Abords, Avenue, terrasse

Dad,

Cela fait longtemps que je n'"ai pas eu le loisir de parcourir le site. Je profite donc du retard d"'un candidat à l'embauche pour me rattraper.

Quant au programme de restauration des douves, je me pose plusieurs questions :

1. Pourquoi fermer la douve sur ses trois côtés par un mur de pierres ? Les biais que j"'identifie sont les suivants :

a. De tels murs nécessiteraient un entretien important et une restauration dans un siècle ou deux d"un coût pharaonique qui la rendrait improbable et donc l'"ouvrage éphémère.

b. Quelle est l'"utilité d"un tel mur d'"enceinte ? J'"ai l'"impression que ton bon sens Normand a pris un coup de froid. Je comprends que les douves permettent de drainer ce terrain, la construction du mur devait faciliter cet assèchement.

2. Pourquoi détourner l'"arrivée d'"eau durant la durée des travaux ? L"'utilisation de buses en béton armé dans le lit des douves supporte le passage de camions et de matériel de chantier. Je pense que cette option est nettement moins onéreuse et tout aussi pratique pour Hervé LEMOINE, le fermier. Néanmoins, c"'est moins spectaculaire.

N.D.L.R. : Salut, W.F. ! Heureux d'avoir de tes nouvelles, ce site est merveilleux s'il permet ce type d'échanges rares pour un père !

Je réponds à tes questions :

Il s'agit de restaurer un mur qui existait avant que l'incurie des prédécesseurs n'en hâte le délitement. C'est ce qu'on appelle un mur d'escarpe (tu as dû déjà te promener rue de la contrescarpe à Paris). Le mur d'escarpe est le mur situé du côté intérieur d'un fossé de douves ; le mur de contrescarpe est son pendant, de l'autre côté du fossé. Notre mur d'escarpe fait 136 m de long, il est implanté du côté Est du "Pournouët". A l'origine, il devait faire près de 5 mètres de haut sur toute cette longueur. Il était complété, à ses extrémités, de deux retours, perpendiculaires et d'une vingtaine de mètres de long dont il reste également des vestiges, notamment côté Nord. Donc, quand tu parles de 3 murs, tu pousses un peu. En effet, les douves Nord et Sud resteront principalement en terre.

C'est essentiellement ce mur d'escarpe qu'il s'agit de restaurer. Ce mur, ou plutôt ce qui en reste, est classé parmi les monuments historiques, donc sa restauration est soumise à des procédures administratives lourdes et chronophages. Je souhaiterais néanmoins engager ces travaux tant que je rémunère deux maçons à temps plein ou presque, ce que je ne pourrai pas faire durablement, à moins que mes fils ne m'y aident, c'est-à-dire qu'ils décident enfin le sort qu'ils réservent, dans leur vie, à la Chaslerie ; ceci est une autre histoire mais je n'ai pas l'éternité devant moi, ni les reins assez solides, pour repousser longtemps des conclusions lourdes pour la suite du programme.

La restauration de ce mur conditionne la restitution à la Chaslerie de l'allure qu'elle avait à sa grande époque, c'est-à-dire au tournant des XVIIè et XVIIIè siècles. Cette restauration du mur est en effet un préalable nécessaire à la restauration du "Pournouët", de manière à lui redonner l'aspect d'un jardin d'agrément qui était le sien à la même époque. On pourrait toujours planter le "Pournouët" sans conforter sa périphérie, pourrais-tu objecter. Mais, comme tu le sais, je n'ai jamais aimé le travail bâclé et je t'encourage à avoir toujours un niveau d'exigence analogue.

Je voudrais cependant te rassurer, puisque cela semble nécessaire : comme ce sera le cas pour le mur Ouest de la douve Nord, comme cela a déjà été le cas pour les murs que j'ai restaurés sur la terrasse ou entre la chapelle et le manoir, ce type de travaux est fait, normalement, pour durer plusieurs siècles, au moins deux ou trois sans aucun doute. Donc même tes arrière-petits-enfants (lorsque, comme ton frère un jour, je l'espère, tu te seras enfin décidé à procréer) pourront dormir sur leurs deux oreilles s'ils vivent encore à la Chaslerie : ce n'est pas ce mur qui leur coûtera un seul kopeck.

Quant au détournement du ruisseau que j'estime nécessaire pour ces travaux, il ne résulte nullement d'un quelconque penchant pharaonique pour le spectacle en technicolor. Mais c'est le résultat de l'expérience de qui veut bien venir de temps à autre à la Chaslerie. On y voit que, pour manœuvrer des pierres, des échafaudages, des engins en fond de douve, il vaut mieux que celle-ci soit aussi sèche que possible, donc qu'on interrompe provisoirement son alimentation en eau, notamment en provenance du Tertre Linot. La conformation du terrain rend un tel détournement provisoire parfaitement envisageable et à moindres frais, tu sembles l'avoir oublié et je te le démontrerai sur place avec plaisir à la première occasion.

J'espère que mes explications sont assez claires.

Kisses du Dad.

Roland FORNARI est passé, cet après-midi, en compagnie de son épouse Gabriele :

10 décembre 2011, Roland et Gabriele FORNARI sur la terrasse.

Roland venait préparer son prochain devis. Je lui ai en effet demandé de se tenir prêt à poser des grilles au premier étage du logis, l'une sur le pignon donnant vers la chapelle, les deux autres sur la façade donnant sur le "Pournouët" ; je souhaite que ces trois grilles soient plus ouvragées que les précédentes du rez-de-chaussée du logis, de manière à organiser la transition visuelle avec la future grille du mur entre la chapelle et le manoir. J'ai également demandé à Roland un devis pour les grilles prévues par Lucyna GAUTIER à proximité du mur Ouest de la douve Nord.

J'ai enfin profité de sa venue pour charger Roland de fabriquer rapidement le système de tringlerie utile pour les rideaux de mes trois lits à baldaquin ainsi que des rampes dans le grand escalier du logis et le petit escalier entre le logis et le bâtiment Nord.

Il est entendu que Roland reviendra la semaine prochaine pour poser enfin la grille du puits de la ferme et le lustre de la charretterie.

Sur ces entrefaites, Lucyna GAUTIER est arrivée avec Nicolas. Après un café réparateur...

10 décembre 2011, les FORNARI et les GAUTIER dans la pièce qui sert de cuisine, au rez-de-chaussée du colombier.

... j'ai entraîné Nicolas et Lucyna vers les douves où ils ont pu constater la mousse occasionnée par les cochonneries (en l'occurence, on devrait plutôt dire les vacheries) que des agriculteurs voisins épandent dans leurs champs...

10 décembre 2011, mousse très suspecte au fond de la douve Est de la Chaslerie.

Mais ce n'était pas là l'objet principal de la venue de mes architectes favoris.

Comme l'on sait, j'ai chargé Lucyna, sous réserve de l'accord de l'administration des affaires culturelles, de l'étude préalable à la restauration du circuit des douves de la Chaslerie, et notamment du grand mur d'escarpe.

Lucyna et Nicolas disposent, à cet effet, du plan détaillé des abords immédiats de la Chaslerie, dressé par un géomètre il y a près de 20 ans ; ils savent donc que la longueur du mur d'escarpe est de 136 mètres. Ils ont pu constater que les vestiges des murs de retour de l'escarpe ont environ 20 mètres de long, de sorte que l'ensemble à restaurer aurait 170 mètres de long au total. Surtout, ils ont pu examiner en détail les vestiges du vieux mur d'escarpe et conclure que la maçonnerie mesurerait bien 5 mètres de haut, en comptant, de bas en haut, (1) les fondations, (2) la partie encore visible du mur, (3) celle qui cachera les compléments de terre à déposer autour du "Pournouët" pour compenser les éboulements dus à la disparition, du fait de l'extrême négligence de mes prédécesseurs, d'une bonne partie du mur et, enfin, (4) le parapet.

Les voici en train de prendre des photos et des mesures à proximité du bief aval :

10 décembre 2011, Nicolas et Lucyna GAUTIER au travail dans les douves.

J'ai également chargé Lucyna de m'aider à concevoir la restauration de la pièce qui se situe au 1er étage du logis, juste au-dessus du grand salon. Ce ne sera pas un mince travail :

10 décembre 2011, Lucyna et Nicolas GAUTIER en train de prendre conscience de l'état de désolation d'une partie du logis de la Chaslerie.

Cette pièce est en effet restée dans l'état repoussant où elle se trouvait quand j'ai acheté le manoir. Mes prédécesseurs n'avaient pas hésité à faire refaire une partie de la charpente, dont rien de moins qu'un entrait de plus de 6 mètres de long, en résineux : quelle horreur ! En fait, le volume de cette pièce d'environ 60 m2 a dû rester, à peu de choses près, dans l'état où il se trouvait après la dévastation d'il y a environ 125 ans, occasionnée par un incendie.

Je destine ce volume, très agréablement éclairé par 4 grandes fenêtres dans 3 directions (Est vers les herbages et le futur jardin d'agrément du "Pournouët", Sud vers la chapelle et Ouest vers la cour), à servir à terme de chambre de maître. Il va falloir tout y restaurer, y compris le sol, sans doute en grandes planches de chêne, le plafond en bois cloisonné et les murs en boiseries assorties, le tout digne d'un gentilhomme campagnard du siècle de Louis XIV vraisemblablement (on peut toujours rêver...).

Dans l'immédiat, Igor et Valentin seront chargés de faire le ménage de manière à permettre à Lucyna, quand elle reviendra, de bien prendre les cotes avant de préconiser quoi faire pour restaurer le sol, y compris sa couche d'argile.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 11 Décembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse
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J'ai oublié de mentionner hier une astucieuse suggestion de Nicolas GAUTIER.

On sait que je désire qu'il soit possible de se promener à pied, mais aussi de circuler en tracteur, autour des douves. Cela nécessite, selon moi, de rétablir un pont pour franchir le canal d'arrivée d'eau au plus près des douves, au Sud de la chapelle, pont qui serait relié à l'allée principale du manoir.

Nicolas GAUTIER, soucieux de faciliter le chantier, suggère toutefois d'édifier là un gué plutôt qu'un pont. J'ai objecté que je ne voudrais pas que les touristes et autres piétons salissent leurs chaussures en franchissant un tel édicule. Nicolas m'a répondu qu'il suffirait de prévoir des îlots.

Effectivement, ce pourrait être là une très bonne idée si, du moins, le débit maximum à cet endroit le permet et si nous n'omettons pas de bâtir un parapet, au moins côté douves, ce qui fait quand même pas mal de conditions...

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 16 Décembre 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers
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Pour vous prouver que je n'exagère pas quand j'évoque la boue de notre chantier de restauration, voici dans quoi nous marchons et roulons actuellement :

15 décembre 2011, le terrain derrière le fournil du manoir.

Igor et Valentin améliorent cependant, petit à petit, le drainage du terrain. A cet effet, nous avons imaginé de ménager des sas en parpaings, puisque ceux-ci sont perméables :

15 décembre 2011, exemple de notre nouveau savoir-faire en matière de drains.

@ W.F. :

Dans le prolongement de ma précédente réponse, voici qui te montrera l'état présent du fond de la douve Sud. Ce filet d'eau court jusqu'au bief aval.

15 décembre 2011, le fond de la douve Sud à proximité du canal d'arrivée.

Je pense que, rapprochée de la photo précédente te montrant les ornières derrière le fournil du manoir, cette vue plongeante te convaincra qu'on ne pourrait travailler au fond de la douve sans, d'abord, détourner temporairement ce ruisseau.

6 janvier 2012, un hêtre malmené.

"La mouillature et le vent !" comme me l'a expliqué Bernard avant de redresser ce hêtre de l'allée courbe, planté il y a douze ans et qui a été secoué par le vent avant-hier.

6 janvier 2012, le hêtre redressé.

Heureusement, la nature est généreuse. Sacrée mouillature, quand même !

P.S. du 18 juillet 2012 : Finalement, nous n'avons pas réussi à sauver ce hêtre. Il paraît que les hêtres ne supportent pas d'être pliés, contrairement, selon mon expérience, aux chênes.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 7 Janvier 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - A la Chaslerie - Annonces
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Les terrains du Tertre-Linot n'ont, peut-être, jamais été mieux entretenus que depuis que Bernard me les a vendus.

En tout cas, il vient de dégager une ancienne allée qui, la belle saison revenue, permettra de jolies promenades postprandiales aux habitants de La Haute Chapelle :

6 janvier 2012, le départ de l'allée basse du Tertre-Linot, dans un virage de la route de la Thierrière.

6 janvier 2012, l'allée basse du Tertre-Linot (suite).

6 janvier 2012, l'allée basse du Tertre-Linot (suite 2).

6 janvier 2012, l'allée basse du Tertre-Linot (suite 3).

6 janvier 2012, l'allée basse du Tertre-Linot (suite et fin).

N.B. : Je rappelle toutefois que les allées et les terres de la Chaslerie sont interdites à tous engins tonitruants, odoriférants et abrutissants, tels les motos, les quads et autres V.T.T.

Sinon, attention aux balles perdues, les gardes rôdent et ils sont farouches !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 19 Janvier 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Sous le regard admiratif de Dany (il paraît qu'elle a peur à la chasse !), Bernard explique à Igor et Valentin comment élaguer les chênes plantés il y a 12 ans :

19 janvier 2012, la fine équipe.

Puis, joignant le geste à la parole, il occit quelques saules :

19 janvier 2011, et un saule de moins !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 1er Février 2012
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Météo - Désultoirement vôtre !
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J'ai demandé ce matin à Igor et Valentin d'arrêter de travailler. En effet, à 10 heures du matin, ils n'avaient pratiquement rien fichu. Je ne peux quand même pas les payer à se tourner les pouces alors qu'il fait une température de -5°C.

La mini-pelleteuse, qu'ils avaient omis de mettre à l'abri, ne redémarre plus.

Enfin, malgré ma demande expresse, aucun d'eux ni Bernard n'a mis de fagot dans l'auge de la cour où l'eau a gelé, au risque d'en détériorer le granit. Je suis mécontent de ce manque de sérieux et de bon sens.

P.S. : En début d'après-midi, Bernard, que je suis allé récupérer à Saint-Mars-d'Egrenne, a réglé le dernier problème.

D'après Thierry BOURRE, il n'y a pas de contre-indication à l'élagage des chênes et des hêtres quand il gèle. Je vais donc demander à Igor et Valentin de s'y remettre, donc de conserver les travaux d'intérieur pour les jours de pluie. Il me semble que le bûcheronnage leur plaît et j'ai observé que le froid ne perturbe guère ces compatriotes de Dracula.

Le Comte Dracula.

La photo par satellite suivante permettra de comprendre où en soit rendus Igor et Valentin de l'élagage des quelques 30 000 arbres plantés au Sud du manoir dans la semaine précédant la grande tempête de Noël 1999 :

Vue du grand champ au Sud du manoir.

Sur cette photo où le Nord est en haut, on reconnaît, à gauche, la route D22 et, au centre, la ligne droite de l'allée principale. A droite de cette dernière, le grand champ est divisé ici en zones numérotées 1, 2, 2bis, 3 et 4 ; il est complété par les parcelles proches numérotées ici 5 et 6. Au total, les parties ainsi numérotées représentent une surface d'une dizaine d'hectares.

A ce jour, Igor et Valentin ont élagué tous les arbres des zones 1, 2 et 3. Autant dire qu'ils ont d'ores et déjà élagué une petite moitié de la surface plantée en 1999, soit plus de 10 000 chênes et hêtres. Demain, ils poursuivront au niveau du 2 bis.

Lorsque le temps le permettra, ils reprendront leurs travaux de terrassement, drainage et maçonnerie au mur Ouest de la douve Nord, travaux qui avaient bien sûr été interrompus en raison de la récente vague de froid.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 13 Février 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Claude MARTIN et Bernard sont passés donner un coup de main à Igor et Valentin. Les voici prêts à les rejoindre dans le grand champ, au Sud du manoir :

13 février 2012, Bernard CORBIERE et Claude MARTIN prêts à aller aider Igor et Valentin.

Sous le regard de Dany et de Blacky, Bernard continue à occire les saules :

13 février 2012, un public intéressé.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 19 Février 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Promenade, ce dimanche matin, sur les terres de la Chaslerie...

19 février 2012, le village de la Chaslerie derrière un rideau d'aulnes.

... où je croise Claude MARTIN et Bernard en chasse avec Blacky :

19 février 2012, en limite du bois de la Chaslerie.

Je m'aperçois qu'Igor et Valentin ont fini d'élaguer les arbres de la parcelle notée 2 bis sur la photo mise en ligne ici le 12 février dernier. Ils ont même commencé à travailler sur la parcelle notée 4.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 25 Février 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Météo - Désultoirement vôtre !
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Igor et Valentin auront fini, d'ici deux ou trois jours, d'élaguer les 30 000 chênes et hêtres plantés au Sud du manoir, il y a douze ans. Si l'on se reporte à la photo aérienne mise en ligne, sous cet onglet, le 12 février dernier, ils en ont terminé avec les sous-parcelles numérotées 4 et 5 et ont entamé le travail sur la 6 (et dernière).

Je n'ai pas réussi à leur faire admettre qu'il n'était pas nécessaire de couper toute branche sur plus de la moitié de la hauteur des arbres. Espérons donc que la sève pourra quand même monter dans les troncs, c'est-à-dire que l'année 2012 ne sera pas trop sèche.

P.S. du 18 juillet 2012 : Une année 2012 sèche ? La bonne blague !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 6 Mars 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Murs divers
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5 mars 2012, la lisière Ouest du petit bois.

J'ai demandé à Igor et Valentin, entre deux interventions sur le mur Ouest de la douve Nord, de rétablir la fin du chemin de ronde autour du petit bois de la Chaslerie (ligne rouge sur la droite de la photo aérienne ci-après). Mes prédécesseurs l'avaient laissé envahir par la végétation, quand ils n'y avaient pas entreposé diverses souches volumineuses. Je souhaite en effet que l'on puisse se promener aisément sur ces terres sans être gêné, non plus, par des barbelés, des ronces ou des branchages.

Vue aérienne du Sud de la Chaslerie.

Sur cette photo aérienne, les parties colorées en bleu correspondent aux arbres récemment élagués.

Belle synergie ce matin entre les membres de ma fine équipe :

- Claude MARTIN dégage le fossé de ses ronces :

8 mars 2012, Claude MARTIN au fond du fossé.

- Bernard le suit de près et tronçonne les saules les plus envahissants :

8 mars 2012, Bernard à la tronçonneuse.

- puis Valentin émonde les saules tombés :

8 mars 2012, Valentin charge le

- enfin, Igor (que l'on ne voit pas sur la photo) range les branches coupées :

8 mars 2012, le travail d'Igor.

C'est ainsi que, petit à petit, nous arrivons à reprendre le contrôle de l'orée du petit bois et à remettre en ordre son chemin de ronde.

Bernard m'a fait remarquer que les saules avaient une trentaine d'années. Il a raison, c'est à peu près il y a 30 ans que François LEVÊQUE a dû arrêter de s'occuper des terres de la Chaslerie. J'imagine qu'il serait heureux, s'il revenait sur Terre, de voir que nous avons bien pris son relais.

11 mars 2012, les primevères !

C'est le printemps ! Sur les talus poussent les primevères :

11 mars 2012, primevères en bordure de la grande allée ! (bis)

Les pâquerettes sont apparues dans la prairie dont il va bientôt falloir recouper l'herbe :

11 mars 2011, fragiles pâquerettes...

Les taupes ont recommencé à attaquer, notamment autour de la chapelle. J'ai demandé à Michel LECORPS, mon taupier, d'intervenir sans tarder.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 12 Mars 2012
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Claude MARTIN et Bernard s'affairent à l'orée du petit bois :

12 mars 2012, au coin Nord-Ouest du petit bois.

Bernard aura bientôt fini de dégager l'ancien chemin de ronde de l'envahissement de ses saules :

12 mars 2012, en quête de bois pour sa cheminée.

On pourra de nouveau se promener là en écoutant les oiseaux...