ainsi que je ne cesse de m'en faire l'écho sur le site favori. Je sais qu'au titre de "La SVAADE", Me MEYER partage le même enthousiasme !

Bien cordialement,

PPF

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De : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Envoyé : samedi 18 novembre 2023 11:27
À : Meyer Xavier <axmeyer@hotmail.com>
Cc : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: LEDIN …

bonjour Maître, bonjour M. Fourcade,

Formidable ! L'hypothèse de Mercredi se confirme donc et comme je l'évoquais à votre arrivée, il faut donc prendre l'hypothèse inverse de l'hypothèse huguenote et la date précoce de la construction de la chapelle années 1610 annonce bien la couleur du camp adopté. je l'ai compris dès que la date d'autorisation a été retrouvée.
La position de la chapelle vers le camp de garnison (hypothèse très vraisemblable) est aussi très judicieuse : un camp retranché catholique et la chapelle flanquée sur la muraille. D'ailleurs si le village s'appelle la "Haute Chapelle" n'est-ce pas corrélativement à une basse chapelle qui serait celle de la Chaslerie, la chapelle Sainte Anne, dont le vocable reste aussi à "creuser", qui pourrait avoir elle aussi sa notoriété et pour ne pas confondre avec cette dernière.

C'est vraiment intéressant : une place fortifiée de la Ligue !
(...)

En tout cas, cela donne au manoir de la Chaslerie une épaisseur historique tout à fait singulière qui était complètement passée dans l'oubli et peut vraiment le faire rayonner à l'échelle de l'histoire régionale voir Royale (nationale serait un anachronisme, les nations étant les régions du royaume à l'époque).
C'est très enthousiasmant et nous devons vraiment axer sur le volet historique dans le diagnostic.

Merci pour ce concours précieux de votre fille Me. Meyer et bien à vous,

Arnaud Paquin

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De : Meyer Xavier
Envoyé : samedi 18 novembre 2023 09:41
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: LEDIN …

Cher Pierre-Paul
En fait, si j’ai bien compris, ce serait pour compulser les documents d’origine, d’époque, pour les confronter avec ceux des inventaires des XVIIIème et XIXème. Ma fille m’a indiqué que pour des raisons matérielles de l’époque, de sécurité et d’autosatisfaction, la manie de recopier était répandue et systématique, d’où des erreurs volontaires et involontaires.
Dans quelques temps, j’insisterai pour que ma fille vous contacte directement sur votre fixe ou votre adresse internet, si vous en êtes d’accord.
Amicalement.

Xavier Meyer

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 18 novembre 2023 06:20
À : Meyer Xavier <axmeyer@hotmail.com>
Cc : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Objet : RE: LEDIN …

Sous le même onglet, je retrouve que le 1er étage de la tour Louis XIII a longtemps servi de logement au chatelain attaché à la Chaslerie... J'avais dû trouver cette info à une endroit précis à rechercher...

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 18 novembre 2023 06:01
À : Meyer Xavier
Cc : Arnaud PAQUIN <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Objet : RE: LEDIN …

Sous l'onglet "Visite" du site favori, je retrouve ce texte :

"Entre les quatre fenêtres de gauche du logis, côté cour, une pierre sculptée a été rapportée lors de ces travaux ; elle porte également la date de 1598 sous un écu commémorant l’union en 1586 de René Ledin (1568-1619) et de Madeleine Cormier (fille de Guy Cormier, vicomte de Domfront, qui s’était compromis avec Montgomery mais avait été amnistié ; les Cormier portaient « de gueules au chevron d’or accompagné de trois croissants posés 2 et 1 » ; ce seraient eux qui auraient édifié le manoir voisin de la Guyardière)."

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 19 novembre 2023 07:41
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : Xavier MEYER ; C.F.
Objet : La Chaslerie - Coup de sabre du bâtiment Nord

Cher Monsieur,

Je viens de retrouver dans mes archives les treize photos suivantes. Elles montrent que, lorsqu'en 2008, j'ai voulu percer le fenestrou qui se trouve à l'étage de la cage d'escalier du bâtiment Nord, mon employé de l'époque a mis à jour une ancienne ouverture d'un bâtiment disparu. Je ne suis pas sûr que les 10ème et 11ème photos de cette série aient quelque chose à voir avec cette ancienne ouverture (il me semble que non). A cette occasion, nous avons réduit la hauteur du coup de sabre, comme explicité par ces photos :

21 avril 2008.

21 avril 2008.

21 avril 2008.

21 avril 2008.

21 avril 2008.

21 avril 2008.

21 avril 2008.

22 avril 2008.

22 avril 2008.

22 avril 2008.

21 avril 2008.

21 avril 2008.

21 avril 2008.


J'espère que vous trouverez dans ces photos matière à préciser votre diagnostic sur ce coup de sabre.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : dimanche 19 novembre 2023 20:50
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : Xavier MEYER ; C. F.
Objet : La Chaslerie - Projet de "diagnostic sanitaire" (version de 309 pages)

Cher Monsieur,

Je vous prie de trouver ci-joint le dernier état de mon travail en objet :
- pages 1 à 103
- pages 104 à 206
- pages 207 à 309.

Par rapport à la précédente version, j'ai inclus un petit nombre de photos sur la tuyauterie et supprimé tout développement sur les allées non protégées car cela m'est apparu hors-sujet. Mais je bute sur le fait que ma photothèque est considérable et très difficile à explorer et à trier ; je ne peux donc l'utiliser pour des recherches systématiques ; il faut que je passe par ma "tour de contrôle n°2" ; or, si c'est possible, ce n'est pas du tout commode.

Aussi, je crains que ce soit ma dernière version avant que vous ne corrigiez mon texte.

Si cela peut vous être utile, je pourrais vous communiquer, sur une clé USB, les photos que j'ai utilisées pour cette version.

Bien cordialement,

PPF
Je me suis enfin plongé dans les fichiers transmis sur clé USB par Eric YVARD, l'archiviste du patrimoine que j'avais chargé, en 2017, de clarifier certains points de l'histoire de la Chaslerie.

Pour l'heure, je n'ai pris connaissance que de ce qu'il a écrit à propos de ce que j'appelle la "problématique GOUPIL", un excellent travail qui répond parfaitement à ma demande sur ce sujet alors que tout me donnait à penser, jusqu'à aujourd'hui, que les héritiers de certains acheteurs de Biens Nationaux du secteur avaient réussi à rendre impossible la clarification de faits intervenus en ces temps troublés et douloureux.

Trêve de bavardage, les 18 pages de ce travail nous donnent des informations fiables et complètes sur la disposition des lieux. Je comprends enfin la raison de la scission de la Chaslerie en deux lots, selon un découpage à mes yeux absurde, lors de la vente du Bien National. Je saisis enfin que j'avais fantasmé sur les liens éventuels entre le fameux (à mes yeux) GOUPIL de la Révolution et la famille LEVÊQUE : je dois admettre qu'il n'y a là rien de pendable et, possiblement, rien du tout.

J'ai surligné les passages les plus importants de ce texte, tel que je viens de le mettre en ligne :
- en vert, les actes juridiques en vertu desquels a cheminé la propriété desdits biens entre 1794, date de la scission, et 1877, année du regroupement ;
- en jaune, les descriptions des lieux, dont certaines inédites.

On comprend ainsi que le malin Charles François Laurent GOUPIL avait monté une alliance qui paraît avoir été improvisée, lors de la vente à la chandelle du Bien National, avec le citoyen Roland GAUPUCEAU, tabellion du secteur, afin de pouvoir coiffer sur le poteau, et d'ailleurs d'epsilon, l'offre d'un tiers, le citoyen ROUSSEL. C'est la raison de cette scission en deux lots (on apprend que l'escalier du logis était commun, il y avait quand même des limites à la connerie ; mais cela pose la question de la raison de la transformation en porte de l'une des deux fenêtres sur cour du salon, comme on l'a redécouverte récemment sur une photo de peu postérieure à 1884).

Très vite, dès 1795, ce présumé malin GOUPIL a toutefois perdu la main en vendant son lot bizarre, alors que l'héritier de GAUPUCEAU a attendu un petit peu plus longtemps, soit 1809, pour tirer sa révérence. Et c'est ainsi dès 1809 que les ROULLEAUX sont entrés en scène sur ce qui constituait en fait la moitié Sud du logis. Cette part passa donc aux LEVÊQUE, d'abord indirectement en 1819 lors d'un mariage ROULLEAUX-LEVÊQUE, puis nommément à la suite du décès de Sophie-Adélaïede ROULLEAUX, décédée en 1875 chez son gendre GOUPIL (apparemment sans lien avec le précédent - ici, c'est moi qui interprète-) et que nous savons enterrée dans notre chapelle favorite, ainsi que son mari.

Comme on le savait mais comme on en a ici la confirmation précise, c'est en 1877 que Charles LEVÊQUE, un robin en poste à Vire qui était aussi l'époux de cette Sophie-Adélaïde, fit l'acquisition du lot ex-GOUPIL, permettant ainsi aux enfants dudit couple de recevoir en héritage une Chaslerie reconstituée après 83 ans de divagations diverses. Je rappelle à ce propos que, quant à la ferme de la Chaslerie, c'est moi qui l'ai recollée au manoir lorsque j'en ai fait l'acquisition en 1993, c'est-à-dire deux ans après mon acquisition du manoir.

L'intérêt de ces 18 pages du texte d'Eric YVARD ne s'arrête pas là puisqu'on y lit des précisions utiles sur la disposition du manoir favori en ces temps chahutés. Je renvoie ici à ce que j'ai surligné en jaune dans le texte. En particulier :
- il y avait dans la cour (cf page 2) un "jet d'eau provenant du tertre Linot (soit en haut de l'allée principale et même au-delà, lorsqu'on a traversé la voie communale goudronnée)) par des tuyaux". Comme le bassin de granit actuellement visible au centre de la cour n'est pas cité, et puisqu'il n'y a plus la moindre trace d'un quelconque jet d'eau dans le secteur, c'est bien la preuve que le bassin de granit n'était pas là avant 1793. Est ainsi corroborée mon hypothèse que ce truc, qui enquiquine la bonne restauration prochaine de la cour, n'a rien à faire à cet endroit et serait beaucoup plus à sa place près de la ferme ;
- il y avait en 1793 deux latrines au premier étage du logis. Ceci est un scoop et je ne vois pas où pouvait se trouver la seconde ;
- il est question d'un "pavillon au midy" et je ne vois pas à quoi ceci peut correspondre, si ce n'est la charretterie qui a beaucoup changé d'aspect depuis un peu plus de deux siècles ;
- enfin, pour tenter de s'y retrouver dans les noms de pièces de terre cités, je remets en ligne un crobard peu lisible que j'avais dessiné aux archives d'Alençon il y a déjà quelques lustres :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 20 novembre 2023 09:46
À : PERREAU Marie <Marie.PERREAU@normandie.fr>
Cc : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com> ; Xavier MEYER ; C. F. ; (...)@culture.gouv.fr ; AUBIN Vincent <vincent.aubin@normandie.fr>
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie - Restauration des menuiseries extérieures du logis - Demande de subvention auprès de la Région Normandie (troisième version)

Madame,

Je réponds oui à toutes vos questions.

Je pense être d'ores et déjà en position de vous informer que l'"étude de diagnostic d'ensemble" que prépare, avec l'aide attendue de la Région, M. Arnaud PAQUIN, l'excellent architecte du patrimoine mandaté, devrait être un modèle du genre. Je peux même vous indiquer qu'elle pourrait révéler, sur la période de la régence de Marie de Médicis (veuve d'Henri IV et mère de Louis XIII), un scoop architectural d'intérêt national.

Je ne vous cache pas que, de même que "La SVAADE", intéressée au premier chef et qui suit désormais le dossier pas à pas, tous les artisans concernés piaffent d'impatience en attendant le résultat des délibérations de la Région.

Cordialement,

PPF

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De : PERREAU Marie <Marie.PERREAU@normandie.fr>
Envoyé : lundi 20 novembre 2023 09:09
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie - Restauration des menuiseries extérieures du logis - Demande de subvention auprès de la Région Normandie (troisième version)

Bonjour Monsieur,

Pourriez-vous me préciser, vous demandez bien pour le diagnostic une aide de 9 905,06 € TTC pour un montant total des dépenses de 49 525,30 € TTC ? Pour les travaux vous demandez bien une aide de 148 134,20 € TTC pour un montant total des dépenses de 493 780,80 € TTC ?

Vous ne récupérez pas la TVA c’est bien cela ? Je prends donc les montants TTC ?

Il s’agit de la dernière ligne droite avant la présentation des dossiers au comité.

Merci par avance pour votre retour avant mardi 21 novembre 2023.

Marie Perreau

Région Normandie
Chargée de mission pour l’Eure et l’Orne
Service Patrimoine et Inventaire
Direction de la Culture et du Patrimoine
02 14 47 63 05
marie.perreau@normandie.fr

(Fin de citation)
De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 20 novembre 2023 21:33
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com> ; Xavier MEYER
Objet : Les LEDIN et la Ligue

Messieurs,

Le document joint, tiré de la clé USB de M. YVARD, me paraît ruiner l'hypothèse que la Chaslerie aurait été une place-forte de la Ligue.

Voir mes surlignages qui permettent une lecture en diagonale.

Qu'en dites-vous ?

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Je poursuis mon exploration tardive de la clé USB transmise par Eric YVARD en application du mandat que je lui avais confié en 2017.

Je m'intéresse ici à l'histoire de la ferme de sa Chaslerie de sa vente, en 1794, comme Bien National à 1818.

Ce document nous apprend ou explicite un certain nombre de faits qui ne me paraissent pas nécessairement d'un intérêt majeur mais qui lèvent un coin du voile sur les alentours du manoir favori en ces temps troublés.

Pour comprendre ces faits, on pourra se reporter à mon crobard déjà mis en ligne, basé sur le "plan cadastral napoléonien" (de 1824 en réalité), notamment aux noms que j'ai voulu surligner ici en orange (manifestement, avec le scan ça ne passe pas...) :


On comprend ainsi qu'à l'époque de la Révolution, la ferme contenait trois bâtiments principaux en plus du fournil. Sur les trois corps de bâtiment recensés, il est question de deux granges ; je suppose qu'il s'agit de deux granges encore debout dans les années 1980 (comme le montrent des photos datant de l'époque des propriétaires VANNIER) mais pas de la grange ruinée par la tempête de 1998 et qui était de facture beaucoup plus récente.

Comme le manoir, cette ferme fut scindée en deux lots à l'occasion de la Révolution (curieuse manie), ceci en 1804 ici.

Il semble que le mot "retenue" soit utilisé dans deux acceptions différentes : le manoir d'une part et un champ particulier d'autre part. Toutefois la mention à la page 19 désigne un "ancien étang de la retenue", près du lit du ruisseau Choisel ou Beaudouët. Pour moi, il est clair que cet ancien étang se trouvait quelque part entre le bief amont et le bief aval des douves du manoir favori, donc à l'Est du manoir, là où se trouve actuellement un champ inondable et où poussent facilement les joncs (champ loué à long terme à mon fermier, actuellement le "G.A.E.C. du Nord"). Et nullement à quelques dizaines de mètres au Nord des bâtiments de la ferme.