Abords, Avenue, terrasse

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 21 Juin 2023
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Un compagnon de Philipppe JARRY s'apprêtait à relever le regard de manière à ce que son couvercle de fonte affleure dans l'allée élargie :

21 juin 2023.

21 juin 2023.

21 juin 2023.


Compte tenu du caractère inexistant de l'usage de ce regard, j'ai demandé que la fonte soit dissimulée sous le tout-venant. Voici donc l'endroit où il faudra piocher pour retrouver ce regard :

21 juin 2023.

21 juin 2023.

21 juin 2023.

Bonsoir Mr Fourcade, regardez ce produit ! Cela fait plus manorial, voire seigneurial... surtout avec du gravier roulé et non concassé !
Cela fonctionne !
Un semi remorque peut rouler dessus.
Il existe 2 modèles. Un piéton et l'autre prévu pour les véhicules lourds.
Les dalles 40x40 c'est franchement pas esthétique et surtout elles cassent pour un rien...

Bonne soirée !

N.D.L.R. : Merci ! Je note !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 23 Juin 2023
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Francis JARRY m'a déclaré terminer son intervention aujourd'hui. Le voici en train de mettre à la disposition de Francis, pour l'entretien des allées, une pelle de tout-venant :

23 juin 2023.

Au courrier ce matin, un genre de courrier que je n'aime pas recevoir :


En l'espèce, je crois pouvoir dormir sur mes deux oreilles. Sauf si les normes ont été durcies, ce que j'ignore.

En effet, lorsque j'avais fait réaliser les travaux en question, on m'avait expliqué qu'il fallait dimensionner l'installation de manière à ce que - si j'ai bien retenu - la Chaslerie puisse recevoir quarante personnes frappées simultanément de coliques carabinées : seule comptait la taille des bâtiments, les dignes représentants de l'ordre public n'avaient rien à cirer de l'occupation réelle des lieux C'était évidemment complètement absurde mais, avec cette administration-là du moins, il n'y avait aucune place pour le moindre dialogue. Hautement ridicule !

Il va quand même falloir que j'exhume, me semble-t-il, les plans, factures et autres paperasses réclamées. Comme si je n'avais que ça à faire...
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 3 juillet 2023 15:39
À : CHEVILLON Anne
Cc : BOCHET Dominique ; TIERCELIN Arnaud ; BERGER Jérôme ; Hugues HOURDIN ; Xavier MEYER ; Philippe DURAND ; arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com> ; (...)
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie - Travaux pour résidence d'artistes - Part du projet porté par "La SVAADE" à réaliser dans la "cave", monument I.S.M.H.

Chère Madame,

Merci beaucoup pour cette réponse très claire et complète.

Vous me proposez un rendez-vous pour évoquer les parties non protégées de la Chaslerie. Comme vous le savez, celles-ci ne concernent que certains abords, largement couverts par un P.S.G., document approuvé, notamment par vous, et auquel nous nous conformons au mieux. Par exemple, des allées forestières (dont l'une inscrite à l'I.S.M.H.) viennent de faire l'objet de travaux de terrassement importants à notre échelle. Ces travaux ont permis de rétablir l'arrivée sur la Chaslerie dans son parcours historique, selon le projet mûri depuis une trentaine d'années.
Il ne reste plus qu'à obtenir une signalisation routière en phase avec l'importance touristique du lieu. Nous en sommes toujours, depuis 25 ans, à rechercher des financeurs. A ce dernier sujet, nous demeurons demandeurs d'idées.

Bien cordialement,

PPF

__________________________________________________________________________________________________

De : CHEVILLON Anne <anne.chevillon@culture.gouv.fr>
Envoyé : lundi 3 juillet 2023 08:47
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : BOCHET Dominique ; TIERCELIN Arnaud ; BERGER Jérôme
Objet : RE: Manoir de la Chaslerie - Travaux pour résidence d'artistes - Part du projet porté par "La SVAADE" à réaliser dans la "cave", monument I.S.M.H.

Bonjour Monsieur Fourcade,

J’ai été absente durant une partie du mois de juin, veuillez m’en excuser.

Concernant le SPR, les choses sont assez claires : le périmètre a été délimité et arrêté, il est désormais opposable mais il ne concerne que le centre de Domfront, ainsi qu’une partie de la vallée située au Nord et à l’ouest. Etudié sous la maitrise d’ouvrage de la collectivité, il a fait l’objet d’un arrêté ministériel et des mesures de publicité nécessaires. La seconde étape va effectivement consister à le doter d’un règlement de type PVAP, elle n’est pas commencée à ce jour.

Ce SPR reste cependant une protection moins forte que celle dont vous bénéficiez au titre des monuments historiques et ce site n’a d’incidence réglementaire que sur son périmètre. Il est donc sans effet sur la Chaslerie.

A ma connaissance, la Région Normandie ne s’appuie pas particulièrement sur cet outil de protection pour définir sa politique. Les SPR sont assez nombreux dans l’Orne (11 documents opposables et 2 à l’étude) et en région.

Un rendez-vous à ce sujet ne me parait donc pas très utile, mais si vos projets concernant les parties non protégés de la Chaslerie sont assez avancés, je reste disponible pour les examiner avant le dépôt des autorisations, le cas échéant (s’il s’agit de travaux intérieurs sur des parties qui ne sont pas MH, je n’aurai pas d’avis à donner).

Enfin, pour tout ce qui concerne les parties protégées au titre des monuments historiques, mes collègues de la CRMH sont les interlocuteurs à privilégier.

Bien cordialement,

Anne CHEVILLON

Architecte des Bâtiments de France – cheffe de service
Unité départementale de l’architecture et du patrimoine de l’Orne
15 bis, rue de Fresnay, BP238 – 61007 Alençon Cedex
Tél : 02 33 26 03 92 de 9h00 à 12h00
udap.orne@culture.gouv.fr

Pour tout envoi de fichier lourd, merci d’utiliser France Transfert
Pour tout savoir sur les travaux en espaces protégés : Mes travaux en espaces protégés
Pour toute demande d’avis préalable à une autorisation d’urbanisme :
https://www.demarches-simplifiees.fr/commencer/demande-udap-orne

(Fin de citation)
L'annonce suivante est parue hier dans "Le Publicateur Libre" :


Reçu deux appels à cette heure.

Je me suis renseigné : ces ventes sont soumises à la T.V.A. à 10 %.

P.S. (à 10 heures 15) : Je débute dans le métier de vendeur de bûches, ici des bûches issues des chênes plantés une semaine avant la tempête de 1999, mais j'ai déjà deux touches beaucoup plus importantes que ce que j'aurais imaginé.
La seconde demande de paiement de la subvention accordée pour les nouvelles allées est partie ce matin. J'avais réglé la seconde facture hier.

Mon correspondant à la Région m'a informé qu'il pense que le paiement de la première partie de la subvention pourrait être effectué en septembre prochain. Je rappelle que ma première demande de paiement date de six mois (le 27 janvier précisément).

On peut se demander la raison de tant de lenteurs.

Une réponse possible est la complexité des circuits mis en œuvre. Les payeurs finals sont en effet l'Etat, pour un quart de la subvention, et l'Europe (fonds Feder), pour les trois-quarts, mais la Région a obtenu que tout cela se passe sous son timbre, de sorte que, sur toutes les paperasses en question, on voit le logo de la Région Normandie. Et je dois même prouver, photos à l'appui, que j'affiche ce logo à proximité des travaux réalisés.

Ce sont là les joies de la prolifération métastasique du mille-feuilles administrativo-politique. Aux motifs, au choix, de la nécessité de la décentralisation ou de l'ardente obligation de la construction européenne, on a recruté à tour de bras des fonctionnaires réputés "compétents" qui, ne serait-ce que pour justifier leur poste (aux yeux de qui d'ailleurs, puisque tout cela est hors contrôle) multiplient les réglementations nouvelles sans qu'aucune autorité n'ait le courage d'exiger ni le poids suffisant pour obtenir la fin d'un tel cirque.

Et voilà pourquoi, comme chacun peut s'en rendre compte, on se retrouve en France avec une pression fiscale et un niveau de dépenses publiques ahurissants, un nombre de fonctionnaires qui dépasse l'entendement et, pour couronner le tout, une dette publique astronomique.

Chacun peut également juger de l'efficacité du système, notamment quant aux missions régaliennes.
J'ai reçu ce matin la visite de la contrôleuse du système d'eaux usées de la Chaslerie :

11 juillet 2023.


Elle a déclaré l'ensemble de l'installation conforme aux exigences de la matière :

11 juillet 2023.


Elle m'a dit être tenue de me remettre un laïus de quatre pages daté du 11 octobre 2018, signé par Bernard SOUL, président de "Domfront-Tinchebray-Interco" et intitulé "Règlement - Service public d'assainissement non collectif".

Je lui ai fait remarquer que, au format fourni, ce texte est de tellement mauvaise qualité d'impression qu'il est illisible. Elle m'a dit être d'accord avec moi.

Nouvel exemple du pourrissement rapide de ce pays en raison tant de la prolifération incontrôlée des normes que de l'incapacité patente de certains élus à faire leur job dans de telles conditions.

Tout cela finira mal. Et plus vite qu'on ne le souhaiterait.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 3 Aout 2023
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Philippe JARRY est venu hier après-midi passer une dernière fois le rouleau compresseur. Après les abondantes pluies des derniers jours qui ont permis de tasser le tout-venant des chaussées, c'était le bon moment pour parfaire son travail le plus récent, comme ici devant le manoir :

2 août 2023.

Il y a environ trois semaines, j'avais publié sur "leboncoin.fr" une annonce pour vendre du bois de chauffage (bûches de chêne d'un mètre de longueur), à venir chercher en bord de chemin. Plusieurs connaisseurs distingués de la "filière bois" m'avaient en effet expliqué sur le tard que j'avais fait une ânerie en ne vendant pas des arbres sur pied et que, en tout état de cause, après avoir supporté le coût de la coupe et de l'entreposage, j'aurais du mal à trouver des amateurs pour des bûches de plus de 50 centimètres de long.

J'avais néanmoins compris que, en raison de la hausse récente des cours de tous les combustibles, 65 euros le stère pourrait être un prix de marché. Mais, dans mon souci de ne pas rester collé avec du bois dont je n'ai pas l'usage et, de surcroît, susceptible d'être volé (c'est pourquoi le site est désormais sous vidéo-surveillance), le prix stipulé dans mon annonce était de 55 € le stère.

J'ai immédiatement eu quelques touches sympathiques et puis, alors que le 15 août arrivait, plus rien.

Dans un effort pour recoller au marché, j'ai abaissé avant-hier mon prix à 40 €/stère. Et là, à ma grande surprise, j'ai immédiatement reçu une offre pour tout mon stock. J'avais manifestement tapé trop bas.

Donc hier, j'ai remis le prix à 55 € le stère. Plusieurs nouvelles touches se sont alors manifestées.

Mon idée est donc d'écouler tout ce que je pourrai à 55 € le stère (ce qui, je le répète, n'est pas cher pour ce que mets en vente). Et je bénéficie désormais d'une sorte d'assurance (au risque près de contrepartie) que tout partirait très vite à 40 ou même 45 € le stère, de sorte que je pourrais, avec l'aide de Francis, "remettre le couvert" l'an prochain.

Je découvre ainsi, de la façon la plus empirique, de premiers ressorts de l'économie de la "filière bois", un monde très particulier que deux sessions du "FOGEFOR" m'ont permis de découvrir, d'ailleurs avec un vif intérêt.

Mon début d'expérience me montre que les acheteurs sont prêts à payer sensiblement plus pour du bois coupé il y a deux ans que pour celui du dernier automne, ce qui est de nature à me freiner dans mon souci de me débarrasser au plus vite de tout mon stock. Je note également qu'au prix désormais affiché, des acheteurs se présentent qui n'hésitent pas à rouler plus d'une heure pour faire leurs emplettes ici. Je discute avec eux des modes de chauffage, ce qui est utile pour moi qui n'ai toujours pas arrêté mon choix pour la cave.
Comme déjà expliqué, la Chaslerie se trouve reléguée en zone "3 G" depuis deux ans au moins et le téléphone y passe très mal. De plus en plus mal d'ailleurs, notamment, semble-t-il, quand le temps est à l'orage.

Aujourd'hui, deux personnes ont laissé des messages sur mon portable.
Impossible de les écouter du manoir.
Impossible de les écouter du côté des pilastres alors que, d'habitude, cet éloignement de 200 mètres suffit.
Il a fallu que je roule jusqu'à Domfront pour capter enfin, et difficilement.

On ne le dira jamais assez : "Orange, boîte de merde !"

Bien sûr, ça ne sert à rien de le proclamer ainsi. Mais, au moins, ça soulage un peu (juste un peu) !

P.S. (du 21 août 2023 à 2 heures) : Plusieurs personnes, dont Carole, m'ont rapporté hier avec eu de grandes difficultés pour utiliser leur téléphone portable. Le problème serait-il (ou aurait-il été) plus général qu'à la Chaslerie (et qu'avec "Orange, boîte de merde") ?
Dès 5 heures du matin, mon acheteur de bûches en bloc était à pied d’œuvre pour un premier enlèvement qu'il a réglé "au cul du camion".

Ainsi, on fera peut-être l'économie du risque de contrepartie.

Je note qu'il a le coup d’œil car il s'est servi là où je stocke le bois coupé fin 2021, c'est-à-dire mon bois le plus sec. Il m'a dit avoir déjà revendu les 11,75 premiers stères ainsi embarqués et qu'il reviendra à une date encore indéterminée pour en reprendre autant.
On sait que, depuis plus de vingt-cinq ans que je la réclame aux différents strates du mille-feuilles politico-administratif, je n'ai pas obtenu l'installation du moindre panneau de signalisation du manoir favori, pourtant ouvert au public tout au long de l'année.

En revanche, je constate la floraison en limite de mes allées de signaux de piste du type suivant :

28 août 2023.


Ce type d'indication provoque chez moi quelques observations :
- le mot "trail", dont je ne veux pas connaître la signification, appartenant à une langue étrangère, n'a pas sa place à la Chaslerie ;
- personne n'a eu la correction élémentaire de me demander la moindre autorisation pour apposer sur mon fonds ce type de publicité ; or les gougnafiers ne sont jamais les bienvenus à la Chaslerie ;
- par conséquent, j'interdis formellement à quiconque de pratiquer la moindre activité qu'en Amérique ou ailleurs mais pas chez moi, d'aucuns appelleraient "trail".

Après avoir, à titre d'avertissement, arraché, mais laissé à proximité de l'endroit où il avait été fixé, un tel fléchage, je l'ai vu réapparaître sans plus d'autorisation de ma part. J'ai donc décidé de faire dorénavant disparaître toute signalisation de ce genre.

En effet, ce n'est pas parce que la Chaslerie est ouverte au public toute l'année que quiconque est autorisé à ne pas y respecter les formes élémentaires de la politesse à la française.

En particulier, il est hors de question que je laisse quiconque n'en aurait pas obtenu l'autorisation formelle, écrite et préalable de ma part organiser ou prétendre qu'existeraient des circuits quelconques, de promenade ou autre, réputés sportifs ou non, passant sur mon fonds. En tout état de cause, le terrain étant largement arboré, la moindre demande d'autorisation devra comporter la prise en charge formelle et préalable d'un contrat d'assurance couvrant tous les dégâts pouvant être commis à l'encontre de ma propriété et les conséquences, entre autres, de tout accident aux personnes dû à la chute de branches ou à toute défectuosité éventuelle du terrain.

P.S. : Sur le même sujet :

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 17 Septembre 2023
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Menuiserie - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Logis
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On sait que le chantier des intérieurs des bâtiments sur cour de la Chaslerie a été bloqué par le conservateur régional des monuments historiques depuis sa visite du 7 février 2020, c'est-à-dire il y a plus de quarante mois. Pour la circonstance, il était flanqué d'une représentante du service régional d'archéologie en vue de motiver son blocage par le classement de la cour (ici son sous-sol jusque là inconnu) parmi les monuments historiques.

Or, à ce sujet, l'on a pu noter que :
- ledit classement avait été décidé sur la base d'une instruction du dossier parfaitement superficielle, à tous les sens du terme pour ce qui concerne ladite cour, donc manifestement bâclée dans ce cas précis, c'est-à-dire à manier en temps normal avec des pincettes, en tout cas avec un minimum de discernement ;
- le blocage de la poursuite des travaux dans la cour suffit à lui seul à geler l'entrée de tuyaux de chauffage dans les bâtiments, donc, de fil en aiguille, la restauration de l'intérieur des bâtiments, sols, puis murs, puis enfin plafonds.
Bref l'emmerdement maximum sur la base réglementaire la plus contestable possible, du moins par des interlocuteurs de bonne foi.
Ou, si l'on préfère, un chef-d’œuvre de parasitisme et de dévoiement du rôle de l'administration qui fut créée à l'origine pour protéger les monuments et aider à leur conservation, comme l'indique le titre-même de cet honorable interlocuteur obligé.

De même, s'agissant de la restauration des menuiseries extérieures du logis, cela fait dix ans que le dossier est sur la table et qu'il grossit au fil des productions paperassières de tous les intervenants obligés, de droit ou de fait (et néanmoins très mal coordonnés en l'état du mille-feuilles politico-administratif que l'on sait), sans qu'il ait encore été possible à ce jour de poser la moindre menuiserie restaurée.
Aux dernières nouvelles, on attend que la Région transmette de nouveaux formulaires à remplir, ce à quoi l'on devra répondre avec autant de bonne volonté que les deux fois précédentes où, en dépit de ses réglementations non abrogées, la Région n'avait pas souhaité donner suite à ses indications de principe favorables.

Le résultat de tout cela peut être illustré par les dernières photos que je viens de prendre à l'instant :
- au rez-de-chaussée du logis, l'eau pluviale entre à gros bouillons d'un tuyau en attente d'autorisations administratives :

17 septembre 2023.


- à chacune des fenêtres du logis, au rez-de-chaussée comme à l'étage, l'eau entre aisément dans le bâtiment, les occultations de fortune, censées être provisoires, étant en attente que la première menuiserie extérieure puisse enfin être fabriquée :

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.



Comprenez-moi bien, je parle ici du logis de la Chaslerie, c'est-à-dire de l'endroit où "La SVAADE" organisera, dans les quinze jours qui viennent, deux concerts "dans l'intérêt du public" et avec des artistes de notoriété internationale.

Pour ce qui concerne l'entrée massive d'eau, le plombier me demande de le rappeler demain matin à 6 heures 30 pour lui dire si le phénomène persiste.

Pour ce qui est des fenêtres, j'ignore si la première pourra être remplacée en 2024 mais je sais d'ores et déjà qu'il faudra attendre au moins deux ans pour que le nécessaire puisse être fait sur les autres, le temps que tous les bureaucrates réputés compétents dans le cas d'espèce aient fini de donner tous les coups de tampon nécessaires à leurs yeux.

P.S. (à 21 heures) : La pluie s'étant calmée, l'eau n'entre plus au rez-de-chaussée du logis. Voici les photos que je viens d'y prendre, donnant une idée de ce qu'on doit y subir, évidemment sans la moindre valeur ajoutée et pour combien de temps encore ?

17 septembre 2023.

17 septembre 2023.


P.S. 2 (à 21 heures 30) : Il ne m'échappe pas qu'il existe des problèmes autrement plus importants que l'entrée des eaux pluviales dans un monument historique perdu au fin fond du bocage (ce "trou du cul du monde", comme a dit le poète).

Mais il ne semble pas inutile ni, je l'espère, vain que tout un chacun puisse constater, sur cet exemple particulier que je pourrais documenter autant que nécessaire, à quel niveau d'absurdité irresponsable on en est hélas arrivés dans notre pays.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 18 septembre 2023 16:03
À : arnaudpaquin architecte <arnaudpaquin.architecte@gmail.com>
Cc : Membres du bureau de "La SVAADE" ; C. F.
Objet : Chaslerie - Etude de diagnostic d'ensemble

Cher Monsieur,

Je viens aux nouvelles.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)
J'ai reçu ce matin les fiches mises au point par la Région Normandie pour lui permettre d'instruire les demandes de subvention dans le cadre de sa dernière réglementation, celle votée il y a trois mois :
- quatre pages de questions pour l'étude de diagnostic,
- et cinq pour la restauration des menuiseries extérieures du logis.

Comme on pouvait s'en douter, tout cela doublonne très largement avec les renseignements d'ores et déjà transmis à la Région (et qui devraient donc être connus d'elle), certains depuis plus de trente mois.

En bon garçon (comme nul ne saurait en douter), je vais remplir ces nouvelles paperasses puis attendre le "verdict", qui ne devrait pas tomber de cet Olympe (parmi tant d'autres) avant janvier prochain.
J'ai appelé Arnaud PAQUIN en tout début d'après-midi.

Les contacts avec lui sont toujours très agréables et j'apprécie hautement sa compétence professionnelle.

Rendez-vous est pris pour lundi 2 octobre prochain afin qu'il vienne nous présenter, à Xavier MEYER et à moi, l'état d'avancement de l'"étude de diagnostic d'ensemble" de la Chaslerie qui lui a été confiée.
Arnaud PAQUIN m'a transmis aujourd'hui la partie la plus novatrice de son "étude de diagnostic d'ensemble" de la Chaslerie. Elle porte sur l'avant-projet sommaire des travaux utiles au projet de "La SVAADE" ainsi que sur le chiffrage correspondant. Rien que cette partie du rapport final fait déjà 137 pages de format "A3"...

De mon côté, je devais lui transmettre mes demandes d'amendements à la partie de l'étude relative à l'histoire du monument. Celle-ci dépassera les 35 pages en format "A4", certes avec de nombreuses photos.

Malheureusement je ne serai pas prêt à livrer mon travail avant la prochaine réunion de chantier, programmée pour lundi 2 octobre 2023. J'ai en effet été démobilisé par mes derniers pépins de santé. En outre, mon ordi n'est pas équipé convenablement pour me permettre de modifier simplement le texte reçu et je ne suis pas assez "geek" pour pouvoir passer outre simplement.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 30 septembre 2023 06:33
À : Xavier MEYER
Cc : C.F.
Objet : SIGNALE - "La SVAADE" - Manoir de la Chaslerie - Premiers éléments de l'"étude de diagnostic d'ensemble" d'Arnaud PAQUIN

Cher Xavier,

J'imagine que vous souhaiterez prévenir sans tarder le bureau de "La SVAADE" à propos de l'état actuel du projet d'Arnaud PAQUIN dont il sera débattu en votre présence lors de la réunion de chantier de lundi 2 octobre prochain.

Il s'agit là des premiers éléments complets relatifs au chantier que "La SVAADE" souhaiterait voir réalisé en vue de disposer des installations lui permettant d'abriter, dans de bonnes conditions et en toutes saisons, des résidences d'artistes et autres animations culturelles. Chacun des bâtiments concernés par ce projet fait l'objet, de la part de l'architecte, de plans présentant l'existant à ce jour ainsi que ce à quoi on pourrait aboutir (tout en respectant les réglementations diverses sur l'"accueil du public"). Un chiffrage détaillé indique, bâtiment par bâtiment et corps de métier par corps de métier, le budget prévisionnel de ce projet d'ensemble.

Pour que l'"étude de diagnostic d'ensemble" soit complète, il faudra qu'y figurent également la présentation de l'histoire des bâtiments ainsi que leur relevé sanitaire en l'état du chantier. Même si j'ai été freiné par mes problèmes de santé et par le caractère trop perfectionné pour mon ordinateur des logiciels du cabinet PAQUIN, je travaille en ce moment sur les amendements que je suggérerai à l'architecte à propos de l'historique.

Comme indiqué de longue date, y compris aux représentants de la D.R.A.C. et aux élus locaux, mes moyens financiers me permettraient de couvrir guère plus de 10 % du budget nécessaire selon l'architecte.

Dans les prochaines semaines, je suppose que vous souhaiterez réunir le bureau de "La SVAADE" afin de débattre des voies et moyens de ce projet ainsi documenté.

Amicalement,

PPF

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De : Romain Commeyras <rcommeyras.apaquinarchitecte@gmail.com>
Envoyé : vendredi 29 septembre 2023 17:37
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>; Atelier Paquin architecte <atelierpaquin.architecte@gmail.com>; lbourdin.apaquinarchitecte@gmail.com
Objet : Manoir de la Chaslerie - PROJET

Bonjour M. Fourcade,

En vue de votre prochaine réunion avec M. Paquin, veuillez trouver via le lien ci-dessous le dossier comportant l'ensemble des projets sur les différents bâtiments du manoir, accompagnés de l'estimation.

https://we.tl/(...)

Cordialement,

Romain Commeyras
Architecte DE HMONP
Collaborateur Atelier Paquin
rcommeyras.apaquinarchitecte@gmail.com

(Fin de citation)