Message #47997

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 11 Février 2020
Vie des associations - A.D.D.O.O.E. - Sud Manche - Désultoirement vôtre ! - Pouvoirs publics, élus locaux
(Début de citation)

De : hervé texier <vdcenpb@yahoo.fr>
Envoyé : lundi 10 février 2020 14:08
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : article O.F du 5 février

La cour d’appel de Nantes doit déterminer si les études menées pour évaluer l’impact d’un parc éolien sur les chauves-souris sont fiables ou pas. | ARCHIVES OUEST-FRANCE

Ouest-France Bertrand MERLOZ. Publié le 05/02/2020

Le contentieux de l’éolien se nourrit généralement d’arguments procéduraux. Mais ce sont parfois de fragiles animaux qui électrisent les débats. La pipistrelle, cette espèce protégée de chauves-souris européenne, inaccessible aux prédateurs de proximité, va-t-elle gripper les rouages administratifs du parc éolien (six mâts) projeté à Ger et Saint-Georges-de-Rouelley (près de Barenton, dans le Sud-Manche) par la société Vents d’Oc, centrale d’énergie renouvelable ?

C’était l’objet principal de l’audience de la cour administrative d’appel de Nantes, mardi 4 février.

En première instance, quatre associations (Comité régional d’étude et de protection et de l’aménagement de la nature en Normandie, Groupe mammologique normand, Groupe ornithologique normand et Manche nature) avaient obtenu l’annulation de l’autorisation d’exploitation, délivrée le 13 mai 2016 par le préfet de la Manche.

Le tribunal avait retenu « le risque écologique sérieux du projet pour le cortège remarquable de seize espèces de chiroptères (chauve-souris) sensibles aux collisions avec les pales. »

L’étude d’impact présentée par le porteur de projet avait notamment minimisé les atteintes à la pipistrelle. Les relevés avaient été réalisés hors de la période automnale, la plus sensible.

Lors de l’audience, le rapporteur public a confirmé cette insuffisance et préconisé la confirmation du jugement attaqué et la condamnation de Vent d’Oc à verser 1 500 € de frais de justice aux associations. « Une étude complémentaire est venue compléter la première », a plaidé l’avocat du promoteur éolien. « Cette étude n’a fait que confirmer les lacunes de la première sans les combler », a répliqué le conseil des associations. Délibéré le 28 février.

À Saint-Georges-de-Rouelley et Ger, des chauves-souris en travers du parc éolien


Hervé Texier
Président BNE

(Fin de citation)

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