Pouvoirs publics, élus locaux

Ce qui attend notre littoral si on ne fait rien !

Hervé Texier
President BNE
06 89 58 70 27
h.texier@environnementdurable.net

N.D.L.R. : Il faudra qu'un jour, ceux qui organisent ce trafic rendent des comptes à la Justice. Mettre ainsi EdF en faillite pour favoriser les affaires de quelques industriels étrangers s'appelle de la trahison économique.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 2 Décembre 2016
Vie des associations - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - APIJOMM - api
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Le bureau de l'APIJOMM ayant décidé de doter l'association d'un "collège consultatif", deux personnes viennent d'accepter de rejoindre ce dernier qui sera chargé de nous conseiller sur les meilleures formations professionnelles à mettre en place dans l'intérêt de nos jeunes.

Outre Cédrick COOS, gérant de l'entreprise BODIN, ce collège consultatif comportera deux autres membres :

- Vincent PICAULT, patron de l'entreprise du bâtiment PICAULT et conseiller municipal de Domfront-en-Poiraie ;
- et Jean-Marc BISSON, ancien directeur de la M.F.R. de Pointel et maire de La Lande-de-Goult.

En sa qualité de patron d'une entreprise dynamique, Vincent PICAULT aura, comme Cédrick COOS, la possibilité de mieux connaître les salariés de l'APIJOMM, ce qui lui permettra de leur proposer un emploi au terme de leur contrat avec notre association.

Jean-Marc BISSON nous fera bénéficier de sa grande connaissance des organes de la formation professionnelle et de son expérience de dirigeant très respecté d'un centre de formation professionnelle réputé.

Je remercie Vincent PICAULT et Jean-Marc BISSON pour leur précieux concours. Je renouvelle au passage mes remerciements à Cédrick COOS.

Comme on le voit, l'APIJOMM entend s'occuper le mieux possible des jeunes qui lui sont ou qui lui seront confiés.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 2 Décembre 2016
Vie des associations - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - APIJOMM - api
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Le bureau de l'APIJOMM, sentant l'intérêt que suscite la création de cette association et désireux de la placer sous les meilleurs auspices, envisage d'inviter de grands élus, particulièrement concernés par l'insertion professionnelle des jeunes, à participer à un "comité de parrainage" de l'association.
Vous étiez près de 500 citoyennes et citoyens aujourd'hui à Confolens Capitale de notre Charente-Limousine terre de résistance,
Certains venus de très loin : du nord de l'Aisne, des Ardennes, des Landes, de l'Indre et des 7 départements entourant la Charente.

8 décembre 2016.

Ce fut une belle manifestation citoyenne, calme , digne et bruyante juste comme il le fallait .
Après remise des motions au Maire de Confolens qui nous a accueillis devant sa Mairie, où il a pris la parole pour nous affirmer qu'aucun projet éolien ne verrait le jour dans la vallée de la Vienne traversant le territoire de sa commune, au Président de la ComCom de Charente Limousine devant la Communauté de Commune. Une seule ombre au tableau, personne à la Sous-Préfecture, le Sous-préfet était-il aux champs ? Personne, aucun représentant de l'Etat et c'est sous une bronca digne d'un grand match de rugby, que le Président de RAPASSE glissa la motion du Collectif éphémère dit "de Confolens" dans la boite aux lettres de la Sous-Préfecture.
A cet instant, nous étions 398 devant la préfecture où nous avons été rejoints par plus de 60 retardataires avec leurs pancartes dont beaucoup avaient fait plusieurs centaines de kilomètres pour venir à Confolens, certains ont roulé toute la nuit sur plus de 750 Kilomètres pour être présents ce matin.
Un moment fort de la manifestation a été l'entrée dans la manif à hauteur du cinéma d'une grosse vingtaine de Confolentais.
A la fin de notre manifestation la parole a été donnée aux représentants des Associations présentes : Michel Broncart pour la FED, un représentant de la Thiérache, Marcel Puygrenier pour le collectif Stop Éolien, Charles Detrain pour RAPASSE et tous ceux que j'oublie (qui se feront un plaisir de me le rappeler, je rectifierai).
Cette manifestation doit être entendue des élus, des pouvoirs publics, car elle témoigne du ras le bol des habitants des territoires au terrorisme d'ELLV les Verts (pour ce qu'il en reste), Mr Baupin en tête qui, sous couvert d'un discours pseudo écologique, déterminent cette écologie punitive que nous ne voulons plus subir.
Charles Detrain
RAPASSE

Pour ce qui est du décompte des participants, il a été réalisé par un lieutenant de Gendarmerie en retraite, ceci explique la précision du décompte n'en déplaise comme d'Hab. à la Charente-Libre...

N.D.L.R. : Hervé TEXIER m'a communiqué ce message avec le commentaire suivant : "A NOUS DE JOUER POUR UNE MANIF EN BELLE NORMANDIE !"

Oui, Hervé, nous en serons, tous ensemble ! Nous aussi, nous ferons reculer ces charlatans corrompus !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 19 Décembre 2016
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Pouvoirs publics, élus locaux
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J'interroge un ami juriste sur la jugement rendu aujourd'hui par la Cour de Justice de la République à l'encontre de Christine LAGARDE. Il me répond : "Je suis outré ! Ce n'est pas du droit, c'est de la politique. Visiblement le témoignage de Bezard a pesé lourd."

Eh bien moi qui connais BEZARD (qui fut mon officier traitant lors de ma présidence d'une structure de défaisance) et qui n'en pense pas beaucoup de bien tant il m'est alors apparu faux et dangereux, je suis satisfait que, pour une fois, la réputation d'une Ministre dont le Juge nous assure qu'elle a fait preuve de négligence (et probablement, à mon avis, d'une complaisance coupable due à de le flagornerie) soit entâchée.

Pour autant, il ne m'échappe pas que ce jugement - d'ailleurs bancal (condamnation sans peine) - soulève, en tout état de cause, un sérieux problème de séparation des pouvoirs. Je serais donc étonné qu'on en restât là.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 3 Janvier 2017
Désultoirement vôtre ! - Archives, histoire, documentation - Pouvoirs publics, élus locaux
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Dans son numéro de jeudi dernier, le "Publicateur Libre" s'est largement fait l'écho, à propos du rapprochement des Cdc de Domfront et de Tinchebray, des critiques d'un agrégé d'histoire-géo et d'un élu local, ce dernier bien connu de nos services pour son nombrilisme bavard et son aventurisme financier.

L'article ayant été relayé sur la "page Facebook du Publicateur", j'ai mis mon grain de sel dans les termes suivants :

(début de citation)

Je pense qu'il vaudrait mieux ne pas se contenter de critiquer le rapprochement entre Domfront et Tinchebray sans prendre en compte l'évolution indispensable du "mille-feuilles administratif". Les choses sont nécessairement appelées à bouger encore et il est probable/souhaitable que, dans les meilleurs délais, nous assistions à un rapprochement avec Bagnoles et Passais. Il faut en effet que l'Ouest de l'Orne arrive à se faire entendre de Caen et, désormais, de Rouen. N'oublions pas que tout le Sud Manche est désormais réuni en une intercom unique, qui va d'Avranches à Mortain. Dans ce contexte, on doit plutôt regretter, à mon humble avis, que le regroupement de l'Ouest Ornais ne soit pas plus vaste et plus rapide. Mais le bon sens finira par l'emporter, formons-en le vœu en ce début d'année !

J'ajoute deux commentaires particuliers aux propos rapportés par le "Publicateur" : (1) sur un plan que je qualifie, peut-être à tort, de géographique, n'est-il pas nécessaire que Domfront et Tinchebray se rapprochent pour améliorer les liaisons routières vers Caen, par exemple ? (2) sur le plan historique, est-on sûrs qu'il n'y ait jamais eu de liens entre les deux pôles, par exemple à l'époque, pas si lointaine, du très brave et vaillant Michelot MOULIN ?

(fin de citation)

On pourra noter le caractère particulièrement pondéré de mes propos. Du moins, tant que je n'invoque pas le chef chouan du secteur. Mais l'occasion m'a paru trop bonne.

Je viens de lire, avec intérêt, "Nous les avons tant aimés ou La chanson d'une génération" de Jean-Pierre JOUYET, paru en 2010 chez Robert LAFFONT.

Je m'étais lancé dans cette lecture car j'ai sollicité un rendez-vous auprès du secrétaire général de l'Elysée afin d'évoquer ma situation personnelle avant de mettre dans les tuyaux le courrier que je mûris à l'intention du premier président de la Cour des comptes.

L'ouvrage m'a permis, en filigrane, de comprendre l'état d'esprit du personnage aux diverses périodes où j'ai été amené à le fréquenter :

- d'abord, lorsqu'il était élève de l'E.N.A., dans la fameuse "promotion Voltaire" à qui j'essayais d'enseigner quelques rudiments de "techniques quantitatives" ; j'avais d'emblée remarqué ce garçon que je trouvais très sympathique mais j'avais surtout été frappé par la difficulté pour ce littéraire pur d'entraver quoi que ce soit à mon charabia sur les diagrammes P.E.R.T., par exemple ; à l'évidence, pour lui, la réponse à une question simple, du type "Combien font 2 et 2 ?", fait débat dans lequel il est toujours prêt à s'engager ; d'où ma grande surprise - je m'en souviens comme si c'était hier - lorsque j'ai appris qu'il avait été admis à l'inspection des finances ;

- deuxième époque, lorsque j'étais chef du bureau du mouvement des fonds, à la direction du Trésor, et lui, jeune chef du bureau des synthèses à la direction générale des impôts ; l'occasion était une réunion de travail au Conseil d'Etat où nous devions présenter et défendre la rédaction des services du ministère sur un projet de loi ramasse-tout ("portant diverses dispositions d'ordre économique et financier") face à un Conseiller d'Etat connu pour être féroce et intraitable (sauf pour le chef du bureau du logement puisque ce pourfendeur de l'"existentialisme juridique", ancien député O.A.S., était toujours élu local), M. de LACOSTE-LAREYMONDIE ; j'avais été frappé par la façon dont mon ancien élève avait réussi à embobiner ce vieux réac et très brillant juriste, qui opposait à tout bout de champ SARTRE et Jeanne d'ARC, et à lui faire gober des rédactions pourtant qualifiées par le même, en début de réunion, de "Brésiliens du Bois de Boulogne" ;

- 3ème épisode, lorsque Jean-Pierre était le dircab de Roger FAUROUX à l'Industrie ; j'étais allé le voir je ne sais plus pourquoi et il m'avait reçu très gentiment bien que flanqué - cela m'avait paru bizarre - d'un de ses collaborateurs de l'époque que j'avais côtoyé antérieurement, jeune ingénieur des Ponts qui a ensuite pantouflé chez Edouard STERN avant de créer sa start-up ;

- 4ème époque, lorsqu'il était directeur du Trésor, en 2000 de mémoire, déjà pour évoquer ma situation personnelle ; il m'avait alors proposé le job de ministre plénipotentiaire, conseiller financier auprès de l'O.C.D.E., et j'avais décliné, n'ayant aucune considération pour ce genre d'organisme que je trouve ectoplasmique (le regretté Francis MAYER, alors D.G. de la C.D.C., m'avait dit que j'avais eu tort mais, à ma décharge, j'avais été tellement abasourdi par la façon dont j'avais été traité lors de mon mandat précédent que j'étais encore K.O. debout). A la même époque, le patron de Cap-Gemini, Paul HERMELIN avec qui j'avais quelques souvenirs communs (par exemple, il était venu avant 81, dans mon 2 pièces H.L.M., me vanter le P.S. alors qu'il était encore élève à l'E.N.A.), m'avait offert de rejoindre son groupe, proposition sincère à laquelle je n'avais pas davantage donné suite. Puis Serge WEINBERG, pour le groupe Pinault, avait eu une première conversation avec moi à propos de la présidence d'une filiale bancaire à problèmes mais le dossier avait avorté de son fait (il avait alors décidé, quasi simultanément, de vendre cette banquette). Or le bouquin dont je viens de terminer la lecture évoque la très grande proximité de JPG avec PH et sa très haute estime pour FABIUS dont WEINBERG était le chef de cabinet en 81. Donc je peux imaginer que, derrière ces deux offres "privées", JPJ était à la manœuvre (et qu'il ne manquerait pas de me le rappeler si, par extraordinaire, il acceptait de me recevoir de nouveau un de ces jours).

Trêve de considérations personnelles, le bouquin en question est d'un ton volontiers primesautier, l'auteur étant manifestement doué pour le bonheur, et, bien que cette prose ne soit pas toujours facile à lire pour qui n'a pas l'honneur et l'avantage de faire partie du sérail (et même pour moi qui l'ai à tout le moins tangenté), comporte des vues d'ensemble de haute volée et des portraits percutants, comme celui-ci :

Ecrire ceci dès 2010, fallait le faire !

On sent que 2017 sera une année d'élections !

A la présentation des vœux du maire de Domfront-en-Poiraie hier soir, on pouvait admirer la bonne coupe du costume du candidat à la députation de la circonscription et, de même, l'élégant tailleur fuschia de la sénatrice candidate à sa réélection. Déplacement inutile de leur part pour ce qui me concerne puisque je ne voterai pas pour le premier, dont la principale qualité me semble d'être le fils de son père, à savoir le dernier député de droite de la circonscription, dont la principale activité, au moins vue d'ici, était d'être un pilier satisfait du club des fumeurs de cigares de l'Assemblée Nationale. Quant à la sénatrice, son activisme pour faire financer par l'Arabie Saoudite la restauration d'un haut-lieu millénaire du Domfrontais est suffisamment connue, je l'espère, pour que ses grands électeurs du secteur se détournent d'elle et la renvoient à une carrière d'avocat interrompue de curieuse façon.

Heureusement, le discours de Bernard SOUL, maire de Domfront-en-Poiraie, était empreint d'humanité, comme toujours avec cet excellent élu local...

... et celui de Jérôme NURY, à qui l'on souhaite chaleureusement d'être investi dans la circonscription voisine en vue des prochaines législatives, était, à son habitude, tonique et riche d'une véritable connaissance du secteur et de son histoire, n'en déplaise à un ou deux cuistres à qui il a délicatement rappelé quelques faits avérés.

Le type debout au fond, au milieu de la photo...

Lors de cette cérémonie amicale, l'"office de tourisme du pays de Domfront" distribuait les premiers de 6 000 exemplaires du plan communal de Domfront-en-Poiraie, document agrémenté de quelques photos de monuments du secteur (dont l'une de la Chaslerie que j'avais fournie gratuitement, soit dit en passant). Hélas, un rapide coup d’œil à la façon dont est localisé sur ce plan notre manoir favori fait immédiatement apparaître que ce plan est archi-faux : des cours d'eau et des chemins y sont représentés, qui ne correspondent à rigoureusement rien sur le terrain ; la Chaslerie est pointée à plus de 500 mètres de l'endroit où elle se trouve en réalité et je mets au défi le moindre touriste de la retrouver au bord de la D22 s'il est outillé, comme probable, d'un plan aussi bâclé. Mais peut-être, après tout, l'office de tourisme est-il désireux de balader ses visiteurs dans le bocage ; ces derniers pourront en effet se pommer à qui mieux mieux, donc se convaincre qu'au pays du poiré, ils auront été pris pour des poires. Il pourra en aller de même, j'imagine, pour chacun des artisans et patrons de P.M.E. qui ont financé ce plan de leurs deniers privés.

Tout ceci n'est pas grave, me direz-vous. Ce n'est jamais qu'une nouvelle preuve, avant la prochaine, de l'à-peu-près du travail d'un office de tourisme peu enclin, il est vrai, à faire connaître aux touristes, comme il conviendrait, les véritables valeurs patrimoniales du secteur.

Lorsqu'ils prépareront la prochaine édition de leur plan, je conseillerai donc au président de cet office de relire un peu mieux le "bon à tirer" et, une nouvelle fois, je prierai cet organisme à qui je présente de nouveau mes meilleurs vœux de succès, de citer l'adresse URL de notre site favori (www.chaslerie.fr). Il me semblait pourtant que mon précédent courrier à ce sujet était clair.
J'assistais en ce début d'après-midi à la messe d'enterrement, à Saint-Hilaire-du-Harcouët, du père d'un de nos artisans favoris. C'est ce qui explique que j'ai mis quelque temps à répondre au courriel que je viens de découvrir dans ma boîte de courriels.

(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 7 janvier 2017 16:42
À : Michel DUGUEY
Objet : RE: Plan de Domfront

Monsieur le président,

J'ai pris connaissance de votre message avec intérêt.

Le nom et les coordonnées de l'"office de tourisme du pays de Domfront" que vous présidez apparaissent très clairement et à la bonne place sur le document en question, dont le titre est d'ailleurs "Plan touristique", ce qui ne laisse guère de doute en matière de responsabilité éditoriale.

Dans ces conditions, je déplore qu'au lieu de reconnaître vos erreurs, vous en renvoyiez la responsabilité vers d'autres, qu'il s'agisse d'élus ou des collaborateurs salariés de l'office de tourisme. Je sais bien que nous vivons dans un pays où l'on peut être "responsable mais pas coupable" ou encore "coupable mais pas condamnable" (ou pire encore) mais je ne suis pas sûr que les électeurs aiment beaucoup cela. Je ne saurais donc trop vous encourager à assumer vos propres responsabilités.

En effet, de mon côté, c'est bien vous que je visais dans les deux messages récents sur notre site favori qui paraissent avoir retenu votre attention. Vous dont le dernier (et seul) effort de promotion d'un manoir que je connais un peu a consisté à arriver un jour déjà lointain, avec une heure de retard sur l'horaire prévu, et avec un groupe d'un effectif réduit de moitié, ceci sans que vous ayez eu la courtoisie élémentaire d'en prévenir votre hôte, "a priori" bienveillant à son ordinaire. Comme celui-ci avait fait part de son mécontentement devant un procédé aussi cavalier, vous avez préféré, semble-t-il, vous abstenir d'encourager d'autres touristes à découvrir cet exemple, pourtant intéressant à plus d'un titre, du patrimoine domfrontais.

L'erreur est humaine. Ce qui est plus gênant, c'est de se défausser au lieu d'essayer d'y remédier. Quant à moi, comme vous le savez, je ne cultive pas l'hypocrisie, n'en déplaise à certains. Donc je vous écris les choses clairement.

Nous sommes encore en période de vœux. Je forme donc celui que vous vous amendiez de manière à poursuivre et à amplifier le succès de l'office de tourisme, déjà bien engagé, avec la même équipe de salariés, du temps de votre prédécesseur.

Je vous souhaite également une bonne fin de journée.

PPF


De : duguey.michel@neuf.fr <duguey.michel@neuf.fr> de la part de Michel DUGUEY <duguey.michel@neuf.fr>
Envoyé : samedi 7 janvier 2017 14:38
À : penadomf@msn.com
Objet : Plan de Domfront

‌Monsieur FOURCADE

Je me permets de rectifier certains de vos propos.
Ce n'est pas "l'Office de Tourisme du Pays de Domfront" qui distribuait les exemplaires du plan communal de Domfront en Poiraie mais la commune elle-même, tout comme elle est le maître d'oeuvre de ce document et non l'Office de Tourisme (qui a seulement participé au plan de la ville de Domfront et à sa mise en page).
Par conséquent, ce n'est pas à moi qu'est revenue la tâche de relecture du bon à tirer.
Si vous avez des reproches à faire, faîtes les directement à la mairie de Domfront et aux responsables de la conception graphique (voir document) et non aux salariés de l'Office de Tourisme dont le travail est unanimement (sauf vous !) reconnu.
Vous avez d'ailleurs pu entendre hier soir les propos de félicitations de M SOUL à leur égard et je ne saurais tolérer vos critiques vis à vis d'eux et quand à celles qui me concernent, je n'en ai que faire !
Bonne journée

Michel DUGUEY
Président OT DOMFRONT

(fin de citation)
Je suis actuellement plongé dans la lecture d'un roman de SIMENON que je viens de m'offrir. C'est pourquoi, en dépit de mes insomnies, j'ai un peu tardé à poursuivre un intéressant débat.

(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 9 janvier 2017 02:24
À : a.leroux@villededomfront.fr
Objet : TR:

Madame le maire-adjoint en charge du tourisme et de l'animation,

Que m'écrivez-vous là ? Que vous ne sauriez tolérer la critique ? Mais quel est donc ce langage ?

Vous êtes la benjamine du conseil de la nouvelle Domfront Tinchebray Interco. Au bénéfice de l'âge, je vous pose donc quelques questions supplémentaires :

- Qu'est-ce qui vous autorise à considérer que vous puissiez substituer la polémique à la reconnaissance d'erreurs qui ne concernent pas qu'un seul manoir, loin de là ?

- Pour visiter le Domfrontais, faut-il nécessairement être équipé d'un GPS performant ? Ou, si l'on souhaite ne pas être induit en erreur par le "Plan touristique" ainsi diffusé sous le couvert des plus hautes autorités de Domfront-en-Poiraie, faut-il limiter son exploration des lieux à la seule citadelle ?

- Le rapprochement communal effectué il y a un an est-il encore trop récent pour que tous les élu(e)s de Domfront-en-Poiraie aient compris que leurs responsabilités s'étendent désormais aux territoires des anciennes communes de La Haute Chapelle et de Rouellé ?

- Ou bien les électeurs qui n'habitent pas au centre-ville de Domfront n'ont-ils pas le droit d'espérer un minimum de respect de la part du siège, surtout quand les erreurs de ce dernier sont à ce point flagrantes ?

- A l'heure où le tourisme du Sud Manche voisin va bénéficier sans nul doute de la mise en place d'une dynamique communauté d'agglomération de 100 000 habitants, quel poids peut espérer avoir le Domfrontais si certain(e)s de ses élu(e)s s'enferrent à mal travailler sur un territoire ainsi rabougri de leur fait ?


Puisque vous me donnez l'occasion de dialoguer de nouveau avec vous (ce qui est toujours un plaisir pour moi), je vous rappelle qu'il serait souhaitable que le label de "petite cité de caractère" ne concerne pas que la citadelle "stricto sensu". Comme j'ai déjà tâché de vous l'expliquer, il y a de très fortes raisons qui devraient pousser tout(e) élu(e) dynamique et responsable à tenir un meilleur compte de toutes les données historiques, géographiques, économiques et humaines du territoire.

Je vous prie donc de nouveau et formellement de rouvrir sans plus attendre ce dossier.


Tant pour la mise au point d'un nouveau "plan touristique" qui me semble nécessaire en substitution de celui-ci que pour la préparation d'un dossier plus complet au titre des "petites cités de caractère", les membres de l'association des amis du manoir que je connais le mieux sont à votre disposition pour vous aider autant que vous le souhaiterez. Je ne doute pas qu'il en irait de même pour tous ceux qui sont en charge des principaux sites et monuments domfrontais extérieurs à la citadelle, voire de tous ceux qui se préoccupent, souvent avec compétence et dévouement, du patrimoine et du tourisme domfrontais.

Très cordialement,

PPF



De : Leroux Aurélie [a.leroux@villededomfront.fr]
Envoyé : dimanche 8 janvier 2017 21:25
À : penadomf@msn.com
Objet :

Bonsoir Monsieur FOURCADE,

Je viens de prendre connaissance de vos propos concernant la nouvelle édition du plan touristique de Domfront en Poiraie & je ne saurais tolérer vos critiques concernant le travail du personnel de l'Office de Tourisme.

Je souhaite vous préciser que l'édition de ce plan est à l'initiative de la municipalité & non celle de l'OT. Nous nous sommes appuyé sur l'expérience & le savoir faire de l'équipe de l'OT.

Oui ce plan n'est sans doute pas parfait mais il a moins le mérite d'exister & de remplacer la version précédente qui datait de ... 2007 !

Nous y avons indiqué les coordonnées GPS de tous les sites remarquables situés sur le territoire de la commune & notamment votre manoir.

Un cours d'eau est mal positionné ? La Chaslerie n'est pas placée au bon endroit ? Je vous présente mes excuses mais objectivement, pensez vous que cela va nuire à votre fréquentation...

Vous en souhaitant bonne réception,

Très cordialement,


Aurélie LEROUX
Adjointe au Maire en charge du Tourisme & de l'Animation
Mairie de Domfront
Place de la Roirie - DOMFRONT
61700 DOMFRONT EN POIRAIE
Tél. : 02.33.30.60.60

Pensez à l'environnement avant d'imprimer ce courriel

(fin de citation)
Encore une panne du scanner ! Une nouvelle mise à jour automatique d'un logiciel, intervenue vendredi dernier, a fait sauter les liens nécessaires. Et mon réparateur attitré d'ordi fait relâche le lundi.

Voici pourquoi je ne peux encore mettre en ligne des extraits pertinents du "plan touristique" dont on cause. Je le ferai dès que possible.
Je suis en train de pointer les coordonnées GPS indiquées par le "plan touristique" de Domfront-en-Poiraie. Je m'aperçois ainsi que celles données pour la Saucerie sont fausses d'environ 500 mètres. Le bâclage de ce plan concerne ainsi les deux plus importants manoirs du secteur (disons deux des trois plus importants, pour ne vexer personne). Mais aussi d'autres endroits qu'il cite.

Ne serait-il pas justifié de mettre au pilon un document à ce point raté ?
Echange de voeux :

(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 9 janvier 2017 17:46
À : nicolas.gautier@culture.gouv.fr
Objet : RE:


Cher Nicolas,

Merci pour votre message. Mes meilleurs vœux à vous aussi et à votre famille.

A mon tour je vous réponds : "Allumez le feu !"

Car je serais curieux de savoir ce qui, mis à part votre caractère sympathiquement enthousiaste que tout le monde apprécie, moi le premier, justifie vos affirmations si catégoriques qu'à l'occasion de l'incendie de 1884, l'escalier de granit a été épargné par les flammes et, tout aussi définitivement, que la porte XVIIIème était en place à l'entrée du logis au moment de l'incendie et y a résisté.

En effet, pour m'en tenir ici à quelques idées simples :

- la restauration des marches en granit de la cage d'escalier en 2013 par l'excellente entreprise BODIN a illustré la fournaise que cet escalier avait dû supporter une nuit entière. Si vous ne me croyez pas, je vous suggère d'interroger l'excellent Cédrick COOS, gérant de l'entreprise BODIN, ou Benoît MAFFRE, l'architecte qui a suivi et contrôlé son travail ; vous pouvez aussi (à défaut du feu) envoyer ##20130918 dans le moteur de recherche de notre site favori et, à partir de là, naviguer sur la toile ;

- les granits des encadrements de fenêtres du rez-de-chaussée portent également, et encore aujourd'hui, la trace de l'incendie ;

- la totalité des pièces de bois du logis, à commencer par la charpente de la couverture mais aussi, semble-t-il, toutes les poutres des plafonds, y compris au rez-de-chaussée, a brûlé et été rendue irrécupérable à cette occasion, du moins à ma connaissance ;

- la seule exception, semble-t-il encore aujourd'hui, se trouve au rez-de-chaussée du logis ; il s'agit plus précisément du linteau de porte au passage entre le logis et le bâtiment Nord ; ce linteau de bois porte la trace d'une fournaise, sans doute celle de 1884, à tel point que l'on doit se demander ce qu'il fabrique encore là ;

- quant à la porte qui vous passionne, il s'agit, compte tenu de son épaisseur, de ses caractéristiques et, notamment, de sa serrure, d'une ancienne porte intérieure, ainsi qu'un artisan chevronné, Pascal BRESSON, qui a pris la peine de l'étudier sur place (c'est-à-dire à l'entrée de l'"aile de la belle-mère" où elle se trouve actuellement), a pu le constater et me l'expliquer. Donc, fort de cet avis d'expert, je considère qu'elle a été implantée à l'entrée du logis consécutivement à l'incendie, dans un contexte de désastre auquel il avait fallu parer dans l'urgence.

Par conséquent, je ne serais pas étonné que lorsque, vous prétendez que ladite porte a résisté à cet endroit à l'incendie qui avait laissé intacte la cage d'escalier, vous ayez écrit tout simplement ce que, de façon peut-être trop synthétique, d'aucuns pourraient appeler une (...). Rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul, au moins pour ce qui concerne les menuiseries (je vous renvoie à ce sujet à l'étude préalable que vous savez), mais je demeure vigilant pour veiller, en l'état, toujours perfectible, de ma connaissance des lieux, à ce que des idées qui me paraissent aussi farfelues ne se répandent pas davantage.


Quant à la lucarne, je vous remercie d'avoir complété votre dessin précédent à ce sujet. Vous allez, une nouvelle fois, me trouver un tantinet rabat-joie ; mais le seul document probant que je connaisse, sur son état antérieur à l'incendie, est accessible dans la photothèque de notre site favori (onglet en bas de chaque page du site), dans la rubrique "Vieilles représentations / Avant l'incendie de 1884" ; ce document, extrait d'un ouvrage de l'érudit local BLANCHETIERE, montre que cette lucarne était en bois et de petit format.

N'ayez pas de doute sur le fait que, depuis 25 ans, bientôt 26, je n'ai jamais interrompu mes recherches pour trouver d'autres preuves de la forme authentique de cette (ces) lucarne(s). Si, comme j'imagine que l'on peut l'inférer de votre dessin modifié, il en va autrement pour vous, je vous en félicite et vous prie de bien vouloir me les communiquer


Enfin, l'hypothèse qu'il n'y avait à l'origine qu'une seule fenêtre par pièce et par façade, est nouvelle pour moi et me paraît en revanche très intéressante ; j'y souscris immédiatement pour ce qui concerne le salon mais demeure à convaincre pour la "pièce dévastée" qui se trouve au-dessus.


Quoi qu'il en soit, sur ce sujet comme sur les autres, je serai toujours heureux de débattre avec vous qui confirmez par votre courriel à quel point vous êtes, comme moi, attaché à notre manoir favori et à le comprendre et le restaurer de notre mieux, avec tout notre cœur. Sachez donc que je serai toujours heureux de vous recevoir un jour prochain à la Chaslerie.

Il existe désormais, au fournil de la ferme, de quoi abriter les amis la nuit. Donc votre date sera la mienne, y compris en cette saison, l'invitation valant également, bien entendu, pour Lucyna.

Bien amicalement à vous.

PPF



De : GAUTIER nicolas <nicolas.gautier@culture.gouv.fr>
Envoyé : lundi 9 janvier 2017 14:28
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet :

Cher Pierre-Paul,

Que cette nouvelle année vous apporte la poursuite de la réalisation de vos projets et, partant, le bien-être de toute votre petite famille.

Vous trouverez ci-après un nouveau dessin montrant la restitution de la façade avec son parement en fausse coupe de brique et de pierre, version joyeusement colorée du principe de carroyage adopté sur nombre d'édifices, dont un des manoirs du Pays d'Auge porte encore témoignage.

Vous observerez que j'ai bien tenu le plus grand compte de la disposition des baies en rétablissant la composition à une seule fenêtre
à croisée, par niveau, y éclairant une grande pièce, auquel les pièces de la tourelle servent de cabinet.

Il est enfin tout à fait probable que la toiture s’adornait d'une lucarne placée dans l'axe de la travée.

Quant à la porte, la photo des années 1900 montre sans ambiguïté que sa menuiserie, épargnée durant l'incendie car placée dans la cage d’escalier, épargnée par les flammes, est bien celle implantée au XVIIIe siècle lorsque le linteau a été rehaussé.

Quant à ma photo d'Essai, je vous accorde qu'elle n'est pas évidente à lire mais qu'il n'a pas de doute sur l’existence du carroyage, notamment sur les deux entrevous les plus à gauche !

Bien amicalement à vous.

"Envoyez la poussière !"

Nicolas Gautier
Architecte des Bâtiments de France
Architecte et Urbaniste en chef de l'Etat
Chef du service départemental de l'architecture et du patrimoine de la Sarthe
19 Boulevard de Paixhans
72000 Le Mans
Téléphone : 02 72 16 42 49/51
nicolas.gautier@culture.gouv.fr

Merci de nous aider à préserver l'environnement en n'imprimant ce courriel et les documents joints que si nécessaire.

(fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 10 Janvier 2017
Vie des associations - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - APIJOMM - api
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Contact téléphonique très agréable avec une employée de la M.S.A. dont j'ignore le nom car elle n'a pas voulu me le donner. J'ai pu expliquer les particularités de mon usine à gaz APIJOMM et nous allons essayer d'immatriculer cette association convenablement auprès de cet organisme. Mais que tout ceci est compliqué !

Je cherche par ailleurs à joindre la mission locale de Flers pour savoir si le dispositif des "emplois d'avenir" est reconduit en ce début d'année ainsi que pour informer mon interlocutrice habituelle de mes tractations en cours avec la M.S.A.

P.S. : Je viens de réussir à joindre mon interlocutrice de la mission locale. Le dispositif des emplois d'avenir vient d'être reconduit mais - car il y a un mais - la mission locale n'a pas de candidat à me soumettre. Il m'est donc suggéré de m'intéresser désormais aux "C.A.E." (de la documentation va m'être envoyée) mais je comprends que le taux de prise en charge par la puissance publique en est de 65 %, au lieu de 75 pour les emplois d'avenir.

J'ai répondu que j'allais d'abord essayer de finaliser le rodage de mon usine à gaz avant d'envisager de compliquer encore le dispositif.

Mais quelle galère ! Et quel pays de fous, avec toutes ces réglementations qui changent tout le temps, comme si on n'avait pas mieux à faire que courir après une info compliquée comme à plaisir ! Tout cela est grotesque et lamentable, que d'énergie perdue en conneries !

P.S. 2 : Il y a ainsi des soirs où je me sens très las.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 12 Janvier 2017
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - APIJOMM - api
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L'U.R.S.S.A.F. et ses joies :

Comme on le sait, Benjamin était mon salarié jusqu'à la fin septembre 2016. Depuis le 1er octobre, il l'est de l'A.D.D.O.O.E. Je ne l'ai pas précisé ici à l'U.R.S.S.A.F. Ils n'ont qu'à faire leur boulot, ils disposent déjà de tous les éléments utiles dans leurs dossiers !

P.S. du 19 janvier 2017 : Deux coups de fil de l'U.R.S.S.A.F. et deux courriers supplémentaires de ma part à cet organisme ont permis, je l'espère, de clarifier la situation.

Au passage, j'ai appris que l'U.R.S.S.A.F. ignore ce que fait la M.S.A. et que, pire encore, elle ignore ce qui se passe du côté des chèques emploi service.
Au courrier ce matin, un tableau intitulé "Entreprise : A.D.D.O.O.E. - DADS Préparatoire 2460-T - Année : 2016".

Aucun nom d'expéditeur ne figure sur ce document ni sur l'enveloppe.

Après avoir vérifié sur internet ce que ce charabia pouvait vouloir dire, je comprends qu'il s'agit de déterminer la base d'imposition de l'A.D.D.O.O.E. à la taxe sur les salaires (dont le taux est de 4,25% et peut atteindre 20 %, à la charge de l'employeur).

Or, outre que les "emplois d'avenir" ne doivent pas être pris en compte pour ce calcul, je constate que la rémunération de Benjamin se situe sous le seuil de déclenchement de cette imposition qui est, à l'évidence, totalement saugrenue, anti-sociale et anti-économique.

Donc l'A.D.D.O.O.E. devrait passer au travers.

Mais quel pays de merde vraiment (air connu) ! Comment des abrutis qui nous gouvernent peuvent-ils avoir conçu de pareilles horreurs ? Avec ça, étonnez-vous qu'il y ait autant de chômage dans ce pays !