Abords, Avenue, terrasse

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 16 Mai 2012
Journal du chantier - Administration - Abords, Avenue, terrasse - Logis
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Je vais de ce pas déposer dans les circuits administratifs la demande de permis de construire (en 5 exemplaires !!!) pour la remise en état de l'avenue de la Chaslerie et la "demande de subvention à l'Etat pour la réparation d'un monument historique" (avec les pièces annexes en deux exemplaires) pour la restauration de l'escalier du logis de la Chaslerie.

Comme me le disait ma grand-mère Juliettotte, "rien ne vaut un fainéant qui se rebelle !". J'ai appliqué ce précepte ce matin en mettant également dans les circuits administratifs (1) la demande de subvention de l'Etat pour l'étude préalable de Lucyna GAUTIER sur les douves du manoir et (2) la demande d'autorisation de lancement des travaux préalables à la restauration du mur d'escarpe.

Compte tenu des premiers devis reçus, j'ai en outre décidé d'ouvrir la concurrence entre les terrassiers pour la remise en état de l'avenue ainsi que pour les travaux préalables à la restauration du mur d'escarpe.

P.S. du 19 juillet 2012 : Le terrassier que j'avais retenu au terme de ce mini-appel d'offres m'a reproché hier celui-ci. Apparemment, il n'accepte pas d'être mis en concurrence. A mes yeux, ceci suffit pour que notre collaboration tourne court rapidement.

Plus de six mois après qu'un chauffard a détruit une partie de la haie sur la D22, les experts d'assurances viennent de passer à la Chaslerie. Il n'y a pas eu de problème, le devis de la S.A.R.L. LEMARINIER est accepté.

Je signale cependant que, bientôt dix-huit mois après le dégât des eaux relaté sous cet onglet, j'attends toujours que mon assureur veuille bien m'indemniser. Cet assureur est Groupama et on sait les difficultés qu'il traverse. Attendons la suite mais le temps est compté...

P.S. du 19 juillet 2012 : La très mauvaise qualité de service de Groupama (plus de 18 mois pour refuser une indemnisation qui n'aurait jamais dû l'être) m'a amené à chercher un assureur plus efficace. Je suis en passe de conclure avec Axa, par l'intermédiaire d'un courtier qui m'a été recommandé par la "Demeure Historique". Bon débarras !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 18 Mai 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Bernard est revenu ce soir broyer l'herbe du Pournouët :

18 mai 2012, Bernard, as du volant !

Quand je considère l'immensité de ce terrain, je me dis qu'il faut être fou pour envisager, comme moi, de lui redonner son aspect ancien de jardin d'agrément...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 21 Mai 2012
Journal du chantier - Administration - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers
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Afin de ne pas avoir de soucis inutiles pendant la restauration du mur d'escarpe des douves, je viens de prendre contact avec le service des eaux de la direction départementale des territoires. Je souhaite en effet leur indiquer ce que j'envisage pour dériver temporairement l'eau qui s'écoule dans les douves. Ils doivent me communiquer un questionnaire avant qu'un fonctionnaire ne vienne sur place prendre connaissance du projet.

P.S. : Questionnaire rempli et renvoyé, avec 5 pièces jointes. Apparemment, mon interlocuteur sait faire preuve de bon sens.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 31 Mai 2012
Journal du chantier - Abords, Avenue, terrasse - Nature (hors géologie) - Désultoirement vôtre !
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Branle-bas de combat, les taupes attaquent !

J'ai donc convoqué Michel LECORPS, grand chasseur de taupes devant l'Eternel, afin de les combattre. Les coups de croc à fumier n'ayant servi à rien...

31 mai 2012, contre-attaque échouée !

... il a placé ses pièges ce soir...

31 mai 2012, observez les gants pour bloquer les odeurs d'homme...

... et reviendra les relever d'ici 36 heures :

31 mai 2012, il ne reste plus qu'à attendre !

P.S. du 1er juin 2012 : M. LECORPS est revenu au bout de 24 heures. Chou blanc ! Il repose donc ses pièges. S'ils ne fonctionnent pas avec ces taupes-ci, il envisage de leur proposer des vers empoisonnés.

Pendant que Bernard coupe les herbes au pied des murs...

31 mai 2012, au pied de la tour Nord-Est.

... regardez bien au milieu de la photo...

Vous ne voyez rien ? Alors j'agrandis :

31 mai 2012, Jonathan et Igor sur le chantier du mur Ouest de la douve Nord.

Comme chaque fois que je m'apprête à le prendre en photo torse nu, Igor s'empresse de remettre son polo : en voilà encore un qui n'est toujours pas disposé à suivre l'exemple de Patrick, 3ème Comte de Strathmore et Kinghorne (donc ancêtre de S.M. la Reine Elizabeth II, du côté Bowes Lyon) !

Bonjour,

Voyons si vous avez de l'humour, ôtez la veste, retroussez vos manches et mettez des bottes, cela sera plus crédible. On dirait un parisien en week-end.

Quand aux planches, méfiez-vous quand même, elles peuvent être traitées à la créosote.

Bonne journée !

N.D.L.R. : Encore un qui voudrait que je me transforme en Comte écossais, on dirait ! Je ne savais pas que j'avais tant de petits canailloux dans mon fan club ! (Car je n'ai pas "validé" certains messages, vous vous en doutez...).

Dans l'article de Wikipedia auquel vous renvoyez, il est question d'un certain Béchamp qui se trouve être un ancêtre de Carole, du côté de sa mère. Il va donc falloir que je fasse un effort pour lire ce sabir...

Sébastien LEBOISNE m'affirme toutefois que ses planches ne sont pas traitées comme les traverses de chemin de fer. Donc pas de difficulté et d'autant moins que, vérification faite, elles n'ont pas la bonne largeur pour être réemployées à la Chaslerie. Donc le débat - if any - est clos.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 13 Juin 2012
Journal du chantier - Administration - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers
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Je viens de recevoir la visite de M. Christian DROULON, agent technique de l'environnement, envoyé par l'office national de l'eau et des milieux aquatiques.

Il me dit que le dossier de détournement du ruisseau des douves (que j'avais déposé le 21 mai dernier, ainsi que relaté sous cet onglet) ne pose aucun problème et que l'autorisation devrait me parvenir d'ici la fin du mois.

Il me demande toutefois de reprendre l'attache de la direction départementale des territoires avant la restauration du bief amont, afin de prévoir un dispositif permettant la circulation des poissons. Il n'y a bien entendu aucun problème pour ce qui me concerne.

P.S. du 14 juin 2012 : Le bon accueil ainsi réservé à ma demande du 21 mai dernier me pousse à m'enhardir un petit peu. J'envisage donc de solliciter une seconde autorisation se substituant à la première et permettant, si la pente du terrain s'y prête (point à vérifier mais cela me semble évident) de dériver le canal d'arrivée d'eau dans les douves en vue non seulement de restaurer le mur d'escarpe mais également de rétablir une passerelle au-dessus du canal, juste en amont des douves, ce qui fait également partie de mes projets de travaux à un horizon de moins de cinq ans.

Il s'agirait ainsi de court-circuiter les douves en creusant un fossé longeant la clôture de séparation entre mon terrain et celui que je loue à mon fermier ; cette fois, ce fossé serait rectiligne et relierait directement, c'est-à-dire sans coude, le canal au Choisel.

Ce second schéma aurait en outre l'avantage de ne pas fragiliser le talus formant contrescarpe (ce qui serait opportun dans la perspective d'une remise en eaux éventuelle des douves) puisqu'il ne serait plus nécessaire de le perforer, même temporairement.

Dans un message du 9 février 2011, j'avais expliqué que j'envisageais de doter, d'une part, d'un portail le passage du mur entre la chapelle et le manoir et, d'autre part, de deux lanternes la porte d'entrée du logis.

Hier, j'ai passé commande à Roland FORNARI de ces deux lanternes. Roland me recommande de les éclairer avec des diodes luminescentes LED, ce qui, selon lui, aurait le double avantage de rendre plus discret le fil électrique et de permettre un éclairage avec de vraies chandelles lorsque l'envie m'en prendrait. Suggestion adoptée ! J'envisage de fixer ces lanternes à l'occasion des prochains travaux de restauration de la cage d'escalier du logis qui, en tout état de cause, nécessiteront l'intervention de l'électricien. Donc j'ai demandé à Roland que ces lanternes soient prêtes pour septembre prochain.

Tant que j'en étais à parler de lanternes, j'en ai commandé à Roland une troisième, destinée dans mon esprit à être fixée au-dessus du milieu du linteau de la porte d'entrée du bâtiment Nord ; on se souvient peut-être que, lors de la restauration des maçonneries de ce bâtiment, j'avais laissé pendouiller côté cour trois gaines électriques, l'une à l'emplacement que je viens de citer, les deux autres de part et d'autre de la porte. En raison de la présence d'une cloche (achetée aux enchères chez Me TOUTAIN à Vire) à gauche de cette porte, il me paraissait préférable de n'utiliser que la réservation centrale.

19 juin 2012, Roland FORNARI en train de recevoir ma commande d'une lanterne extérieure au bâtiment Nord.

Roland préconise plutôt d'implanter la lanterne à droite de la porte, en symétrie de la cloche dont il copierait le système d'accroche, ce qui me paraît une excellente idée. Topé !

Nous avons bien entendu reparlé des grilles, celle, principale, destinée au mur entre la chapelle et le manoir et celle, secondaire, destinée selon les dessins de Lucyna GAUTIER à occulter le Nord de la terrasse, entre le fournil du manoir et le mur Ouest de la douve Nord.

Pour la première, j'avais fait observer à Roland que l'épaisseur des murs entraverait l'ouverture des battants en ne leur permettant pas de tourner de plus de 90° :

Proposition initiale de Roland FORNARI pour le portail du mur entre la chapelle et le manoir.

Roland m'a proposé hier de résoudre ce problème en introduisant un cadre rigide dans le dispositif :

19 juin 2012, la contre-proposition de Roland FORNARI.

L'idée me paraît astucieuse et j'observe que, malgré le rétrécissement du passage, Bernard pourrait toujours accéder à la terrasse au volant du "John Deere". Roland a étudié le problème en détail :

19 juin 2012, détail de la contre-proposition de Roland FORNARI pour le portail du mur entre la chapelle et le manoir.

19 juin 2012, autre détail de la contre-proposition de Roland FORNARI pour le portail du mur entre la chapelle et le manoir.

Roland serait également prêt à recevoir la commande du portail du Nord de la terrasse. Là, il préconise un couronnement dans l'esprit de celui du portail principal, mais adapté au moindre statut de ce portail secondaire :

19 juin 2012, projet de couronnement du portail secondaire.

A mes yeux, tout cela ne manque pas d'élégance. Mais les devis sont très costauds... Donc, pour ce qui concerne la ferronnerie, je préfère donner la priorité à la restauration des grilles des fenêtres du 1er étage du logis. La fabrication des portails passera ensuite, si possible. Je n'abandonne cependant pas l'idée. On en reparlera donc le moment venu.

Pour les grilles du 1er étage du logis, Roland recommande, selon ses termes (dont je ne trouve pas trace sur la toile), un style "honoricus" par opposition au style "humblicus" des grilles du rez-de-chaussée. Les grilles du 1er auraient ainsi un décor intermédiaire entre le style spartiate des grilles du rez-de-chaussée et le style beaucoup plus décoratif des portails. Cela me semble une bonne idée.

P.S. : Au passage, je signale que Roland m'a appris un autre mot du vocabulaire des charpentiers. Il paraît que les planches entre solives (comme au plafond du salon du logis) s'appelent des entrevous. Adopté !

Voici l'endroit que j'appelle pompeusement la carrière de la Chaslerie :

21 juin 2012, la carrière de la Chaslerie.

La pierre qu'on y trouve a la bonne couleur mais est humide et friable, donc nous recourons à cette carrière en dernière extrémité. Ce matin, Igor et Jonathan y collectent les pierres nécessaires pour confectionner la collerette du mur Ouest de la douve Nord :

21 juin 2012, Igor et Jonathan à la carrière.

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Quel printemps pourri ! En 21 ans de Normandie, je n'ai jamais vu cela, il a dû pleuvoir plus de 2 jours sur 3. Et ça continue de plus belle aujourd'hui.

Le bon côté de la chose, c'est qu'après l'élagage rigoureux et systématique que je leur ai fait subir au printemps, les arbres de la Chaslerie sont en très grande forme ; les troncs se développent et s'allongent comme je ne l'aurais jamais espéré. Il va falloir que je contacte Thierry BOURRE pour qu'il me réexplique comment et quand éclaircir les plantations.