Pouvoirs publics, élus locaux

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rédigé le Mardi 7 Octobre 2025
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Dominique Reynié : «Notre crise politique menace de se transformer en crise de régime, puis en crise d’État»

ENTRETIEN - La crise que nous traversons trouve ses racines dans la situation financière catastrophique du pays, analyse le professeur des universités à Sciences Po et directeur général de la Fondapol. Selon lui, celle-ci exige des choix qu’aucune personnalité, aucune majorité ne veut assumer.

(...) il n’y a pas à proprement parler de solution électorale à notre situation, parce que les décisions auxquelles se heurtent les gouvernants, la classe politique et presque toute la population concernent des problèmes cruciaux appelant des réponses inévitablement très impopulaires.

(...) Ce qui éclate aujourd’hui ne résulte pas d’un défaut de compréhension, mais d’une abdication de la volonté, chez nos élus comme dans l’ensemble de la population.

(...) Cela fait longtemps que l’on constate la disparition de toute confiance dans la classe politique, sans exception. Si l’on ajoute le rejet du président, plus massif que jamais, on peut dire que, pour l’opinion, il n’y a plus rien ni personne sur qui compter.

Le macronisme, qui promettait de la remplacer, est en train de s’effondrer. Les forces populistes, à droite avec le RN et à gauche avec LFI, n’apporteront de solution à aucun de nos problèmes. Il y a toujours des partis, mais il n’y a plus de forces politiques. Dimanche soir, le gouvernement que Sébastien Lecornu s’est efforcé de former a permis de constater l’épuisement de ce monde politique, que chacun pressentait. Après Michel Barnier et François Bayrou, Sébastien Lecornu échoue à son tour, parce que le problème n’est pas une affaire de personnes : il s’agit de décisions à prendre. Elles ne trouvent pas de majorité parce qu’elles sont terriblement difficiles, et qu’elles se placent sous le commandement impérieux d’une froide réalité. C’est parce que cette réalité est plus financière que politique qu’elle menace de transformer notre crise politique en crise de régime, et la crise de régime en crise de l’État. C’est alors que nous devrons redouter la violence.

N.D.L.R. : C'est moi qui souligne. Tout me donne à penser qu'on y va.
Visioconférence, hier, pendant près de deux heures, avec M. LE BRUN ("ADEME") et M. VILLALARD ("LEMASSON") :

7 octobre 2025.

7 octobre 2025.


Climat très constructif de la totalité de ces échanges auxquels j'ai participé du bureau d'Arnaud PAQUIN.

Si je vais à l'essentiel - et sans m'arrêter aux questions techniques évoquées qui me passaient largement au-dessus de la tête (mais Arnaud PAQUIN, mieux formé que moi à ces problématiques, arrivait à suivre) - je peux dire que le projet de géothermie envisagé à la Chaslerie a pris beaucoup de plomb dans l'aile, notamment en raison du dimensionnement minimal, à hauteur de 25 MWh/an, des installations de ce type éligibles à la moindre aide de l'"Ademe". Certes, le bureau d'études de "LEMASSON" va nous aider à quantifier le projet en la matière, ceci sur la base des diverses tranches que j'ai imaginées, mais il paraît des plus probables que, même dans l'hypothèse d'une installation couvrant l'ensemble des bâtiments sur cour, on n'atteindrait pas ce fameux seuil, de sorte qu'après l'"étude Bee +" (dont la pertinence a été critiquée puisque, bizarrement, elle était muette sur cette question essentielle), il devrait être inutile d'engager un nouveau bureau d'études, celui-ci "qualifié V 13" (si j'ai bien noté), pour essayer de contester les premières estimations émises durant la réunion.

Accessoirement, je retiens qu'en tout état de cause, les captages horizontaux ne sont pas aidés par l'"ADEME" et je n'ai pas été surpris d'entendre que, pour des raisons budgétaires évidentes, cet organisme public voit ses marges d'appréciation de plus en plus contraintes, ceci d'une façon qui laisse peu d'espoir pour un projet de géothermie profonde à la Chaslerie (il faudrait néanmoins voir s'il existerait encore des enveloppes disponibles au niveau de la Région Normandie, ce que je me propose d'étudier dans les prochains jours).

Autrement dit, l'idée d'installer, sous la charreterie, une chaufferie centrale fonctionnant au mazout me paraîtrait loin d'être stupide en l'état du dossier et serait, vraisemblablement, la plus accessible pour La SVAADE, notamment sur le plan financier. Alors que je l'interrogeais sur l'évacuation des gaz brûlés, Arnaud PAQUIN m'a dit qu'il n'y aurait pas de problème, une "ventouse" pouvant être incluse dans la fenêtre de la charreterie (dans sa façade sud), sachant que les gaz évacués seraient de la vapeur d'eau et du gaz carbonique.

Je remercie vivement MM. LE BRUN et VILLALARD de nous avoir ainsi permis de faire progresser nos réflexions.
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rédigé le Vendredi 10 Octobre 2025
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EN DIRECT - Sébastien Lecornu à nouveau nommé premier ministre par Emmanuel Macron

N.D.L.R. : Normal, on ne change pas une équipe qui gagne.

MACRON l'autiste, à l'asile, direct !


Quel sera le coût pour le pays de cette folie supplémentaire ? Et quelle autre folie commettra ce fou furieux et manifestement dangereux pour retarder encore le nécessaire et bien mérité couperet ?
Cela fait aujourd'hui un an et un jour que la D.R.A.C. de Normandie a reçu communication de l'"étude de diagnostic d'ensemble" d'Arnaud PAQUIN sur la Chaslerie.

Seul le récépissé correspondant nous est donc bien parvenu à ce jour.

Étonnant, non ?

(c) https://www.tintin.com/fr/albums/tintin-au-congo


Et ce Spidigon, quel type aussi !
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 11 octobre 2025 20:45
À : Lemasson - Sylvain Villalard <sylvain.villalard@lemasson.fr>
Cc : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com> ; Jean Baptiste LETERTRE <jbletertre@jannelec.com>; LE BRUN Etienne <etienne.lebrun@ademe.fr> ; C. F.
Objet : La Chaslerie - Partenariat LEMASSON - La Demeure Historique
 
Cher Monsieur,

La "Demeure Historique", dont je suis adhérent au titre de la Chaslerie, m'a fait passer le message suivant :

Compte-tenu des enjeux environnementaux primordiaux liés à la transition écologique et à la performance énergétique des bâtiments, la Demeure Historique a lancé courant 2022 une étude sur les nouveaux modes de chauffage susceptibles d’être mis en place dans les monuments historiques et a publié un Guide « Les solutions de chauffage », accessible aux adhérents.

Dans ce contexte, la Demeure Historique a noué un partenariat avec Lemasson, concepteur et fabricant normand de pompes à chaleur géothermiques. 
Lemasson s’engage à accompagner les adhérents de la Demeure Historique pour trouver des solutions de chauffage les plus adaptées à leur monument historique. Cela passe par :
- la réalisation des pré-études gratuites pour les adhérents : comprenant un bilan pièce à pièce du dimensionnement du réseau chauffant (requis/existant), une proposition de dimensionnement du système (capteur, générateur) et le gain énergétique résultant. Avis global de pertinence d’une géothermie dans le cas considéré ;
- la communication, à la demande de chaque adhérent, d’un installateur de proximité avec lequel Lemasson a déjà travaillé de façon satisfaisante ;
- la certification au client de la conformité de l’installation.

Contact : Maxime Helye, responsable commercial : 07 71 91 84 54 maxime.helye@lemasson.fr


Je suppose que ceci ne vous avait pas échappé et que nous pourrons nous placer dans ce cadre.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)
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rédigé le Samedi 11 Octobre 2025
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Il est vain d’appeler le président de la République à un sursaut moral personnel

Plutôt que de multiplier les appels à la démission d’Emmanuel Macron, il faut s’interroger sur le régime d’irresponsabilité du président dans la Constitution de la Ve République, estiment l’ancien conseiller à l’Élysée* et l’essayiste**.
Par Sylvain Fort et Laetitia Strauch-Nonart

Erreur tactique, faute politique, aveuglement psychologique : de l’avis général, la responsabilité du président de la République dans la crise ouverte par la dissolution de 2024 est entière. En effet, condamne-t-on, par son initiative malheureuse, le président aurait profondément endommagé les institutions de la Ve République. Ce « crime de lèse-Constitution » est cependant paradoxal, car force est de constater que ces institutions elles-mêmes ont permis la situation actuelle.

On pourra entonner, comme le font depuis longtemps les détracteurs de la Ve République, le couplet de l’« hyperprésident ». En l’espèce, le président de la République s’en est tenu strictement à ses prérogatives en dissolvant l’Assemblée nationale. Cela ne rend pas moins amères les leçons de cette crise.

En observant, en effet, que la Ve République n’est pas réductible à la lettre de sa Constitution, faite d’équilibre des pouvoirs, ni même à son esprit, fait de recherche de la stabilité, on constate qu’elle implique aussi un certain mode d’exercice du pouvoir, sous-tendu par une éthique. C’est cette éthique, trop peu souvent explicitée, qui a été ici mise à mal.

Pour le dire simplement, la Constitution de la Ve République fut l’œuvre d’un militaire pour un militaire. L’exercice du pouvoir obéit en ce sens à une chaîne de commandement verticale impliquant, de la part du chef, une éthique de la responsabilité, fondée non pas sur sa personnalité, mais sur la claire conscience de porter l’entièreté des conséquences de ses décisions.

Or voici venu un moment politique où la responsabilité du chef se définit paradoxalement par son irresponsabilité. L’action du président, ces temps-ci, est certes conforme à la Constitution, mais elle tire toute sa substance du fait que les conséquences de cette action ne sont pas imputables au chef. ­Ainsi, celui-ci se trouve dégagé de l’impact de ses décisions, aussi bien devant son premier ministre, devant son gouvernement, devant son parti, devant le Parlement que devant les Français, dont il tient certes son mandat mais dont les expressions successives ont attesté la défiance à son endroit.

C’est cela qui a disloqué la chaîne de commandement. Le chef donne des ordres sans jamais subir aucun des effets qu’ils produisent. Il peut ainsi nommer un premier ministre sans soutien parlementaire, désigner des ministres sans tenir compte du paysage politique, prendre en politique étrangère des décisions absolument solitaires qu’il porte ensuite à la face du monde au nom de la nation, procéder à des nominations politiques aux juridictions suprêmes, sans aucun contre-pouvoir. Et tout cela est parfaitement constitutionnel.

Il est vain d’appeler le président à un sursaut ­moral personnel, puisqu’il est convaincu de ne faire qu’appliquer la loi suprême dont il est, par-dessus le marché, le garant. Que cela nous serve de leçon : la Ve République ne nous protège pas de la crise ­politique, et lorsque nous y sommes, elle nous y ­enfonce plus sûrement.

Faut-il pour autant tout changer ? Non pas. Mais il faut en finir avec l’ambiguïté tragique que comporte la notion d’irresponsabilité constitutionnelle, et qui ne vaut, en somme, au sens politique, que si elle est balancée par une responsabilité supérieure. L’éthique de la responsabilité exigée par notre Constitution n’est en effet ni une morale individuelle, ni une boussole partisane, mais ce qu’on pourrait appeler une certaine idée de l’intérêt général. C’est dans cet esprit qu’un général en chef aura la main qui tremble avant d’envoyer ses troupes se faire massacrer, car il sait qu’il est comptable du premier mort.

Puisqu’il est peu probable que le président de la République soit issu d’une formation au commandement lui conférant cette claire conscience, il importe donc désormais qu’il soit tenu pour authentiquement responsable de ses actes. Ainsi, il serait normal qu’il soit en partie responsable devant le Parlement de la formation du gouvernement, ou alors totalement exclu de cette dernière. Que le « domaine réservé » soit borné par un principe de double responsabilité (par exemple : président de la République et premier ministre, ou président de la République et président des Chambres). Qu’une procédure d’empêchement soit mise en place, activable par le Parlement, plus rigoureuse que l’actuelle procédure de destitution, et qui vaut toujours mieux que les très populistes appels à la démission.

Il faut savoir gré au président d’avoir révélé le talon d’Achille de notre République. Le temps doit venir vite de parer aux risques mortels que cela constitue pour notre démocratie. Puisse ce triste épisode rappeler que, comme l’a écrit Montesquieu, « pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir ». Si cela ne semble pas faire partie du mandat de l’actuel président, il est impératif que cela ­devienne la priorité du prochain.

* Sylvain Fort est essayiste et ancien conseiller d’Emmanuel Macron à l’Élysée.
** Laetitia Strauch-Bonart est essayiste et journaliste. Dernier livre paru : « La Gratitude » (L’Observatoire, 2025).

N.D.L.R. : Difficile, pour un ancien collaborateur de l’Élysée, d'écrire plus clairement, me semble-t-il, que son ancien patron, lui toujours en poste, est complètement cinglé !

Bien entendu, le simple fait que le pays ait pu élire un tel "Jupiter-de-mes-deux-sans-foi-ni-loi" (comme on l'a immédiatement diagnostiqué ici), rapidement devenu "fou-furieux", puis "fou-furieux-et-manifestement-dangereux" - et, pis encore, le réélire - ne peut hélas augurer que du pire.

Allons, restons positifs, comme il convient, pensons printemps et tout ira mieux !

Nicolas BAVEREZ (via "Le Figaro")
rédigé le Lundi 13 Octobre 2025
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La politique de la France contre le régime des partis

CHRONIQUE - La classe politique française adresse aux Français, comme aux marchés financiers et à nos partenaires européens, un message aussi clair que désastreux. Son seul programme est de durer.

La situation du pays et le blocage des institutions commandaient de revenir vers les électeurs à travers la dissolution ou, mieux encore, la démission du président de la République, annoncée suffisamment à l’avance pour éviter de donner une prime aux extrémistes, permettre aux forces politiques de s’organiser, laisser un temps suffisant pour que le débat se noue et que les citoyens décident en conscience de leur destin et de celui du pays. Emmanuel Macron et le système politique se sont accordés sur l’inverse : tout plutôt que des élections législatives ou une présidentielle anticipées. C’est ainsi que Sébastien Lecornu a été reconduit premier ministre le 10 octobre. Le 8 octobre, il avait annoncé l’approbation en Conseil des ministres dès le 13 octobre du projet de loi de finances pour 2026 afin de respecter le délai de soixante-dix jours prévu par la ­Constitution pour son examen par le Parlement.

Les contreparties de ce marché de dupes sont exorbitantes : renonciation du chef de gouvernement à recourir à l’article 49.3 de la Constitution ; suspension de la réforme des retraites et ouverture d’un débat au Parlement qui risque fort de déboucher sur son abrogation ; objectif de déficit public pour 2026 relevé de 4,7 % du PIB au-dessus de 5 % ; instauration de nouvelles taxes sur le capital et sur les entreprises pour ­financer le surcoût des retraites.

Fausse médiation, vraie reconduction. Ce nouveau coup de force ne peut qu’échouer, faire monter la colère dans le pays et le dégoût des citoyens, non sans risque de violence politique.

Ce faux compromis marque une déconnexion totale avec les maux structurels de notre pays. La suppression de facto de l’article 49.3 affaiblit encore l’exécutif, en apesanteur depuis la dissolution, dans une période critique de guerre économique totale des États-Unis contre l’Europe, de dumping des ­exportations chinoises, de menace sans cesse croissante de la Russie qui, en plus de dévaster l’Ukraine, teste quotidiennement la défense du continent, multiplie les ingérences politiques et livre une impitoyable guerre de l’information à ses démocraties. Le retrait de la réforme des retraites, unique mesure structurelle de maîtrise des dépenses depuis 2017, coûtera 500 millions en 2026, 3 milliards en 2027, 13 milliards à l’horizon de 2030, en plus d’un déficit prévisionnel de 15 milliards. Et ce, alors que la démographie s’effondre avec une fécondité réduite à 1,61 enfant par femme et un solde naturel négatif en 2025 pour la première fois depuis 1945, que la croissance potentielle est limitée à 0,5 %, que la productivité recule, que le chômage structurel remonte.

L’économie est paralysée par les rafales de nouvelles taxes, le blocage de la décision publique, les fuites massives de capitaux et d’entrepreneurs, cumulant consommation en berne, envol de l’épargne, fonte de l’appareil de production, de l’investissement et des exportations. La dette publique, qui atteindra 120 % du PIB dès 2026, devient insoutenable dès lors que la croissance nominale plafonne à 2,2 % quand les taux d’intérêt s’élèvent à 3,6 %. Avec un impact direct pour le secteur financier et le CAC 40, mais aussi l’asphyxie de tout le pays, dont les dettes publiques et privées dépassent 300 % du PIB.

La classe politique française adresse ainsi aux Français, comme aux marchés financiers et à nos partenaires européens, un message aussi clair que désastreux. Son seul programme est de durer ; son seul point de convergence porte sur la sanctuarisation des retraites et des dépenses sociales qui représentent 34 % du PIB, le refus de toute diminution des dépenses publiques qui culminent à 57,1 % du PIB, la poursuite des hausses d’impôts et de charges qui ont euthanasié la production, le travail, l’investissement et l’innovation. Donc la poursuite méthodique du modèle de la décroissance à crédit qui ruine notre pays depuis près d’un demi-siècle.

Voilà pourquoi, comme en 1958, il faut renouer avec la politique de la France pour conjurer les ­ravages de la politique des partis. La politique de la France, c’est avoir le courage de dire où nous en sommes, en appliquant la maxime du général de Gaulle selon laquelle « il n’y a de réussite qu’à partir de la vérité ». Et la dure vérité est celle de l’effondrement d’un pays qui a perdu la maîtrise de son économie, de ses finances, de l’ordre public, des flux migratoires, de sa défense jusqu’à devenir l’homme malade d’une Europe ­elle-même en crise existentielle.

La politique de la France, c’est afficher ce que nous voulons faire en tant que nation, à savoir ­reconstruire une puissance crédible dans le XXIe siècle et garantir notre souveraineté.

La politique de la France, c’est rompre avec la décroissance à crédit pour imaginer un nouveau modèle français qui, à l’image de l’Europe du Nord mais sans la copier, réconcilie compétitivité, solidarité, innovation, transition écologique et sécurité. Ceci implique un plan pluriannuel d’ajustement des ­finances publiques dont l’objectif doit être la soutenabilité de la dette, soit un déficit de 1,5 % du PIB permettant de dégager un ­excédent primaire. Il ne peut réussir qu’en étant associé à un rééquilibrage du système économique et social en faveur de la production, du ­travail, de l’investissement et de l’innovation. Avec pour pivot la réforme de l’État.

La politique de la France, c’est mobiliser et ­rassembler les Français autour du redressement de la nation au lieu de les diviser en clientèles et en communautés se disputant les ultimes ­largesses et prébendes d’un État en faillite.

Notre pays dispose d’atouts majeurs avec son ­capital humain, son épargne, son énergie nucléaire décarbonée, ses infrastructures, les groupes du CAC 40, son patrimoine, sa culture et sa civilisation. Enfin, il existe un momentum favorable avec le basculement des États-Unis dans le règne de l’arbitraire et dans l’illibéralisme. Il ne nous manque que l’essentiel, à savoir le leadership, la stratégie et la volonté. Autant dire le retour à la politique, la vraie, celle que le cardinal de Richelieu définissait comme « non pas l’art du possible mais l’art de rendre possible ce qui est nécessaire ».

N.D.L.R. : Mon intention de ne plus parler de politique sur le site favori n'aura donc pas duré plus longtemps qu'un gouvernement.

Deux très belles citations.
L'allée

- Ne touchez pas l’épaule
Du cavalier qui passe,
Il se retournerait
Et ce serait la nuit,
Une nuit sans étoiles,
Sans courbe ni nuages.
- Alors que deviendrait
Tout ce qui fait le ciel,
La lune et son passage,
Et le bruit du soleil ?
- Il vous faudrait attendre
Qu’un second cavalier aussi puissant que l’autre
Consentît à passer.


Illustration: Chris Gaunt

lefigaro.fr
rédigé le Lundi 13 Octobre 2025
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Passe d’armes entre Boris Vallaud et Jordan Bardella, «les magouilles, on les laisse au RN»

Le président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, Boris Vallaud, a répliqué ce lundi à Jordan Bardella après les attaques du président du RN sur «les magouilles de couloir» du Parti socialiste.

Sur X (ex-Twitter), le député des Landes a écrit : «Les magouilles, on les laisse au RN. Pendant que Jordan Bardella défend les milliardaires et prépare une loi d’amnistie de Marine Le Pen, les socialistes se battent en toute transparence pour améliorer la vie des Français. Le RN, les hypocrites de la République.»

N.D.L.R. : Je crains que ces jeunes gens ne soient définitivement pas au niveau.

Il est vrai qu'au pays des aveugles...
Il est le dernier ministre de l’Économie à avoir présenté un budget à l’équilibre.

À 95 ans, Jean-Pierre FOURCADE reste le dernier ministre de l’Économie à avoir présenté un budget sans déficit, à une époque marquée par les conséquences du choc pétrolier.

⏪ Pour l'INA, il revient sur cette période.

N.D.L.R. : Qualité FOURCADE, what else ?

Souvenirs, souvenirs...


(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 15 octobre 2025 15:10
À : adrien Durand-Leray <bocasilva.14@gmail.com>
Objet : RE: facture et compte rendu d'intervention
 
Monsieur,

Pour vous permettre de compléter votre rapport si nécessaire, je vous prie de trouver ci-joint le fichier "PDF" du plan simple de gestion de la Chaslerie pour la période 2019-2033.

Cordialement,

PPF

______________________________________________________________________________________

De : adrien Durand-Leray <bocasilva.14@gmail.com>
Envoyé : samedi 11 octobre 2025 10:57
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : facture et compte rendu d'intervention
 
Bonjour M. Fourcade,

je vous prie de trouver en pièces jointes la facture et le compte rendu des travaux réalisés dans vos peuplements.
N'ayant pas pu accéder à votre PSG en ligne comme lors de ma dernière intervention, les suggestions de travaux futurs dans le compte rendu s'appuient uniquement sur mes observations. Il convient de vérifier et de s'en tenir à ce qui est indiqué dans le tableau des coupes et travaux de votre document de gestion.

Je reste à votre disposition pour tout complément d'information

Cordialement
Adrien Durand-Leray
   
TRAVAUX FORESTIERS

Le Landais
Champ du Boult
14380 NOUES DE SIENNE
0671957208

(Fin de citation)
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rédigé le Jeudi 16 Octobre 2025
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Fore, Olivier, fore !

Éditorial par Gaëtan de Capèle

L’Assemblée nationale recèle un trésor que nous ignorions. Pour acheter un accord de non-censure au PS (1,8 % à la dernière élection présidentielle, un groupe de 66 députés tout mouillé), Sébastien Lecornu a fait tapis en mettant tout son capital politique sur la table. Résumons le problème. Dette de la France : 3 450 milliards. Déficit budgétaire : 170 milliards. Trou de la Sécu : 23 milliards. Face à une telle catastrophe, l’urgence et la raison recommanderaient une gestion précautionneuse des deniers publics, un plan de sauvegarde pour l’avenir du système social, des gages pour les créanciers et les partenaires de la France. Le premier ministre propose l’inverse, avec la caution d’une droite prête à tous les reniements pour sauver ses sièges.

Dans cette pièce tragique, l’abandon de la réforme des retraites constitue une faute impardonnable. Comme l’ensemble des pays, la France se trouve confrontée au vieillissement de sa population. Son système de retraite prend l’eau de toutes parts et les experts, unanimes, conviennent que la réforme Borne n’est qu’une rustine. Un nouveau report de l’âge ou un nouvel allongement de la durée de cotisation seront nécessaires pour éviter sa faillite. Aucune idéologie, aucun parti pris politique dans tout cela, mais une simple exigence démographique. Telle n’est pas la préoccupation des socialistes, de la macronie en déroute et de la droite déboussolée, qui ont fait leur choix : plutôt le sacrifice des jeunes générations qu’une dissolution. Au lieu d’écoper, tout le monde continue de forer sous la baguette d’Olivier Faure. C’est « Drill, baby, drill ! » au Palais Bourbon. Pour finir d’avaler le chapeau, le prix du soutien socialiste, c’est aussi un Canossa fiscal : 14 milliards de hausses d’impôts, dont le retour de l’ISF abandonné partout ailleurs dans le monde, des coups de rabot à tous les étages. Encore n’est-ce là que le point de départ : la gauche exige toujours la taxe Zucman. Au point où en sont les choses, personne ne peut jurer qu’une telle folie n’adviendra pas. Sous l’effet du délitement accéléré de la vie politique, les digues de la raison cèdent une à une. Sans garantie aucune d’échapper à une dissolution, ni à la colère des électeurs.

N.D.L.R. : Jamais lu un éditorial du "Figaro" rédigé d'une plume plongée dans un tel vitriol.

Il est vrai que le macronisme est une faillite en tous domaines et que le macronisme détruit tout ce qu'il touche : qui en douterait encore ?
"La lettre du Figaro"
rédigé le Jeudi 16 Octobre 2025
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Chers abonnés,

Aujourd’hui, Sébastien Lecornu va affronter sa première motion de censure. Les Républicains et les macronistes sont piégés par son cap à gauche. La confusion politique est à son comble et déjà, des députés ont annoncé leur décision de voter pour la censure, en dépit des consignes de leur parti. Quant à la suspension de la réforme des retraites, elle est loin d’être jouée pour des raisons juridiques.

(...)

Bonne journée,
Votre épistolier, Louis Lecomte.
À la Une

Sébastien Lecornu face à sa première motion de censure

L’Assemblée nationale. Gonzalo Fuentes / REUTERS.

Sauf surprise (tout peut arriver désormais) Sébastien Lecornu devrait passer l’obstacle. Confortablement ? Pas vraiment. «Je ne crierai pas victoire avant jeudi midi», pianote un macroniste inquiet. L’assise politique du premier ministre demeure d’une fragilité de cristal. Ça devrait se jouer à une dizaine de voix.

Tout repose sur la discipline des députés du PS et de Droite républicaine (le groupe de Laurent Wauquiez). Les consignes sont claires : pas de censure. Tant pis : certains de leurs membres ont décidé de fronder et de voter contre la confiance. Censure et dissolution allant mécaniquement repointer le bout de leur museau lors des débats du budget, ils refusent de prendre le risque de revenir devant leurs électeurs en ayant aidé la Macronie.

LR et les macronistes piégés par le grand virage à gauche

Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez sont en quasi-guerre ouverte et sous pression de leurs électeurs. Stephanie Lecocq / REUTERS.

Pauvres Républicains ! Alors qu’ils avaient remonté la pente, que Bruno Retailleau s’était acquis un statut d’homme d’État et un capital sondagier, le parti politique s’est à nouveau écroulé en une dizaine de jours. Selon notre spécialiste Guillaume Tabard, «l’échec de la droite est finalement de n’avoir strictement rien obtenu en un an de trois gouvernements macronistes (Algérie, sécurité, immigration, impôts, travail), alors qu’il a suffi aux socialistes de brandir la menace de la censure pour obtenir en une semaine l’abjuration du macronisme.»

LR doit impérativement se trouver des alliés, mais vers qui se tourner ? Le RN ? Selon Éric Ciotti, qui n’a pas l’air de regretter son départ, «l’alternative est claire pour LR : soit ils censurent, soit le peuple les censurera». Certains députés ont pris leur décision.

Côté Macronie, le trouble est également palpable. L’abandon de la réforme des retraites ulcère : elle est «la seule et dernière réforme structurelle du second quinquennat d’Emmanuel Macron» a rappelé dans Le Parisien Olivier Dussopt, l’ex-ministre du Travail. Certains proches d’Emmanuel Macron, traumatisés par les dernières législatives, le voient comme «un moindre mal». Chez les alliés, comme Horizons, c’est la confusion générale.

Parlement : pourquoi la réforme des retraites est encore très loin d’être suspendue

Mon collègue Wally Bordas a travaillé sur ce qu’impliquait techniquement la «suspension» de la réforme des retraites. Sa conclusion est la suivante : les jeux ne sont pas faits. Pourquoi ? Monsieur Lecornu a annoncé qu’il allait glisser un amendement à cet effet dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Or ce texte qui fera l’objet d’une âpre bataille d’amendements, devra passer au Sénat, lequel retoquera sans doute celui qui «suspend» la réforme ; la commission mixte paritaire qui s’ensuivra sera incertaine...

En cas de blocage, seul un 49.3 pourrait régler le problème. Or, le premier ministre s’est expressément engagé à ne pas y recourir. Reste l’article 47.1 et les ordonnances, mais -selon toute hypothèse juridique- ce moyen ferait appliquer le texte de la droite sénatoriale ou le budget de François Bayrou. Quid d’une loi pure et simple ? Elles se transformerait en loi d’abrogation, scénario dont le centre ne veut aucunement. Un stratège LR résume : «Depuis hier, tout le monde crie au génie des socialistes et de leur victoire. Mais à date, la suspension n’existe pas».

Gaëtan de Capèle. Le Figaro.

«L’urgence et la raison recommanderaient une gestion précautionneuse des deniers publics, un plan de sauvegarde pour l’avenir du système social, des gages pour les créanciers et les partenaires de la France. Le premier ministre propose l’inverse, avec la caution d’une droite prête à tous les reniements pour sauver ses sièges» s’exclame Gaëtan de Capèle dans son éditorial.

Les informations de la nuit

Motions de censure : le gouvernement Lecornu 2 joue sa survie à l’Assemblée nationale. Deux motions de censure, déposées par LFI et le RN contre le gouvernement de Sébastien Lecornu, seront débattues jeudi matin lors d’un débat commun à partir de 9 heures, suivi de deux scrutins successifs. [En savoir plus]

N.D.L.R. : Je crois que je vais encore passer une bonne partie de la journée devant la télé...

Comme le dirait le nouveau Prix Nobel français d'économie, ce serait le moment de se montrer schumpeterien.

Mais, en vérité, que faire encore au milieu de tant de veaux ?

Bernard Accoyer : « Dans la confusion politique, il serait scandaleux que la PPE3 soit publiée en s’affranchissant du Parlement »

TRIBUNE - Reportée par François Bayrou, la publication du décret sur la programmation pluriannuelle de l’énergie pourrait intervenir sans débat au Parlement. Cela constituerait un déni démocratique et une erreur en matière de politique énergétique, s’inquiète le président de PNC France*.

Ancien président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer est président de PNC France.

Dans l’actualité agitée du moment, le débat sur la programmation pluriannuelle de l’énergie a presque été oublié. Pourtant, dès la nouvelle équipe gouvernementale mise en place, la technostructure étatique et les lobbies industriels concernés mettent la pression pour que le projet de PPE3 (2030/2035) soit publié rapidement par décret, avant même que les travaux parlementaires sur la proposition de loi Gremillet soient achevés. Une telle entourloupe serait condamnable sur la forme et gravement dommageable pour la France et les Français. Elle serait condamnable sur la forme, car elle consacrerait un déni de démocratie. Il appartient au Parlement d’établir et de voter les textes législatifs, et il serait inacceptable que, cédant à des intérêts privés, des services de l’État contournent ainsi son rôle.

Elle serait gravement dommageable pour la France et les Français, car il est démontré que le projet actuel de PPE3 comporte des aberrations qui demandent impérativement à être corrigées. Quels que soient les arguments fallacieux et intéressés des lobbies du gaz et des énergies renouvelables, il est établi que le développement massif des sources d’énergie éolienne et photovoltaïque proposé à court terme par le projet actuel ne répond à aucun besoin et est ruineux pour l’économie française et les consommateurs. Dans la situation économique de la France, avec 3400 milliards de dettes, il convient d’écarter tout engagement financier non indispensable. Pour éclairer son analyse, le gouvernement peut s’appuyer sur les conclusions et recommandations de la commission d’enquête sénatoriale sur la production, la consommation et le prix de l’électricité aux horizons 2035 et 2050.

L’Académie des sciences, quant à elle, critique formellement le projet de PPE3 et de multiples voix parmi les plus compétentes, dont celle du Haut-Commissaire à l’Énergie Atomique, s’élèvent contre des objectifs déraisonnables de croissance des productions d’électricité aléatoires et intermittentes. Malgré la multiplication par deux du prix de l’électricité pour les consommateurs depuis le Grenelle de l’environnement, malgré les menaces sur la stabilité du réseau que les politiques énergétiques de la France et de l’Europe ont entraînées, certains membres de l’exécutif et de la technostructure étatique, influencés par de puissants lobbies, entendent préserver la philosophie affichée dans la loi relative à la transition énergétique pour une croissance verte de 2015 (LTECV), non abrogée malgré le basculement stratégique de 2022.

C’est ainsi que la Direction générale de l’énergie et du climat (DGEC), la Commission de régulation de l’énergie (CRE), et les deux entreprises qui transportent et distribuent l’électricité, RTE et Enedis, ont proposé d’engager notre pays dans des investissements qui se chiffrent en centaines de milliards d’euros, en multipliant par environ trois d’ici à 2035 les productions cumulées éolienne et solaire, dont on sait qu’elles sont intermittentes, voire intempestives, et très dispersées géographiquement. Un constat s’impose : la France produit largement plus d’électricité qu’elle n’en consomme, grâce à ses parcs de production hydraulique et nucléaire. Nous avons exporté 89 TWh en 2024, soit 20 % de notre consommation intérieure (450 TWh), parfois à des prix extrêmement bas. En clair, nous avons financé la décarbonation de nos voisins. Or le projet de PPE3 propose d’en faire encore plus !

Un surcroît de production intermittente qui aurait encore priorité d’accès au réseau, puisque telle est la règle européenne, se substituerait à une production nucléaire pourtant moins carbonée et indispensable à l’équilibre du réseau électrique. Après le black-out ibérique, il est clair que les productions solaire et éolienne fragilisent tout le réseau, le rendant vulnérable par leurs excès. RTE le confirme : « Les exigences de sécurité d’alimentation ne sont tout simplement pas compatibles avec un pourcentage trop élevé d’énergies fatales intermittentes » Enfin, qui peut contester que l’accroissement de la production renouvelable se traduira fatalement par une augmentation supplémentaire du prix de l’électricité fournie aux clients, privés ou professionnels ?

Des déclarations publicitaires biaisées ou mensongères masquent la réalité des coûts complets de l’électricité produite par les énergies renouvelables intermittentes, et elles cachent leur poids sur le budget de l’État. In fine, c’est le consommateur-contribuable qui est trompé - c’est lui qui paye -, tandis que la France s’affaiblit. Les publications biaisées de la CRE, (« Démêler le vrai du faux ») s’associent à ces mensonges, un comble pour une autorité administrative indépendante ! L’exemple de l’échec cuisant de la politique énergétique allemande devrait alerter même les plus réticents.

Les publications de la CRE révèlent que les parcs éoliens bénéficient de prix garantis jusqu’à trois à cinq fois supérieurs au prix du MWh du parc nucléaire. Sans risque de se tromper, il est possible d’affirmer que les propositions d’investissements massifs en énergies renouvelables intermittentes, accompagnés de développements considérables des réseaux, mais aussi des moyens de compensation de l’irrégularité de leurs productions qui sont particulièrement importants pour l’éolien flottant et le solaire, conduiront à une augmentation déraisonnable du prix de l’électricité pour le consommateur domestique ou l’industriel. Une telle perspective est incompatible avec le redressement économique de la France, sa décarbonation et sa réindustrialisation, et elle serait porteuse de conséquences sociales graves.

Si une programmation prévisionnelle de l’énergie doit être définie, les enjeux sont d’une importance telle que les décisions doivent s’appuyer sur des analyses rationnelles et objectives, avec des perspectives raisonnables. PNC-France demande donc qu’une étude d’impact des choix envisagés soit conduite sous le contrôle de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, avec l’appui des académies. Dans l’attente, il serait scandaleux que, dans la confusion politique qui prévaut hélas actuellement, la PPE3 soit publiée en s’affranchissant du Parlement et en ignorant les alertes d’organismes compétents récemment rendues publiques. Alors que les autorisations déjà accordées pour de nouvelles installations éoliennes et solaires sont encore considérables, rien ne saurait ni ne pourrait justifier une telle errance démocratique.

N.D.L.R. : Parfait sur le fond !
Dans "Le Publicateur Libre" du jour :


Comme il paraît probable qu'en l'état de la vie locale Bernard SOUL sera réélu, on souhaite que le nécessaire renouvellement de son conseil municipal mette fin à des dilapidations de deniers publics observées à Domfront en Poiraie, alors que cette commune, au territoire récemment élargi de maîtresse façon, s'est trouvée bénéficiaire d'une manne exceptionnelle due à la générosité et à la lucidité d'Hervé MORIN, président de la Région Normandie.

Mais sera-t-il encore temps de redresser la barre de ce fameux "Projet touristique domfrontais", à ce jour source de trop d'erreurs manifestement locales d'orientation de l'argent public ? Et, au-delà des bonnes paroles qui, avec Bernard SOUL, ne manquent jamais, celui-ci aura-t-il enfin la volonté de ne plus égarer son électorat par des manœuvres en catimini, donc compromettre l'avenir du territoire communal par le choix quelquefois ubuesque des priorités qu'il signe ?
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 16 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie - Anecdotes
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J'ai assisté ce soir à un spectacle certes très sympathique bien que quelque peu court en beaucoup de choses mais, vraisemblablement, pas en termes de subventions, notamment par le conseil départemental de l'Orne :

23 septembre 2025.


Tout cela laisse songeur quand on pense au mal que d'aucuns se donnent pour proposer "des spectacles de qualité et à bas coût pour le public" sans avoir jamais reçu, en six ans d'un tel festival, la moindre aide du même conseil départemental.

Cherchez l'erreur !

P.S. : J'oubliais qu'au bout d'une trentaine d'années de palabres, une signalisation routière a fini par être installée par le conseil départemental ; encore merci pour celle-ci !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 16 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
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Ce soir, le brouhaha continue de plus belle :

- pour Edouard PHILIPPE : le départ anticipé de Macron est la «seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise» ;

- pour Michel ONFRAY : "la crise politique actuelle a son épicentre en la personne du chef de l'État, Emmanuel Macron. Le problème n'est pas d'ordre institutionnel mais d'ordre psychologique. Pour ne pas dire psychopathologique."

Saurait-on mieux dire ?
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 17 octobre 2025 08:57
À : (...)@culture.gouv.fr>
Cc : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com> ; (...)@culture.gouv.fr> ; (...)@culture.gouv.fr>; Hugues HOURDIN ; Philippe DURAND
Objet : Manoir de la Chaslerie - Correction des erreurs de la "base Mérimée"
 
Monsieur l'architecte des bâtiments de France en charge du département de l'Orne,

N'ayant aucune certitude que les courriels que je vous ai adressés en juillet dernier vous soient bien parvenus, puis-je me permettre de vous demander où vous êtes rendu du traitement de ma demande formelle que la notice de la "base Mérimée" consacrée au manoir de la Chaslerie ne comporte plus d'erreurs, notamment à propos de l'inscription à l'I.S.M.H. des dépendances du monument ?

Comme toujours, je me tiens à votre disposition pour vous présenter ces dépendances "in situ", ainsi que l'ensemble du monument, en complément, si nécessaire, de l'"étude de diagnostic d'ensemble" dont Monsieur le conservateur régional des monuments historiques a, le 25 octobre 2024, accusé réception par "les services concernés", donc j'imagine par le vôtre, le 10 octobre précédent.

Si vous n'êtes pas compétent pour traiter cette question, importante compte tenu du "copyright de la notice" de la "base Mérimée", je vous prie de bien vouloir m'orienter vers le bon interlocuteur au sein de l'administration des affaires culturelles.

En tout état de cause, l'association organisatrice de "spectacles de qualité et à bas coût pour le public" dans le manoir, mon épouse et moi-même serons toujours heureux de faire votre connaissance, notamment si a pu vous échapper, depuis que vous avez pris vos fonctions dans l'Orne, l'importance de la contribution du manoir à la vie culturelle et à l'animation touristique locales.

Je vous prie d'agréer, Monsieur l'architecte des bâtiments de France, l'expression de ma considération distinguée.

Pierre-Paul FOURCADE
Propriétaire du manoir de la Chaslerie

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 29 juillet 2025 18:10
À : (...)@culture.gouv.fr
Cc : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com> ; (...)@culture.gouv.fr>; C. F. ; T. F. ; W. F.
Objet : RE: [openADS] Notification concernant votre dossier PC0611452500015U6101
 
Monsieur,

Pour ce qui concerne ce que j'appelle la "base Mérimée", il y est écrit :

"Copyright de la notice
(c) Monuments historiques. Cette notice reprend intégralement les termes de l’arrêté de protection au titre des Monuments historiques. Elle répond à l’obligation réglementaire du ministère de la Culture d’établir la liste générale des édifices protégés (art. R. 621-80 du Code du patrimoine). Elle est donc opposable et fait foi juridiquement."

Cette mention, émise clairement avec l'autorité du ministère de la Culture, tendrait ainsi à faire passer la notice relative à la Chaslerie pour un document opposable et faisant foi juridiquement.

En l'état du dossier, ceci me paraît des plus contestables car cela ne peut que conduire à laisser prospérer des interprétations erronées, avec toutes les conséquences fâcheuses que l'on peut imaginer, y compris en termes de perte de temps pour tous les acteurs concernés.

Je vous prie donc de bien vouloir noter que je demande formellement la correction des erreurs relatives à la Chaslerie. Je vous prie de bien vouloir me tenir informé des diligences en ce sens.

Cordialement,

PPF

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De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mardi 29 juillet 2025 17:44
À : (...)@culture.gouv.fr>
Cc : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com> ; (...)@culture.gouv.fr> C. F. ; T. F. ; W. F.
Objet : RE: [openADS] Notification concernant votre dossier PC0611452500015U6101
 
Monsieur,

Le document que vous venez de m'adresser comporte, me semble-t-il, trois erreurs : 
- le manoir de la Chaslerie est situé désormais sur le territoire de la commune de Domfront en Poiraie dont La Haute-Chapelle est une commune déléguée ; il y a quelques terrains situés sur la commune de Lonlay-l'Abbaye mais ils ne portent pas le logis de la Chaslerie dont il s'agit ici ; pour plus de détails, je vous prie de bien vouloir vous reporter au fichier joint ;
- je ne comprends pas ce que signifie l'expression "traitement par refus de prise en charge métier" qui ne me paraît pas rédigée en français ; si vous le voulez bien, je vous prie de bien vouloir la traduire dans notre langue ;
- dans l'annexe du document que vous me communiquez ce jour, il est écrit deux fois "Périmètre de protection de : Manoir de la Châlerie situé à 61145" ; je ne comprends pas à quoi correspond cette mention "61145" ; s'il s'agit du code postal, le bon est 61700. Par ailleurs, il est possible qu'on ait écrit "Châlerie" à certaines époques mais le nom contemporain est "Chaslerie" et ceci depuis pas mal de lustres, à ma connaissance du moins.

Je profite de ce courriel pour vous indiquer que, comme le sait M. PAQUIN, les indications relatives à la Chaslerie figurant sur la "base Mérimée" sont en partie inexactes ; en effet, toutes les constructions de la Chaslerie sont au moins inscrites à l'I.S.M.H. et elles le sont toutes, le cas échéant, aussi bien intérieurement qu'extérieurement ; en effet le classement d'un sous-ensemble n'a pas fait perdre au reste l'inscription d'intérieurs (sachant que la chapelle est désormais classée, tant intérieurement qu'extérieurement). Il semble, par exemple, qu'existent sur cette "base" des erreurs ou confusions à propos de la cave qui doit faire l'objet prochainement d'une demande de permis de construire. Je crois comprendre qu'il y aurait d'autres erreurs du même type, au moins à propos de la ferme et de ses dépendances qui pourraient - en tout cas je l'espère - faire l'objet d'une autre demande de permis de construire dans un avenir que je souhaiterais proche (mais ceci dépend d'un tiers qui y réfléchit activement). Peut-être estimerez-vous utile que les données actuellement diffusées à ces sujets soient corrigées par l'entité en charge ?

Cordialement,

PPF

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De : openADS Minist�re de la Culture <noreply_gestiondesdemandes@culture.gouv.fr>
Envoyé : mardi 29 juillet 2025 16:32
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>
Objet : [openADS] Notification concernant votre dossier PC0611452500015U6101
 
Madame, Monsieur,
Vous avez déposé une demande d’autorisation de travaux.
En raison de la localisation de votre projet, l’unité départementale de l’architecture et du patrimoine (UDAP) a été consultée. Elle a transmis son avis à l’autorité compétente chargée de délivrer les autorisations de travaux (généralement la mairie où se situe votre projet). Par ce courriel, cet avis vous est également communiqué pour information.
Cet avis ne constitue pas une décision définitive sur votre dossier. Par conséquent, vous ne pouvez pas débuter vos travaux.
L’autorité compétente chargée de délivrer les autorisations de travaux rendra la décision finale sur votre projet. Vous devez attendre que cette autorité compétente vous informe de sa décision, par courrier ou courriel.
Pour toute question, merci de vous rapprocher du service auprès duquel vous avez déposé votre demande.
Pour consulter l’avis de l’UDAP, cliquez sur le lien suivant :
https://gestiondesdemandes.culture.gouv.fr/web/notification.php?key=92e1e7f0-7e35-425a-8b78-cc29443c0700
 
Nous vous remercions de votre attention.
Cordialement,
UDAP – Service de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) – Ministère de la Culture 

(Fin de citation)
lefigaro.fr
rédigé le Samedi 18 Octobre 2025
Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux - Economie
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S&P abaisse la note de la France à A+, incertitude «élevée» sur les finances publiques

L’agence de notation maintient toutefois une perspective stable, mais estime que le rythme de consolidation pourrait être plus lent que prévu, sans mesures prises pour réduire le déficit.

Cette nouvelle dégradation de la note de la France intervient alors que la décision de l’agence Moody’s est attendue le 24 octobre. Elle a lieu un mois après que l’agence de notation Fitch a abaissé la note souveraine de la France, à A+, sanctionnant le pays pour son instabilité politique persistante et les incertitudes budgétaires.