Pouvoirs publics, élus locaux

Dans la série des meilleures blagues de l'été, ceci :

(Début de citation)

De : communication.drac.normandie-Telem@c <communication.drac.normandie@culture.gouv.fr>
Envoyé : mercredi 14 septembre 2016 15:22
Objet : Sécurisation des Journées européennes du patrimoine

Chers amis,

L’organisation des Journées européennes du patrimoine doit prendre en compte les menaces actuelles. Aussi, conformément aux instructions ministérielles, nous vous recommandons de prendre des précautions et de mettre en place les recommandations suivantes lors de l'ouverture de votre propriété à la visite

- Un contrôle d’accès strict devra être opéré à l’entrée : ouverture des vestes, imperméables, … inspection visuelle des sacs, présentation d’un titre d’identité pour les majeurs, interdiction d’introduction de sacs volumineux, sacs à dos ou bagages. Ces derniers ne devront pas être laissés en dépôt à l’entrée (pas de consigne).

- Les files d’attente seront organisées si possible à l’intérieur des sites. A défaut, elles devront être isolées de la circulation (installation de barrières par exemple) ou bien l’accès des voies de desserte sera réservée aux piétons et deux-roues non motorisées, avec l’emploi de dispositifs de barrages efficaces (plots, véhicules...)

Le public est invité à signaler tout comportement suspect ou inhabituel dans une file d’attente afin que les forces de l’ordre puissent intervenir rapidement.

Nous vous remercions de nous retourner la fiche bilan (PJ).

Nous vous souhaitons de bonnes journées européennes du patrimoine.

(Fin de citation)

Sans commentaires. A quoi bon ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 24 Septembre 2016
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Pouvoirs publics, élus locaux
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La réponse de la directrice générale du Trésor confirme, s'il en était besoin, le triomphe de l'incurie :

On pourra retenir qu'il est loisible d'évoquer avec cette titulaire d'une des plus hautes charges de l'Etat l'amnistie que se sont conconctés certains de ses prédécesseurs, et pas les moindres, avec la complicité au moins passive de larges pans de tout l'appareil d'Etat, sans que ceci ne lui fasse ni chaud, ni froid.

Et c'est ainsi qu'en toute impunité, une caste dilapide l'argent des contribuables de notre pays.

Autant le savoir pour ne pas mourir idiots.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 25 Septembre 2016
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Sud Manche - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
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On dira ce qu'on voudra mais la vie à la campagne favorise de saines lectures :

Des goûts et des couleurs... Ici, j'aime particulièrement - allez savoir pourquoi - les développements des pages 7 et suivantes consacrés à un plan local d'urbanisme. Il y a là, me semble-t-il, et notamment au 3ème paragraphe de la page 8, quelque chose que je trouve, en quelque sorte, beau comme l'antique.
J'ai assisté hier après-midi, à Bagnoles-de-l'Orne, au concert de clôture de l'édition 2016 du "Septembre musical de l'Orne". Excellent Michel PORTAL et excellents musiciens de "Tous dehors" ! Très chaleureuses félicitations aux organisateurs de ce festival et très vifs encouragements à continuer de les accompagner aux collectivités locales concernées !

(Comme aux précédents concerts de cette année, et comme au déjeuner à Sassy des "Amis du septembre musical", la place à côté de moi est restée vide. Il est néanmoins vivement question que le déjeuner de l'an prochain ait lieu dans le cadre de notre manoir favori, un jour à préciser ; j'espère que la jeune classe concernée pourra se libérer pour m'aider à accueillir nos hôtes ce jour-là également, en plus du dimanche des "Journées du Patrimoine", et à leur faire, comme il convient, les honneurs du lieu.)
Un ami qui possède une maison à Mortain où il vient, semble-t-il, d'installer sa thébaïde s'est déclaré partant pour que Benjamin et Dylan travaillent chez lui. Il a quelques murs de pierre à remonter, faute de quoi des terrasses risqueraient de s'ébouler, et aussi tous ses beaux volets de bois à repeindre. Je lui ai fait observer que les joints en ciment de sa maison mériteraient d'être remplacés par des joints de chaux. Et j'ai vu que sa cour arrière est envahie de mousses disgracieuses.

Bref, je crois que je peux d'ores et déjà lancer le recrutement d'un deuxième "emploi d'avenir", ce qui abaisserait le coût horaire moyen de l'équipe dans notre intérêt commun. En effet, avec trois collaborateurs dont deux "emplois d'avenir", le coût de chacun serait, en moyenne, divisé par deux par rapport à ce qu'il touche. Ceci en toute légalité et charges sociales incluses.

A ce prix-là, je pense que je devrais pouvoir trouver d'autres amateurs, ce qui ajouterait de la souplesse à l'ensemble. Un cercle vertueux paraît ainsi enclenché...
Voici le texte du courriel que je viens d'adresser, à 16 h 30, à Bernard SOUL, maire de Domfront-en-Poiraie :

(début de citation)

Monsieur le maire,

Pourriez-vous m'indiquer si Domfront est labellisée "petite cité de caractère" et, si oui, si ce label s'étend désormais à Domfront-en-Poiraie ?

Je vous pose ces questions car, si vous répondez positivement aux deux, le taux de subvention par le conseil départemental des travaux sur monument historique serait accru de 5 %, ce qui serait bienvenu dans l'intérêt du patrimoine local et du tourisme.

Bien cordialement,

PPF
02 33 37 08 10
06 12 96 01 34

(fin de citation)

Je me suis rendu ce matin à Alençon, dans les bureaux de la M.S.A.

Normalement, il ne devrait plus y avoir de problème pour l'élaboration des bulletins de salaire de Benjamin et Dylan. Je passe sur les détails mais voici une bonne chose de faite.
La mission locale de Flers m'a téléphoné ce matin pour m'apprendre que, suite à la parution d'une nouvelle réglementation le 26 octobre dernier, les recrutements d'"emplois d'avenir" sont suspendus jusqu'au 1er janvier prochain.

Voici qui démontre qu'un responsable (?) politique, qui a fait de "l'inversion de la courbe du chômage" une de ses priorités, n'est même pas fichu d'empêcher le ministère du travail de lui mettre des bâtons dans les roues.

Quant au jeune que je me proposais de recruter ces jours-ci, il devra donc rester au chômage quelques mois de plus.
Une étude attentive du site internet du conseil départemental de l'Orne m'a permis ce matin de détecter qu'il existe une possibilité de faire subventionner par le département notre activité favorite de réinsertion de jeunes sur le marché du travail, dans les métiers du bâtiment, de l'entretien d'espaces verts et de plates-bandes et de la sylviculture.

Je m'empresse de prendre les contacts utiles. Je me dis qu'il sera peut-être nécessaire de scinder l'A.D.D.O.O.E. pour bien circonscrire le domaine subventionnable.

Et, tant qu'on y est, pourquoi ne pas étendre nos activités d'insertion au bénéfice des départements limitrophes. J'ai déjà une touche dans la Manche mais why not en Mayenne too ?
A la "librairie le passage" d'Alençon, je me suis offert quatre bouquins. Celui que je vais lire en premier a été écrit par un de mes anciens élèves à l'E.N.A., un garçon que j'ai toujours trouvé très sympathique, y compris lorsqu'il était directeur du Trésor, ce en quoi il tranchait selon moi sur la galerie de tous ceux que j'ai connus dans ce rôle depuis 41 ans (déjà...).

Donc Jean-Pierre JOUYET - c'est de lui qu'il s'agit - a trouvé le moyen, alors qu'il est le principal collaborateur de son ami le président de la République, de nous pondre 228 pages sur le Régent et sur Fouché, entre autres, sous le titre "Ils ont fait la Révolution sans le savoir" et le bizarre sous-titre "Le libertinage contre la Terreur".

Tout à l'heure, en attendant mon hôte pour déjeuner, j'ai parcouru la première dizaine de pages. Et je n'ai pas été emballé. Pis, je me demande si ces types qui ont de tels jobs n'auraient pas une vraie case en moins au ciboulot : au lieu de lutter contre le chômage, le clown casqué se répand maladivement face à des journalistes trop heureux d'épingler un tel cloporte nombriliste à leur tableau de chasse ; et l'autre zigoto, il cherche quoi, au fait, avec cette prose ? Ils ont donc tant de mal à "habiter la fonction", comme on dit dans les gazettes ? C'est vraiment si dur ou quoi ? Question d'autant plus pertinente, me semble-t-il, qu'ils devraient bientôt, tous deux, disposer de beaucoup de loisirs pour se livrer à leurs écritures favorites. (Bienvenue dans le club !)

Le système que j'ai monté en m'appuyant sur la réglemention des "emplois d'avenir" semble intéresser suffisamment de personnes, très souvent différentes du public habituel de l'A.D.D.O.O.E., pour que j'établisse une partition des activités en constituant une nouvelle association qui pourrait s'appeler "Association pour l'insertion professionnelle de jeunes dans l'Ouest Ornais, le Sud Manche et le Nord Mayenne" (APIJOMM). Corrélativement, il faudra que j'adapte en conséquence les statuts de l'A.D.D.O.O.E. qui se concentrerait désormais sur son premier objet statutaire, donc que je transfère les contrats de travail de Benjamin et de Dylan de l'A.D.D.O.O.E. à cette APIJOMM.

Je vais m'atteler à cette transformation dans les prochains jours. Je veillerai à ce que l'on soit pleinement opérationnels au moment où le recrutement de nouveaux "emplois d'avenir" redeviendra possible, c'est-à-dire à partir du 1er janvier prochain.
Si je récapitule, l'état de ma nouvelle usine à gaz est le suivant :
- Benjamin et Dylan sont salariés de l'A.D.D.O.O.E., leurs bulletins de salaire étant préparés par la M.S.A. ;
- dans mes démarches pour leur trouver du travail ailleurs qu'à notre manoir favori, je rencontre un succès qui m'encourage à développer l'expérience des "emplois d'avenir" ;
- je m'apprête donc à recruter, dans les mois qui viennent, plusieurs "emplois d'avenir" supplémentaires ; chaque recrutement, outre qu'il apportera de la souplesse dans l'affectation de tout ou partie de l'équipe ainsi constituée, abaissera le coût moyen de celle-ci : ainsi, avec deux "emplois d'avenir", l'équipe de trois hommes reviendrait au total à 1,5 fois le coût d'un smicard, donc chaque salarié reviendrait en moyenne, charges comprises, à la moitié du coût (charges comprises) d'un smicard ; avec quatre "emplois d'avenir", ce qui me semble tout à fait envisageable dès 2017, les cinq hommes coûteraient au total autant que deux smicards, de sorte que chacun reviendrait en moyenne à 40 % du coût d'un smicard ;
- je vais rechercher des subventions auprès de divers conseils départementaux en vue d'alléger le coût de Benjamin qui encadrera cette équipe ; en première approche, l'Orne, qui supporte la charge des "emplois d'avenir" ainsi recrutés localement, pourrait accepter d'intervenir à ce niveau également ; dès lors que d'autres jeunes seraient recrutés et employés dans des départements limitrophes, leurs conseils départementaux seraient également sollicités ;
- je recherche des alliances avec des entrepreneurs qui pourraient être suffisamment intéressés par la qualité de notre travail d'insertion professionnelle et de formation pour recruter ces jeunes lorsqu'ils arriveraient en fin de droits au titre des "emplois d'avenir" (soit, en l'état des textes réglementaires, au bout de trois ans après leur recrutement) ;
- enfin, je fais étudier les dispositions fiscales dont les employeurs de tous ces jeunes pourraient également se prévaloir, le cas échéant, pour abaisser le coût net pour eux de ce système.

Je précise que j'ai conçu cette usine à gaz lorsque, constatant l'aboulie du repreneur pressenti de notre manoir favori dans un contexte de chute de mes revenus et d'extinction de mon épargne financière, j'ai dû rechercher des voies nouvelles, astucieuses mais toujours légales, pour abaisser pour moi la charge de mes employés. Puisque, grâce à la martingale trouvée, un effet boule de neige vertueux est susceptible d'être développé, je me dis qu'autant contribuer tous ensemble à faire reculer le chômage des jeunes du secteur. D'où l'idée de structurer cet effort en toute transparence et en veillant à ce que tous ceux qui ont un intérêt au succès de cette expérience (jeunes concernés, employeurs potentiels, entrepreneurs locaux, administrations diverses, y compris les formateurs professionnels) s'appuient les uns sur les autres.

Que ceux qui sont susceptibles d'être intéressés par mon système n'hésitent pas à me contacter, je répondrai, dans le rôle de tabellion que je m'attribue, à toutes leurs demandes d'explications complémentaires.
J'ai reçu ce matin la visite de Boris MAHE, le "référent" de Dylan à la mission locale de Flers. Il venait nous parler de la formation professionnelle à mettre en place en faveur de ce jeune homme. Je n'ai pas compris grand chose à ses propos, si ce n'est que le dispositif requis va déséquilibrer les comptes prévisionnels de ma petite usine à gaz. Il nous a remis, à Dylan et à moi, deux feuilles rappelant la législation du travail en cas d'emploi de jeunes (Dylan aura 18 ans en février prochain), m'a fait signer un dossier sans m'en remettre une copie (ce dossier précisait que Dylan devait repasser les épreuves théoriques de son C.A.P. de "constructeur de canalisations" à la fin de ce mois de novembre) et m'a promis de m'adresser divers documents que je mettrai en ligne dès réception. Enfin il m'a informé que, la réglementation n'arrêtant pas de changer, il n'était pas garanti qu'il soit de nouveau possible de recruter des "emplois d'avenir" dès le 1er janvier prochain mais que l'on ne saurait exclure, non plus, que la pompe soit réamorcée plus tôt.

Pas simple tout ça.
Economie Matin
rédigé le Jeudi 10 Novembre 2016
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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Eoliennes : chronique d’une mort prochaine

Depuis dix ans, les pouvoirs publics se sont lancés dans une politique de promotion des énergies renouvelables. Placés le dos au mur par la pression de l’opinion, ils s’y sont lancés à corps perdus et sont vite devenus l’otage de groupes de pression affairistes sentant venir l’aubaine. Les couloirs de la Conférence de Copenhague de 2009 ont à la fois enterré le protocole de Kyoto et surtout servi à sceller des alliances plus financières qu'écologiques.

Une filière éoliennes-solaire a été mise en place, contrôlée par quelques industriels et financiers, avec la complicité de quelques hauts fonctionnaires plus ou moins naïfs. Elle a obtenu des tarifs exorbitants pour "investir", financés par le contribuable, et l’argent des pauvres est allé aux riches. Les investissements ne sont jamais venus et des fortunes se sont faites en quelques années, comme par exemple celle de Paris Mouratoglou, patron d’EDF énergies nouvelles, société où l’État français est actionnaire, qui a amassé une fortune personnelle d’1.5 milliard €, et en plus l’a logée au Luxembourg.

Pendant ce temps, les éoliennes, symboles faciles, se sont installées un peu partout, de préférence dans les petites communes rurales où personne n’y comprenait rien, au prix de centaines de kilomètres de réseaux supplémentaires et inutiles. Les éoliennes ne tournent que 90 jours pleins par an. On les voit souvent tourner mais avec un vent de 20kmh, elles ne fonctionnent qu'à 10% de puissance, à peine quelques machines à laver. Augmenter leur nombre ne changera pas les jours où le vent souffle. Les filières de centrales classiques ou nucléaires ne sont pas remplacées, bien au contraire, car elles sont nécessaires les 270 jours par an où le vent ne souffle pas. Leur puissance installée réelle est divisée par cinq.

Pendant ce temps, une révolution silencieuse s’est poursuivie parmi des industriels, qui ont obtenu des maigres subsides de recherche bien inférieurs au pactole des promoteurs éoliens. Mais comme c’étaient de vrais industriels, ils sont parvenus à développer de vrais produits et de vraies solutions face au nucléaire. Aujourd’hui, en Allemagne, plus de 200 entreprises développent la filière pile à combustible avec les plus grands comme Daimler Benz ou RWE. En France, Michelin ou l’Air Liquide développent également des filières similaires. La différence ? Le rendement d’une éolienne est de 21 %, celui d’une pile à combustible, neuf fois meilleur, de 175%. En plus, elle est chez soi, sous entier contrôle, comme une chaudière individuelle, sauf qu’elle fabrique en même temps chaleur, froid et électricité à domicile, tout en émettant très peu de CO2 car elle utilise la catalyse et non la combustion.

Le tarif d’énergie pour une éolienne est de deux fois le prix du marché pour un jour sur cinq, soit dix fois trop cher. Par contre, même un tarif trois fois plus élevé pour une pile à combustible est encore trois fois moins cher que pour les éoliennes et compétitif face au nucléaire sans les inconvénients. Mais en plus il fonctionne 365 jours par an à volonté, à domicile, et diminue à la fois la facture de froid, de chaleur et d’électricité du consommateur, au lieu de la doubler.

La production en masse des piles à combustible commence dès 2017 pour arriver à maturité en 2020. Voilà pourquoi les éoliennes vont mourir, et sans doute rouiller comme aux USA où plus de 14 000 éoliennes sont abandonnées par leurs exploitants, en dépit des lois sur le démantèlement. Dès la première sommation des organismes de protection du milieu naturel et de l'eau les propriétaires des terrains devront évacuer les débris à 700 000 € par éolienne, y compris 2000 tonnes de béton dans le sol, et les promoteurs éoliens seront disparus dans la nature avec leurs SAS fantômes au capital de quelques milliers d'euros, comme dans 95% des cas en France.
Angelo Donghia, known as 'the Saint Laurent of sofas', designed Trump's penthouse in Louis XIV-style. His list of clients beyond Trump included Ralph Lauren, Barbara Walters, Mary Tyler Moore, Liza Minelli, Neil Simon and Diana Ross.

N.D.L.R. : Louis XIV, mon cul ! Il resterait à expliquer comment on peut plaire à tant de monde en ayant un tel goût de chiottes.

Guillaume GENDRAUD
rédigé le Vendredi 18 Novembre 2016
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Sud Manche - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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Bonsoir,

Ci-dessous les notes que j'ai prises pendant le conseil municipal de ce soir. J'ai relaté un maximum de choses, sans apporter de jugement.
Excusez les fautes et le style dactylo (j'étais accroupi avec un ordinateur sur les genoux).


Juste avant le conseil, Mme le maire m'a pris à part. Ses propos sont :
(elle avait la lettre ouverte en main)
en a marre d'être la cible des foudres
je suis anti éolien
je n'ai pas de pouvoir décisionnaire, c'est uniquement le préfet et la communauté de communes, quelque soit le vote du conseil municipal
pour l'enquête publique, j'ai vu des gens de St Lo et Mortain (de la CdC) venir écrire qu'ils sont pour les éoliennes de Ger
CdC reçoit environ 600 000€, je me suis battu pour que Ger ait 12000€
pas contente de ne pas avoir reçu la lettre directement

DEBUT DU CONSEIL
Mme le maire prend la parole :
projet mis en route il y a 4 ans, sous l'ancien conseil municipal
on lui a présenté il y a 1 mois 1/2
n'a pas son accord, est même opposée
a laissé Energy Team s'exprimer car on est en démocratie


Energie TEAM :
Mme Corine (Dubu?)
M. Christophe Guilbert
1h de présentation (des protestations des conseillers). Ils vont accélérer

LEUR PRESENTATION :
sommaire : 4 chapitres : eux, l'énergie aujourd'hui, l'éolien en Normandie, le projet

EUX :

spécialisé dans le dvlpt des parcs éoliens + assistant à la construction + exploitant
existe depuis 2002. 1er parc en 2005 (en Seine Maritime)
2007 partenariat avec Compagnie Nationale du Rhône (leur financeur principal)
2010 création structure d'exploitation
2011 nouveau siège social
2016 500ème Megawatt

40 salariés, 3 agences (Picardie, Pays de la Loire)
5ème exploitant en France
150MW en construction
1000MW a l'étude

est un interlocuteur unique sur toutes les phases (développement, construction, exploitation, démantèlement)

Compagnie Nationale du Rhône : producteur d'électricité en France (barrages hydroliques principalement)
majoritairement publique
1er producteur d'électricité 100% renouvelable en France (eau, vent, soleil)
36 parcs éoliens (dont 25 par Energie Team), soit 414 MW

L'ENERGIE AUJOURD'HUI :

eolien est l'énergie la plus installée dans le monde
europe, acteur majeur de cette industrie
France : loi sur la transition energétique : 32% ENR en 2030
génère de l'emploi direct (12500 en 2014)
éolien = 3,8% de la production électrique
potentiel : zone la plus importante = cotes nord ouest + cotes sud est

L'EOLIEN EN NORMANDIE :

puissance raccordée en mi 2016 : 650MW
1700MW possible en 2020
définition des zones favorables/impossibles (concertations de 2012 par préfet des régions). -70% des zones favorables dûes aux militaires

(en aparté, Mme le maire me fait remarquer que dans la lettre ouverte, au paragraphe A1 "Les communes espèrent..." : il y a une erreur car c'est une compétence communautaire depuis plusieurs années)
(Mme le maire n'a pas du tout écouté le début de la présentation. Elle a brassé ses papiers et parlé avec la secrétaire, M. de Thieulloy et moi-même)

LE PROJET :

déterminé en fonction des habitations
au lieu dit la Cosnerie
2011 rencontre avec Mme Henaut (ancienne maire)
2012 présentation au conseil municipal
16 novembre 2012 : acceptation du projet par le conseil municipal à l'unanimité (cf pièce jointe)
ni M. Moignot ni un autre conseiller déjà dans le précédent conseil ne s'en souviennent
2013 loi Brottes, fin des ZDE.
juin 2013 rencontre Mme Henault, Convention chemins
2014 études environnementales
juillet 2015 relance projet suite à l'acceptation du projet vent d'ocs. négociation avec l'armée. Mise en place des études
juin à octobre 2016 rencontre l'adjoint de mairie responsable Environnement
18 novembre 2016 : réunion d'information du conseil municipal

études : faune, flore, chiroptères, milieux naturel : toutes achevées
étude d'impact presque finie
étude acoustique : à finir

cadre règlementaire (loi de finance depuis 2010) : CTE (CFE + CVAE (+TFB + IFER))

exemple pour une éolienne 2,35 MW :
TFB : 1500 par an par éolienne (ce que reçoit Ger)
IFER : 12000 par an par éolienne (pour communauté de commune et Département)
CFE : 2900 par an par éolienne (pour communauté de commune et Département)
IFER + CFE : de commune vers communauté de commune et Département depuis 2010
Taxe Additionnelle : ne s'applique pas à Ger (selon Mme le maire)
(Mme le maire met l'accent sur le fait que Ger ne recevra quasiment rien)

(aparté sur les éoliennes existantes : Ger va peu à peu perdre ce qui est perçu pour les éoliennes existantes)
Mme le maire demande : pq n'est pas destinataire des études environnementales ?
Energie Team les fera parvenir dès que étude d'impact sera finalisée (finir acoustique)
dossier complet pour début/mi 2017

3 éoliennes (5 prévues initialement)
2,3MW
140 mètres de haut en bout de pale
à 500 à 600 mètres des habitations

prochaines étapes :
dès que étude d'impact globalisée, présente sous la forme de permanence publique auprès des riverains
emplacement non déterminé précisément
emplacement en fonction de l'étude acoustique (et des +3db la nuit)

DEBATS :

pour Energie Team, 80% des projets sont attaqués. Ca se fait couramment, comme tout projet. Ca nourrit les avocats, y fait passer du temps, rien de plus. Tous les projets attaqués sont sortis

projet pas encore présenté à la communauté de communes

initialement, projet lancé par la société GEN

passé 2 fois en CM :
25 mai 2012 (avec GEN)
comme a changé de nom, repassé à la séance du 16 novembre 2012

indemnité aux propriétaires :
ne paye pas les proprios pour avoir les signatures
besoin d'avoir la signature du proprio et de l'exploitant
précise le périmètre de travail à ces gens, "voulez-vous vous inscrire dans la possibilité de ce projet ?", ne promet pas qu'il y aura forcement une éolienne sur leur terrain
pour un même projet, tous les proprios ont pareil, tous les exploitants auront pareil
de 6 à 10 000 euros par an par éolienne (répartis entre proprios, exploitant, proprios en surplomb, proprio des passages de cable)

si décision à l'unanimité du CM du précédent conseil, Mme le maire est obligée de poursuivre le contrat

parle des 50000 euros pour le démantèlement
Energie Team le garantit car CNR est derrière et sera le proprio des éoliennes

Energie Team a 200 éoliennes aujourd'hui

Mme le maire rappelle qu'elle est contre (entre autre via sa qualité de vice présidente du Parc Normandie Maine)
va se renseigner si elle est obligée de continuer le projet
d'après elle, les riverains se plaignent de problèmes de tv, de réception de téléphone
il n'y a pas de recul sur la santé pour savoir s'il y a un impact
elle est ok pour l'energie propre mais pas à n'importe quel prix
L'Etat donne des $ pour protéger les chiroptères, mais favorise les éoliennes. Du coup, pour elle c'est un contre sens
se plaint du comptage des chiroptères comptés manuellement. Elle trouve cela ridicule

Energie Team propose un plan de bridage sur les périodes de chasse des chauves souris (mais ça ne représente pas beaucoup de temps)
perte liée au bridage : 1%
M. Moignot se plaint des éoliennes proches des maisons. Energie Team dit qu'ils suivent la loi

G.

N.D.L.R. : Merci pour cet excellent compte rendu. Notre lettre ouverte semble avoir eu son petit effet.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 21 Novembre 2016
Désultoirement vôtre ! - Généalogie et sagas familiales - Pouvoirs publics, élus locaux
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(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 21 novembre 2016 05:04
À : SOETEMONT Vincent
Objet : Situation personnelle.

Monsieur,

Le 8 août dernier, je vous ai écrit que j'étais "effaré de n'avoir toujours pas perçu le moindre signe tangible de vie de la part de l'administration à propos de mon dossier". A ce jour en effet, je demeure "en instance d'affectation" depuis 18 ans, 1 mois et 20 jours. Le même 8 août dernier, je vous ai transmis la copie de ma lettre du 1er août 2016 à la directrice générale du Trésor.
Dans un courriel d'attente, vous m'avez répondu que vous reviendriez vers moi après avoir échangé avec ma direction d'origine, la direction du Trésor, et rien n'est venu.

Le 8 septembre dernier, je vous ai écrit pour vous demander qui est précisément mon supérieur hiérarchique.
A part un courriel d'attente, vous n'avez pas levé le voile, me laissant dans un complet brouillard à ce sujet.

Or, par lettre du 21 septembre dernier, la directrice générale du Trésor m'a écrit qu'elle avait lu ma lettre du 1er août 2016 "avec intérêt", sans autre commentaire alors que je lui avais rappelé que, dans le cadre d'un dossier où plusieurs personnes avaient bénéficié d'une amnistie dissimulée en dépit des pertes considérables que leur incurie avait causées à l'Etat, j'étais toujours, pour ma part, en situation de proscription.
Dans cette même lettre du 21 septembre dernier, la même Odile RENAUD-BASSO affirmait que ma "gestion administrative" relève de vos services où, ajoutait-elle d'un même élan, je bénéficie d'un "accompagnement de qualité".

Je vous pose donc la question : de qui le ministère des finances se moque-t-il lorsqu'il tolère passivement qu'un de ses agents soit maintenu dans un état aussi intolérable qu'une "instance d'affectation" de près de vingt ans alors que ce même ministère a favorisé activement une situation d'amnistie au bénéfice d'un certain nombre d'autres de ses agents, au mieux incompétents notoires ?

Je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.

Pierre-Paul FOURCADE

(fin de citation)