Pouvoirs publics, élus locaux

Bonsoir,

Et vous croyez qu'avec ce dernier messages en "Sujets divers", vous allez faire remonter les stats de fréquentation ? Allez, un petit compte rendu de la FED et le compteur va s'affoler.

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Ne vous faites pas de souci. Tout ne peut être dit sur notre site favori. Je fais l'hypothèse que chacun sera apte à comprendre qu'il ou elle a sa partition à jouer dans l'intérêt collectif. On avance (autant qu'on le peut).
On a signalé le caractère étonnant du prix d'ami de rachat de l'électricité éolienne, au bénéfice d'une minorité d'intervenants et au détriment de l'ensemble des abonnés d'EdF.

En surfant sur le net, je tombe sur un curieux article paru dans "lefigaro.fr" le 29 mai dernier, utilement complété par certains commentaires mis en ligne par le même canal.

La question étant importante et témoignant de la qualité du travail de Vent de colère, je mets également en ligne ici la décision du Conseil d'Etat dont il est question dans cet article rédigé, à l'évidence, par un auteur partisan.
Le Sénat a rejeté cette nuit la proposition de loi particulièrement bâclée sur la tarification de l'énergie. Il est normal que l'aventurisme écolo le plus absurdement brouillon soit ainsi sanctionné. Merci à Jean-Claude LENOIR, auprès de qui nous étions intervenus à propos de cavaliers législatifs connexes, d'avoir contribué à remettre les pendules à l'heure ! Mais il ne faudrait pas relâcher l'effort.
Chers amis,

Je vous fais suivre cet envoi de Denis de Kergorlay, qui est à New-York sous l'ouragan, avec le compte rendu de la séance d'hier soir au Sénat établi par la FED qui a suivi le débat en direct. (voir ci-dessous).

Ce débat portait sur le projet de loi de tarification de l'énergie avec des bonus/malus, déjà voté à l'assemblée. Les amendements cavaliers évoqués, introduits à la dernière minute dans la nuit du vote à l'assemblée, concernaient la dérogation à l'obligation des 5 mats pour l'éolien et la suppression des ZDE, ce qui ouvrait l'éolien à tout le champ des SRE. Les amendements introduits au Sénat sont sans effet du fait de ce rejet global.

Cette loi devrait être adoptée en retour par l'assemblée, probablement courant novembre. Il convient donc maintenant de se tourner vers nos députés.
Je ne manquerai pas de revenir vers vous pour vous donner des informations dans ce but.

Si l'assemblée votait le texte sans modification il resterait encore la possibilité d'un recours en Conseil d'Etat, certaines dispositions étant opposables.

Très cordialement,
Isabelle d'Harcourt
Déléguée régionale de La Demeure Historique

(début de citation)

Bonjour,
Denis ne résiste pas à l’idée de partager cet email avec vous…
Certains ont déjà dû le recevoir !
Bien à vous, bonne journée,
Emmanuelle Pothier-Berthier
Cercle de Canisy, 9, rue d'Artois 75008 Paris
Tel: (33) 1 44 05 09 81 Fax: (33) 1 47 55 16 37
email: info@canisy.com
site: www.canisy.com NEW: www.chateaudecanisy.blogspot.com

(citation dans la citation)

Bonjour
Sénat. Irrecevabilité de la proposition de loi sur la Transition énergétique et les amendements pro-éoliens
Une cinglante défaite pour Delphine Batho et EELV.
La proposition de loi a été rejetée par les Sénateurs
Merci à toutes les associations et tous les membres de la FED pour votre extraordinaire motivation .
Les lettres que vous avez adressées à vos Sénateurs ont permis cette première et belle victoire au Sénat .
Mais le combat n'est pas terminé et c'est donc de nouveau vers les députés qu'il va falloir orienter nos efforts.
La FED va vous proposer de nouvelles actions.
Voici l'analyse (à chaud) d'Isabelle et J.P Ladoux et de B.Rossi, membres de la FED.
Ils ont suivi en direct cette nuit ce débat historique.
Certaines des questions qui ont été posées à la ministre, Madame Batho, lors des débats préparatoires au Sénat ont été perspicaces et de grand bon sens.
La motion d'irrecevabilité est votée au Sénat discréditant au passage Mme Batho et ses EELV qui ont soutenu cette proposition de Loi.
La loi sera retardée de plusieurs semaines, renvoyée à l'Assemblée qui devra forcement tenir compte de ce qui s'est passé ce soir.
Le CRC (communiste) évoque les "cavaliers" éoliens (Mme Éliane ASSASSI) juste avant le vote. M. Mezard (RDSE) donne un avis défavorable à la motion mais met en garde le gouvernement et sa précipitation "qui va piano va sano".
Les retombées politiques seront certaines en cette période de trouble, Mme Batho en fera peut-être les frais.
Et les pro éoliens vont encore pleurer...
Batho en colère dit que la droite a instrumentalisé les communistes. Tollé général.
345 inscrits ; 187 pour la motion d'irrecevabilité ; 156 contre la motion.
Cordialement,
J.L. Butré
Fédération Environnement Durable - 3 rue des Eaux - 75016 tel:06 80 99 38 08
http://environnementdurable.net
contact@environnementdurable.net

(fin de la citation dans la citation)
(fin de la citation)

N.D.L.R. : Notre site préféré n'avait pas attendu pour signaler cette nouvelle. Nous continuerons à nous battre contre ces cavaliers absurdes. Il ne faut cependant pas oublier que, la Constitution étant ce qu'elle est, c'est l'Assemblée qui aura le dernier mot. Avant le Conseil Constitutionnel toutefois...

Sur le fond, je pense qu'un autre recours pourrait avoir beaucoup plus d'effet, celui engagé par "Vent de colère" contre l'aide d'Etat que constitue indument, selon moi, le prix d'achat de l'énergie éolienne. Si ce prix d'ami est supprimé, nous ne devrions plus entendre parler d'éoliennes avant un moment.

J'ai demandé à "Vent de colère" de nous communiquer le texte de son recours auprès des instances européennes contre ce tarif inique. Voici la réponse que j'ai reçue hier du président BRUGUIER (j'avais également demandé la composition du bureau de "Vent de colère") :

(début de citation)

Monsieur FOURCADE, Bonjour,

Le Bureau de Vent de Colère - FÉDÉRATION NATIONALE est composé comme suit :
Président, Alain BRUGUIER, Gard, Languedoc-Roussillon,
1er Vice-Président, Didier WIRTH, Calvados, Basse Normandie,
Vice-Président, Eric FERREC, Morbihan, Bretagne,
Vice-Président, Michel MAGERAND, Côte d'Or, Bourgogne,
Secrétaire, Mireille MARTIN, Eure et Loir, Centre,
Trésorier, Pierre BARBON, Hérault, Languedoc-Roussillon,
Trésorier Adjoint, Philippe RUSCH, Alpes de Haute-Provence, Provence, Alpes Côte d'Azur.

A propos de votre demande d'obtention d'une copie du Dossier d'Observations, déposé par Vent de Colère près la Cour de Justice de l'Union Européenne (CJUE), à Luxembourg, nous ne sommes malheureusement pas en mesure d'y répondre favorablement.

Des raisons d'impérieuse confidentialité nous contraignent dans une affaire aussi délicate, à ne surtout pas divulguer d'arguments susceptibles d'être récupérés par nos adversaires. Cette recommandation émane de nos deux Avocats en charge de ce dossier.

Nous restons à votre écoute et vous assurons de notre entier dévouement.

Bien amicalement,

Alain BRUGUIER, Président de " Vent de Colère ! - FÉDÉRATION NATIONALE
Chemin des Cadenèdes
30330 SAINT LAURENT LA VERNEDE
Téléphone : 04 66 72 75 15 - Courriel : contact@ventdecolere.org

Pour vos prochains Messages, nous contacter à l'adresse mail ci-dessus. Merci.

Ps : Les membres du Bureau sont en copie du présent Message électronique.

(fin de citation)

Bien entendu, je comprends parfaitement le souci de discrétion recommandé par les avocats de "Vent de colère". Selon des indications que j'ai obtenues par ailleurs, les chances de succès de ce recours paraissent grandes. C'est bien là l'essentiel !

Surtout, ce n'est pas parce que nous pensons que nous remporterons la bataille finale que nous négligerons les batailles intermédiaires. Restons donc très vigilants !
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Chers adhérents de Basse-Normandie,

Le Schéma Régional de l'Eolien de Basse-Normandie (SRE) vient d'entrer en vigueur. Il est maximaliste : 92 % des communes de la région (98 % dans l'Orne) sont déclarées aptes à recevoir des éoliennes.

Des adhérents de la Demeure Historique, œuvrant à titre personnel, élaborent avec l'Union des Parcs et Jardins de Basse-Normandie (UPJBN) un recours gracieux au préfet de région. Il sera bien sûr suivi d'un recours contentieux.

Je signale à votre attention le bulletin d'appel qui m'est parvenu.

Association nationale, la Demeure Historique n'est pas recevable à former des recours régionaux et locaux. Mais ses adhérents peuvent bien sûr agir à titre personnel.

Au stade suivant (celui des autorisations d'exploiter les éoliennes et des permis de construire correspondants), la Demeure Historique estime qu'elle est recevable à "intervenir" en justice, c'est-à-dire de déposer des argumentaires à l'appui des recours présentés par les adhérents. Elle le fera chaque fois qu'un adhérent le lui demandera.

Avec mes sentiments les meilleurs.

N.D.L.R. : En l'état de mon imprimante, je n'arrive pas à mettre en ligne le bulletin d'adhésion. Je le ferai dès qu'une version dans un langage que comprend ma machine le permettra.

Je recommanderai à notre présidente préférée de mettre à l'étude l'adhésion de notre association préférée à ce recours. Ce qui, en clair, signifie qu'une A.G. est imminente.
Cher Pierre-Paul,

Attention, nous devons boucler le recours gracieux le 25 novembre. J'aimerais pouvoir joindre en annexe une liste d'adhérents assez longue.

Le recours gracieux ne mange pas de pain. Il ne requiert aucun document juridique. Je propose donc que la présidente de ton association y adhère dès maintenant en renvoyant le bulletin (rayer les mots "contentieux", "appel" et "cassation") ou, tout simplement, en m'adressant un courriel.

L'adhésion au recours contentieux viendra après votre AG.

N.D.L.R. : OK, je m'en occupe demain, Marie-Annick ayant eu la très bonne idée de m'inviter à dîner avec plusieurs membres de notre association favorite.

Ceci dit, je crois que le délai de 2 mois pour le recours gracieux court à partir du lendemain de la publication de l'arrêté du 26 septembre du préfet de région, c'est-à-dire, selon moi, à partir du 19 octobre 2012, ce qui nous laisserait presque jusqu'à Noël pour cette étape non indispensable techniquement.
Chers amis,

Deux nouvelles concernant l'éolien :

La loi sur la tarification de l'électricité avec bonus/malus ayant été rejetée par le Sénat sans examen des amendements votés à l'assemblée en première instance, ceux-ci vont revenir devant l'assemblée.

Je vous transmets une précision apportée ce matin par Patrice Cahart à ce sujet:

" le recours contre les amendements cavaliers [abolition de l'obligation des 5 mats et des ZDE] se fera au Conseil Constitutionnel. Avec décision dans les huit ou quinze jours suivants, avec de bonnes chances de succès ".

Le projet de ZDE dans la région de Briouze (Orne) a été annulé par le tribunal administratif au motif que le potentiel de vent n'avait pas été assez démontré dans la région ainsi que pour un manque d'informations" permettant une estimation suffisamment réaliste et complète du potentiel de la zone". Voir articles Ouest France en PJ. Une belle victoire pour les associations qui se sont démenées!

Très cordialement,
Article paru dans "Le journal de l'environnement" :

Tarifs de l’énergie cherchent gouvernement désespérément
Le 31 octobre 2012 par Valéry Laramée de Tannenberg

Plutôt que de sauver la proposition de loi Brottes, l’administration Ayrault devrait réformer la tarification de l’énergie, devenue juridiquement bancale.
C’était annoncé, le Sénat l’a fait. Réunis en séance plénière, mardi soir 30 octobre, les sénateurs ont voté la motion d'irrecevabilité présentée par les élus communistes. La proposition de loi présentant un tarif progressif de l'énergie et l'extension des tarifs sociaux de l'énergie a donc été rejetée par la Haute assemblée, dont la majorité est réputée proche du camp gouvernemental.
Cette tragicomédie n’empêche en rien le gouvernement de faire adopter la proposition de loi Brottes. Deux moyens constitutionnels sont à sa disposition. Premier cas, le Premier ministre ou les présidents des deux Assemblées convoquent une commission mixte paritaire.
Dans ce cadre, 14 parlementaires essayent de s’accorder sur la base du texte voté par l’Assemblée nationale. Si l’issue des travaux est positive, le texte doit de nouveau être adopté en les mêmes termes par les deux Assemblées. Dans le cas opposé, le gouvernement peut de nouveau soumettre aux deux Chambres le texte voté par les députés. Etant entendu que dans pareille situation, l’Assemblée nationale statue définitivement. Mais cela en vaut-il bien la peine?
Car la «proposition de loi visant à préparer la transition vers un système énergétique sobre» tremble sur ses bases. Initialement, le texte rédigé par le député (PS) François Brottes entendait créer un système de bonus-malus destiné à favoriser les ménages économes et pénaliser financièrement les énergivores. Il prévoyait aussi l’extension des tarifs sociaux, l’accompagnement des ménages les plus démunis et l’accroissement du champ de compétences du médiateur de l’énergie.
Grâce aux amendements des députés écologistes, le texte a évolué. Toujours d’actualité, ses buts initiaux sont désormais mâtinés d’une petite réforme de la réglementation encadrant l’éolien. Rien à voir. Très courants, ces «cavaliers législatifs» sont interdits par la Constitution. S’il était adopté en l’état, le texte aurait de grande chance d’être censuré (au moins partiellement) par les sages du Palais royal. Mais là n’est pas l’essentiel.
S’il faut conforter les tarifs progressifs du député Brottes, il faut aussi massivement bétonner les fondations juridiques des tarifs régulés d’électricité, pulvérisées par un récent arrêt du Conseil d’Etat. Une décision qui devrait causer quelques dégâts collatéraux. «Les tarifs des années suivantes sont bâtis sur la structure qui vient d’être abattue par le Conseil d’Etat. Les raisons qui ont justifié l’annulation de la grille tarifaire appliquée d’août 2009 à août 2010 justifient de la même façon l’annulation des grilles définies en 2010, 2011 et 2012», nous déclarait Catherine Dumas, directrice générale adjointe du Sipperec, à l’origine du recours devant le juge administratif suprême. En attendant que les comptables d’EDF épluchent des dizaines de millions de factures, une réforme tarifaire globale s'impose.
Surtout si l’on veut protéger les plus modestes… Car le coût de l’électron est appelé à fortement progresser. Légalement, le prix de vente de l’énergie doit couvrir l’intégralité des coûts d’approvisionnement. Or, à de nombreuses reprises, les gouvernements ont refusé le droit à EDF et à GDF Suez de répercuter sur la facture de leurs clients «régulés» la hausse de leurs coûts. Une source inépuisable de contentieux que le Conseil d’Etat devra trancher.
Avec les travaux d’amélioration du parc nucléaire demandés par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), l’extension des tarifs sociaux, le développement des énergies électriques renouvelables, nos factures vont exploser dans les années qui viennent. Avec le risque de faire progresser la précarité énergétique; un mal qui frappe déjà plusieurs millions d’usagers. Pas étonnant, dès lors, comme le révélait le baromètre du médiateur de l’énergie, que 80% des Français s’inquiètent du poids pris par l’énergie dans leurs finances [JDLE].
Voici la demande d'adhésion au recours contre le S.R.E. que prépare l'Union des Parcs et Jardins de Basse-Normandie en liaison avec certains adhérents de la Demeure Historique.

C'est ce document que je conseillerai demain à notre présidente favorite de signer au nom de l'"Association pour la restauration, la défense et l'animation du manoir de la Chaslerie", en nous limitant à ce stade au recours gracieux (nous ferons les choses dans les formes, c'est-à-dire en A.G., pour les étapes suivantes éventuelles) :

Article paru dans Ouest-France le 31 octobre 2012.

Comme le relate Ouest-France aujourd'hui, le président de la communauté de communes de Briouze trouve "inquiétant" qu'un arrêté illégal puisse être annulé par la justice de notre pays.

Et moi, Pierre-Paul FOURCADE, je trouve inquiétant que M. Guy DOUTE ose proférer une connerie pareille. Cela pourrait bien donner envie à quelques individus d'un genre curieux de rechercher quel genre d'intérêt ce genre d'élu pourrait bien avoir dans ce genre d'affaire.

N.B. : Ces appréciations, bien entendu, sous réserve que le jugement de 1ère instance soit confirmé en appel, voire ne soit pas cassé. Mais faut-il souligner que le tribunal administratif s'est contenté d'un seul moyen (parmi d'autres) pour juger dans le sens qui déplaît à l'olibrius cité par le journaliste ?
Je viens d'adresser à 149 correspondants le message suivant, auquel était joint le bulletin d'adhésion au recours de l'Union des Parcs et Jardins de Basse-Normandie :

(début de citation)

Chers amis,

Si nous n'y prenons garde, la Basse-Normandie risque d'être défigurée par la prolifération d'engins qui n'existeraient pas si tous les abonnés d'EdF ne payaient pas, comme actuellement, les surcoûts de l'énergie éolienne.

Je me permets de vous inviter à lire le document joint et même, comme moi, à le signer.

Cordialement,

Pierre-Paul FOURCADE (06 12 96 01 34)

N.B. : Ceci est un courriel que j'envoie individuellement à tous mes amis. Je vous invite à le diffuser de la même façon.

(fin de citation)

Cela m'a pris environ 1 h 30 au total. Il est fort possible que j'aie oublié des correspondants que ce courriel puisse intéresser ou qu'à l'inverse, j'aie écrit par mégarde à une poignée de pro-éoliens convaincus. On verra bien les réponses qui me parviendront.

Bien entendu, il est loisible à un même individu de signer plusieurs recours. Je veux dire par là que je ne m'interdis pas de procéder de la sorte et que j'étudie donc plusieurs projets simultanément.
Grâce, notamment, à Hervé TEXIER que j'en remercie, je dispose des textes de 4 recours déjà déposés contre des schémas régionaux éoliens, relatifs à l'Auvergne, à la Bourgogne, au Centre et au Midi-Pyrénées.

Je me ferai un plaisir de communiquer par courriel ces documents aux visiteurs de notre site favori qui m'en feraient la demande en m'écrivant à penadomf "at" msn.com
Le nouveau ministre de l'énergie britannique a choisi le jour du congrès des énergies renouvelables britanniques le 31 octobre 2012 pour annoncer l'arrêt de la construction des éoliennes terrestres en Grande Bretagne !

"Dix ans trop tard, bon débarras des éoliennes, l'un des plus grands délires de la période actuelle".
Voici une traduction rapide :
Le Ministre de l’Énergie John Hayes a annoncé qu'il ne serait plus construit de nouveaux projets éoliens au Royaume uni.
La signification de cette annonce choc par le Ministre de l'Energie John Hayes de l'arrêt par le Gouvernement britannique de toute nouveau projet éolien terrestre ne peut être plus claire.
En réalité, c'est le commencement de la fin de l'un des plus grands délires de l'époque actuelle.
Depuis des années, le plan de couvrir des centaines de kilomètres carrés du territoire britannique d'éoliennes avait été l'un des piliers de la politique énergétique britannique, soutenue par les trois grands partis politiques.
Rappelons-nous 2008, lorsque le Premier Ministre Gordon Brown a annoncé son souhait de voir le pays dépenser 100 milliards de Livres dans les éoliennes. Le leader de l'opposition conservateur David Cameron avait alors répondu qu'il aurait dû le faire depuis longtemps !!! C'était alors, selon l'avis général, la seul voie pour rejoindre l'engagement de l'Europe de produire 1/3 d'énergies renouvelables en 2020, avec des dizaines de milliers d'éoliennes. Et maintenant, coup de tonnerre dans un ciel bleu, le Ministre de l'Energie annonce un moratoire immédiat et absolu sur toute nouvelle construction d'éolienne.
Ce qui est piquant dans cette annonce coup de tonnerre est que le Ministre a choisi de lâcher cette bombe seulement quelques heures avant d'assister au Congrès de Glasgow de RenewableUK, l'association de pression lobby des industriels de l'éolien (équivalent du SER en France). Cette association représente ceux qui ont fait d'immenses fortunes sur le dos des finances publiques dans la plus grande poule aux œufs d'or des temps modernes. Enfin, Monsieur Hayes décide d'arrêter l'arnaque sur place. Il va leur donner le choc de leur vie.
La décision de Monsieur Hayes concerne dans un premier temps les éoliennes terrestres mais il existe aussi des éoliennes maritimes, pour optimiser les ressources en vent. Les conséquences d'un tel demi tour vont dans toutes les directions, et non seulement à Bruxelles où l'administration ne pourra être impliquée grâce à l'argument astucieux de John Hayes qui assure qu'il n'y a plus besoin d'éoliennes pour atteindre l'objectif des énergies renouvelables. Nulle part ailleurs on n'appréciera plus cette annonce avec plus de plaisir que dans ces centaines d'endroits du pays où des associations de défense se sont multipliées pour mener le combat contre l'une des plus graves menaces connues depuis longtemps.
En suivant ces épisodes depuis 10 ans, j'ai pris soin de rechercher ce qui se cachait derrière ce mythe désenchanté de l'éolien. Cela ne m'a pas pris longtemps, après avoir consulté des experts et de la documentation technique, de constater que cette mode reposait sur une colossale illusion. Mon premier article sur « l'une des plus grandes mystifications de l'histoire » est paru voici dix ans.
(dans la suite de l'article, Monsieur Brook révèle qu'une éolienne subventionnée rapporte 1000 Livres par jour au beau père de Monsieur Cameron, Sir Reginal Sheffield.)

N.D.L.R. : Donc la bataille de Fontenoy n'a pas fini de nous inspirer !
Après Vestas, c'est maintenant l’espagnol Gamesa qui prend la même pente que Vestas et se trouve dans la même situation avec un décalage de quelques mois.

Il annonce aujourd'hui 2600 licenciements.
Un communiqué lors de l’éviction du Président, l’été dernier, avait montré que Gamesa ne maitrisait que 15 % de son carnet de commandes pour 2013. Le gouvernement espagnol est hors d’état d’apporter la moindre aide directe ou via des subventions à la filière éolienne. En plus, les probables fraudes aux certificats carbone risquent de se multiplier (plusieurs certificats vendus pour la même éolienne – ventes de certificats pour la puissance installée au lieu de la puissance produite qui est 5 fois moins élevée).
Comme Vestas, l’action a perdu 50 % de sa valeur en un an, et se trouve pratiquement divisée par 10 par rapport à 2010.

Or 62 parcs éoliens français sont équipés d’éoliennes Gamesa, ce qui représente environ 400 machines pour 800 MW selon estimations, soit 15 % du parc éolien français, qui avec Vestas, se trouve menacé à 40 % en cas de faillite de ces sociétés.

Cordialement.

N.D.L.R. : Préparons nos mouchoirs !
Parmi les 149 destinataires de mon courriel de ce matin figuraient quelques-uns de mes profs de l'université de Caen que j'avais eu plaisir à côtoyer, dont un camarade de Polytechnique, Patrice ENJALBERT, prof d'informatique. Ce dernier a fait suivre mon courriel à l'un de ses correspondants, en y joignant le message suivant : "Ca s'organise en face... Bien cordialement, Patrice".

Le correspondant en question a répondu, et j'ai reçu communication de sa réponse que voici :

(début de citation)

Permets-moi de te dire que je ne partage pas du tout ton point de vue (sans jeu de mots), sur le schéma éolien. J'ai bien lu, comme tu nous y invites, le document "anti-éolien", et non seulement je ne le signerai pas et n'inviterai bien sûr personne à le signer, mais en tant qu'élu écologiste, je vais continuer à soutenir les projets de parcs éoliens. Un projet de parc éolien sur la communauté de communes "Evrecy-Orne-Odon" avait été stoppé du fait d'une réglementation qui empêchait l'installation de petits parcs, ce projet pourra peut-être à nouveau être relancé avec une nouvelle réglementation plus favorable et j'espère qu'un jour nous verrons des éoliennes sur notre cdc. Si la Basse-Normandie est "défigurée", c'est d'abord par les pylônes des lignes THT qui doivent transporter l'énergie produite par la centrale de Flamanville et par le futur EPR. Mais, nous savons aussi que derrière ces "opposants" à l'éolien, se cachent de virulents nucléocrates !!
Christian Lerévérend,
Conseiller municipal, Ste-Honorine-Du-Fay,
Délégué communautaire cdc "Evrecy-Orne-Odon".

(fin de citation)

N.D.L.R. : Je suis toujours heureux que notre site favori accueille les opinions les plus diverses. Ceci dit, je ferai simplement trois remarques à propos du message précédent :
- je ne pense pas être un "nucléocrate" et, encore moins, un "nucléocrate virulent" ;
- si je déplore moi aussi la laideur de la ligne à très haute tension, je ne perçois pas la pertinence du raisonnement selon lequel l'existence de cette balafre à l'Ouest de la région devrait conduire à véroler tout le territoire de la Basse-Normandie. Il me semble au contraire qu'une telle horreur pourrait suffire ;
- mon point de vue sur les éoliennes est basé sur les inconvénients intrinsèques de ces engins ; mon appréciation est donc absolue et non relative : en fait, les éoliennes sont une fausse bonne idée, pour les raisons déjà exposées ici.
Bonjour,

Voici quelques liens sur les éoliennes de Cambernon, donc près de chez moi.

La société gérante a une localisation qui m'étonne ; vous en pensez quoi ?

Voici le site ou l'on pourrait avoir des stats,
Mais lorsque l'on clique sur les liens, rien ne se passe ; essayez de votre coté.

Ma démarche était de savoir, par rapport à la puissance annoncée, quelle était la puissance réelle enregistrée.

L'éolienne de Gratot :

Les éoliennes de Cambernon et celle de Gratot :

Bonne apm !

N.D.L.R. : J'en pense que, d'après le site auquel vous vous référez, cette société semble appartenir à un groupe créé récemment par un certain M. Emmanuel MACQUERON, qui semble résider à Nîmes. Je lis par ailleurs que ce M. MACQUERON dirige un groupe de sociétés filiales d'un groupe allemand, intervenant notamment à Nîmes et à Rennes.

Quant au site du ministère de l'écologie que vous citez, je n'arrive pas, moi non plus, à faire réagir ses liens. Curieux...
C'est affreux, je vais me faire incendier, mais ce site m'a paru intéressant.

Le coup des Vikings qui gambadent dans les vertes prairies du Groenland (et de Terre-Neuve?) au XIème siècle (et plus près de moi, le coup du sympathiquement sulfureux Robert d'Arbrissel, fondateur de Fontevraud (1101AD), dormant nu au milieu de ses ouailles féminines - les femmes de curés chassées par la décision d'un Pape - en plein hiver dans les bois d'Anjou à la même époque, tout en tentant de résister à la tentation : comme disent les jeunes, c'était "chaud chaud chaud", à ces époques là (et sans 4x4 pour polluer/réchauffer l'atmosphère).
C'est curieux, sûrement une pure coïncidence, mais les Five Dynasties (907-960AD) ont fait place à la Dynastie Sung (960-1279AD) à la même époque.

N.D.L.R. : Je trouve intéressante cette réflexion de Michel BERA, qui fut mon condisciple chez Denis GERLL (voir mon premier message du 19 octobre 2010). En plus, elle répond pour partie à une récente remarque, dont je m'étais fait l'écho, sur la nécessité de repenser les considérations qui ont poussé certains à prôner l'implantation d'éoliennes (voir l'un des messages du 18 octobre dernier).