Message #1368

Tôt ce matin (mais en leur honneur, je n'étais plus en pyjama), par temps d'abord couvert puis clair, les "Ecureuils du bocage" ont traversé les terres de la Chaslerie. Je les ai photographiés abondamment et propose donc aux visiteurs de ce site internet de parcourir à leur tour, ici de façon virtuelle, le chemin emprunté par ces Vététistes. Cela nous donnera l'occasion d'apercevoir quelques perspectives et de nous rendre compte de l'état des plantations.

Les "Ecureuils" étaient partis une dizaine de minutes plus tôt du champ de foire de Domfront. Voici un groupe débouchant du chemin creux du manoir de la Touche et s'apprêtant donc à entrer sur les terres de la Chaslerie :

Voici par où, précisément, ils sont entrés sur ces terres, un petit pont de béton artistiquement édifié par Claude MARTIN et judicieusement agrémenté de gravier (on aura au passage un petit exemple de la qualité de la coordination de l'électrification des campagnes par les bons soins d'EdF...) :

Les concurrents de cette randonnée se sont ainsi engagés sur une Avenue en devenir que ma voisine Mme ROGUE, l'épouse du vétérinaire, appelle d'ores et déjà "l'Avenue Fourcade". Au passage, je remercie Mme ROGUE pour ce choix judicieux que je n'aurais osé suggérer, pour la bonne et simple raison que, comme l'on sait (et je suis bien connu pour cela), je souffre d'une timidité quasiment maladive...

Avenue Fourcade il y a donc, au moins selon l'usage local. En effet, j'avais naguère, lorsque l'occasion s'en était présentée, c'est-à-dire fortuitement, acheté quelques arpents caillouteux supplémentaires, pour me permettre de me rendre du manoir à la mairie de La Haute Chapelle sans guère avoir à quitter mes terres. L'essence que j'avais retenue pour ombrer cette promenade, des hêtres, devait bien sûr donner à cette allée, au moins à terme de 30 ou 50 ans, un caractère majestueux et même triomphal qui n'était pas pour ma déplaire.

Donc, quelques mois avant les dernières élections municipales, je m'étais permis d'approcher le maire de La Haute Chapelle, mon ami Roger GIPPON, agriculteur de son état, pour lui proposer, avec toute la modestie qu'on imagine, de me faire une petite place dans son conseil. Roger avait un peu tardé à donner suite. Au bout de quelques mois, j'étais donc retourné le voir et là, patatras, j'avais appris de sa bouche que "le conseil municipal unanime démissionnerait s'il me prenait sur sa liste" (sic). Or je connais divers "horsains" des environs à qui pareille mésaventure est arrivée : cela semble faire partie des usages locaux de sorte qu'il n'y a pas à s'en formaliser.

Voilà pourquoi je suis resté avec mon allée sur les bras, avec son kilomètre et demi supplémentaire, sans autre usage pour elle que d'y admettre de temps à autre quelques gentils visiteurs comme ces fameux "Ecureuils"...

Il est cependant temps de revenir à ces derniers. En voici justement deux qui, après avoir parcouru la première section de cette bientôt fameuse allée, doublent le bâtiment du Tertre Linot que j'ai revendu à mon voisin Hubert GAHERY après l'avoir acquis de Bernard...

En voici quatre autres sur le sentier qui raconte-t-on, servait naguère aux trafiquants de "goutte" pour échapper aux contrôleurs des droits indirects :

Après le chemin des contrebandiers, un groupe s'éloigne sur la seconde section rectiligne de l'allée :

Un peu plus loin...

... l'allée coupe la route qui permet de se rendre du bourg de La Haute Chapelle à la Thierrière (le "village" de la mère de Maxime). Notez sur la droite le potager de Bernard, en très médiocre état cette année du fait de la sécheresse :

Après avoir coupé cette route goudronnée, les "Ecureuils" devaient s'engager sur une section agréablement ombragée de chemin communal :

Ils longeaient ainsi, sur leur gauche, des prairies appartenant à mon voisin et ami Claude FAVERIS, au "village de la Guerche". A leur droite, un autre terrain que m'a vendu Bernard, avec une carrière dont furent extraites, il y a très longtemps, des pierres utilisées pour construire la Chaslerie...

Il fallait ensuite, arrivé enfin en haut de l'allée principale du manoir, bifurquer à droite vers "les Martiens". Voici d'ailleurs l'un des benjamins de l'épreuve, en pleine action :

Les concurrents se trouvaient donc là sur ce que j'appelle "l'allée oblique". Tous les jours, celle-ci est empruntée par mon fermier Hervé LEMOINE, sa mère ou son neveu, pour aller contrôler l'état de leurs veaux qui paissent en contrebas...

Et voici enfin ces fameux "Martiens", que j'appelle ainsi en raison de leur aspect redoutable avec ce qui ressemble à une énorme tête ronde quand on les aperçoit dans le lointain :

A partir de cet endroit, "la route est droite mais la pente est rude" quand on descend l'allée oblique vers les champs d'Hervé...

Juste avant d'y arriver, virage en épingle à cheveu sur la gauche, il faut longer "le champ de Mauduit". Je précise que ce Mauduit, oncle de Bernard, était l'ancien propriétaire d'une parcelle attribuée à la Chaslerie à l'occasion du dernier remembrement, il y a une quinzaine d'années

Les jeunes chênes ou hêtres que l'on aperçoit sur beaucoup de ces photos ont été plantés dans la semaine précédant la grande tempête de 1999. Ils ont donc déjà un peu plus de 10 ans

Là, je ne suis pas certain que mes voisins, les frères VINCENT, seraient heureux s'ils voyaient comment les "Ecureuils" traitent le talus qu'ils refusent de me vendre alors que mon offre leur aurait permis une plus-value très substantielle : tant pis pour eux !

Belle vue des derniers mètres de descente vers le manoir :

Souriez pour le correspondant local de "Ouest-France" !

Virage sur l'aile en bout de terrasse, près de la chapelle. Attention quand même à la douve Sud !

Les concurrents s'apprêtent à longer la douve Est :

Descente à l'extérieur de la douve Nord, vers l'endroit où se sont fait prendre, en moins de trois semaines cette année, tant de ragondins (18 à ce jour...)

L'allée du Beaudouët, qui longe ce ruisseau :

Enfin, l'Avenue Gérard PHILIPPE, que je dénomme ainsi car je l'ai plantée dans l'axe du salon de ce dernier (il s'agit non de l'acteur, mais du fils de notre chère Mme PHILIPPE, de la Josselinière...)

Ensuite, après ce hors-d'oeuvre de 3 kilomètres sur les terres de la Chaslerie, c'est la D22. Pour certains des quelques 400 concurrents, dont une dizaine de femmes, il ne restait plus que 95 kilomètres à parcourir, une paille !

Commentaires

Hélène LEROY
rédigé le Dimanche 31 Aout 2014
Bravo les "Ecureuils du bocage" !

P.S. : Avez-vous vu quelques "Oies" !!?