Pouvoirs publics, élus locaux

J'ai reçu hier le courriel suivant :

(Début de citation)

De : Nathalie RICHE
Envoyé : lundi 27 juin 2016 19:00
À : penadomf@msn.com
Objet : ANAH ET RESIDENCE PRINCIPALE

Bonjour Monsieur FOURCADE

Pour faire suite à votre demande, ci-dessous la réponse de l’Anah :

« Article 15 du Règlement Général de l'Agence
" Conformément aux dispositions de l’article R. 321-20 du CCH, les logements et locaux d’habitation inclus dans un bail commercial subventionnés par l’agence doivent être occupés à titre de résidence principale. La notion de résidence principale doit être entendue au sens du logement effectivement occupé au moins huit mois par an... "

Pour vérifier de la résidence principale d'une personne, le document émanant de l'administration fiscale est l'impôt sur le revenu. La taxe foncière et la taxe d'habitation ne sont pas liés à la résidence principale.

Si le bâtiment n'est pas habitable, lors du dépôt de dossier, il doit justifier de sa propriété par une copie de l'acte notarié.

Dans ce cas le PO a un an pour que ce logement devienne sa résidence principale (cf: formulaire de demande de subvention). »

Alain RION
Chef du bureau amélioration de l'habitat (ah)
Service Habitat Construction (shc)
02 33 32 51 75 - ddt-shc-ah@orne.gouv.fr
Direction Départementale des Territoires (ddt)
Cité administrative - place Bonet - BP 537 - 61007 Alençon cedex
www.orne.gouv.fr

Cordialement

Nathalie RICHE
Chargée d’Opérations Principale
nathalie.riche@solihanormandie.fr - www.solihanormandie.fr
Tel : 06.88.24.51.81

(Fin de citation)

J'ai répondu ceci :

(début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 27 juin 2016 20:01
À : Nathalie RICHE
Objet : RE: ANAH ET RESIDENCE PRINCIPALE

Madame,

Je vous remercie pour cette réponse. Je suis parfaitement d'accord avec l'idée que la résidence principale désigne le logement occupé au moins huit mois par an (il ne me gênerait pas que ce soit toute l'année).

Ce qui me gêne en revanche, et que je trouve excessif, est que l'ANAH n'en reconnaisse comme preuve que l'adresse du percepteur compétent pour l'impôt sur le revenu.

Je serais disposé en revanche à vous fournir tout autre moyen de preuve, comme :
- les factures détaillées de mon téléphone fixe,
- ou bien celles de l'eau ou de l'électricité qui vous montreraient que mes consommations sont régulières tout au long de l'année,
- ou des témoignages sur l'honneur de simples voisins,
- ou le témoignage du restaurant où je déjeune la plupart des jours de la semaine et qui se trouve dans le bourg voisin de Domfront, à 4 km de ma résidence principale,
- ou les factures de la blanchisseuse de Domfront qui repasse mon linge jour après jour,
- ou les relevés de carte bancaire qui vous montreraient que tout le gasoil que mon véhicule consomme est acheté localement,
- ou mes factures de fuel domestique pour le chauffage de mes 25 m2 actuellement habitables, etc...

Le fait est que le bâtiment à propos duquel je vous ai saisi sera bien ma résidence principale dès que les travaux - pour lesquels j'aurais besoin de votre aide - seront achevés. Actuellement, je réside dans un bâtiment voisin (distant de moins de 100 mètres) où je ne dispose que de 25 m2 chauffés. Je serai à la retraite à compter du 1er janvier 2017 (suis actuellement "en instance d'affectation" donc chez moi) ; mon épouse qui travaille à Paris viendra résider ici dès qu'elle sera elle-même à la retraite ; ma famille s'agrandit (1ère petite-fille) ; il est important pour moi de pouvoir accueillir dignement ce petit monde, à commencer par mon épouse.

J'espère que vous comprendrez mes raisons qui sont très fortes et suis prêt à vous fournir toutes autres garanties que l'adresse de mon percepteur que vous pourriez souhaiter.

Je vous prie donc de bien vouloir signaler mon cas qui, je n'en doute pas, est très particulier mais n'en est pas moins parfaitement régulier à tous égards, c'est-à-dire, concrètement, de bien vouloir faire réexaminer la question par vos collègues en charge de vos règles de fonctionnement. Je me tiens bien entendu à leur disposition comme à la vôtre si vous l'estimiez utile pour la bonne instruction du dossier.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

Un ami m'indique que j'aurais pu également citer ma carte d'électeur. Elle est en effet tamponnée à La Haute-Chapelle lors de chaque scrutin depuis une bonne vingtaine d'années.

P.S. (à 9 h 30) :

Mme RICHE m'a répondu dès ce matin :

(Début de citation)

De : Nathalie RICHE
Envoyé : mardi 28 juin 2016 09:22
À : 'Pierre-Paul Fourcade'
Objet : RE: ANAH ET RESIDENCE PRINCIPALE

Bonjour Monsieur FOURCADE

J’ai transmis votre mail à l’Anah à Alençon.

Afin que l’Anah se rende compte de votre projet, il est demandé si vous pouvez nous fournir dans un 1er temps les documents suivants :
- Attestation notariée de propriété de moins de 3 mois
- Copie de la taxe foncière
- Dossier photographique du bien concerné par les travaux.

Bien cordialement

Nathalie RICHE
Chargée d’Opérations Principale
nathalie.riche@solihanormandie.fr - www.solihanormandie.fr
Tel : 06.88.24.51.81

(Fin de citation)

Je viens d'écrire :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mardi 28 juin 2016 09:32
À : Nathalie RICHE
Objet : RE: ANAH ET RESIDENCE PRINCIPALE

Chère Madame,

Merci beaucoup pour votre diligence. Je vous envoie ces documents dès ce soir (je suis pris aujourd'hui par une réunion de la CDNPS, commission départementale des sites, dont je suis membre suppléant).

A noter que je peux également montrer ma carte d'électeur : depuis 20 ans, elle est tamponnée à La Haute-Chapelle à chaque scrutin (je me suis même présenté aux dernières municipales et me suis ramassé une veste relative - ceci, soyez gentille de le garder pour vous ;-)))

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)

Pour ceux qui n'ont pas pu venir et ceux qui veulent revivre la richesse de ces échanges...

Retrouvez dés à présent l'intégralité de la Journée Gérard Burel sur le thème "Les églises demain, entre usage partagé et reconversion", qui a eu lieu au Conseil départemental de l'Orne le 16 juin dernier, sur notre chaîne YouTube.

N.D.L.R. : Bravo pour cette mise en ligne ! Et encore bravo pour cette journée passionnante !
Dans les abattoirs, le cauchemar continue.
L214 révèle 2 enquêtes.

Ces nouvelles images publiées ce matin proviennent des abattoirs de Pézenas (34) et de Puget-Théniers (Mercantour - 06). Elles « dévoilent encore une fois la cruauté des hommes envers les animaux » commente Rémi Gaillard dans cette vidéo.

N.D.L.R. : Je soutiens L214. La cruauté envers les animaux est intolérable !

Exigeons l'installation de systèmes de vidéo-surveillance dans TOUS LES ABATTOIRS de France !

Il y a désormais, outre des preuves qui s'accumulent, une très forte présomption d'inhumanité dans ces endroits, et d'insuffisance flagrante et manifeste des contrôles des services de police de l'Etat, notamment les vétérinaires.
Nature, structure et conjoncture
Publié le 30 juin 2016

Le Brexit a fait resurgir l’extrait ci-joint d’une conférence de presse de de Gaulle en 1963. Moi qui enseigne l’art oratoire à Sciences Po, j’en ai été émerveillé.

C’est un chef d’œuvre du genre : clarté des idées, maîtrise parfaite de l’expression. En deux minutes, toutes les facettes de la rhétorique d’Aristote ('inventio', 'dispositio', 'elocutio', 'memoria', 'actio') y sont remarquablement mises en œuvre. La description du problème (l’adhésion de la grande Bretagne au marché commun) s’articule autour d’un plan en trois points : la nature de l’Angleterre, « insulaire, maritime », ses traditions originales et son économie industrielle et commerciale qui la lie aux « pays les plus divers et souvent les plus lointains » (sa structure), sont mises en regard du contexte historique récent de la demande d’adhésion (la conjoncture).

Coup de génie de cette intervention : l’allitération qui, en conclusion, dévoile ce plan : « la nature, la structure, la conjoncture qui sont propres à l’Angleterre… ». Tous ces mots en ture, qu’on entend rimer avec aventure, fracture, déconfiture, sonnent comme une variation autour de turlututu.

de gaulle 1963

N.D.L.R. : Certes. Mais, puisqu'on évoque des souvenirs, pourquoi taire celui-ci ?

L'un des grands avantages de ma cantine favorite - outre que ses tarifs sont très raisonnables, sa cuisine excellente et que j'y lis gratis la presse quotidienne régionale - est que j'y rencontre régulièrement le maire de Domfront-en-Poiraie Bernard SOUL et son adjoint Bernard DAVY.

Aujourd'hui, par exemple, j'ai pu leur parler de deux sujets d'actualité pour moi :

- la revitalisation d'un dispositif incitatif en faveur de la replantation de haies bocagères, comme j'en aurais besoin en limite de propriété (afin de protéger, autant que faire se peut, mes plantations des poisons que vaporise régulièrement mon voisin),
- le recrutement d'un jeune du pays dans le cadre de l'usine à gaz dénommée "emplois d'avenir".

J'ai assisté hier, dans l'écrin raffiné du château de Villers-en-Ouche,...

... à un intéressant exposé d'Hugues de CHABANNES, vice-président de la "Demeure Historique", sur l'emploi dans les monuments historiques dans le cadre de ce qu'il est convenu d'appeler les "groupements d'employeurs", mode d'organisation qui existe depuis longtemps dans le monde agricole.

D'après ce que j'ai cru comprendre et retenu, il s'agirait pour plusieurs voisins de recruter (pas nécessairement sous la forme de "contrats aidés" comme les "contrats d'avenir" qui ne sont pas accessibles à tous les employeurs), un jeune (pas nécessairement) dont ils assureraient la formation ou faciliteraient la réinsertion professionnelle et qui, en contrepartie, effectuerait chez eux des travaux ne nécessitant pas, pour chacun de ces employeurs potentiels, le recrutement d'un salarié à temps plein. Il peut s'agir des tâches les plus diverses (y compris d'entretien d'un site internet) dès lors qu'elles sont "non marchandes" (ce qui est typiquement le cas pour l'entretien des abords ou de la maçonnerie sur un monument historique ouvert à la visite du public : je suis donc dans le cœur de cible).

La voie des "emplois d'avenir" paraît particulièrement attractive puisqu'elle coûte à l'employeur susceptible de bénéficier de ce régime 5,70 €/h, frais de M.S.A., d'assurance et de gestion compris, et 3,70 €/h hors ces frais.

Les difficultés sont :
- de trouver un candidat assez fiable pour être recruté, soit en C.D.D. à un an, soit en C.D.D. à trois ans (le régime des "emplois d'avenir" est verrouillé sur ce point) ; le candidat-type est un jeune sans formation et inscrit à Pôle-Emploi ;
- de trouver dans son proche voisinage des candidats employeurs pour constituer un groupement permettant, si nécessaire, de mettre en commun cet employé (je comprends que ceux qui ne sont pas éligibles au régime des "emplois d'avenir" n'ont pas accès à la réduction de coûts correspondante - point à vérifier -) ;
- de trouver, le cas échéant, entre les membres du même groupement, un mode de répartition des frais de matériel nécessaire.

En ce qui concerne les employeurs, il suffirait, en l'état des textes, que je m'associe, dans un tel groupement dont je prendrais l'initiative, à mon aîné voire à notre association favorite ; cette difficulté est donc résolue pour moi sans que j'aie besoin de faire équipe avec d'autres personnes. Ceci ne m'interdit pas, toutefois, de m'associer à des voisins qui seraient candidats à mon groupement.

En ce qui concerne le matériel, il faudrait examiner à quel prix je pourrais faire bénéficier des tiers (membres du même groupement que moi) de mon propre matériel (bétonnière, mini-pelle, etc...). Les incidences de ce système, notamment en termes de T.V.A., devraient m'être précisés.

Il nous est vivement recommandé, pour monter ce système, de passer par un organisme qui a déjà une certaine expérience en la matière (au moins pour ce qui concerne le personnel) ; ce service est facturé les 2 €/h de marge en question.

P.S. : Je précise à toutes fins utiles que ma mini-pelle a une puissance de 2,5 tonnes.

Pêle-mêle de Barroso et de festival
Publié le 11 juillet 2016

Barroso.

On a appris vendredi que M. Barroso, l’ancien président de la commission européenne, rejoignait la banque Goldman Sachs en qualité de président international. Ce bon José Manuel (c’est le communiqué de presse qui nous le dit, et dans ces compagnies-là on s’appelle directement par son prénom) aura pour mission « d’aider Goldman Sachs à comprendre le marché européen». Ce n’est certainement pas une mince affaire.

Il semble que ses motivations soient essentiellement d’ordre moral et philanthropique. José Manuel (je cite ici le Financial Times) a été « très impressionné » par l’engagement de Goldman Sachs en faveur des « plus hauts principes » éthiques. Et il a précisé que son rôle inclura « le renforcement de la culture d’intégrité, de cohérence, de diligence et de responsabilité » de la banque d’affaires américaine. Ce ne doit pas être une mince affaire non plus.

N’est-il pas admirable qu’un homme qui pourrait goûter une retraite méritée fasse ainsi à l’Europe et à l’éthique le don de sa personne ? Et cependant je lis qu’on le critique ici et là. Moi, si j’avais un reproche à lui faire, ce serait celui d’avoir été trop occupé par la préparation de sa prise de fonction pour participer à la campagne de financement de Chansons et Mots d’Amou.

Heureusement d’autres l’ont fait, et l’objectif de 4000 euros a été atteint à 115%. Un très grand merci à tous nos généreux donateurs. Et si certains (voire José Manuel lui-même) voulaient encore contribuer, qu’ils sachent qu’il est toujours possible de le faire en nous adressant un chèque à l’ordre de l’association : Association Chansons & Mots d’Amou, c/o Mairie d’Amou, Place Saint Pierre, 40330 Amou. Nous en ferons bon usage.

Financé avec succès.

N.D.L.R. : Les "financements participatifs", encore une usine à gaz qu'il me faudrait regarder de près. J'interrogerai Alexandra PROUST, de la "Demeure Historique", dès qu'elle sera rentrée de congés, afin de bien calibrer mon dossier éventuel (quel montant viser ? à quel moment de l'année lancer l'appel ? comment présenter mon affaire ?).

N.D.L.R. 2 (en fin de matinée) : Je viens d'appeler Alain DUCATILLON, du château de Bourgon, en Mayenne, dont l'épouse est déléguée de la D.H. et qui a monté un tel dossier avec succès. Dans le secteur, il y a aussi l'expérience de la belle-fille d'Artus de MONTALEMBERT à Lassay, pour des montants plus importants.

Je vais également recontacter Sonia PATRY-DUMESNIL, notre dernière jeune mariée favorite, car elle semblait fourmiller d'idées en matière de financements participatifs.

Je poursuis mon dialogue de sourds avec le bureau d'études censé me conseiller pour la restauration de la cave.

Je pensais avoir été clair puisque j'avais encore écrit en début d'après-midi :

(Début de citation)

Merci pour ces deux images que j'ai pu imprimer de façon presque lisible :

Il demeure que le reste du rapport est inexploitable par moi, ainsi que je vous l'avais dit : trop de développements ne sont pas rédigés en français ; de plus, le rapport m'apparaît non conclusif et je serais bien en peine d'en tirer le moindre parti.

J'avais cru comprendre que vous alliez le réécrire. Avais-je donc mal entendu ?

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)

Or voici ce qui vient d'arriver dans ma boîte aux lettres (j'ôte le nom du signataire par simple charité chrétienne) :

(Début de citation)

Les informations contenues dans le rapport sont en effet, techniques, à destinations de la Région, des artisans qui assurent les rénovations et le particuliers.

La conclusion page 36-37 permet de vous donner les conclusions synthétiques des scénarios.

Chaque scénario a un développement économique avec son cout estimatif, les aides possibles et le temps de retour sur investissement.

La réécriture s’est faite suite à notre entrevue et à l’ajout de certaines préconisations et scénarios.

L’objectif par la suite est d’arrêter un scénario de rénovation et de pouvoir peaufiner ce dernier sur des points éventuellement techniques, des choix de matériaux ou matériels, etc. afin de vous accompagner dans cette rénovation.

Cordialement

(Fin de citation)

Puisqu'il semble nécessaire d'insister, je viens d'écrire ceci à mon correspondant :

"J'avais compris que la réécriture interviendrait à la suite de notre dernier échange téléphonique.

Elle me paraît en effet indispensable si vous ne souhaitez pas que ce rapport finisse à la corbeille.

Cordialement,

PPF"

Après avoir buté longtemps sur un répondeur téléphonique, j'ai fini par adresser hier à l'I.N.S.E.E. de Rouen, dont nous relevons désormais, le courriel suivant :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade [mailto:penadomf@msn.com]
Envoyé : mercredi 20 juillet 2016 14:19
À : :DR76-SIRENE Réponses aux entreprises
Objet : Numéros INSEE

Bonjour !

Pourriez-vous me communiquer les numéros SIREN et SIRET de l'"Association pour la restauration, la défense et l'animation du manoir de la Chaslerie" ?

Elle a été créée en 1991 et la dernière modification de ses statuts date du 25 septembre 2009.

Pour la préfecture de l'Orne auprès de qui elle a été déclarée, son numéro est W611002083.

D'avance merci.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)

La réponse ne s'est pas fait attendre :

(Début de citation)

De : :DR76-SIRENE Réponses aux entreprises <sirene-rouen@insee.fr>
Envoyé : mercredi 20 juillet 2016 15:11
À : 'Pierre-Paul Fourcade'
Objet : RE: Numéros INSEE

Bonjour,

Après consultation du répertoire nous n'avons aucune association immatriculée sous ce nom.

Nous vous invitons donc à vous rapprocher du centre de formalités des entreprises (CFE) compétent auprès duquel vous avez effectué vos démarches.

S’il s’agit de l’immatriculation d’une association, je vous informe que l'inscription d’une association n’est nécessaire que dans les trois cas suivants :

1 - Votre association est employeur de personnel salarié.
L'inscription dans le répertoire SIRENE doit alors être demandée au centre de formalités des entreprises (CFE) de l'URSSAF à laquelle sont versées les cotisations. Il transmettra la demande à l'INSEE qui procèdera à l'inscription au répertoire et à l'attribution du numéro d'identification.

2 - Votre association exerce des activités qui entraînent paiement de la TVA ou de l'impôt sur les sociétés.
L'inscription doit alors être demandée au greffe du tribunal de Commerce proche du siège de votre association Il transmettra la demande à l'INSEE qui procédera à l'inscription au répertoire et à l'attribution du numéro d'identification.

3 - Votre association reçoit des subventions ou des paiements en provenance de l'Etat ou des collectivités territoriales.
L'inscription doit alors être demandée directement à l'INSEE. Si vous vous trouvez dans cette situation, vous voudrez bien m’adresser copie des statuts de votre association et copie de l’extrait paru au journal officiel, afin que je puisse instruire votre demande.

Le service SIRENE
Insee Haute-Normandie

(Fin de Citation)

J'ai donc répondu ceci :

(Début de citation)

Merci pour cette réponse très claire.

Intervenant comme trésorier de cette association et propriétaire de ce manoir, je vous précise que cette association est susceptible d'employer du personnel salarié ainsi que de recevoir des subventions en provenance de l'Etat ou de collectivités locales.

Je vous prie donc de bien vouloir l'enregistrer comme telle.

Vous trouverez ci-joint les documents demandés :
- statuts dans leur dernière version ;
- extrait paru au J.O. à la suite de la dernière modification de ces statuts :

Si vous devez m'envoyer un courrier, je vous prie de bien vouloir me l'adresser à l'adresse suivante : Pierre-Paul FOURCADE - manoir de la Chaslerie - La Haute-Chapelle - 61700 Domfront-en-Poiraie.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)

Je n'exclus pas, en effet, que notre association favorite intervienne à l'avenir pour porter mes salariés, voire pour obtenir des subventions publiques attachées, entre autres, à la promotion de l'emploi dans des secteurs non marchands ou à la formation professionnelle. Je suis en train d'explorer ces questions avec le souci constant de respecter des réglementations que je découvre.

Les deux prochaines étapes consisteront pour moi à essayer de comprendre :
1 - auprès de quel(s) organisme(s) je devrais, en tout état de cause, déclarer mes salariés. Dans le cas d'Igor, je le faisais auprès de l'URSSAF, soit en direct, soit par le canal des chèques emploi-service. Dès lors que, dans le cas de Benjamin, l'accent pourrait être davantage mis sur la sylviculture, il va falloir que j'examine ce qu'il en est de la M.S.A., notamment s'il existe là aussi un mode simplifié de computation des charges sociales et d'édition des feuilles de paye. Dans le temps, je déclarais mes salariés à la M.S.A. et j'en ai gardé le souvenir que c'était infernal : je recevais en permanence des notifications de changement du taux applicable à telle ou telle ligne des charges sociales ; c'était lourd à gérer et particulièrement fastidieux à suivre, d'où mon basculement vers les chèques emploi-service. J'espère que, depuis cette époque, la M.S.A. s'est mise au goût du jour en essayant de simplifier la vie de ses cotisants ;
2 - quelles seraient les conséquences fiscales du portage de mes salariés par l'association. A ce stade, je les porte en direct, de sorte que je peux déduire leur coût de mon revenu imposable, ceci dans le cadre de la fiscalité des monuments historiques. S'ils devaient être portés par l'association, celle-ci n'ayant de ressources que marginales, cela voudrait dire que je devrais alimenter le compte de l'association en lui versant des chèques couvrant leur coût net de subventions éventuelles. La question se pose de savoir si ces versements resteraient déductibles pour moi. Ceci semblerait le bon sens-même mais, dans ces questions administratives, j'ai appris à être prudent. Surtout pour les fiscales.

Ces deux questions sont indépendantes mais je vais devoir les étudier l'une et l'autre. Souhaitez-moi bon courage !

P.S. (en fin de matinée) : Excellent contact téléphonique, à Atout Service, entité de la M.S.A., avec un interlocuteur dont j'ai noté les coordonnées et qui cherche à me simplifier la vie. Si je résume, passer par la M.S.A. me coûterait un peu plus cher (cotisations sociales s'élevant à 63 % environ du salaire net, plus une dizaine d'euros H.T. par mois pour établir le bulletin de salaire) que les chèques emploi service (61,5 % avec bulletin de salaire gratuit) mais beaucoup moins que l'U.R.S.S.A.F. en direct (88,9 %). Il lui est indifférent que j'emploie mon homme toutes mains en direct ou via "mon" "association d'amis". Quoi qu'il en soit, on sait que les charges sociales sont particulièrement élevées dans notre pays mais il ne me paraît pas inutile de rappeler à quel point ce truc est délirant :

P.S. 2 (du 22 juillet 2016) : Impossible d'avancer sur ce dossier, notamment sur son volet fiscal. Il semble que les interlocuteurs que je cherche à joindre à ce stade soient en vacances.
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Etonnante administraaaâââtion, il y en a là qui ne perdent pas de temps !

Je n'ai pas encore achevé le chantier du fournil de la ferme que je reçois ceci :

De la ferme "stricto sensu", il ne reste rien d'habitable, comme on le sait. Mais du fournil, mazette, bon dieu mais c'est bien sûr !

Quoique, au 1er janvier dernier...

Lilian GIBERT nous fait savoir qu'un important rapport sur l'usage des pesticides en agriculture vient d'être publié.

Je l'en remercie et recommande l'étude attentive de ce document, même si l'on aimerait que l'on n'en reste pas au stade des études mais que l'on interdise enfin l'usage immodéré de ces poisons pour la bio-diversité, pour la santé des agriculteurs et de tous ceux qui vivent à la campagne.

Je poursuis mes recherches sur les meilleurs moyens d'abaisser pour moi la charge du personnel de notre chantier favori.

Il semble qu'une solution puisse être de mettre notre force d'intervention favorite en commun avec certains voisins.
Carole a retrouvé un document que j'avais égaré depuis très, très longtemps.

Je me rappelle les conditions dans lesquelles je l'avais obtenu. J'étais alors midship à bord du porte-avions "Foch" et m'étais adressé dans les termes suivants à mon supérieur hiérarchique, le capitaine de corvette TRIPIER, alors responsable de la navigation du bâtiment :

"- Commandant, mes respects du matin, pourriez-vous me signer ce papier ?
- Mais, Fourcade, vous n'y pensez pas ? Vous êtes incapable de diriger ne fut-ce qu'un hors-bord !
- Je sais bien, Commandant, mais il y a le texte.
- Montrez-moi ça !"

Et c'est ainsi qu'un brillant officier de marine, qui mourut prématurément alors qu'il était vice-amiral d'escadre, fut contraint de faire délivrer à un "chef de quart" incompétent de 22 ans le document suivant qui me permettrait de commander, y compris en haute-mer, rien de moins que le yacht d'ONASSIS :

Je précise que j'avais choisi la "Royale" pour effectuer mon service militaire car mon père m'avait affirmé que c'était l'arme la moins militaire, donc qu'elle pourrait me convenir. Et, en tant que polytechnicien, on y était automatiquement bombardé "chef de quart".

En plus, je souffrais d'un mal de mer chronique si bien que, lors d'un stage à l'Ecole Navale, j'avais été noté "malade, n'assure pas son quart".

Lorsque, douze ans plus tard, en dégustant des langoustes à l'Île-Longue, j'avais raconté ce dernier fait d'arme à l'un de mes collègues du Conseil supérieur des transports, ce personnage m'avait ostensiblement tourné le dos. Je me rappelle le nom de ce triste sire, c'était l'amiral COATANEA, et il devait être alors quelque chose comme chef d'état-major de la marine.

(C'était ma minute anar du jour, ça fait du bien.)

P.S. : Hiérarchiquement placé entre TRIPIER et moi, il y avait un fana mili qui parlait habituellement à toute allure, l'E.V.1 SAUTTER qui, lui aussi, a pris du galon. Je n'avais pas beaucoup d'affinités avec ce prot, mais en avais davantage avec le successeur du C.C. TRIPIER, le C.F. MERVEILLEUX du VIGNAUD. Je me souviens cependant qu'à la suite de mon dernier quart qui s'était effectué sans encombre une nuit, de minuit à 4 heures du matin précisément, le pacha du "Foch", un brave homme, le C.V. MONTPELLIER, m'avait collé, sur dénonciation de SAUTTER, trois jours d'arrêts de rigueur pour "ivresse à la passerelle" ; en réalité, je n'étais pas rond mais juste légèrement fatigué et, surtout, affalé dans le fauteuil du pacha pour récupérer un peu après un dîner mémorable au carré des officiers subalternes, ce qui avait dû contrarier l'autre fayot, toujours jugulaire-jugulaire.

Avec TRIPIER, ma relation avait été bonne bien que distante puisque je le trouvais très snob. Un jour, il m'avait demandé ce que je pensais d'un article plein de formules mathématiques savantes qu'il avait dû recevoir de l'état-major et qui le rendait perplexe ; cela parlait, si j'ai bonne mémoire, de manœuvres de sous-marins ; j'avais lu le truc et avais expliqué à TRIPIER le sens du topo, non sans ajouter qu'à mon avis, les formules mathématiques témoignaient surtout de la frustration de l'auteur ou de sa nostalgie de ses années de prépa mais qu'au total, tout cela ne valait pas tripette. J'avais alors aperçu, dans le regard de mon interlocuteur, un éclair de malice me témoignant qu'il avait dû aimer ce compte-rendu un tantinet provocateur.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 10 Septembre 2016
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Sud Manche - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
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Après y avoir mûrement réfléchi, j'ai décidé de ne pas signer personnellement la requête qui va être déposée dans les prochains jours en vue d'obtenir du tribunal administratif de Caen l'annulation de l'autorisation préfectorale d'exploiter des éoliennes à 7 km environ de notre manoir favori.

Cette requête sera toutefois signée par l'"Association pour le développement durable de l'Ouest Ornais et de ses environs".

En ma qualité de président de cette association, je viens d'émettre sur son site internet un avertissement solennel dont je me fais ici l'écho, à toutes fins utiles.
J'ai reçu hier le courriel suivant, avec les mentions : "L'expéditeur du message a demandé une confirmation de lecture. Pour envoyer une confirmation, cliquez ici." et "Ce message a été envoyé avec une importance haute."

(Début de citation)

De : Mairie de la Haute Chapelle <mairie.lahautechapelle@wanadoo.fr>
Envoyé : samedi 10 septembre 2016 11:10
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : sécurisation journées du patrimoine

Monsieur Fourcade,

Vous trouverez en pièce jointe la circulaire relative aux mesures de sécurisation des sites lors de leur ouverture au public dans le cadre des journées du patrimoine.

Sincères salutations

Roger GRIPPON,
maire délégué de La Haute Chapelle

(Fin de citation)

Voici ma réponse, sans que j'aie à cliquer sur le lien fourni :

(Début du message)

Monsieur le maire délégué,

Oui, j'ai lu ce message qui me semble parfaitement illustratif de la propension de l'administraaaâââtion à ouvrir le parapluie, dans un pays où nous savons que les responsables s'en tireront toujours, pour poursuivre benoîtement leurs brillantes carrières, en faisant voter en catimini des lois d'amnistie.

Donc corbeille, pour ce qui me concerne !

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Excellent contact téléphonique avec la mission locale de Flers. Il s'agit pour moi de faire bénéficier notre chantier favori de la collaboration d'une jeune motivé pour s'insérer sur le marché du travail. Je prendrais en charge une formation qualifiante pour lui. Il serait payé au S.M.I.C. mais 75 % de son salaire (charges sociales incluses) serait remboursé par la puissance publique. En d'autres termes, il me reviendrait à un peu plus (en raison de la formation à financer) de 3,62 €/h, pour 151,67 h/mois.

J'ai fait le nécessaire pour que notre chantier favori puisse bénéficier de ce dispositif, notamment en adaptant les statuts de l'A.D.D.O.O.E. (voir articles 2 (2) et 5 de ce texte) et en faisant immatriculer cette association auprès de l'I.N.S.E.E.

J'envisage que Benjamin soit également salarié de cette association, de manière à pouvoir partager avec des voisins intéressés la charge de cette équipe qui interviendrait sans but lucratif, conformément aux statuts de l'association.

Il est fort possible que je reçoive les premières candidatures dès la semaine prochaine. Mais mon offre devra être validée par un comité incluant Pôle-Emploi et la D.I.R.E.C.C.T.E. (inspection du travail).
De : LANGUETTE Alexia PREF61 <alexia.languette@orne.gouv.fr>
Envoyé : mercredi 14 septembre 2016 12:01
À : infos@laluciole.org; tourisme@argentan.fr; maisondesdentelles@argentan.fr; comtesse-de-segur@wanadoo.fr; chateaudesassy@orange.fr; chateau-carrouges@monuments-nationaux.fr; musee.energie@aliceadsl.fr; musee@ville-alencon.fr; info@ot-domfront.com; sdunais@orange.fr; museeduchateau@flers-agglo.fr; informations@observatoire-astro-hesloup.fr; lelogis610@gmail.com; penadomf@msn.com; dominoloisel@gmail.com; info@harasnationaldupin.fr; asso.grandjardin@wanadoo.fr; ot.putanges@orange.fr; espdm61@gmail.com; restaurantavoise@harmoniedulogis.fr; margeriejc61@gmail.com; manoirdelafresnaye@free.fr; alainjherve@orange.fr; phlherminier@wanadoo.fr
Cc : CHOLLET Fabien PREF61 DIRCAB; Liste SIDPC
Objet : Sécurisation des Journées européennes du patrimoine

Mesdames, Messieurs,

Vous trouverez ci-joint le communiqué de presse diffusé pour les journées européennes du patrimoine et relatif à la sécurisation de cet évènement.

Vous souhaitant bonne réception,

Cordialement,

Alexia LANGUETTE
Agent SIDPC
Préfecture de l'Orne (61)

N.D.L.R. : T'as raison, ma cocotte, le parapluie n'était pas encore ouvert assez grand !