Abords, Avenue, terrasse

Selon moi, il vaut mieux lire certaines choses qu'être aveugle :

(Début de citation)

De : BERGER Jérôme <jerome.berger@culture.gouv.fr>
Envoyé : lundi 30 mai 2022 14:16
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Cc : GIBBS Samuel <samuel.gibbs@culture.gouv.fr>; BOCHET Dominique <dominique.bochet@culture.gouv.fr>
Objet : RE: Domfront en Poiraie, Manoir de la Chaslerie, Pilastre et desserte forestière

Monsieur,

L’ensemble des documents doivent être déposés à l’UDAP61 (Logis St Léonard 15 bis rue de Fresnay 61000 Alençon – 02 33 32 99 60).

En effet, ce service est le guichet unique pour les demandes d’autorisations pour les monuments historiques.

Veuillez, Monsieur Fourcade, recevoir mes salutations distinguées.

_______________________________________________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 26 mai 2022 02:54
À : BERGER Jérôme <jerome.berger@culture.gouv.fr>
Cc : CHEVILLON Anne <anne.chevillon@culture.gouv.fr>; TRECHE Véronique <veronique.treche@culture.gouv.fr>; Xavier MEYER
Objet : RE: Domfront en Poiraie, Manoir de la Chaslerie, Pilastre et desserte forestière

Monsieur,

J'ai déposé hier à la D.D.T. d'Alençon ma demande de subvention du FEADER au titre, entre autres, de l'empierrement de l'allée inscrite de la Chaslerie.

Ceci m'avait motivé pour rechercher un certain nombre des documents que vous m'aviez réclamés pour vous permettre de reconstituer vos "archives intéressantes".

Je vous propose de venir vous les déposer à votre bureau de Caen un jour de votre convenance. Quelles seraient vos disponibilités ?

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 31 Mai 2022
Journal du chantier - Administration - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse
0
A propos d'une certaine conception des relations avec les administrés :


Dans le cas d'espèce, au courrier de ce jour :



Ma réponse :

(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 1 juin 2022 07:40
À : anne.chevillon@culture.gouv.fr <anne.chevillon@culture.gouv.fr>
Cc : Xavier MEYER ; Hugues HOURDIN
Objet : TR: Votre lettre du 24 mai 2022 consécutive à ma demande d'autorisation de travaux pour la construction de pilastres en haut de l'allée inscrite de la Chaslerie

Madame,

Pour info puisque vous êtes destinataire en copie de la lettre en question.

Comme l'avait écrit Bossuet : « L'objet de l'administration est de rendre la vie commode et les gens heureux. »
De mon temps - un temps très ancien - on dissertait à Sciences Po sur cet intéressant sujet.

Bien cordialement,

PPF

_____________________________________________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : mardi 31 mai 2022 18:54
À : ROCHAS Philippe <philippe.rochas@culture.gouv.fr>
Objet : Votre lettre du 24 mai 2022 consécutive à ma demande d'autorisation de travaux pour la construction de pilastres en haut de l'allée inscrite de la Chaslerie.

Monsieur le conservateur régional,

Par L.R.A.R. du 28 mars dernier au timbre de M. le préfet de région, vous m'avez réclamé en termes mémorables divers documents déjà en possession de vos services, à commencer par un arrêté préfectoral de 1993 d'inscription d'une allée à l'I.S.M.H.

Par votre lettre du 24 mai 2022 reçue ce jour, vous m'apprenez que ma demande d'autorisation qui avait provoqué cette L.R.A.R. portait sur "la construction (...) de murs de clôture sur l'allée", ce qui m'avait échappé, et ajoutez, dans un style non moins remarquable que dans ladite L.R.A.R., que "sans transmission des éléments demandés dans les 3 mois suivant la notification d'incomplétude, le dossier sera réputé tacite défavorable pour incomplétude".

Sachez que j'ai proposé au collaborateur qui prépare les courriers que vous signez ainsi à mon intention d'apporter à son bureau de Caen les documents en question dont vous estimez que la recherche serait un "rôle (qui) n'incombe pas à (vos) services". Il m'a répondu de les déposer à l'UDAP d'Alençon, "guichet unique pour les demandes d’autorisations pour les monuments historiques", ce que je pourrai faire si l'occasion s'en présente.

Je vous remercie en tout cas pour la qualité du dialogue que vous permettez et qui me semble tout à fait dans le prolongement, quand elle ne les précède pas, de certaines orientations retenues dernièrement par le président de la République.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le conservateur régional, l'expression de ma considération distinguée.

Pierre-Paul FOURCADE

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 1er Juin 2022
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
0
Ça y est, Carole vient de réquisitionner Igor pour compléter la pose de gravier dans la cour :

1er juin 2022.

1er juin 2022.


Nous pourrons nous occuper de questions plus sérieuses (du moins à mes yeux) après son retour à Paris.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 3 Juin 2022
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
0
Reçu aujourd'hui mon SIRET d'exploitant agricole :


Il m'était réclamé pour compléter mon dossier de demande de subvention du FEADER pour l'empierrement d'allées.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 18 Juin 2022
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
0
J'ai passé commande, ce matin, à l'entreprise JARRY afin qu'ils recentrent et empierrent l'allée principale du manoir favori :

18 juin 2022.


Enfin !

P.S. (du 21 juin 2022 à 17 heures) : Philippe JARRY m'indique que le travail commencera à la rentrée des vacances d'été.

J'ai demandé de vérifier, avant l'exécution de la commande, la couleur des pierres.
Autant je m'estime à l'aise avec la fiscalité des monuments historiques (grâce, en particulier, au soutien et aux conseils de la "Demeure Historique"), autant je suis ignare en ce qui concerne la fiscalité de la forêt privée.

Il y a sept ans, dans le cadre du "Fogefor", j'avais assisté, sur ce dernier sujet, à un exposé qui m'était passé largement au-dessus de la tête. Il est vrai que j'étais alors très perturbé puisque je venais d'apprendre l'existence d'un projet éolien aux abords du manoir favori.

Désormais, ayant gagné, comme l'on sait, mon recours devant le Conseil d'Etat, je suis temporairement plus serein. Donc nous nous sommes inscrits, Carole et moi, à une nouvelle session du "Fogefor" dont la matinée de la séance d'hier était largement consacrée à la fiscalité des forêts privés.

Voici la principale documentation qui nous fut remise hier, préparée et commentée par Eric de CATHEU. Comme on peut le constater, la matière est pour le moins compacte. Hier, j'ai tout suivi de cet exposé car, pour une fois, mon esprit ne s'est pas mis à voleter de la façon désultoire qui le caractérise en général.

En complément de ces pages, je me propose de noter (dans des messages qui suivront) les points qui me semblent importants et, en particulier, ceux qui appelleraient une action de ma part :

La première leçon que je retiens en matière de fiscalité des boisements est qu'il paraîtrait judicieux que j'adopte très rapidement, du moins pour mes activités sylvicoles, le régime dit d'assujettissement volontaire à la T.V.A.

Ceci me permettrait en effet :
- de faire passer de 42 à 50 % de la dépense T.T.C. mon taux de subventionnement lorsque, comme j'ai commencé à en passer la commande, je ferai empierrer les allées nécessaires à mon activité sylvicole (dont l'allée principale) ;
- de récupérer la T.V.A. sur les achats qui concourent à l'activité (en particulier les achats de gasoil ou les frais d'entretien des tracteurs).

Si je comprends bien, l'inconvénient principal de ce régime serait de m'obliger à faire payer de la T.V.A. aux particuliers qui m'achèteraient du bois, ce qui ne devrait arriver que marginalement et être concentré sur mes premières années de production.

Également si je comprends bien, je pourrais récupérer, au titre du "DEFI travaux" et dans la limite de 10 000 €/an pendant cinq ans (ce qui serait largement suffisant pour moi), 18 % de mes dépenses T.T.C. d'empierrement d'allées ou d'amélioration des peuplements (dégagements, éclaircies, élagage, balivage, autrement dit des salaires de Francis et Didier que me facture mensuellement leur employeur, à savoir l'APIJOMM). Bref, ceci serait susceptible de porter le taux de subvention effectif de l'empierrement d'allées (pour ne parler que de celui-ci) de 50 à 68 % de la dépense T.T.C. correspondante.

Autrement dit, grâce à cet exposé dans le cadre du "FOGEFOR", je devrais pouvoir récupérer, au seul titre de mes dépenses d'empierrement, 26 % (8 + 18) de la dépense T.T.C. correspondante.

Pour arriver à ce résultat, je devrais, si je ne me trompe, m'empresser de faire modifier mon numéro de SIRET en indiquant désormais l'activité principale de "sylviculteur" sous le code APE 020A, sans cocher d'organisme d'assurance maladie mais en précisant à côté de la case idoine du formulaire "ad-hoc" que je remplis la condition "travail - de 150 heures".

Tout ceci est d'une simplicité biblique, comme d'hab, et je vais maintenant rechercher la paperasse obtenue de l'INSEE voici à peine un mois puis demander à la chambre d'agriculture compétente de procéder à la mise en musique des rectifications utiles.

P.S. (du 4 juillet 2022 à 8 heures) : A la réflexion, mon assujettissement à la T.V.A. serait encore plus avantageux pour moi que je ne l'ai d'abord pensé.

En effet, pour 100 € H.T. d'empierrement d'allées, je pensais pouvoir compter sur 50 € de subventions européennes, de sorte que la charge nette pour moi, après subvention européenne, était de 120 - 50 = 70 €, ce qui, en fait, ramenait à 42 % le taux de subvention par rapport au coût T.T.C.

L'exposé d'Eric de CATHEU m'a montré qu'en m'assujettissant à la T.V.A. et en procédant à d'autres adaptations, je récupérerais, toujours pour 100 € H.T. de travaux et en plus des 50 € de subvention européenne, non seulement les 20 € de T.V.A. mais également 18 % de 120 €, soit 21,60 € au titre du "DEFI Travaux". Bref, ces 120 € de travaux me reviendraient en fait à 120 - 20 - 50 - 21,60 = 28,40 €, soit 23,7 % de la dépense T.T.C.

23,7 au lieu de 58, ça fait une sacrée différence !
A la Chaslerie, le budget d'empierrement d'allées est de l'ordre de 100 000 € T.T.C.
Donc voici un exposé qui devrait me permettre d'économiser de l'ordre de 35 000 €.
Merci beaucoup, M. de CATHEU !

Rien qu'à ce titre, je n'ai donc pas perdu mon temps en m'inscrivant une seconde fois à une session du FOGEFOR. Comme, par ailleurs, toutes les séances du stage sont passionnantes, je ne saurais trop recommander à tous ceux qui s'intéressent à la forêt, à quelque titre que ce soit, de s'inscrire à une prochaine session du FOGEFOR !
Grâce au moteur de recherche du site favori, je retrouve immédiatement les deux messages qui me seront utiles pour demander la modification de mon SIRET. Il s'agit du message 53436 ainsi que du 53483.

Il ne me reste plus qu'à remplir le Cerfa en question et à envoyer deux courriels :
- l'un à ma correspondante de la chambre d'agriculture pour demander la modification,
- l'autre à mon interlocuteur de la D.D.T. pour l'avertir du changement en cours.

P.S. (à 10 heures) : Je m'aperçois que je ne suis pas capable de remplir convenablement ce "Cerfa" pour ce qui concerne l'assurance-maladie et la mention "travail - de 150 heures". Ça aurait encore été trop simple. Il va me falloir appeler Eric de CATHEU au secours. J'attendrai demain lundi pour le faire. D'ici là, je vais essayer d'avancer sur les autres sujets sur lesquels il nous a documentés.
Le deuxième sujet dans lequel je vais avoir la joie de me plonger, après cet exposé sur la fiscalité des forêts privées, concerne la taxe foncière des propriétés non bâties.

Il faut d'abord que je retrouve combien je dois lâcher chaque année à ce titre. Puis que je vérifie dans quels "groupes de nature de culture" sont classées mes parcelles, que je les détienne directement ou par l'intermédiaire d'une S.C.I. familiale. J'aurais certainement dû constituer un "groupement forestier" pour porter les parcelles boisées car cela m'aurait ensuite simplifié la vie. Mais le faire à ce stade m'exposerait à des frais de délimitation de parcelles ainsi qu'à des frais de cession dont je me passerai volontiers. Mes successeurs aviseront, je leur en laisserai le plaisir.

Si, comme il est quasiment certain, vu le bordel administratif ambiant, mes parcelles sont mal classées, il faudra que j'intervienne afin de recaler le dossier. De la sorte, je devrais payer moins de taxes foncières à l'avenir. Mais, pour ce qui concerne le passé, les carottes me semblent cuites, sauf pour les trois dernières années où les choses sont, peut-être, encore rattrapables.
Vérification faite, je ne reçois pas moins de cinq avis d'impôt chaque année au titre des taxes foncières sur les terres de la Chaslerie.

Aucun de ces avis n'explicite simplement de quelles parcelles il s'agit.

Je vais donc devoir demander à l'expéditeur, le "centre des finances publiques SIP-E Domfront", de me le préciser.

En espérant qu'ils seront capables de répondre, ce qui reste à voir.

P.S. (à 12 heures 30) : Voici ces cinq avis qui, après que je les ai regardés de près, me semblent suffire à identifier les parcelles en cause, ce qui devrait m'éviter d'avoir à poser la question aux gabelous de Domfront ; je les cite dans l'ordre d'acquisition des terres en question :

- le premier est relatif aux achats de 1991 ; une grande partie des terres correspondantes a été plantée de feuillus en 1999 :


- le deuxième porte en réalité sur les terres de Lonlay-l'Abbaye, qui ont toutes été plantées d'arbres (aulnes glutineux ou pins laricio) après que je les ai achetées en 1991 ou 1999 :


- j'imagine que le troisième est relatif à la ferme achetée en 1993, avec 1,33 ha de terres :


- le quatrième est relatif à un autre achat, par moi seul, sans doute celui de 2007, sur le territoire actuel de Domfront-en-Poiraie mais son montant est peanuts, donc je peux me passer de me casser la tête à son sujet :


-enfin le dernier est plus transparent puisque la S.C.I. en question a acheté des terres en 2007 puis en 2014, toutes ces terres ayant ensuite été plantées de feuillus ou de résineux :


A la lecture de ces paperasses, je me dit qu'il pourrait être utile que tous les paiements correspondants soit débités sur mon principal compte bancaire ; mais ceci est un détail et on n'en mourra pas.

Au total, la taxe foncière afférente aux terres plantées d'arbres serait inférieure à un total annuel de 119 + 1 076 + epsilon + 31 + 3 + epsilon + 108, soit environ 1 337 euros dont j'aurais dû être exonéré si les choses avaient été bien faites au moment des plantations.

Il ne me paraît pas trop tard pour essayer de redresser la barre autant que faire se peut. Mais l'enjeu est moindre qu'en matière de T.V.A., donc je vais donner la priorité au règlement de ce dernier problème.
A propos des taxes foncières sur les propriétés non bâties, j'en arrive à l'examen du classement de mes parcelles selon la nature des cultures.

En la matière, le document pertinent est la matrice cadastrale que je m'étais procurée fin 2017 et que j'avais alors essayé de comprendre une première fois, avec l'aide d'un agent du cadastre encore basé à Domfront ; comme il n'y a pas eu d'achat ni de vente significatifs de terres depuis lors, tout me donne à penser que ce document est à jour.

En voici les feuilles, dans le même ordre que les avis d'impôt que je viens de mettre en ligne :


Il me reste à interpréter ce bazar et à vérifier dans quelle mesure il colle à la réalité.

Toutefois, considérant que j'ai assez bossé pour un dimanche, je renvoie cette corvée à plus tard.
Difficile journée aujourd'hui.

Elle a commencé par des échanges téléphoniques, de courriels et de S.M.S. avec Arnaud PAQUIN et son assistant pour vérifier les devis reçus en vue de la restauration des menuiseries extérieures du logis. Lorsque tout ceci sera d'équerre, je devrai saisir la Région afin de solliciter de sa part une première subvention pour travaux.
Pas mal si on considère que je cherche à monter le dossier de demande d'une telle subvention depuis sensiblement plus d'un an, avec une réunion importante le 12 juillet dernier, c'est-à-dire il y a quasiment un an. Et, si elle m'est accordée, cette subvention mettra encore un certain temps à être mise en place effectivement...
Et il reste encore à définir en quoi pourrait consister la "tranche A à substituer aux tranches 1 et 2 précédentes", comme l'on sait. Donc encore beaucoup de paperasses et de discussions, celles-ci avec la D.R.A.C., avant que la première fenêtre restaurée puisse enfin être posée.
Et, pendant ce temps, les cours des matières premières n'arrêtent pas de monter alors qu'on se doute que les aides publiques pourraient pâtir de la conjoncture.

J'avais ensuite rendez-vous avec un terrassier (le nouvel employé de Philippe JARRY - plus exactement de sa fille - et successeur de Jérôme) grâce à qui j'ai pu vérifier que l'eau pluviale, tombant sur les "trottoirs" de la cour, s'évacue bel et bien et ne stagne pas quelque part sous les graviers et la bâche installés dernièrement dans la cour à la demande de Carole. La vérification, effectuée grâce un niveau à laser, a été concluante et positive, ce qui m'ôte un souci. Lorsqu'il avait mis en place lesdits "trottoirs", il y aura bientôt trois ans (comme je le dis parfois, "nous sommes dans le temps long"...), Igor avait donc bien calculé leur pente :

6 juillet 2022.

6 juillet 2022.


Puis, dans le courant de l'après-midi, j'ai reçu la visite de l'électricien recommandé par le propriétaire d'un manoir voisin.

Cet électricien m'a fait très bonne impression puisqu'il m'est apparu méthodique et rationnel dans sa recherche de l'amont de l'installation électrique de l'arrière-cuisine. Il a tout de suite diagnostiqué la cause des courts-circuits que provoque de longue date Carole quand elle met simultanément en marche deux appareils ménagers comme le lave-linge et le sèche-linge. J'ai retenu que l'intensité électrique qui dessert l'installation est insuffisante et qu'il faudrait une électricité triphasée (ou quelque chose de ce genre). Personne ne me l'avait dit jusqu'alors.

L'électricien a considéré que la solution du problème pouvait se trouver au tableau installé dans l'embrasure d'une ancienne porte de communication entre l'entrée du logis et la salle-à-manger :

6 juillet 2022.

Mais c'est là que l'affaire se complique beaucoup avec les "planchers provisoires" que j'ai fait installer, il y a moins de deux mois, dans la salle-à-manger et la cuisine. L'électricien a préconisé l'utilisation d'une scie-cloche afin de faire des trous dans ce plancher pour amener le câble d'alimentation dans l'arrière-cuisine en passant par la meurtrière Nord-Ouest de la tour Nord-Ouest :

6 juillet 2022.

6 juillet 2022.


Quand j'ai expliqué ceci à Igor, il a tout de suite réagi en me disant que ce serait très compliqué à cause des lambourdes qui se trouvent désormais sous le "plancher provisoire" de la salle-à-manger :

10 mai 2022.


Sur ce point, Igor a évidemment raison, ce qui pourrait me conduire à reconsidérer le calendrier de la mise en place de la solution aux problèmes des courts-circuits déclenchés par Carole. Le moins onéreux serait d'attendre que nous ayons reçu toutes les autorisations administratives relatives au passage des tuyaux d'aquathermie dans la cour pour lancer, simultanément, l'installation du chauffage par le sol dans la cuisine, l'arrière-cuisine et la moitié Nord du logis, d'une part, et la mise aux normes de l'installation électrique d'autre part. Commode... Dans l'immédiat, je me sens contraint de mettre la question en délibéré, ce qui est susceptible de m'amener à en rabattre très sensiblement dans mes ambitions récentes pour l'arrière-cuisine et, par voie de conséquence, de me conduire à relancer les travaux dans la cave.
Le préalable à ces derniers est l'intervention d'un charpentier. Or Franck LIEGEAS m'a dit hier ne pouvoir intervenir sur la cave de la Chaslerie avant septembre prochain. Donc pas facile de coordonner tout cela.
Carole m'encourage à lever le pied dans mes travaux car elle voit bien que tout cela me met sous une pression qui me pèse beaucoup et elle me demande désormais à quoi bon...
A quoi bon en effet ? C'est une question que je me pose de plus en plus souvent en raison de l'absence d'un relais familial. Continuer à travailler et à dépenser sans relâche dans le seul intérêt du monument a-t-il un sens pour moi, à mon âge et dans ma situation ? Vaste problème - du moins à mon échelle - sur lequel je bute depuis quelque temps déjà.

Arrivé sur ces entrefaites, le plombier m'a regardé d'un air qui m'a semblé quelque peu goguenard.
Certes il serait prêt à adapter l'installation de plomberie de l'arrière-cuisine pour en dissimuler aux regards un maximum de tuyaux, par exemple en les rapprochant du plafond en béton avant la pose d'un faux-plafond. Et tout ceci moins d'un mois après sa précédente intervention dans cette pièce. Mais il faudrait carotter des passages pour ses tuyaux dans une certaine maçonnerie.
Et, encore une fois, à quoi bon à mon âge, dans ma situation, alors que tout ceci serait également en attente de travaux plus lourds ?
Ces choix ne sont pas faciles pour moi qui n'ai jamais aimé faire les choses à moitié et sans ce que j'appelle la "qualité FOURCADE".
Là aussi, Carole me conseille d'en rabattre dans mes ambitions...

Heureusement pour moi, en fin de journée, une longue conversation téléphonique avec Eric de CATHEU m'a éclairé sur les points qui m'étaient apparus encore obscurs en matière de fiscalité des forêts privées.
Grâce à ses conseils avisés, je vais pouvoir, dans l'immédiat, concentrer mon attention sur les quelques questions à régler, qui vont me demander un travail administratif précis.
Ça au moins, je sais encore le faire !
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : jeudi 7 juillet 2022 18:21
À : sdif.orne <sdif.orne@dgfip.finances.gouv.fr>
Objet : RE: TR: Mise à jour des informations cadastrales

Madame,

En dépit des conseils précieux que j'ai reçus de M. Eric de CATHEU, administrateur du syndicat départemental des propriétaires forestiers de l'Orne, je n'arrive toujours pas à remplir l'imprimé IL que vous m'avez signalé, beaucoup de ses rubriques me demeurant obscures.

Serait-il possible que je vienne vous voir à Argentan, muni de tous les documents utiles, afin qu'avec votre aide je puisse saisir convenablement les données nécessaires ?

Je précise que certaines des terres en question sont la propriété indivise de mon épouse et de moi. Faudrait-il qu'elle me signe un pouvoir de vous renseigner en son nom ?

Cordialement,

PPF

______________________________________________________________________________________

De : sdif.orne <sdif.orne@dgfip.finances.gouv.fr>
Envoyé : lundi 13 juin 2022 08:55
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Re: TR: Mise à jour des informations cadastrales

Bonjour,

En cas de changement de nature de culture, il faut envoyer au SDIF DE L'Orne
Rue Joly
61200 Argentan

l'imprimé IL accompagné des factures des plantations effectuées.

Cordialement,

DGFIP Béatrice DECOUX
SDIF DE L'ORNE
12 RUE DE L'ENTREPOT CS 70204
61200 ARGENTAN tel:02 33 12 26 82

Eco-attitude Adoptez l'éco-attitude.
N'imprimez ce mail que si c'est vraiment nécessaire

______________________________________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade [mailto:penadomf@msn.com]
Envoyé : vendredi 3 juin 2022 à 18:34
Pour : sdif.orne <sdif.orne@dgfip.finances.gouv.fr>
Objet : TR: Mise à jour des informations cadastrales

> Messieurs,
>
> Merci pour ces échanges.
>
> Je reprendrai contact avec vos services car il me semble que je ne bénéficie pas, comme je pense y avoir droit, de l'exonération de taxes foncières prévue en cas de plantation d'arbres sur terres agricoles.
>
> Pourriez-vous m'indiquer à qui m'adresser ?
>
> Cordialement,
>
> PPF

(Fin de citation)
Mon interlocuteur à la Région me dit qu'il est trop tard pour présenter un dossier de demande de subvention avant les vacances d'été. Il faudra en outre remplir des formulaires sur une "plateforme de dématérialisation" dont sa collaboratrice me transmettra le lien quand elle rentrera de congé.

Arnaud PAQUIN reviendra au manoir favori le 18 ou le 20 juillet prochain. Son niveau à laser lui permettra de préparer des plans très précis des bâtiments sur cour, préalables utiles au bureau d'études "Bee +".

Malgré des difficultés diverses et les casse-tête administratifs, on essaye donc d'avancer en bon ordre.
Les dernières interventions d'Igor ont porté sur divers joints, comme ici sur des regards :

14 juillet 2022.

14 juillet 2022.

La "terrasse" près de l'arrière-cuisine étant désormais nickel, on y repère de petites crottes...

14 juillet 2022.

14 juillet 2022.

... dont la taille minuscule permet d'innocenter notre gros cochon favori qui, pourtant, se fait rôtir consciencieusement l'arrière-train à quelques pas de là :

14 juillet 2022.

Leur répartition, de part et d'autre de la porte de séparation entre l'arrière-cuisine et l'arrière-cour, invite plutôt à lever les yeux vers ces anfractuosités du linteau le plus proche :

14 juillet 2022.

14 juillet 2022.

Il semble ainsi que des chauve-souris aient opéré.

Je demanderai à Igor de jointoyer cet endroit pour leur en interdire désormais l'accès.
Non mais !
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 14 Juillet 2022
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
0
Travaux du jour : estomper, autant que faire se peut, le caractère saillant des arêtes des "trottoirs".

Dans la cour, en ajoutant du gravier :

14 juillet 2022.

14 juillet 2022.

14 juillet 2022.

14 juillet 2022.

14 juillet 2022.

14 juillet 2022.


A l'extérieur, par de la terre :

14 juillet 2022.

:

14 juillet 2022.

14 juillet 2022.


Et le point le plus important de cette histoire est que, depuis que j'ai décidé la pose de ces "trottoirs", il n'y a plus eu le moindre problème d'infiltration d'eau au manoir favori. Certes, cela m'a valu d'autres soucis, du fait de l'intervention téléguidée du service régional d'archéologie. Mais viendra le temps qu'on s'occupe de ceux-ci comme il convient.