Message #279

@ Roger GRIPPON, maire de La Haute Chapelle :

Merci pour vos observations émises alors que le bâtiment en cause était déjà entièrement démonté, ainsi que cela n'avait pas manqué d'être relaté ici, en toute transparence.

Vous avez bien raison de vous préoccuper du respect des lois et règlements aux abords des monuments historiques qui sont la légitime fierté de notre commune. Il semble en effet que certains omettent parfois de demander en temps utile les autorisations requises lorsqu'ils entreprennent certains travaux. Je fais référence ici à des événements anciens et pense que vous me comprenez.

Comme vous le savez, le bâtiment dont vous parlez était frappé d'alignement, à la suite du remembrement opéré sous l'un de vos nombreux mandats. Ce bâtiment ne pouvait donc être restauré et devait être détruit. En outre, sa démolition était dispensée d'autorisation en application de l'article R*421-29 d du Code de l'urbanisme qui semble vous avoir momentanément échappé.

Pour la même raison, je ne suis pas davantage persuadé que vous seriez fondé à revendiquer la propriété de quelconques pierres de ce bâtiment. Mais, même si, par extraordinaire, c'était le cas, il conviendrait que vous régliez ce problème avec mon vendeur : cela ne me concerne pas.

Car, de mon côté, tout est clair. J'ai réglé la facture qui m'a été présentée et me suis même abstenu, à ce stade du moins, de réclamer à la commune de me rembourser le coût de la main-d'œuvre utilisée pour déblayer la voie publique. Je serais prêt à compléter mon dossier sur ce point.

Merci, en tout cas, de visiter régulièrement ce site internet et de contribuer à son animation. N'hésitez pas, je vous en prie, lorsque vous y reviendrez, à signaler aux membres de notre association ce que vous avez entrepris, depuis sa dernière assemblée générale (dont il a été rendu compte, à l'époque, sous l'onglet "Vie de l'association"), pour améliorer la signalisation routière aux abords de la Chaslerie. Il y va de l'essor de l'activité économique (en l'occurence touristique) dans le Domfrontais.

Cette activité ne saurait bien entendu se résumer en une effervescence continue de lotissements d'autant plus surprenante qu'elle paraît concourir à déprimer le marché dans les communes voisines, donc à y spolier les propriétaires, très souvent modestes, des trop nombreux bâtiments délaissés.

Commentaires