Abords, Avenue, terrasse

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 14 Novembre 2024
Journal du chantier - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Annonces - A la Chaslerie
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Francis, de retour au travail depuis le début de la semaine, déplace pour les entreposer à un meilleur endroit les pierres de la cheminée de la Julinière...

4 août 2018.


... qui croupissaient devant la chapelle depuis qu'en 2018, je les ai achetées à un démolisseur :

14 novembre 2024.


Désormais, Arnaud PAQUIN ayant magistralement démontré, notamment grâce à l'emploi de son laser-3D de compétition, qu'il n'y avait jamais eu de cheminée dans la chambre nord du logis de la Chaslerie (à part la "cheminée de Mebzon" réinstallée là il y a une bonne cinquantaine d'années mais qui y était donc parfaitement incongrue), je me suis convaincu que la très belle cheminée de la Julinière devrait être remise sur le marché.

Je vous donne la primeur de l'information suivante :

A vendre belle cheminée du XVIIème siècle en granit, complète avec sa niche latérale.

Les dimensions de la cheminée de la Julinière.


On reçoit à la Chaslerie toutes offres en phase avec l'état du marché.
Importante réunion programmée à la Chaslerie le 21 janvier prochain puisque ce sera la première venue du fonctionnaire de la D.R.A.C. chargé de préparer la réponse à l'"étude de diagnostic d'ensemble" d'Arnaud PAQUIN. Il m'a demandé de tout lui montrer. L'architecte du patrimoine est convié de même qu'un représentant de La SVAADE.

Je me réjouis de cette prise de contact. J'espère que Carole pourra être présente.
La réunion hier avec le représentant de la D.R.A.C. s'est déroulée en deux phases :
- de 10 heures 30 à 12 heures, essentiellement autour de la table de la cuisine du bâtiment nord pour échanger à propos de l'"étude de diagnostic d'ensemble" d'Arnaud PAQUIN ; participaient à cette réunion deux membres du bureau de La SVAADE, Guillaume BEESAU et Jacques BROCHARD, ainsi que, bien entendu, Arnaud PAQUIN, notre hôte du jour, Carole et moi ;
- de 14 heures à 16 heures 15, en visitant le logis et les principaux abords (chapelle, terrasse, douves, fournil du manoir, cave et partie sud de la ferme) mais pas, faute de temps, l'aile ouest ; là, nous n'étions plus que trois.

C'était la première fois que cet "officier traitant" venait à la Chaslerie mais il avait fait une lecture très attentive de l'"étude" d'Arnaud PAQUIN. Sur l'ensemble de la journée, les échanges ont été constructifs et empreints de beaucoup de bonne volonté et je dirais même d'humanité et de respect de part et d'autre.

D'emblée, le représentant de la D.R.A.C. a fait part d'une impression très favorable à propos de l'étude en question. Il s'est par exemple dit convaincu par les propos relatifs à la cour et à ses changements de formes au fil des siècles. Il s'est toutefois interrogé sur l'hypothèse d'un arasement du logis sur une hauteur d'une soixantaine de centimètres à la suite de l'incendie de 1884 ; lui penserait plutôt que la couverture initiale avait bien un faîtage à l'endroit indiqué mais une pente plus forte et se terminait par un coyautage ; Arnaud PAQUIN et moi avons rappelé nos arguments sur lesquels je pourrai revenir dans un prochain message. Une autre question portait sur l'hypothèse que la ferme avait été une longère ; à ce sujet, la visite sur place a suffi à le démontrer.

Bien que, en fin de visite, le représentant de la D.R.A.C. m'ait félicité sur les travaux entrepris à la Chaslerie (à ses yeux, j'aurais "sauvé le monument et mis tout successeur en position de continuer la restauration sur des bases assainies"), il n'a pas manqué de faire état d'un agacement naturel de sa structure administrative devant un administré qui s’affranchit parfois (souvent ?) des bonnes pratiques du "reporting". J'ai expliqué pourquoi mais ai été "encouragé" (si je puis dire), par exemple, à déposer une demande de permis de construire pour les travaux dans la cave.

Compte tenu de la qualité et de la sérénité des échanges, je ne verrais pour ma part que des avantages à prier de nouveau l'architecte, l'excellent Arnaud PAQUIN, de préparer une telle demande de permis.

J'ai retenu une autre idée, celle d'assainir le pied de certains murs (comme la façade ouest de la chapelle, la façade est du logis, ou les façades de la cave) non par des drainages mais par l'aménagement d'une pente douce partant des murs et se terminant par une sorte de rigole très ouverte, dans le terrain, de manière à faciliter l'évacuation rapide des eaux pluviales.

L'après-midi, il y a également eu une discussion sur l'ordre des tranches de travaux à programmer. J'ai fait part de mon désir de poursuivre la restauration des menuiseries extérieures du logis par celle des menuiseries extérieures restant à traiter sur l'aile ouest, quitte à intercaler, dans ce programme, des travaux intérieurs sur la cave selon l'avancement de l'instruction administrative des dossiers (et selon les subventions obtenues) et la disponibilité d'artisans fiables. Le représentant de la D.R.A.C. serait plutôt d'avis que l'on se concentre d'abord sur le logis, afin que La SVAADE dispose dès que possible de facilités d'hébergement appropriées et permettant un développement de ses revenus.