Pouvoirs publics, élus locaux

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rédigé le Mercredi 8 Février 2023
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Pénurie d'agriculteurs : la souveraineté alimentaire française menacée

D'ici 2030, 40% des agriculteurs français partiront à la retraite. Le secteur de la viande bovine craint déjà une possible pénurie d'ici quelques années. Une situation critique pour la souveraineté alimentaire française, et qui profite déjà aux importations étrangères.


Le compte à rebours a commencé. En raison du vieillissement des employés, du manque d’attractivité du métier et de la mutation structurelle du secteur, la France devrait connaître une importante pénurie d’agriculteurs dans les dix prochaines années. C’est ce que nous apprend un exercice prospectif décennal publié par la Dares (Direction des statistiques du ministère du Travail) et par l’organisme France Stratégie en mars 2022, et actualisé dans une version régionalisée le 20 janvier dernier. Intitulé Quels métiers en 2023 ?, le rapport publié par le ministère de l’Emploi affirme que sur les 450 000 agriculteurs, éleveurs et sylviculteurs en activité en 2019, environ 40 % seront partis à la retraite d’ici 2030. La démographie du secteur ne joue effectivement pas en sa faveur. D’après une note de l’Insee parue en octobre 2020, 55 % des agriculteurs en exercice en 2019 avaient 50 ans ou plus, soit 24 points de plus que pour l’ensemble des personnes en emploi (31 %). Les plus de 60 ans, eux, étaient 13 % chez les agriculteurs contre 3 % chez tous les employés.

Or, seulement 21 % de la profession sera renouvelée par des jeunes débutants, auxquels s’ajoute la disparition de 5 % d’emplois (40 000) en raison de la concentration des exploitations et la diminution de l’élevage. Ce qui laisse un déséquilibre national de près de 15 % entre les besoins de recrutement et les nouvelles recrues. Ce déficit devrait porter la part de l’agriculture dans l’emploi national à moins de 2 % contre 3 % en 2019 et 4 % en 2000. Ce déficit ne date pas d’hier, mais a été, d’après la Dares, accru par les changements de comportements liés au Covid et par la mise en application de la politique bas carbone. Dans cette mise à jour récente, France Stratégie et la Dares observent des déséquilibres plus élevés « dans les deux premières régions agricoles de France, la Nouvelle-Aquitaine et la Bretagne », mais aussi dans « les régions viticoles de Bourgogne–Franche-Comté et du Grand Est (Champagne) ».

En dix ans, la France a perdu 11 % de ses bovins

La Dares ne semble pas tellement s’alarmer de la situation, prédisant un changement de paradigme dans toute l’agriculture française. Selon les auteurs de l’étude, dans les prochaines années : « Les gains de productivité se poursuivraient, poussés par l’innovation et la pression concurrentielle qui s’accroît en dépit du caractère encore relativement protégé et localisé de la production agricole en France et en Europe (notamment du fait de la politique agricole commune et de l’attention portée aux circuits courts dans les territoires). » Une innovation qui serait notamment engagée dans « la robotique, considérée comme un “investissement d’avenir” […], améliorant la performance et limitant les pénuries de main-d’œuvre. La valeur ajoutée se maintiendrait, avec des produits plus chers, de meilleure qualité et plus “individualisés” ». Raison pour laquelle, selon l’étude, les techniciens et cadres de l’agriculture seront les seuls métiers à croître (11 % d’ici à 2030), puisque les 27 % de départs en retraite seraient plus que compensés par les jeunes formés, qui composeront 44 % des emplois. Quant aux métiers de maraîchers, viticulteurs et jardiniers, ils subiraient un déficit moindre de 10 %.

Au final, nous assistons surtout à une fragilisation des métiers « classiques » de l’agriculture et de l’élevage tels que nous les avons connus ces dernières décennies. Un travail éprouvant, laissant peu de temps libre et de répit — 42 % des agricultrices françaises ne prennent aucun congé maternité et 51 % des éleveurs n’ont pas pris de vacances en 2022. Et cela pour un salaire loin d’être mirobolant. Un éleveur de vaches laitières peut par exemple espérer gagner entre 1 200 et 2 500 € net au cours de sa vie. Une situation difficile à compenser par la seule passion du métier…

L’effondrement de l’attractivité commence déjà à se faire ressentir dans certains secteurs comme la boucherie bovine. Le nombre de vaches à viande ne cesse de diminuer chaque année, laissant craindre un risque de pénurie à moyenne échéance. En dix ans, le nombre de têtes a diminué de 11 %. Selon l’Institut de l’élevage (Idele), la France a perdu 837 000 bovins depuis 2016, dont 500 000 vaches allaitantes. Toujours selon Idele, le nombre d’exploitations de bovins est passé de 230 000 en 2009 à 166 000 dix ans plus tard. Un délabrement progressif de notre patrimoine rural, mais aussi d’un énième pan de notre souveraineté alimentaire. Car comme la consommation ne baisse pas — malgré les innombrables injonctions écologistes —, cette pénurie annoncée profite au marché étranger. L’an dernier, les importations de viande bovine ont bondi de 6 %.
Je viens de modifier ou de compléter aux deux entrées suivantes ma prose sur l'historique que l'on sait :

- Le 15 décembre 2021, la D.R.A.C. demande que soit définie une nouvelle tranche de travaux de restauration des menuiseries extérieures du logis, destinée à être substituée aux « tranches 1 et 2 » précédentes. Elle précise qu’à l’occasion de la mise en place de cette nouvelle tranche, il sera demandé par le Trésor public à Pierre-Paul FOURCADE de rembourser la part déjà réglée des subventions de l’Etat au titre des « tranches 1 et 2 » ne correspondant pas aux honoraires d’architectes du patrimoine.

- Le 30 janvier 2023, Chantal JOURDAN, députée de l’Orne intervenue auprès du maire de Domfront-en-Poiraie, informe Pierre-Paul FOURCADE que, selon cet élu, « les projets individuels menés sur le territoire » peuvent « prétendre à des subventions » au titre du « projet MORIN de développement du tourisme médiéval domfrontais ».


Il me semble que ces compléments étaient nécessaires.

P.S. (à 6 heures 30) : Ayant pris connaissance de ma prose, Carole objecte deux remarques :

- "A la lecture de la fin de ta première partie, les gens vont comprendre que tu touches plus de subventions que tu ne dépenses ;
- surtout, ils vont se dire qu'eux ne touchent pas de subventions quand ils changent leurs fenêtres."

Que pourrais-je répondre à ceci, sinon qu'il y aura toujours des cons ou même que les cons nous cernent ? Eux au moins n'ont pas à subir tous ces emmerdements sans fin ni les invraisemblables surcoûts qui les accompagnent, voire en résultent.

P.S. 2 (à 17 heures 30) : Carole insiste pour que je modifie ma rédaction du passage en question.

Voici donc ce que je prévois :

Au terme de cette première période qui s'étale, travaux administratifs préparatoires inclus, sur plus de sept ans, et sans que la moindre pièce de bois ou de fer n’ait encore été façonnée pour commencer la restauration des menuiseries extérieures en cause, Pierre-Paul FOURCADE a, sauf erreur, dépensé 26 418 € au titre des seuls frais de dossier et, certes, encaissé 29 360 € de subventions. Mais, comme on le voit à travers les chiffres suivants, toutes les subventions reçues à ce stade déjà tardif ou presque toutes ont été absorbées sans contestation possible par les seuls honoraires d’architectes du patrimoine ou d’un « assistant à maîtrise d’ouvrage » dont l’intervention a paru indispensable pour maintenir le contact avec leur corporation (et l'on ne dit rien ici des surcoûts, qui résulteront immanquablement des spectaculaires délais en cause, sur les factures à venir des artisans) :

Au moins là, on ne pourra pas dire que je ne mets pas les points sur les "i".
lefigaro.fr
rédigé le Jeudi 9 Février 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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Pourquoi vos courses vous coûteront encore plus cher à partir du mois de mars

Dans quelques semaines, l'inflation, dans les rayons des distributeurs, «prendra tout simplement la forme d'un mur», estime un expert.

Vous avez le sentiment de payer vos courses plus cher depuis quelques mois ? Ce constat sera encore plus vrai à compter du 1er mars prochain. Les acteurs de la grande distribution sont unanimes sur le sujet et font part de leur inquiétude. La directrice des achats alimentaires du groupe Auchan a ainsi évoqué sur RMC, ce jeudi, «une hausse d'environ 10%, en plus de l'inflation actuelle». Pour rappel, les prix des produits alimentaires ont accusé une hausse de 13,85% au mois de janvier, selon la société d'analyse IRI.

N.D.L.R. : Tout se déglingue en même temps, ça va devenir affolant je le crains.
Je crois que j'ai trouvé une façon très simple, sans avoir à lui transmettre mon pensum historique, de saisir ma nouvelle interlocutrice au conseil départemental de l'Orne au sujet de ma troisième demande de subvention pour les menuiseries extérieures du logis.

Il me semble en effet que j'ai réussi à mettre en phase les réglementations de l'Etat, du conseil régional de Normandie et, ce qui restait encore à réaliser, du conseil départemental de l'Orne. Inutile de jouer au modeste, je pense que c'est là un vrai tour de force.

Cela m'a demandé beaucoup de travail d'imaginer cette approche très allégée mais je pense que le résultat en vaut la peine. Et, si par extraordinaire Mme CAILLET-BARANIAK ou tout autre de mes interlocuteurs souhaitait se pencher sur cet historique, il leur suffirait de se reporter ci-après.

P.S. (à 23 heures 45) : En effet, je précise que mon interlocutrice, interrogée ce matin, m'a répondu souhaiter lire ledit pensum.
Excellente conversation téléphonique avec Mme CAILLET-BARANIAK :

- le reliquat des subventions départementales pour les "tranches 1 et 2" n'est pas perdu mais les honoraires d'architecte ne sont pas pris en compte par le département (contrairement à ce que font la D.R.A.C. et la Région) ;
- j'ai informé mon interlocutrice que la "tranche 3" (au sens du conseil départemental) concernera les mêmes menuiseries que la "tranche 2" (au sens du même) mais avec des adjonctions et des corrections qui suffiront à causer cette "tranche 3" ;
- elle va me transmettre le formulaire, dans sa dernière forme, à remplir en appui de ma demande ;
- dès que je recevrai ce formulaire, je serai en position de libeller ma demande précise ;
- l'instance décisionnelle au sein du conseil départemental devant se réunir en mars prochain, la réalisation de la "tranche 3" ne serait pas retardée et pourrait avoir lieu au second semestre 2023.

P.S. (à 11 heures 30) : Mme CAILLET-BARANIAK m'ayant immédiatement transmis ce formulaire, je n'ai pas traîné davantage pour le remplir :


Le dossier complet, avec les justificatifs demandés, partira cette après-midi.
Il a fallu que je tronçonne mon message en quatre courriels pour arriver à envoyer à certains de mes interlocuteurs habituels ma demande de subvention au conseil départemental de l'Orne pour la "tranche 3" des menuiseries extérieures du logis. Il faut dire que cette demande s'accompagnait de divers justificatifs réclamés dont la taille (en octets) provoquait une thrombose dans certains circuits.

Heureusement j'ai eu l'idée de substituer à l'envoi sec des documents trop lourds les messages du site favori où je les avais mis en ligne.

C'est à des détails comme celui-ci que l'on mesure la supériorité flagrante du site favori par rapport à des systèmes télématiques insuffisamment calibrés ou à bout de souffle.

Ceci étant, j'indique ici à toutes fins utiles que la "tranche 3" (au sens du conseil départemental) sera, peu ou prou, ce qui, dans la "tranche A" de la D.R.A.C., n'était pas déjà couvert par la "tranche 2" de la D.R.A.C. et du conseil départemental.

Si vous n'avez rien compris à cette histoire, ce qui me paraîtrait fort excusable, les choses étant ce qu'elles sont, n'hésitez surtout pas à me poser des questions. Je tâcherai d'y répondre de la façon la plus claire dont je sois capable dans les circonstances de l'espèce et en l'état du dossier.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 12 Février 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Anecdotes
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Le 11 janvier dernier, j'avais posté mon chèque de cotisation à une association.

Hier, c'est-à-dire pile un mois plus tard, la poste m'a rendu ma lettre, ouverte et avec la mention "Adress illegible" (en français dans le texte) :


La prochaine enveloppe aura-t-elle plus de succès, compte tenu notamment de la hausse continue du prix des timbres ?


Je n'insiste pas sur le fait qu'en ouvrant la première lettre, la poste a retrouvé mon "Adress". Sur le même document, elle aurait retrouvé de même celle, pour le coup imprimée, de mon destinataire si elle s'en était seulement donné la peine, à défaut de savoir déchiffrer le nom manuscrit d'un passage parisien du 9ème arrondissement de la capitale (au pire, il ne doit quand même pas y en avoir 36) :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 13 Février 2023
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Sud Manche - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
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Dans l'affaire des éoliennes de Ger et Saint-Georges-de-Rouelley, pendante devant la Cour administrative d'appel de Nantes après cassation, voici notre mémoire déposé ce jour.

Je rappelle que les six éoliennes en question seraient implantées à environ 7 km de la Chaslerie, dans le Sud Manche, et que, depuis près de huit ans, appuyés et soutenus par de larges associations, nous nous battons comme des lions - je pense du moins que la lecture de ce mémoire le confirmera - contre ce funeste projet.
Derrière la question du mix 100 % renouvelable, la question du pilotable

Si les partisans d’un monde 100 % renouvelable ont tendance à l'évacuer bien rapidement, une question se pose, et elle conditionne tout le reste : celle de la pilotabilité des énergies.


Dans un monde aux ressources limitées, n’avons-nous que pour seul horizon la décroissance ? C’est, si l'on schématise, la théorie défendue par Jean-Marc Jancovici depuis plusieurs décennies. À ceci près que « la quantité de civilisation industrielle que nous allons conserver est pour une fraction significative liée à la quantité de nucléaire que nous allons réussir à garder ou à développer », nuance l’ingénieur et président du think tank "The Shift project", lors d’un entretien accordé au média Elucid et diffusé le 11 février.

Si Jean-Marc Jancovici part de ce postulat, c’est qu’il ne croit guère au renouvelable. Tout du moins, au renouvelable qui viendrait remplacer des capacités pilotables déjà existantes pour composer l’essentiel du mix énergétique de la France. « L’Allemagne a plus investi en solaire et en éolien que la France n’a historiquement investi dans le parc nucléaire existant », rappelle-t-il, avant de s'attarder sur les bilans écologiques de part et d’autre du Rhin : « l’Allemagne (…) se balade aux alentours d’à peu près 450 grammes de CO2 par kilowattheure alors que la France, son facteur d’émission moyen se balade aux alentours de 60. » Joli contraste. L’éolien et le photovoltaïque allemand, installé en vingt ans, a surtout eu pour objectif le remplacement du nucléaire, dont Berlin veut à tout prix s'écarter, et non celui du charbon. Une catastrophe pour la lutte contre le réchauffement climatique à une époque qui ne cesse pourtant de mettre en avant l’urgence d'agir.

Pour autant, le pays d’Olaf Scholz ne désespère pas à atteindre son Graal, le 100 % renouvelable et la neutralité carbone d’ici 2045. Mais comment gérer l’intermittence de l’éolien ou du photovoltaïque ? Que faire les nuits sans vents, et les jours sans soleil ? Nous stockerons, répondent en cœur les partisans d’un tel monde. Les batteries, « ça permet de faire du stockage journalier ça ne permet pas de faire du stockage qu’on appelle inter saisonnier (…) non plus de faire du stockage interannuel », estime quant à lui Jean-Marc Jancovici. Le fondateur de Carbone 4 rappelle que les conditions météo moyennes sur une année « sont variables d’une année sur l’autre (…) la différence entre une très bonne année et une très mauvaise année peut aller jusqu’à 20 ou 25 % ».

Pilotable oui. Mais à court terme

Tous ne sont pas d’accord. C’est le cas d'un autre visage très présent dans les médias — tout comme Jean-Marc Jancovici, par ailleurs – : Yves Marignac. Auditionné le 1er février par la commission d’enquête visant à établir les raisons de la perte de souveraineté et d’indépendance énergétique de la France, le chef du pôle énergies nucléaires et fossiles de l’institut négaWatt, anti-nucléaire notoire, y croit. « Les systèmes 100 % renouvelables ne consistent pas à accepter des périodes sans énergie », affirme-t-il, avant de glisser un petit tacle contre « certains acteurs » et leurs « caricatures » qui « desservent le débat ».

L’explication peine à convaincre. Yves Marignac considère que les énergies intermittentes, sont prévisibles « parce que l’on sait anticiper la production du photovoltaïque et de l’éolien aux échelles de temps où il faut savoir se projeter pour gérer un système électrique. » Mais alors, quelles sont-elles, ces échelles ? On sait « anticiper des périodes anticycloniques longues, et même prévoir à vingt-quatre heures près le niveau d’ensoleillement ou de vent, au point de pouvoir aujourd’hui le contractualiser ». À titre d’exemple, les producteurs photovoltaïques indiens s’engageraient sur un niveau de production qui irait du jour pour le lendemain « au quart d’heure près ». Pilotable à très court terme, oui. Mais pas à long terme sans moyen de stockage.

« Je pense qu’on n’y arrivera pas »

André Merlin, président d’honneur du Réseau de Transport d’Électricité (RTE), auditionné le même jour, s’interroge : « Je ne suis par ailleurs pas opposé à l’insertion de moyens éoliens ou solaires », mais « ces systèmes présentent des limites et, au-delà de 50 % de moyens non pilotables dans le mix énergétique, je pense que nous courrons certains risques ». Auditionné le 12 janvier, Bruno Bensasson, président d’EDF-Renouvelables, ne dit pas autre chose. « L’éolien et le solaire sont relativement prévisibles, la veille, mais pas six mois à l’avance », explique-t-il.

Est-ce à dire qu’il soit inutile (voire néfaste) de développer d’éolien ou de photovoltaïque sur le territoire ? Pas nécessairement. En revanche, substituer des moyens pilotables — donc prévisibles — pour injecter du renouvelable à la place semble une erreur à ne pas commettre. C’est pourtant ce qu’ont voulu faire les gouvernements successifs des quinquennats Hollande et Macron. Par ailleurs, telle semble également être l'avis du PDG de TotalEnergies Patrick Pouyanné. Auditionné le 23 novembre, celui-ci a considéré que le nucléaire français n’étant « pas [assez] flexible », la part de renouvelable développée devra s’accompagner en partie de « centrales à gaz ».

Le nucléaire est suffisamment pilotable pour infirmer les propos du grand patron, mais pas suffisamment pour s’ajuster à la pointe de consommation. Pour y répondre, la France sollicite l’hydraulique, les importations — même du temps, pas si lointain, où elle était première exportatrice nette d’électricité en Europe — ou enfin ses centrales thermiques. « Faire un système pilotable avec essentiellement du solaire et de l’éolien, moi je pense qu’on n’y arrivera pas », affirme Jean-Marc Jancovici, qui met également en avant la grande quantité de métaux (les fameuses "terres rares", très largement importées de Chine) nécessaire pour y arriver. Jusqu'à preuve du contraire, difficile de lui donner tort. Sauf à plonger la France dans une décroissance forcée et brutale, bien plus coercitive que l’actuelle injonction gouvernementale à la « sobriété ». Ce qui est peu ou prou le scénario que privilégie négaWatt.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 16 Février 2023
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 16 février 2023 16:42
À : Jean Paul LEROY-TULLIE ; Bernard SOUL ; Bernard DAVY
Cc : Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; Jean THUAUDET ; Philippe DURAND ; Jacques BROCHARD ; Guillaume BEESAU
Objet : RE: commission culture

Bonjour !

Où en êtes-vous de la relance de l'ouverture extra-municipale de la "commission culture" de Domfront-en-Poiraie ?
Sauf erreur de ma part, ça va faire le temps d'une gestation humaine que cette commission est cantonnée aux élus, ce qui, comme déjà indiqué, ne manque pas d'alimenter les interrogations sur les véritables raisons de tels délais.

Bien à vous,

PPF

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 17 février 2023 07:32
À : Denis de la Burgade <d.delaburgade@scp-mdlb.fr>
Cc : Cabinet d'avocats Monamy <f.monamy@monamy-avocats.fr>; Patrice CAHART ; (...)
Objet : RE: Dossier SPPEF & AUTRES c/ PREFET DE LA MANCHE - demande n° 442953 - 015490 - DLB / TT

Cher Maître,

Merci beaucoup.

Je note immédiatement, avec la fierté que vous pouvez imaginer, que cette avancée de la jurisprudence, obtenue grâce à vous, sera connue sous le nom de l'association anti-éolienne que j'ai l'honneur de présider et dont c'est ainsi l'heure de gloire. La vérité est que, du côté des requérants, tout un groupe de personnes très dévouées et très remarquables a bétonné cette affaire depuis bientôt huit ans, avec l'aide éminente et constante de Me Francis MONAMY.

A tous un très grand merci, en espérant pouvoir bientôt fêter un succès majeur et, au moins selon moi, bien mérité !

Bien cordialement,

PPF

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De : Denis de la Burgade <d.delaburgade@scp-mdlb.fr>
Envoyé : vendredi 17 février 2023 07:21
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : Cabinet d'avocats Monamy <f.monamy@monamy-avocats.fr>; Patrice CAHART ; (...)
Objet : RE: Dossier SPPEF & AUTRES c/ PREFET DE LA MANCHE - demande n° 442953 - 015490 - DLB / TT

Cher Monsieur,

Voici les notes dont j’ai eu connaissance, dans deux des revues LexisNexis.

Votre bien dévoué,

Denis DE LA BURGADE
Docteur en droit
Avocat associé auprès du Conseil d’Etat et de la Cour de cassation
SCP MARLANGE-DE LA BURGADE
Avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation
5, rue Daunou / 75002 Paris
T : 01 53 63 33 10 / F : 01 45 48 90 09
E : contact@scp-mdlb.fr / W : https://www.scp-mdlb.fr

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 17 février 2023 06:25
À : Denis de la Burgade <d.delaburgade@scp-mdlb.fr>
Cc : Cabinet d'avocats Monamy <f.monamy@monamy-avocats.fr>; Patrice CAHART ; (...)
Objet : RE: Dossier SPPEF & AUTRES c/ PREFET DE LA MANCHE - demande n° 442953 - 015490 - DLB / TT
Critère de diffusion : Confidentiel

Cher Maître,

Savez-vous si la doctrine a déjà commenté "notre" arrêt du Conseil d'Etat ?

Si oui, pourriez-vous nous communiquer les commentaires dont vous auriez connaissance ?

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

On voudra bien m'excuser d'être un peu rabat-joie mais je ne puis m'empêcher de me déclarer meurtri par les nombreuses fautes d'orthographe ou même de syntaxe de certains commentaires.
(Début de citation)

De : hervé texier <vdcenpb@yahoo.fr>
Envoyé : vendredi 17 février 2023 11:49
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Dossier SPPEF & AUTRES c/ PREFET DE LA MANCHE - demande n° 442953 - 015490 - DLB / TT

merci
Bien reçu
Bonne journée

Hervé Texier
Président BNE

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Le vendredi 17 février 2023 à 11:41:03 UTC+1, Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com> a écrit :

Camarade président,

Je ne pourrai être des vôtres car l'association qui s'occupe de la Chaslerie tient son AG le même jour.

En deux mots, le Conseil d'Etat a jugé que les chartes des parcs naturels régionaux ne sont pas de simples torche-culs (ce qui n'était peut-être pas évident pour tout le monde) mais prennent place dans l'appareil réglementaire, donc que les préfets doivent en tenir compte lorsqu'ils instruisent des demandes d'implantation d'éoliennes.
Autrement dit, ceux qui ont la chance que le projet qui les préoccupe se trouve dans un PNR doivent étudier ces "chartes" et leurs "documents annexes" : ils pourraient y trouver des armes inédites pour leurs combats.

Il ne faut cependant pas se tromper sur notre dossier. Le Conseil d'Etat l'a renvoyé devant la Cour administrative d'appel de Nantes où il est actuellement en cours d'instruction.
Mieux vaut donc ne pas vendre la peau de l'ours trop tôt, il faut laisser la Justice faire son travail, ce qui prendra encore quelques mois.

Salut et fraternité !

PPF

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De : hervé texier <vdcenpb@yahoo.fr>
Envoyé : vendredi 17 février 2023 10:55
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: Dossier SPPEF & AUTRES c/ PREFET DE LA MANCHE - demande n° 442953 - 015490 - DLB / TT

Bonjour
On se réjouit tous du résultat.
Pourrais tu me faire un résumé sans jargon juridique pour le présenter à l'AG de BNE du 18 mars à moins que tu te décides à venir le présenter toi-même ?
Bien amicalement

Hervé Texier

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 17 Février 2023
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Sud Manche - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
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Dans l'affaire des éoliennes de Ger et Saint-Georges-de-Rouelley, j'apprends ce soir que des associations naturalistes sensibles aux problématiques des chiroptères reviennent nous épauler. Un grand merci à elles !

En conséquence la clôture de l’instruction a été rouverte mais la cour administrative d'appel de Nantes a informé notre avocat, Me Francis MONAMY, qu’une clôture d’instruction immédiate pourrait intervenir à compter du 20 mars prochain.
Carole et moi avons assisté cette après-midi à l'assemblée générale des "Amis de Médavy".


Excellente occasion pour moi de prendre des leçons sur de meilleures façons de faire vivre nos associations. Celle des "Amis de Médavy" a, à l'évidence, très remarquablement été tenue en main par une équipe ramassée, mobilisée et très performante. Le nouveau président de cette association n'est autre que le maire de Médavy, ce qui montre que, dans cette commune ornaise, les élus locaux ne se contentent pas d'éternels bla-blas de circonstance mais ont l'intelligence d'être réellement mobilisés en faveur du patrimoine. On ne saurait trop les en féliciter et souhaiter qu'ils fassent école !

Je retiens en particulier l'idée de faire apparaître dans les comptes, tant en débit qu'en crédit, une valorisation du travail des bénévoles ainsi que de la simple mise à disposition des lieux. Il paraît - et je n'en suis guère surpris - que cela est de nature à faciliter l'obtention de subventions.

Je note également que Médavy (désormais coté "2 étoiles" au nouveau "guide vert Michelin", ce qui est une reconnaissance très rare, notamment pour des monuments historiques privés) disposera bientôt d'une immense salle de réception de 650 m2, particulièrement attractive compte tenu de la proximité du haras du Pin, monument historique qui n'est pas doté d'un tel équipement mais dont l'activité devrait exploser grâce au soutien très puissant et très résolu de la Région Normandie et du conseil départemental de l'Orne. Pas de doute, Jean-Louis CHARON, le brillant homme d'affaires (et cher camarade), propriétaire de Médavy, a le coup d’œil !

Même si nous sommes très loin d'avoir de telles locomotives dans le secteur, je me dis que cela pourrait valoir la peine qu'à la Chaslerie (citée au nouveau "guide vert Michelin"), et en liaison avec "La SVAADE" ainsi qu'avec l'excellent Arnaud PAQUIN, nous réfléchissions à des activités de réception (mariages, repas de groupes) dans les futurs trois salons de 70 m2 chacun environ (le salon actuel du logis et les deux envisagés dans l'aile Ouest), activités dont les revenus pourraient en principe contribuer au financement de la restauration du manoir.
J'aime à croire qu'on va finir par y arriver :

(Début de citation)

De : AUBIN Vincent <vincent.aubin@laregionnormandie.fr>
Envoyé : lundi 20 février 2023 11:32
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : PERREAU Marie <marie.perreau@laregionnormandie.fr>
Objet : RE: Chaslerie - Lancement de l'"étude préalable d'ensemble"

Bonjour,

Sur le sujet relatif à l’étude Marie va préparer à son retour de vacances début mars un courrier de démarrage anticipé.

Notre futur dispositif MH incluant le volet étude ne sera pas voté avant notre assemblée plénière de juin prochain.

Cordialement

Vincent AUBIN
Région Normandie
Chef du service Patrimoine et Inventaire

(Fin de citation)
Chers Amis,

J'étais ce matin sur Europe 1 pour dénoncer le scandale d'Etat des pertes d'EDF et la gabegie financière de l'ARENH et des éoliennes.
Le manque à gagner d'EDF s'évalue en 2022 avec les chiffres de RTE à 57,5 milliards d'euros !

Fabien Bouglé
@FabienBougle
Expert en politique énergétique
06 82 86 22 14
Vice président de la Fdération Environnement Durable