Abords, Avenue, terrasse

Voici peut-être les dernières photos des "spaghettis" et autres réservations que j'avais prévus à l'époque où j'envisageais d'installer une chaufferie centrale au rez-de-chaussée de la tour Louis XIII :

-vus de l'extérieur de la tour, à son angle Nord-Est :

16 août 2019.


- vus de l'intérieur de la tour :

16 août 2019.


Et voici les regards qui étaient pleins d'eau jusqu'aux drainages du mois dernier :

- dans la tour Louis XIII :

16 août 2019.


- dans les écuries :

16 août 2019.

On voit qu'il reste encore de l'eau dans le regard des écuries mais le niveau a baissé d'une bonne quarantaine de centimètres, ce qui confirme que ces drainages n'étaient pas du luxe et remplissent leur rôle.
J'ai demandé à Francis de faire disparaître tous les éclats de pierres occasionnés par les récents terrassements et travaux des "trottoirs" extérieurs...

19 août 2019.

19 août 2019.

... et, à l'intérieur de la cour, de commencer à livrer des pavés.

On devrait ainsi, grâce à Daniel, pouvoir reprendre les choses sérieuses dans les tout prochains jours. Du moins, je l'espère.

Il est en effet grand temps que les abords et la cour retrouvent un aspect plus présentable, ne serait-ce que dans la perspective des prochaines "Journées du patrimoine".
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 26 Aout 2019
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Un professionnel de la filière bois est venu cette après-midi apprendre à Francis le B.A.-BA de l'élagage et de la taille de formation.

26 août 2019.


J'aurais bien aimé les photographier en plein cours mais, bien que j'aie parcouru les boisements en tous sens, je ne les ai pas trouvés.

En tout cas, ce sylviculteur m'a fait très bonne impression et j'envisage de lui demander de revenir s'occuper de mes plantations à l'occasion :

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(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : lundi 2 septembre 2019 13:34
À : ornelagage@orange.fr <ornelagage@orange.fr>
Cc : (...)@culture.gouv.fr
Objet : URGENCE SIGNALEE - Manoir de la Chaslerie - Elagage des arbres de l'allée historique (inscrite à l'I.S.M.H.)

Messieurs,

Vos agents sont passés me voir ce matin. Ils m'ont dit qu'ils interviennent sur ordre d'EdF (ou d'Enedis ou d'une autre entité analogue, je ne l'ai pas retenu), en vue d'élaguer les arbres sous les fils électriques aux abords de mon manoir (monument historique).

Je vous confirme formellement que je m'oppose à l'élagage des arbres des haies, de part et d'autre de l'allée historique du manoir de la Chaslerie (là où une ligne l'enjambe). Je signale que cette allée est inscrite à l'I.S.M.H., ouverte au public tout au long de l'année (500 vététistes l'ont encore parcourue il y a huit jours).

Je vous prie d'informer votre mandant qu'il serait opportun qu'il enterre enfin ses fils aux abords de cette allée, comme cela lui a déjà été demandé. Je comprends que ce sont des fils à moyenne tension mais que l'ancienne ferme qu'ils desservent, à la Thierrière, n'est plus en exploitation, de sorte que de la basse tension devrait y suffire.

Je mets en copie, à toutes fins utiles, Mme (...), A.B.F. de l'Orne.

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)
Arrivé ce matin à 10 h 30, Daniel m'a annoncé qu'il ne donnera pas suite à l'offre d'emploi que j'avais émise en sa faveur au nom de l'APIJOMM.

Me voici donc, de nouveau, à la recherche d'une homme toutes mains ayant des compétences en maçonnerie.
En 3 heures de travail ce matin, Gérard a réussi à ramasser près de 400 kilos de pommes :

16 septembre 2019.

16 septembre 2019.

16 septembre 2019.

16 septembre 2019.

"Y a pas à dire, les gars d'la campagne, c'est autrement plus solide qu'les gars d'la ville, foi de Mère Denis !"

16 septembre 2019.



P.S. (à 17 h 30) : Cette après-midi, Gérard a rempli neuf sacs supplémentaires.

16 septembre 2019.

16 septembre 2019.

Nous approchons donc des 800 kg de pommes ramassées, donc largement plus que ce qui était nécessaire pour le rendez-vous de pressage à Céaucé. Parmi celles-ci, il y a d'excellentes pommes à couteau :

16 septembre 2019.

Avis aux amateurs, je peux en donner de belles quantités.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 18 Septembre 2019
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Mickaël LEMARINIER est passé hier matin préparer son prochain devis :

17 septembre 2019.

17 septembre 2019.

Je compte le charger de diverses replantations :
- le long de la D22 où plusieurs chauffards ont arraché des charmes ;
- sur les "nouvelles terres" qui n'ont que rarement été bien entretenues par mes précédents employés et où des alignements de hêtres et des chênes ont disparu, le plus souvent par absence de soin lors de la tonte de l'herbe, parfois du fait de lapins ou de chevreuils, souvent par étouffement sous des saules argentés qui se développent là comme la vérole sur un certain bas-clergé de l'ancien temps. En raison du réchauffement climatique, Mickaël me recommande de replanter mes allées de tilleuls plutôt que de hêtres.

En ce qui concerne les deux tilleuls très fatigués du départ de l'allée historique (près de la chapelle), Mickaël préconise une taille vigoureuse pour tenter de les booster ; s'ils restaient flagadas l'an prochain, on aviserait.
La journée d'hier a été consacrée pour l'essentiel à réintroduire un peu d'ordre dans la cour, le salon de l'"aile de la belle-mère" et les abords de la ferme :

17 septembre 2019.

17 septembre 2019.

17 septembre 2019.

17 septembre 2019.

17 septembre 2019.

La cheminée de Mebzon est désormais prête au départ...

13 septembre 2019.

13 septembre 2019.

13 septembre 2019.

... pour un illustre château proche de Nevers dont elle devrait bientôt orner la chambre du seigneur et maître. Je trouve que c'est une très belle fin pour cette cheminée qui la méritait bien.
J'ai enfin reçu ce matin, sous la forme d'un S.M.S. à 7 h 45, la réponse à la proposition que j'avais faite il y a onze semaines à une grande ville de l'Ouest :

"Bonjour,ayant une journée bien remplie et difficilement joignable je vous envoie ce message et vous rapelle lundi. Apres reflexion suite a votre proposition la collectivité prefere garder les pavés.
Bonne réception"

A classer au rayon de la "gestion publique" (je crois que c'est ainsi qu'on l'appelle) et de ses mystères...

P.S. (du 1er octobre 2019) : Bien sûr, ce zozo ne m'a pas rappelé.
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Le facteur vient de me transmettre la lettre recommandée suivante :


Comme suggéré, je demanderai à Francis, dès son retour de congé-maladie, de couper les branches gênantes aux arbres les plus visibles à partir de l'allée inscrite à l'I.S.M.H. Et lorsque cette taille ne sera pas contre-indiquée par la saison.

Je regrette que mes observations précédentes n'aient pas produit plus d'effet. Il est vrai que, face à un monopole public mal contrôlé, je n'ai jamais cru au Père Noël. Pas plus cette fois-ci que les années antérieures où la question s'était déjà posée. Et malgré le soutien qu'avait bien voulu m'apporter, de mémoire, sur un tel sujet, le conservateur régional des monuments historiques.
Journée sur les routes, avec étapes à Alençon, Chartres, La Ferté-Macé, à la recherche de pavés pour la cour de notre manoir favori.

Le problème est que mon premier lot (les pavés anciens de La Ferté-Macé) est beaucoup plus beau que ceux vus ensuite. Et il était beaucoup moins cher au m2.
Voici, à titre d'exemple, quelques-uns des pavés à vendre que j'ai vus hier.

En première analyse, aucun de ceux-ci ne me paraît digne du label "qualité FOURCADE" :

10 octobre 2019.

Il s'agit pour l'essentiel de pavés bas de gamme et sans cachet ni patine, importés d'Inde :

10 octobre 2019.

10 octobre 2019.

10 octobre 2019.

10 octobre 2019.

Certains des suivants seraient presque d'une qualité acceptable pour habiller notre cour favorite :

10 octobre 2019.

10 octobre 2019.

10 octobre 2019.

10 octobre 2019.

10 octobre 2019.

10 octobre 2019.

J'ai continué à crapahuter aujourd'hui sur les routes de l'Ouest mais, cette fois-ci, j'ai trouvé mon bonheur :

11 octobre 2019.

11 octobre 2019.

11 octobre 2019.


Il ne me reste plus qu'à parvenir à un accord avec le vendeur.

(Simple détail. A suivre.)

P.S. (du 5 novembre 2019 à 9 heures 30) : Message rendu privé à l'instant.

P.S. 2 (du 3 décembre 2019 à 2 heures 20) : Message rendu de nouveau public à l'instant.
Cette cour est (re)devenue un vrai bourbier que Guguss et moi ne pouvons traverser sans crotter nos chaussures ou (dans son cas) ce qui en tient lieu, de sorte que nous importons de la boue dans le bâtiment Nord, ce qui est fâcheux :

11 octobre 2019.


Je sais bien que de bonnes âmes ne tarderont pas à me reprocher d'"oublier une fois de plus les priorités", cuisine, salle-à-manger, chambre pour les enfants et que sais-je encore ? Comme s'il n'y avait pas à cela des préalables techniques ou réglementaires sur lesquels je n'ai pas la main.

Mais voilà, telle est la dynamique du chantier : je piétine en rongeant mon frein depuis trop longtemps ; il est temps pour moi de repartir de l'avant, si possible dans la bonne direction.

Après tout, l'idée de (re)paver la cour n'a rien d'artificiel ni d'incongru, ce me semble du moins.

Et, si j'arrive à toper sur un bon lot de pavés, je serais bien bête de nous en priver.
La nuit est tombée et j'en suis toujours à réfléchir à l'ordre dans lequel effectuer les prochains travaux :

12 octobre 2019.

12 octobre 2019.

Guguss sort de son antre pour partager mes réflexions :

12 octobre 2019.


Ainsi, je me sens moins "seul et démuni de tout, comme un homme au bord d'un océan qu'il prétendrait franchir à la nage".
Pourquoi ne pas continuer votre trottoir tout autour du manoir, disons 2m à 2.50 de largeur, puis terminer le reste de votre cour par un gazon planté de l'espèce de la région, et aménager (auge en granit, bloc rocher...enfin là cela reste de la déco suivant votre appréciation).

N.D.L.R. : L'auge en granit est déjà présente au milieu de la cour. Un bloc rocher ne me semblerait pas avoir sa place à ses côtés.

Comme notre manoir favori est un monument historique, je suis tenu de veiller au respect du style de la bâtisse, donc des époques où elle a été construite, et de mettre en valeur ou de restaurer les éléments authentiques.

A ce propos, je retiens les idées suivantes :
- d'abord, la cour n'a pas été conçue à l'origine comme devant être fermée (l'organisation des manoirs ou des fermes en cours fermées est d'ailleurs très rare dans le secteur) ; elle s'est retrouvée fermée au fil du temps, les anciens propriétaires ajoutant une aile ou un bâtiment quand ils en avaient les moyens et laissant les bâtiments se dégrader lorsqu'ils étaient fauchés (ou en manque d'inspiration) ; à l'origine le logis avait une forme de "L" mais l'aile en retour a brûlé (sans doute ; en tout cas a été détruite) au début du XVIIIème siècle ;
- deuxièmement, les travaux de restauration du seuil de la porte piétonnière, en 2014, ont montré qu'à l'origine, le niveau du sol de la cour était plus bas qu'actuellement ; les terrassements récents dans la cour ont confirmé que celle-ci était pavée, au moins dans son angle Sud-Est, lesdits pavés (en fait, des pierres irrégulières, en grès local) se trouvant une bonne vingtaine de centimètres sous le niveau du sol actuel.

Quant à ce que j'appelle les "trottoirs", leur installation récente a résulté de mon souci de tarir les sources de dégâts des eaux à répétition dans l'aile Ouest. L'achat d'un premier lot de pavés anciens en grès local m'a donné l'occasion d'imperméabiliser le pied de murs. D'abord là où le problème était le plus criant, à savoir le long de la façade Ouest du bâtiment Ouest ; ensuite, là où je savais que se posaient d'autres problèmes d'humidité non résolus. C'est ainsi que, disposant en première analyse, d'un stock de pavés suffisant, j'ai décidé de traiter de la même façon tous les pieds de mur (à l'exception, à ce jour, de la façade Est du logis, parce que le sol de la terrasse du Pournouët est en net contrebas par rapport au sol intérieur du logis ; et aussi parce que mon stock initial de pavés ne suffirait pas à traiter à l'identique le pied de cette façade-ci).

Dernièrement, deux types de considérations se sont ajoutés à mes réflexions :
- d'abord, le souci de traiter convenablement le pied du bâtiment Nord dans la cour ; le mur correspondant est tout sauf linéaire et simple ; donc j'envisage que le "trottoir" soit plus large à cet endroit ;
- plus récemment, la prise en compte du fait qu'avec tous les travaux en cours et la présence dans la cour d'engins de chantier, celle-ci est devenue très boueuse.

Comme il n'est pas exclus que j'arrive à mettre la main sur plusieurs centaines de m2 d'un pavé identique à celui de mon premier lot, je me dis que ce serait le moment ou jamais de me lancer dans la restauration du sol de la cour. Cela ne se ferait pas 20 cm sous le sol actuel mais au niveau de ce dernier. Agir autrement aurait nécessité d'y voir clair plus tôt et, surtout, d'être prêt à ce que, de proche en proche, tous les sols des pièces des rez-de-chaussée soient reconsidérés.

Le parti qui a été retenu a été de veiller prioritairement à un bon écoulement des eaux pluviales vers les circuits d'évacuation existants. En soi, ce problème était suffisamment compliqué à traiter et je pense que nous allons y parvenir de façon à la fois efficace et esthétiquement satisfaisante.

Si jamais j'arrive à paver la cour, il faudra de même veiller prioritairement à l'efficacité des pentes et à l'esthétique des calepinages.

De mon point de vue, une cour pavée sur 100 % de sa surface serait, toutes choses égales par ailleurs, une excellente solution sur les plans technique, historique et esthétique.

Mais je dois aussi tenir compte de certains vœux de mon entourage. En particulier, mon épouse craint de se tordre les chevilles (qu'elle a très fines, ce dont elle n'est pas peu fière) sur des pavés anciens (donc faut-il prévoir des cheminements plats, en plus du pavage très majoritaire ?) et elle était très attachée à ses plates-bandes que je lui ai férocement ratiboisées.

Je termine par la question du gazon. J'estime qu'il donnerait à la cour un aspect qui clocherait avec la "minéralitude" fondamentale du lieu. De plus, il ne serait pas compatible avec le passage fréquent de lourds engins auquel il faut s'attendre, tant que les restaurations intérieures n'auront pas été suffisamment avancées.
Bonjour Monsieur Fourcade,

Je viens ajouter ma touche personnelle à l'aménagement de votre cour. Vous semblez hésiter quant à l'emploi des pavés, vous ne retenez pas l'idée d'une pelouse. Je suggère une réfection à l'identique visuel de l'actuel mais stabilisé. Il existe d'excellentes "graves activées" dans les bonnes carrières . Sur un réseau de drainage souterrain ce produit compacté avec soin offre une stabilité à toute épreuve . Aussi solide qu'une dalle béton mais sans son apparence .

Je pense que aussi bien les chevilles de votre épouse que celles de vos nombreuses visiteuses vous en sauront gré.

Cordialement

N.D.L.R. : Merci beaucoup pour cette idée.

Vous avouerai-je que les chevilles de visiteuses ne sont pas aussi nombreuses que d'aucuns pourraient le souhaiter ?


En fait, la question des pavés est en délibéré (avec moi, ça peut durer longtemps). Mais tout irait plus vite si le propriétaire des lots repérés faisait une proposition de prix. Raisonnable, bien sûr.
Un bon côté de la réunion, hier, avec Julien ANDRE, du bureau d'études "Bee+", est qu'il m'a rendu les documents que je lui avais confiés lorsque je l'ai mandaté. Il faudra que je vérifie qu'il n'en manque pas car j'ai pour manie de prêter mes originaux à divers prestataires qui se succèdent auprès de moi (dont les architectes), sans que je conserve la liste de ces documents. De ce fait, il n'est pas rare que, lorsque je cherche à retrouver l'un de ceux-ci - des plans le plus souvent -, je ne sache plus où il est passé. Il est vrai qu'avec ce chantier, j'ai tant de paperasses à archiver, et dans des endroits si incommodes d'accès, comme les combles de la tour Louis XIII, que j'ai quelques raisons de ne plus m'y retrouver. Heureusement que notre site favori m'y aide, du moins pour partie, grâce aux moteurs de recherche à ma disposition.

Bref, j'ai récupéré hier un document que j'avais cru perdu la dernière fois où je l'avais recherché : le tirage-papier de l'"esquisse" d'Arnaud PAQUIN pour l'aménagement de l'aile Ouest.

Donc je vais pouvoir profiter de cette insomnie pour réfléchir à des questions qui me turlupinent à ce stade du chantier, comme le choix du meilleur endroit où faire passer divers fluides, dont l'eau du chauffage, afin de desservir les étages du colombier.

Ce dernier problème ne me semble pas facile à résoudre. Du moins si l'on cherche une solution que l'on puisse mettre en œuvre rapidement sans risquer de la considérer plus tard comme sous-optimale.