Pouvoirs publics, élus locaux

Remarques sur les dangers du « petit » éolien :

Le petit éolien paraît un moindre mal mais présente une réelle menace pour nos contrées :

- Le terme "petit" est un euphémisme trompeur. La hauteur maximum de 50 mètres est celle du mât. Les pales peuvent monter à 75 mètres, Plus haut que les flèches de nos cathédrales ! On les installe plutôt sur des points hauts pour mieux capter le vent ce qui les rend d'autant plus visibles et perturbatrices. Rien ne limite leur nombre et leur fonctionnement désordonné. Elles ne sont pas soumises aux contraintes du grand éolien: pas d'enquête publique, ni d’étude d’impact, seul un permis de construire est nécessaire; la distance de 500 mètres imposée de toute habitation pour le grand éolien ne leur est pas applicable.
Le permis de construire ne constitue pas un frein à leur prolifération anarchique car l'absence de restrictions légales ne permet pas de refus dans la plupart des cas.
Les zones favorables au « petit » éolien sont en fait des zones favorables « préférentiellement » au petit éolien, ce qui n’exclut pas d’y mettre du grand éolien selon des conditions qui ne diffèrent pas des zones dites favorables au grand éolien. Le petit éolien peut cacher le grand.

- Voir aussi les dangers des mâts de 30 mètres très peu réglementés, sans restriction de distance par rapport aux habitations, qui peuvent se substituer à de grandes éoliennes pour constituer une unité de 5 éoliennes et faciliter l’implantation des grandes éoliennes en dérogeant aux exigences réglementaires

- Voir aussi ceux des mâts de 12 mètres + pales = 18 mètres, qui peuvent agrémenter sans façon le jardin de votre voisin et grincer à plaisir avec le temps, sur simple déclaration de travaux…

- Les zones favorables au grand éolien le sont automatiquement aussi au petit éolien. D'où un danger double de prolifération.

- Le prix de rachat de l’électricité éolienne en France n’incite pas à la consommation sur place car les producteurs préfèrent la vendre et acheter leur propre électricité à meilleur prix. Cela implique des lignes électriques qui constituent un dommage supplémentaire.


Le meilleur moyen de limiter cette invasion est de contester que les communes soient déclarées autoritairement favorables à l’éolien, grand ou petit.

Le second est de limiter la constitution de Zones de Développement Eolien (ZDE) car seulement à l'intérieur de ces zones s'applique le bénéfice du rachat de l'électricité à un tarif intéressant pour les investisseurs éoliens.

N.B.: Pour évaluer le nombre de grandes éoliennes (2MW en conditions optimum) susceptibles d’être installées sur chaque secteur il suffit de diviser par deux le potentiel théorique projeté pour chaque zone.
Le rendement réel, irrégulier, est à diviser par 4 ou 5 en moyenne

Isabelle d’Harcourt
Déléguée régionale de la Demeure Historique
Bonjour,

Concernant le couloir RTBA, et ce plancher de 250 mètres auquel vous faites allusion, je vous confirme qu'on peut "allègrement" l'"emplafonner", certes du dessus. Nous nous sommes compris.

Le plancher des 300m de HAUTEUR est, en général, réservé aux avions d'aéroclub, hors circuit d'aérodrome.
Les militaires, à des fins d'efficacité dans la conduite de leurs opérations pratiquent plutôt à 150m, voire...

En terrain plat, on peut en trouver à 30 m et plus bas encore (voir la vidéo suivante).

Il vous faut d'ailleurs distinguer entre les termes HAUTEUR et ALTITUDE, si le doute existait.
Le premier désigne la distance verticale entre l'aéronef et le sol à l endroit où l'on se trouve (calage QFE, pour les initiés).
Le second est la distance entre l'aéronef et le niveau moyen des mers (calage QNH), soit la hauteur ajoutée à l'altitude topo du lieu.
Je remarque des crêtes à 200m au nord-est de la Chaslerie, par exemple.

Bien à vous.

N.D.L.R. : Je précise qu'Eric, père du déjà fameux Hector (le petit-fils d'Hélène LEROY), est pilote dans le groupe Air France. La vidéo qu'il nous communique est très impressionnante : les pilotes n'ont pas intérêt à avoir un instant d'inattention à de telles hauteurs. Or, je confirme qu'il passe parfois des avions militaires au-dessus de la Chaslerie à moins de 50 mètres de hauteur, certes dans le sens Ouest-Est et non perpendiculairement car ils risqueraient alors de percuter plus facilement une crête.
Je suis informé que les V.M.F. de la Manche font circuler auprès de leurs adhérents un courriel de Bertrand DUMAS de MASCAREL relatif au schéma régional éolien. Ce courriel nous fait l'amabilité de renvoyer à une certaine page de nos blogs.

A l'intention des nouveaux visiteurs de notre site, j'indique que les messages relatifs aux éoliennes se trouveront plus facilement sous l'onglet général "Vie de l'association" et qu'il est loisible de naviguer dans chaque blog en utilisant soit les flèches bleues, soit les numéros de pages (accessibles en cliquant sur le bouton bleu marqué "Pages").

6 septembre 2012, Photo extraite de la page Facebook (supprimée le 7 septembre 2012) d'un certain "circuit MX La Haute Pena".

Bonjour M. FOURCADE.

Pour le bon déroulement des journées du patrimoine ainsi que de la randonnée, vous n'entendrez pas vos voisins les "riders". Nous avons pris soin de fermer le circuit à ces dates.

Paire de lunes trouvée sur Facebook et qui ne vaut pas la précédente qui avait été extraite de la page Facebook (désormais supprimée) d'un certain "circuit MX La Haute Pena".

P.S.: je me suis permis de publier le lien de votre site sur la page Facebook de notre terrain d'entraînement. La fréquentation du site de la Chaslerie va exploser ! :)

N.D.L.R.: Je vois et j'entends qu'il y a de plus en plus d'ambiance chez les voisins... à moins de 500 mètres de l'avenue I.S.M.H. de la Chaslerie ou du bief amont classé, ce qui pourrait rapidement poser quelques problèmes si les choses devaient se développer, comme la page Facebook en question y invite incontestablement...

Dans l'immédiat, tâchez surtout de ne pas vous exploser vous-mêmes, jeunes sacripans exagérément pétaradants !

6 septembre 2012, le bureau de la communauté de communes du Domfrontais.

Le conseil de la communauté de communes du Domfrontais s'est réuni hier soir sous la présidence de M. Didier LEDUC, par ailleurs maire de Domfront. Il a donné un avis négatif au rattachement demandé par Ceaucé à la communauté de communes du Passais. Il s'est également prononcé sur le SCRAE compte tenu du rapport présenté par M. LEDUC.

Sans ajouter de commentaire autre que pour noter l'impossibilité de mettre en temps utile à la disposition de chacun des membres du conseil un tirage-papier des 900 pages du SCRAE, M. LEDUC s'est d'abord borné à lire un texte court, manifestement préparé par la DREAL car exempt de toute critique et favorable à l'approbation de ce très long document. Puis, à la demande de Mme JOURDAN (maire de Champsecret et suppléante du nouveau député socialiste de la circonscription, M.PUEYO), M. LEDUC a lu d'une voix monocorde et sans davantage de commentaires le courrier de notre association qui, contrairement à ce qui lui avait été expressément demandé par écrit, n'avait nullement été transmis aux membres du conseil ; ceux-ci étaient donc réduits à écouter un texte rendu incompréhensible par une telle lecture de ses énumérations.

Il y a eu quelques très brèves interventions de membres du conseil. M. WILLIAMS, maire de Ceaucé, à qui sa modération apparente de ton, ses capacités d'expression et son notable entregent permettent à l'évidence de se comporter en véritable leader de la communauté de communes du Domfrontais, a immédiatement affirmé que la commission Environnement du Parc naturel régional Normandie-Maine, dont il est membre, avait fait des recommandations pour encadrer l'éolien ; il a ensuite ajouté, épaulé par Mme JOURDAN, que le SRE se bornait à relever que les conditions physiques sont favorables à l'éolien dans les communes dont les listes figurent en annexe des documents accessibles par internet. MM. GRIPPON (maire de La Haute Chapelle), BRIONNE (maire de Saint-Bômer-les-Forges) et DEROUET (maire de Lonlay-l'Abbaye) ont déclaré que, selon leurs observations, il ne pouvait, en tout état de cause, être construit d'éoliennes dans leurs communes respectives en raison des autres textes applicables, notamment la limite des 500 mètres et le couloir aérien RTBA.

Sur ces bases, il a été procédé au vote qui, pour 20 votants, a été favorable au SCRAE par 10 voix pour, 4 contre (MM. CHEVALIER et LESOURD de Domfront, GRIPPON de La Haute Chapelle et COSTARD de Saint-Brice), et 6 abstentions (Mme LANDAIS de Domfront, MM. DEROUET et COQUIO de Lonlay-l'Abbaye, BELOT et BRIONNE de Saint-Bômer-les-Forges, et FERARD de Saint-Gilles-des-Marais).

A l'issue de la séance et alors que je saluais les participants, M. DEROUET m'a fait observer à juste titre que la lettre de notre association, telle que lue par M. LEDUC, n'avait pas été écoutée par la grande majorité du conseil qui s'était alors mis à papoter. J'en suis convenu car j'avais fait la même observation. Compte tenu des affirmations de M. WILLIAMS, relayé par Mme JOURDAN, et en l'absence de tout commentaire personnel de M. LEDUC, le conseil de la communauté de communes s'est en effet prononcé en croyant que, de toutes façons, il ne pourrait jamais y avoir d'éoliennes dans le secteur.

6 septembre 2012, les hommes et femme forts du conseil de la communauté de communes du Domfrontais, M. WILLIAMS en tête.

En roulant vers Caen après cette séance, il me restait à me dire que le bon côté de la chose est que le vote a fait apparaître que seuls 10 membres sur 20 du conseil de la communauté de communes du Domfrontais (dont 2, MM. WILLIAMS et LEDEME, de Ceaucé, ne feront bientôt plus partie de ce conseil) se sont ainsi prononcés en faveur du SCRAE ; cela vaut sans doute mieux qu'une approbation obtenue dans le silence de cette communauté de communes.

Quant à moi, je vais attendre d'assister à l'assemblée générale du Parc naturel régional Normandie-Maine avant d'écrire, à propos du SRE, au nouveau préfet de région.
Je viens de laisser, sur le portable de Maxime, un message vocal pour le remercier d'avoir veillé à ce que les pétarades de moto de ses copains ne rendent pas impossible la visite de la Chaslerie par certains des prochains groupes nombreux de touristes. Je lui ai également signalé qu'il est fort possible qu'une équipe de FR3 vienne au manoir enregistrer une séquence télévisée la semaine prochaine.

Je lui ai dit que l'on s'inquiétait néanmoins du développement de son circuit et que j'avais prié le maire de La Haute Chapelle de faire le point avec lui.

J'espère que notre ami Maxime saura rapidement contenir ses ardeurs juvéniles les plus manifestes, aussi sympathiques soient-elles en tant que telles, bien entendu.

P.S. : Je vois que, 4 heures après ce message, Maxime a supprimé la page Facebook qui m'avait alerté. Je l'en remercie bien sincèrement. Du coup, on ne peut plus accéder aux diverses photos qui ornaient cette page d'une façon souvent amusante d'ailleurs.

Sauf si Maxime me demande de la retirer, on gardera néanmoins en ligne la "bonne bouille" de deux "riders" du Domfrontais, preuve de la diversité des paysages vallonnés de notre bocage où les éoliennes n'ont pas leur place ! ;-)))
Je viens d'être informé que le préfet de l'Orne a envoyé aux maires du département le courrier ci-joint :

Ainsi, la date-limite de la consultation est repoussée de deux semaines. En revanche, les éoliennes de 75 mètres de hauteur continuent à être qualifiées de "petit éolien", ce qui demeure parfaitement trompeur et pourrait, me semble-t-il, de ce simple fait, laisser planer le plus grand doute sur l'ensemble de la consultation.

8 septembre 2012, vue de l'assistance lors de l'A.G. du parc naturel régional Normandie-Maine ; au 1er rang, M. LETORTU.

Le parc naturel régional Normandie-Maine avait choisi le château de Bois Thibault, à Lassay-les-Châteaux pour y tenir son assemblée générale annuelle. La ligne d'horizon était donc envahie par les éoliennes qui cernent cette commune sur une bonne part de sa périphérie.

8 septembre 2012, la présidente du parc, Mme Maryse OLIVEIRA, pendant son allocution de bienvenue.

Après un excellent discours de la présidente du parc, Mme Maryse OLIVEIRA, conseillère générale de l'Orne, des comédiens amateurs ont joué trois saynètes destinées à illustrer les problématiques du parc et introduire le débat. Malheureusement, je n'ai pu rester assez longtemps pour poser la question à laquelle j'aimerais connaître la réponse officielle : celle du rôle du parc et du contenu effectif de sa politique en matière d'implantations d'éoliennes sur le territoire des communes qui en sont membres.

8 septembre 2012, l'une des trois saynètes lors de l'A.G. du parc naturel régional Normandie-Maine.

Toutefois, le directeur du parc, M. François BENECH, a bien voulu prendre note de ma question. Il m'a promis de la poser en mon nom et de nous en communiquer la réponse par l'intermédiaire de notre site favori (dont je n'ai pas manqué de lui laisser les coordonnées).

Attendons donc de le lire ici !

P.S. du 13 septembre 2012 : Le "Publicateur libre" du jour m'apprend que l'animateur des saynète (que l'on aperçoit, en polo noir, sur la dernière photo) est Arnaud FRENEL de l'association Arc-en-ciel Théâtre. Des noms à retenir en vue, peut-être, d'une prochaine "Sainte-Anne à la Chaslerie". En tout cas, il a fait du très bon travail ce samedi à Lassay.
Merci pour ce message.

Je viens de prendre connaissance de votre "post" sur votre blog (que je ne connaissais pas). Votre compte rendu est fidèle à notre échange à l'exception d'un point : tandis que je vous proposais de poser votre question à l'assemblée, vous m'avez indiqué que vous ne souhaitiez pas que votre parole soit portée par un autre, ce que j'ai respecté. Je n'ai donc pas posé votre question.

Je peux en revanche, dès maintenant, vous rassurer sur un point : la Présidente du Parc a émis, ce vendredi même, un avis défavorable au volet éolien du projet de SRCAE bas-normand.

Cet avis est motivé. Je vous l'adresserai dès lundi comme convenu (je ne suis pas à mon poste de travail cet a-m).

Je vous invite par ailleurs à consulter les pages de notre site web consacrées à la question de l'éolien. Vous y trouverez notre schéma éolien, adopté en 2009, sur la base de critères correspondant à la Charte du Parc.

Restant à votre disposition pour vous apporter toute information complémentaire,

Bien à vous,

N.D.L.R. : Merci pour cette réponse, reçue par courriel mais que je me permets, si vous n'y voyez pas d'inconvénient, de mettre en ligne. Vous rappelez qu'au début de notre conversation, j'étais quelque peu dubitatif sur l'attitude du parc. Nos échanges verbaux, hélas rapides, avaient cependant commencé à me rassurer. Mais j'attends de connaître les détails de la prise de position, aujourd'hui, de Mme OLIVEIRA.

Nous vous lirons donc lundi avec grand intérêt. Bonne fin de week-end !
J'ai appris cette après-midi que le conseil régional de Basse-Normandie a émis un vote négatif sur son propre SRE. Les bras m'en sont tombés. Mais il paraît que ce document leur semble encore insuffisamment favorable à l'éolien dans la baie du Mont Saint-Michel. Espérons que ces agissements n'entraîneront pas de dégâts irréversibles, là ou ailleurs ! Mais, surtout, restons vigilants !
Bonjour,

Votre demande est sûrement maintenant en cours de traitement à la D.R.A.C. et je suis persuadé que dans les prochaines mises à jour des données de l'Atlas, des corrections seront apportées. Les données figurant dans l'Atlas sont en présentation et en aucun cas ne peuvent être opposables comme cela est décrit dans l'Atlas, rubrique présentation.

Cordialement

Daniel FEUILLET - Chef de projets informatique (Gestauran - Atlas)
Département des systèmes d'information patrimoniaux
Ministère de la culture et de la communication
Direction générale des patrimoines
17, Quai de l'abbé Grégoire
41000 Blois
Tel : 02 54 55 76 94
Mob: 06 07 78 12 16

N.D.L.R. : Ce message fait suite à ma demande de correction de l'"Atlas du patrimoine", tel que je l'ai découvert dans le SRE de Basse-Normandie. Il y avait des erreurs à propos de la Chaslerie dont j'avais demandé la correction, ainsi que rapporté sous cet onglet en date du 15 août dernier.
Isabelle d'HARCOURT m'ayant fait part de sa satisfaction devant la lettre de vendredi dernier du nouveau préfet de l'Orne, je lui ai signalé que je ne partageais pas son optimisme, tout en la priant de m'indiquer ce qu'on pouvait faire pour l'aider. J'extrais de sa réponse le passage suivant :

(début de citation)

Je ne suis pas optimiste, seulement réaliste, consciente que nous sommes effectivement confrontés à un rouleau compresseur.
Tout petit pas est une victoire. L'histoire démontre que des petits grains de sable peuvent enrayer des engrenages même très puissants.
La première erreur des politiques a été de se mettre à dos une partie de l'opinion, la plus éclairée, ainsi qu'une partie de celle qui est moins informée mais s'est sentie manipulée.

Pas le temps aujourd'hui de voir ce qu'il faut faire vraiment :
- De toute façon continuer à informer, de façon très précise, succincte, évidente.
- Montrer que la désinformation continue y compris dans les courriers rassurants des préfectures sur des sujets et des méthodes qui ne le sont pas.
- Montrer les engrenages élaborés et la volonté déterminée de réduire la possibilité de contestation, y compris par les recours juridiques :
. pour que le schéma avance de toute façon, "malgré" (p45) la réglementation qui se renforce à laquelle l'on apporte de nombreuses possibilités d'exceptions (ex : p19 pour rachat de l'électricité et unités de 5), pour que malgré tout les projets puissent avancer,
. malgré toutes les recommandations générales et restrictions (carte C6 p43, synthèse des enjeux et contraintes, contredite par cartes D2 et D3, zones favorables à l'éolien, qui suivent),
. malgré la volonté des communes et particuliers (ex: une CC pourra imposer un projet à une commune minoritaire qui voudrait le refuser. Le 30 mars, il a bien été dit qu'il fallait mettre un terme à tous ces recours qui faisaient que "depuis 2010 plus un projet n'avançait en Basse-Normandie", sic)
- Demander que l'on adresse ses observations à la DREAL et surtout au Préfet de Région (mettre son nom en premier, Monsieur Michel LALANDE, pour que le courrier lui soit obligatoirement présenté) à l'encontre de ce SRE "Malgré" tout.

(fin de citation)
Texte d'encouragement reçu ce jour, avant d'autres informations.
Merci de votre soutien, bonne soirée !

(début de citation)

Sauver Bourgon de l’irréparable :
faisons front contre l’affront du projet éolien.

Faut-il que les politiques soient aveugles pour ne pas voir les paysages qui les entourent, qu’ils soient sourds aux opinions qui les alertent, pour laisser faire au nom d’un progrès destructeur et d’un lobby puissant qui avance ses pions souvent masqué, y compris par vents contraires ?

Faut-il que les politiques, au niveau communal, département et national se soient entendus pour mépriser ce paysage qui fait notre richesse, qui est le fruit du labeur de dizaines de générations qui se sont succédées sur ces terres de France que, désormais, ils s’apprêtent à livrer au rouleur compresseur du bien pensant (et surtout pesant) éolien ?

Vision à court terme, notre histoire et nos paysages bafoués
Car c’est bien de cela qu’il s’agit, d’un pays livré en pâture à des gens qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs intérêts et qui se moquent de l’avenir, de celui qui sera donné en héritage quand collines, bois, forêts, vallons, prés, auront été dévastés par cette armée de sentinelles en métal dont les bras déployés dans le ciel brandissent leur menace sur notre environnement.

L’éolien, oui, mais pas n’importe où, n’importe comment
Qu’une certaine production d’énergie passe par l’éolien, pourquoi pas. Il ne faut pas refuser systématiquement les nouvelles technologies, surtout quand le nucléaire démontre ses limites et ses dangers. Loin de nous l’idée de nier que l’éolien puisse avoir droit de cité, mais pour cela, qu’il n’abîme pas la cité, qu’il n’en fasse pas un champ de herses qui hérissent l’horizon.

Don Quichotte et le sang chaud passa…
Que l’éolien s’adapte à son environnement et non l’inverse paraît un constat de départ et de bon sens. Des éoliennes dans de grands espaces peu habités, dans certaines parties du désert ou de la mer, dans des campagnes peu peuplées, cela peu s’entendre et se comprendre, encore que, cela exige aussi un minimum d’explication et de réflexion.

Quand on sait que ce même lobby et, hélas, quelques politiques, ont cru bon de défendre un dossier pour l’implantation des éoliennes dans la baie du Mont Saint-Michel, on a les bras qui tombent. Heureusement, et sous la menace d’une perte du label du Patrimoine mondial de l’Unesco, les adversaires de ce champ marin d’éoliennes ont eu gain de cause.

Mais quel combat ! Penser que ce même Mont Saint-Michel pouvait être saccagé par ces inquisiteurs de l’éolien fait froid dans le dos. Pour eux, le troisième site touristique français, des millions de visiteurs, une merveille de l’Occident, une architecture unique, un témoignage sans équivalent, pouvait passer à la trappe et être à jamais défiguré par ce bataillon figé au garde-à-vous, immergé en pleine baie, au vu de tout le monde, comme une balafre à un paysage immémorial.

Bourgon en première ligne de défense
Il en va de même pour Bourgon, aujourd’hui menacé par des éoliennes, en pleine ligne de mire de ce superbe château, l’un des plus beaux de Mayenne. Dans cet écrin de verdure où la demeure élancée défie le temps avec noblesse depuis des siècles, le camp éolien a décidé une fois de plus de frapper en giflant le passé.

Que se passe-t-il dans la tête d’un de ses contempteurs de l’énergie éolienne pour perpétrer le massacre ? Rien, du vent, me direz-vous !
Oui et non. Oui, parce que le vent à bon dos et qu’il s’agit ni plus ni moins de toucher les subsides d’un programme visant à placer de l’éolien dans une sorte de chantage au porte à porte communal : un peu d’argent pour les uns, beaucoup pour d’autres et pour le reste, on insulte l’histoire avec le mépris des ignorants et l’arrogance des nouveaux riches.

Non, parce ce vent qui balaye tout sur son passage, est aussi les pieds dans la terre, avec des tonnes de béton, une assise par éolienne dont on dit qu’elle équivaut à une piscine olympique, et une suite aléatoire dont la conclusion après quelques décennies d’un usage plus ou moins productif pourrait se résumer à « après moi le déluge » puisqu’à ce jour, il est stipulé que les propriétaires des terrains devront rendre le sol et l’emprise à leur emploi initial, comme si de rien n’avait jamais existé.

Diantre ! Mais qui sera là pour le vérifier dans un demi-siècle. Vous, messieurs les décideurs politiques qui ne voyez pas plus loin que le bout de votre mandat ? Vous, les citoyens qui applaudissez aux éoliennes moyennant menue monnaie et conservatisme ambiant ? Vous, les entreprises de l’éolien qui transformez le vent en or sur le dos du contribuable ? Et après ?

Stop à cette intrusion qui bouleverse tous les équilibres
Bourgon défiguré, vous vous en souciez comme d’une guigne ! Le château, la forêt, l’écosystème, le patrimoine… roupie de sansonnet, une fois votre forfait accompli, vous irez replanter vos arguments et vos éoliennes dans un autre cadre pour argent sonnant et trébuchant. Et tel un éléphant dans un magasin de porcelaine, vous irez briser l’harmonie de paysages pour que vos pales puissent tourner au rythme de votre tiroir-caisse.

Ainsi, peu à peu, sur ce champ de ruines paysager que constituera votre champ d’éoliennes s’élèvera le chant lugubre d’une musique lancinante, le te deum pour le château de Bourgon et tous ceux qui seront sur votre passage. Votre pseudo credo écologique qui en réalité ne rime qu’avec fric, vous aura conduit à dénaturer l’environnement, à dégénérer l’esprit éolien qui aurait pu souffler dans le bon vent de l’histoire.

Mais il faut produire du pylône au kilomètre en faisant en catimini vos basses œuvres et en profitant des périodes estivales, par exemple, pour entériner une situation et placer les propriétaires d’un lieu comme Bourgon devant le fait accompli. Celui du Prince qui décide sans dialogue, sans concertation, sans connaissance et un seul objectif, placer du kilomètre linéaire d’éolien, ici en Mayenne, comme ailleurs sans doute, au mépris de la qualité de vie et de ce que l’histoire nous a légués, de ce que la géographie nous a offerts, à savoir un territoire préservé (encore), avant que vos pelles et pioches ne l’annihile sauvagement.

SOS Bourgon, SOS Mayenne, SOS Patrimoine !
Pas besoin d’aller en Amazonie, ici au centre de la Mayenne, tel un gruyère, le département est contaminé par cette éolienite aigüe. Il faut se lever pour Bourgon et toute autre demeure de cette qualité, il faut soulever des montagnes, et nous savons qu’Isabelle et Alain Ducatillon ont l’énergie pour y parvenir, il faut arrêter ce bulldozer de la bien pensance étatique qui laisse faire les petits barons locaux et autres roitelets dont on pourrait rire si le conte de fée n’était pas un compte de faits tragiques.

Et pour rester un instant en Mayenne, lieu de notre débat actuel, qu’a donc à offrir ce modeste département à l’échelle nationale, enclavé entre Anjou et Bretagne, entre Maine et Normandie ? Un tourisme vert, un patrimoine émaillé de petites cités, de villages fleuris, de cours d’eau préservés, de bâtiments civils et religieux portant les traces d’une histoire qui remonte jusqu’à la Gaule Romaine (avec Jublains), et puis des centaines de châteaux, petits et grands, presque tous habités (ce qui en fait d’ailleurs le département ayant le plus de propriétés de ce type). C’est cela que certains veulent livrer au plus offrant ?

Quand elle se pare des habits de la propreté, de l’écologie, de l’économie, et autres vertus d’une ruralité progressiste, l’industrie éolienne en réalité ne fait qu’avancer à visage couvert, sous le masque hideux de la tromperie sur marchandise. Les éoliennes soufflent le vent de la discorde et s’en moquent.

Elus de tous bords, réagissez avant qu’il ne soit trop tard…
En France, on n’avait pas de pétrole mais on avait des idées, croyait-on… Ce fut remplacé par le vent mauvais de cette tornade éolienne qui balaie tout sur son passage. Ne serait-il pas temps de se poser et de réfléchir sereinement pour que nos monuments ne soient pas bientôt tous hérissés de flèches d’acier, sacrifiés sur l’autel d’une fausse modernité, remparts métalliques peu propices au regard et à la préservation d’un patrimoine unique, que nos élus bradent au vent mauvais de l’histoire.
A la veille des Journées du Patrimoine, il serait temps que chacun prennent conscience des enjeux et regarde les monuments comme des lieux de vie et d’avenir, autrement que comme des enclos d’un passé révolu, sur lequel on se penche avec intérêt 48h par an et qu’on abandonne ensuite à la cupidité de certains loups.

On sait ce qu’il est advenu des Indiens d’Amérique, à présent parqués et qui servent d’alibi dans quelques westerns. Il y a des paysages, que rien ne pourra plus jamais remplacer, où aime à s’égarer le cœur et à divaguer l’âme. Détruire, c’est ça le progrès ?

Henri-Jean ANGLADE

(fin de citation)

N.D.L.R. : Il va sans dire que tous les amis de la Chaslerie s'associent pleinement à cet appel au nom du bon sens !
Bonsoir,

Dans la lettre de Mme d'HARCOURT, il y ce passage qui me chagrine : "une CC pourra imposer un projet à une commune minoritaire qui voudrait le refuser. Le 30 mars, il a bien été dit qu'il fallait mettre un terme à tous ces recours qui faisaient que "depuis 2010 plus un projet n'avançait en Basse-Normandie", sic)".

Ce qui revient à penser que le Maire se la joue belle en déclarant sa commune défavorable à l'éolien ; là, il ne se mouille pas, puisque l'on pourra le lui imposer.

Vous, le futur homme de droit, pourriez-vous me développer ce sujet?

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Il n'y a rien à développer. Je crois que vous avez très bien compris. Le maire ne pourra agir que dans le cadre des pouvoirs qui sont les siens. S'il n'a pas de pouvoir, comme c'est le cas avec des éoliennes mensongèrement qualifiées de "petites" par le SRE, il pourra regarder passer les trains, tout comme vous !

Mais, comme le dit Isabelle, ne nous démobilisons pas ! Nous venons de marquer quelques points (très insuffisants à mon avis). Donc reprenez avec moi : "ce n'est qu'un début, continuons le combat !" Et que les jeunes filles de bonne famille, et tous les autres, n'aient pas de doute sur nos intentions ! ;-))
On ne pourra certes pas dire qu'"Ouest-France" jette de l'huile sur le feu...

Article paru le 11 septembre 2012 dans "Ouest-France".

Mais tant de discrétion participe-t-elle de l'information du public ?

P.S. du 13 septembre 2012 : Même remarque à propos du "Publicateur libre" du jour. La presse locale demeure donc très prudente sur ce sujet préoccupant.
Chers amis,

Vous trouverez ci-joint une nouvelle pétition à l'encontre du Schéma Régional Éolien de Basse-Normandie dont la consultation a été prolongée jusqu'au 23 septembre sous la pression de votre mobilisation, des pétitions précédentes, votes défavorables des communes, Communautés de Communes, Parcs Naturels Régionaux qui ont fait impression...Merci à tous!

Si nous avons pu, grâce à vous, faire prolonger la consultation et modifier la terminologie des communes dites "favorables" à l'éolien il reste encore dans ce schéma beaucoup d'éléments inacceptables ou insuffisants, d'incohérences, ambiguïtés, exceptions dérogatoires glissées subrepticement pour favoriser le développement de l'éolien, "MALGRÉ" le cadre réglementaire, malgré tout, malgré vous, malgré les intentions générales, malgré la réalité du terrain, malgré les communes favorables ou non, de bon gré ou mauvais gré:
"Malgré cela...l'élaboration de ce schéma doit permettre un développement soutenu de l'éolien et la préservation d'un marché en devenir" (p.45)

Vous pouvez la diffuser, la faire signer autour de vous, tout particulièrement à l'occasion des Journées du Patrimoine, la signer séparément (première page) et l'envoyer à Monsieur Michel LALANDE, Préfet de Région

Il ne reste plus qu'une dizaine de jours pour faire entendre votre voix. Après il sera trop tard pour mesurer les conséquences d'un schéma que l'on a voulu faire passer "en catimini".

Très cordialement,
Isabelle d'Harcourt
Déléguée régioniale de la Demeure Historique
Sinikka Gallois
Déléguée VMF Manche

Bonjour,

J'ai glané ceci... Peut-être l'avez vous lu ?

Est-ce aujourd'hui que vous jouez les stars à le Chaslerie?

Bonne après-midi !

N.D.L.R.: Sur les éoliennes, il ne sera donc pas dit qu'on n'entend ici qu'un seul son de cloche...

Quant à la présence d'une star à la Chaslerie, je vois bien que vous êtes impatient de connaître les nouvelles... Eh bien, la réponse est oui, mais c'était Philippe TOUSSAINT qui officiait, toujours très convaincant dans son rôle de président du "Septembre musical de l'Orne". Je peux même vous annoncer que vous pourriez voir des images de la Chaslerie aux actualités régionales de FR3 trois jeudis de suite, à commencer par ce soir...

En fait, cinq séquences successives ont été enregistrées :

1 - D'abord, Philippe TOUSSAINT et le journaliste ont évoqué devant le manoir le programme musical du prochain week-end :

13 septembre 2012, avant l'enregistrement de la 1ère séquence.

au tout début de l'enregistrement de la 1ère séquence.

2 - Puis, à l'intérieur de la cour, j'ai dit quelques mots sur les liens multiséculaires entre le manoir de la Chaslerie et l'abbaye de Lonlay. Je ne possède pas de photo de cet épisode puisque c'est moi qui étais alors en scène. Mais, en toute honnêteté, je n'ai rien dit qui mérite de passer à la postérité ; donc je ne serais pas surpris que cette séquence saute au montage, selon le temps d'antenne disponible.

3 - La troisième séquence a été filmée sur la terrasse. Là, de mémoire, Philippe TOUSSAINT a dû dire quelques mots aimables et néanmoins convaincus sur son souci de lier "Septembre musical de l'Orne" et le patrimoine architectural du département :

13 septembre 2012, au début de la 3ème séquence.

13 septembre 2012, à la fin de la troisième séquence.

4 - A partir de là, le cameraman s'est employé à ne plus filmer la Chaslerie puisqu'il entendait traiter des week-ends suivants, à commencer par celui des 21-23 septembre qui ne concerne en rien notre manoir favori. Cette quatrième séquence, filmée sur le chemin qui descend de la départementale, devrait être projetée dans une semaine. Notez que, pour marquer le changement de sujet, le beau Philippe TOUSSAINT arborait une veste, fort seyante au demeurant :

13 septembre 2012, au début de la quatrième séquence.

13 septembre 2012, durant la quatrième séquence.

5 - Enfin, la dernière séquence a été filmée à l'ombre des chênes, au Sud-Ouest du manoir, pour évoquer le programme du dernier week-end de ce "Septembre musical" :

13 septembre 2012, au début de la dernière séquence.

13 septembre 2012, en cours de dernière séquence.

(ici, j'interromps le temps d'aller me restaurer car j'ai une fin de loup, étant rentré à Caen ventre à terre pour suivre un cours de droit civil à 14 heures, ce qui m'a obligé à sauter le déjeuner ; je file donc de ce pas au restau U et je reviens vous raconter, promis !)

(ici, je reprends moins de 30 minutes plus tard, temps de déplacement inclus - mazette, quel sportif ! -)

Je retiendrai pour ma part l'ambiance très détendue de cette séance ; on a compris grâce à ces photos qu'entre deux prises, Philippe TOUSSAINT relisait ses anti-sèches (en fait, l'excellent programme imprimé de ce "Septembre" du 30ème anniversaire) ; manifestement, le journaliste Jacques PERROTTE, très décontracté lui aussi, découvrait le sujet au fur et à mesure du tournage et improvisait, d'ailleurs de façon très vivante ; le cameraman connaissait très bien sa partition et donnait de judicieux conseils pour des mises en scène variées et enlevées. Pas étonnant qu'avec de tels pros, tout ait été mis en bobine en moins d'une heure !

N.D.L.R. 2 (à 19 h 30) : Bien entendu, quand la séquence du jour sera téléchargeable, je la mettrai en ligne. Je n'ai pas la télé, mais je viens de recevoir un appel téléphonique : il paraît que je n'ai pas été "coupé au montage". Avouons après coup qu'avec un si bel animal, c'eût quand même été dommage !
Bonjour à nouveau !

Il faut surtout continuer de signer et diffuser la pétition en ligne de Basse-Normandie-Environnement. Elle a déjà récolté plus de 1100 signatures. Il faut faire nombre !
Merci à Vous Tous !

Pour CONFIRMER votre signature ou pour SUPPRIMER cette signature, veuillez accéder à la page suivante.

Merci de faire connaître cette pétition à autant de personnes que possible. En effet, plus il y aura de signatures, plus cette pétition retiendra l’attention des médias et des décideurs.

Cette pétition va rester en ligne tant que le préfet n'aura pas pris sa décision, encore une dizaine de jours, sinon plus.

Il est encore temps pour les retardataires ; il est encore temps de la diffuser au maximum autour de vous : adhérents des associations, amis, famille, voisins, connaissances etc...

Amicalement à toutes et tous !