Abords, Avenue, terrasse

Débat familial, à l'heure du thé, à propos des trois jeux de plans que m'a transmis l'architecte du patrimoine dans le cadre de sa "mission n°2" :

21 août 2020.

21 août 2020.

21 août 2020.


Mon aîné recommande qu'on ne s'embarrasse pas d'un ascenseur dans l'aile Ouest. Cette installation serait coûteuse, servirait très peu et consommerait trop d'espace plus utile à d'autres usages, comme des salles d'eau confortables. Il suffira à ses yeux que, lorsque je ne pourrai plus gravir un escalier, je dispose d'un bureau au rez-de-chaussée d'une tour du logis.

Carole est d'avis que le respect des normes relatives aux "établissements recevant du public" ne saurait imposer des équipements manifestement surdimensionnés comme un tel ascenseur ou un gadget (marches rétractables) comparable à celui mis en place devant l'autel de Notre-Dame-de-Paris. Il lui semble qu'il suffirait d'un ou deux plans inclinés amovibles, par exemple en aluminium, qui seraient disposés, aux très rares occasions où ce serait nécessaire, au niveau du rez-de-chaussée de l'aile Ouest.

De mon côté, je signale que Sébastien DAUCE, consulté à propos des besoins des artistes (musiciens, acteurs), m'a recommandé de prévoir des espaces pour les accueillir et leur permettre de sa changer ou de se reposer à proximité de la scène où ils se produiraient. J'observe que, si l'accès du public au sens administratif lourd du terme doit être limité, côté Ouest, au rez-de-chaussée, ainsi que nous l'envisageons au terme de cette discussion, alors il conviendrait d'aménager en conséquence la pièce du rez-de-chaussée de la tour Louis XIII ; un passage direct vers les écuries paraitrait alors justifié.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 26 août 2020 09:28
À : Jean Paul LEROY-TULLIE
Objet : RE: Programme d'aide à la plantation de haies bocagères : édition 2020

Merci pour l'info.

Bien cordialement,

PPF

______________________________________________________________________________

De : Leroy <leroy-tullie@wanadoo.fr>
Envoyé : mercredi 26 août 2020 09:05
À : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Objet : Fwd: Programme d'aide à la plantation de haies bocagères : édition 2020

Bonjour,

Pour information et plus.....

Cordialement,
Envoyé de mon iPhone

Début du message transféré :

> Expéditeur: Chantal et Jean-Marie <chantal-jean@orange.fr>
> Date: 25 août 2020 à 21:39:00 UTC+2
> Destinataire: (...), leroy-tullie@wanadoo.fr, (...)
> Objet: Fw: TR: Programme d'aide à la plantation de haies bocagères : édition 2020
>
> bonsoir à toutes et à tous
>
> Je vous transfère un mail reçu du Parc Normandie Maine , pour un nouveau programme de plantation de haies , cet appel à candidature sera clos le 13 septembre .
> Vous pouvez en faire part dans votre entourage , les suggestions pour la collectivité sont bienvenues .
> Cordialement
>
> Chantal Heuzé
>
______________________________________________________________________________

> From: LEGRAND Nathalie
> Sent: Wednesday, August 19, 2020 9:22 AM
> To: chantal heuze
> Subject: TR: Programme d'aide à la plantation de haies bocagères : édition 2020
>
> Bonjour Madame Heuzé,
>
> Je vous transmets le mail reçu ce jour.
> Peut-être pourrions-nous être intéressés par cet appel d'offre concernant les haies ?
> Je reste à votre disposition.
> Bien cordialement.
>
> Nathalie LEGRAND
> Directrice Générale des Services
> Mairie de Domfront en Poiraie
> 02.33.30.60.60

> De : OFFICIEL Mairie <mairie@villededomfront.fr>
> Envoyé : mercredi 19 août 2020 09:16
> À : LEGRAND Nathalie <n.legrand@villededomfront.fr>
> Objet : TR: Programme d'aide à la plantation de haies bocagères : édition 2020
>
> De : Parc Naturel Regional Normandie Maine <noreply@parc-naturel-normandie-maine.fr>
> Envoyé : mardi 18 août 2020 16:47
> À : mairie@villededomfront.fr
> Objet : Programme d'aide à la plantation de haies bocagères : édition 2020
>
> Madame, Monsieur,
>
> Le bocage est un élément constitutif et identitaire du Parc naturel régional Normandie-Maine et c’est aussi un paysage d’avenir pour ce territoire.
>
> Depuis sa création, le Parc s’engage pour la préservation et la restauration du bocage par différentes actions. Pour la première fois en 2018, un programme d'aide à la plantation de haies bocagères a été proposé à l’échelle du territoire via un appel à candidature. Fort des 34 kms plantés durant les hivers 2018 et 2019 (en partenariat avec les Conseils départementaux de l’Orne et de la Mayenne), l’appel à candidature est relancé en 2020. Collectivités, agriculteurs, particuliers sont invités à faire acte de candidature avant le 13 septembre s’ils souhaitent soumettre leur projet de plantation au comité de sélection.
>
> Pour chaque dossier retenu, le Parc coordonnera l'ensemble des travaux et les financera à hauteur de 80 %. Les 20 % restant seront à la charge du bénéficiaire qui devra s'engager à entretenir et maintenir cette haie durant un minimum de 15 ans.
>
> Les modalités de candidatures sont précisées dans les supports de communication ci-dessous que je vous invite à mettre à la disposition de vos habitants le plus largement possible.
>
> Programme d'aide à la plantation de haies bocagères 2020.
> Retrouvez toutes les informations sur le site web.
>
> Cordialement,
>
> Maryse Oliveira
> Présidente
> Tel. : 02 33 81 75 75
> Parc naturel régional Normandie-Maine
> Maison du Parc - Le Chapitre - CS 80005 - 61320 Carrouges Cedex
> www.parc-naturel-normandie-maine.fr

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Mouvipress <contact@mouvipress.fr>
Envoyé : jeudi 27 août 2020 08:18
À : penadomf@msn.com <penadomf@msn.com>
Objet : Vos informations de rendez-vous

Madame/ Monsieur FOURCADE Pierre-Paul.

Ceci est la confirmation que vous avez réservé 500 kg.
Nous vous attendons le 23 octobre - Domfront - magasin la Maison.fr à 9 h 00 min.

Merci.

Mouvipress

(Fin de citation)
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 1er Septembre 2020
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
0
Hier, alors que Francis intervenait avec son tracteur ramasseur d'herbes coupées...

31 août 2020.

... Mickaël LEMARINIER est venu préparer le devis de ses prochaines replantations :

31 août 2020.

Il pense que mes hêtres n'ont pas trop souffert de la récente canicule et qu'ils repartiront vite :

31 août 2020.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 1er Septembre 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
0
Jérôme, de l'entreprise JARRY, intervenu ce matin, a tout de suite retrouvé le réducteur de pression dont nous avions perdu la trace et qu'il faudra sans doute changer :

1er août 2020.

1er août 2020.

Il était juste à côté du regard d'arrivée d'eau et du compteur de "Véolia" :

1er août 2020.

A l'angle du bâtiment Nord, on a vite observé que l'alimentation en eau du fournil du manoir est, contrairement à ce que j'avais cru comprendre, indépendante de l'origine des récents petits geysers, apparus il y a quelques semaines le long de la façade Ouest :

1er août 2020.

1er août 2020.

1er août 2020.

1er août 2020.


On peut conclure de cette découverte que l'alimentation en eau de l'aile Ouest devra être remise en place différemment de ce qu'elle était, ce qui nous promet quelques casse-têtes supplémentaires, vraisemblablement dans la cour.

A noter que Philippe JARRY a souhaité, dans la cour, récupérer des plaques de tôle prêtées il y a un an. Elles ont été remplacées, pour passer les fossés en cause, par du tout-venant.
Je viens de parler très longuement avec mon entrepreneur parisien à propos du maçon Polonais qu'il me recommande, un dénommé Jan TUPAJ (on prononce Yann).

Nous avons évoqué, à ma demande et dans cet ordre, les points suivants :
1 - La régularité du dossier de Jan au regard des lois sur l'immigration et le travail en France. Il paraît qu'il n'y a pas de problème à ce sujet.
2 - Son sens de la sécurité puisqu'il pourra être amené à monter sur des échelles ou des échafaudages ou à manier des outils puissants : il paraît que c'est un homme très prudent et expérimenté en ces matières.
3 - Sa capacité à intervenir dans d'autres domaines que la maçonnerie. J'ai parlé, à titre d'exemple, de la découpe soigneuse de planches pour continuer le travail entrepris entre les chevrons des écuries : il paraît que ceci ne devrait pas poser de problème.
4 - Le logement qu'il souhaiterait. Il loue actuellement une chambre d'hôtel très modeste à Saint-Denis, avec un w.-c. sur le palier et des voisins envahissants. Ici, pour le même prix, il trouverait un grand T3 agréable, tranquille, refait à neuf et meublé (j'ai déjà commencé à prospecter pour lui).
5 - Corrélativement au logement, nous avons évoqué les moyens de locomotion. Il a le permis de conduire et chercherait déjà à acheter une petite voiture.
6 - La langue : c'est là que devrait résider le principal problème pratique. Il me faudra chercher des cours de français pour étrangers ou bien des compatriotes à lui dans le voisinage (je connais un kiné Polonais à Saint-Georges-de-Rouelley et les ZUREK à Mortain).
7 - La disponibilité : il paraît qu'il rentrerait en Pologne pour les grandes vacances et à Noël mais ne verrait nul inconvénient à vivre en France le reste du temps.

A ce stade, tout cela me convient. Donc Jan devrait venir à la Chaslerie un de ces jours prochains (mercredi ou jeudi, ceci reste à préciser) afin que nous fassions connaissance et discutions des autres menus problèmes matériels à régler.
En vue des "Journées du patrimoine", Francis avait comblé divers trous aux abords du manoir favori :

18 septembre 2020.

18 septembre 2020.

Il restait néanmoins des tubes à ranger :

18 septembre 2020.


Je ne sais si les visiteurs l'auront remarqué mais, pour la première année à ma connaissance, il pousse dans l'arrière-cour des champignons qui m'ont l'air comestibles (à vérifier toutefois) :

18 septembre 2020.

18 septembre 2020.

18 septembre 2020.

Francis a abattu aujourd'hui les deux tilleuls morts du bas de l'Avenue :

28 septembre 2020.

28 septembre 2020.

28 septembre 2020.

Mais, que je me sois mal exprimé ou qu'il n'ait pas compris, il a rebouché les deux trous cubiques d'1,5 m de côté que je lui avais demandé de creuser en vue de les remplir de bonne terre, pour favoriser le démarrage des successeurs :

28 septembre 2020.

Il sera donc quitte pour recommencer demain :

28 septembre 2020.

Petit divertissement sans prétention à la mode SketchUp :

Cordialement

N.D.L.R. : Merci beaucoup pour cette sympathique contribution !

Pour le moment, je n'ai pas beaucoup de succès pour me faire transférer par les architectes du patrimoine les fichiers que vous avez souhaités.

On se demande bien pourquoi...
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 29 Septembre 2020
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
0
Francis a creusé de nouveau les deux trous à remplir de bonne terre pour les deux nouveaux tilleuls à planter prochainement :

29 septembre 2020.

29 septembre 2020.

29 septembre 2020.

29 septembre 2020.

Sur ces photos, on ne perçoit guère que ces trous sont profonds (un bon 1,50 m). En revanche, on discerne que les deux tilleuls morts n'avaient guère de bonne terre à leur disposition, presque que de la glaise, de surcroît très dure.

Francis a également ressoudé le système d'accrochage de la remorque maintes fois retapée, amortie depuis longtemps mais toujours très utile ici :

29 septembre 2020.

Il se tiendra cette après-midi, à Paris, chez Carole, une importante réunion avec l'architecte du patrimoine au cours de laquelle je serai censé préciser le calendrier du chantier de restauration de la Chaslerie.

La chose est très difficile pour moi, même en faisant abstraction de toutes les contraintes autres que la financière qui m'assaillent en permanence.

Pour s'en tenir à la contrainte financière qui, elle, me paraît commander tout le reste car, contrairement aux autres, elle n'est pas artificielle ni négociable, les choses se présentent de la façon suivante :

1) En vidant mes poches, en continuant à me serrer la ceinture comme j'y suis habitué et en engloutissant dans ce programme le produit de la vente de "Pontorson", je disposerai au maximum de 500 000 € d'apport personnel.

2) Face à cela, je ne sais pas quelle est l'ampleur du programme à financer, même en m'en tenant aux dépenses prioritaires suivantes et aux pratiques antérieures de subvention de la part de l'Etat ou du département :
. les tranches 1 et 2 de restauration des menuiseries extérieures du logis : leur budget total est de 150 000 €, dont peuvent être déduits la moitié de ce montant en subventions ; après ces tranches 1 et 2, il y aura des tranches 3 et 4 d'un montant comparable mais pour lesquelles je ne sais pas si je pourrai obtenir des subventions ;
. la chaufferie centrale : le budget en est de l'ordre de 150 000 € sans qu'il y ait de subvention et tout l'aval est à prévoir, pour lequel je ne dispose d'aucun chiffrage ;
. la moitié Nord du logis, y compris la poutre pourrie, les désordres du conduit de la cheminée du 1er étage, la salle de bains à créer de fond en comble et deux pièces à restaurer profondément : budget encore inconnu ; peu de subventions à attendre ;
. la cage d'escalier du logis : il reste un rogaton de subvention à consommer, que je risque de me faire sucrer, mais il faudra d'abord que les fenêtres et les radiateurs soient en place, détail oublié par un précédent architecte du patrimoine ;
. le colombier, afin d'en rendre habitables au moins deux pièces, sans même évoquer l'escalier à créer ni les salles d'eau, ni le rez-de-chaussée : budget encore inconnu ; pas de subvention à attendre ;
. quelques portes H.S. dont certaines posent des problèmes de sécurité signalés ;
. la cour : budget encore inconnu ; pas de subvention à attendre.

3) Dans mon cas, l'un des leviers essentiels de mon programme de travaux tient à la possibilité de réduire en conséquence le montant de mes impôts, notamment l'impôt sur le revenu.

Or, en l'état de mes comptes, mon "programme de détaxation" est saturé pour un moment. Autrement dit, il n'y a, pour un an ou deux au moins, aucun avantage fiscal pour moi à précipiter le rythme des travaux. Ni même, tant les curseurs sont au taquet (je pense ici aux "déficits fonciers reportables" que je dilapide), à entreprendre de quelconques travaux. De ce point de vue qui est le mien, je n'aurais à faire face qu'aux dépenses que je considère comme incompressibles (celles tenant à l'emploi d'un salarié ou bien celles d'urgence, comme le rétablissement, l'été dernier, de la desserte en eau du manoir).

4) Pour sortir de cette situation de blocage, je ne vois que deux pistes :
- soit obtenir de quelqu'un qui y aurait avantage qu'il porte le programme de travaux ; j'avais imaginé un montage cet été par lequel, pour 100 de mes euros investis, l'individu en question, dont le taux marginal d'imposition est supposé de 45 %, aurait permis de faire face à 100/55 fois plus de dépenses, soit 181 € de travaux (sans même composer les effets résultant du fait que, face aux 81 € de travaux supplémentaires, l'individu en question pourrait se prévaloir, pour la même raison, d'une cascade de retombées positives). Mais le candidat rêvé pour un tel montage a objecté des desiderata absurdes face à ma recommandation ;
- soit obtenir de la Région qu'elle prenne sa part, soit 20 à 30 %, du programme, du moins pour la partie qui remplirait ses critères compliqués (mais compréhensibles, notamment l'interposition d'une association d'intérêt général) ; pour 100 d'apport personnel, on pourrait alors financer au mieux 100/70 fois plus de dépenses, soit 143 € de travaux.

En cumulant les deux effets - rêvons un peu -, pour 100 € d'apport personnel, c'est 1,81*1,43 fois plus de travaux qui seraient financés, soit plus de 250 €. Donc, pour mes 500 000 € d'apport personnel, ce sont 0,5 à 1,3 M€ de travaux qui, toutes choses égales par ailleurs, pourraient être envisagés.

Devant une telle incertitude, que voulez-vous que je réponde à ceux (en fait, celles) qui me demandent de préciser mon calendrier ? Sinon que leur question n'a pas de sens pratique ou que je suis littéralement dans l'impossibilité, en l'état du dossier, d'en dire davantage !

Voilà pourquoi, tout simplement, la priorité pour l'architecte du patrimoine me paraît qu'elle se concentre sur la "purge" des dossiers qui sont supposés en avoir besoin. Le temps des réalisations pourra venir ensuite.
J'ai expliqué hier matin qu'à la condition qu'un individu ayant un taux d'imposition marginal de 45 % sur ses revenus porte le chantier, alors, pour 100 € que je lui prêterais, il pourrait, sans même prendre en compte les subventions imaginables, financer 181 € de travaux. J'ai ajouté que ceci résulte d'un calcul de l'effet direct mais qu'il y aurait lieu de tenir compte également de retombées indirectes éventuelles. Il convient de donner une idée de cet effet de composition. Procédons à ce calcul.

En première approche, les 181 € de travaux coûtent, nets d'IR, 100 € à l'individu en question. Autrement dit, la première année, l'individu en question peut, pour 100 € que je lui prête, envisager raisonnablement d'engager 181 € de travaux.

La deuxième année, l'individu paye 81 € de moins d'IR que ce à quoi il serait tenu sans ces travaux. Il peut réinvestir en travaux ces 81 €. A ce stade, il a donc engagé 181 + 81 = 262 € de travaux pour 100 que je lui ai prêtés et les 81 qu'il a bien voulu mettre au pot. Ces 81 € de travaux de l'année 2 lui procureront 81*0,45 = 36 € d'économie d'IR l'année 3.

La troisième année, l'individu récupère 36 € au titre de l'impôt, somme qu'il peut réinvestir en travaux.

Et ainsi de suite.

Au total, pour 100 € que je lui prête et 81 € qu'il finance d'une autre façon, ledit individu rend possible la réalisation de 100*1,81*1,81 = 327 € de travaux. Soit quatre fois sa propre mise, ce qui n'est pas rien !

Certes, me dira l'individu, il pourrait être tenu, avant mon décès, de me rembourser la moitié des 100 € prêtés (l'autre moitié étant susceptible de lui revenir au titre de l'héritage, modulo les droits de succession). Et il aurait dû trouver par ailleurs les 81 € nécessaires l'année 1.

En effet. Ceci dit, pour être en droit de procéder à ces déductions, l'individu devrait détenir à tout le moins la nue-propriété des parties du manoir faisant l'objet des travaux considérés. Or celle-ci a un prix. A mon âge (68 ans) et selon les barèmes officiels, ce prix est de 50 % de la valeur du bien libre (dès le 1/1/23, il n'en sera plus, dans le cas d'espèce, que de 40 %).

Quant à la valeur du bien libre, je dispose d'une évaluation argumentée du cabinet LE NAIL à ce sujet, évaluation qui avait permis de répondre utilement au fisc il y a quelques années, lors d'un contrôle dont j'avais fait l'objet. Depuis cette époque, les prix de ce genre de propriétés ont baissé. En outre, à la Chaslerie, l'état actuel du chantier justifierait une dépréciation supplémentaire. Enfin, la conclusion d'un bail emphytéotique en faveur de la S.V.A.A.D.E., telle qu'envisagée pour avoir une chance d'attirer la manne régionale, ne manquerait pas de réduire une nouvelle fois la valeur marchande du bien.

Tout cela pour dire que, vu de ma fenêtre, il faudrait être assez obtus pour ne pas chercher à tirer, d'une manière ou d'une autre, parti de mon raisonnement, quitte à le compléter à la marge.
L'opérateur de "Mouvipress"...

10 octobre 2020.

... se souvenait parfaitement de moi, de l'endroit où j'avais fait presser mes pommes l'an dernier et de leur qualité. Il m'a même fait la remarque que j'avais changé de voiture. Etonnant donc. Il a trouvé que les fruits que je lui ai apportés cette année étaient de bien meilleure qualité (merci à Francis et Gérard, et aussi à mon idée de faire ramasser les pommes juste avant de les presser, sans leur laisser le temps de se gâter sous l'arbre). Et le fait est que pour la même quantité de pommes transportées, soit 500 kg, je me retrouve cette année avec 124 "pouch-up" de 3 litres au lieu de 80 :

10 octobre 2020.

Arrivé au manoir favori, je les ai stockés de la même façon que l'an dernier :

10 octobre 2020.


Voici, pour mémoire, le document remis par mon opérateur favori :

10 octobre 2020.

10 octobre 2020.

Sur un plan général, il paraît pourtant que, cette année, il y a moins de pommes que l'an dernier.