Abords, Avenue, terrasse

Pascal a continué cette semaine à remonter, non sans une certaine lenteur, le mur de refend de la ferme. Pour les linteaux, il a, comme je le lui avais demandé, utilisé de vieilles poutres de chêne de récupération. Pour pouvoir travailler plus commodément, il a, avec mon autorisation, scié des solives de sapin qui ne présentaient aucun intérêt.

Ce matin, M. DUVEAU, le menuisier "meilleur ouvrier de France" recommandé par Patrice CAHART, est venu prendre les mesures de l'ouverture où il devra installer des portes coulissantes :

29 janvier 2011, réunion de chantier avec M. DUVEAU et Pascal.

Avec M. DUVEAU, nous avons évoqué la forme de la future porte d'entrée du bâtiment Nord. Comme je ne suis pas sûr de mes aptitudes pour décider "a priori" dans un tel domaine, je lui ai demandé d'aller prendre ses instructions en la matière auprès de Lucyna GAUTIER, au Mans, c'est-à-dire près de chez lui.

Dans la foulée, je me suis rendu chez mon voisin Hubert GAHERY où j'ai finalisé l'accord complexe sur les bases dont j'avais rendu compte ici le 29 décembre dernier, sous l'onglet "Sujets divers". Le géomètre viendra dans une semaine délimiter les nouvelles parcelles aux frais de mon voisin.

Hubert GAHERY est satisfait de notre accord. Il m'a donc présenté un de ses parents, m'indiquant que ce dernier serait vendeur de deux lots de pierres, l'un à Saint-Gilles-des-Marais, l'autre à Saint-Mars d'Egrenne. Il s'agit, dans les deux cas, de grès domfrontais, ce que l'on appelle ici de la "pierre froide" (Pascal m'avait fait remarquer, à l'occasion du remontage du puits de la ferme, l'été dernier, une différence, sensible au toucher, de température entre la "pierre froide" et le grès d'ici même quand les deux matériaux sont également exposés aux rayons du soleil) ; autrement dit, ce n'est pas exactement la qualité que je recherche mais cela pourrait toujours servir pour les restaurations de la ferme ou pour les soubassements de sa grange. J'ai donc topé avec le vendeur. Les pierres sont à terre, recouvertes de mousses, les bâtiments correspondants ayant été démontés il y a plus de vingt ans. Dès que Bernard pourra l'y aider, Pascal ira donc prendre livraison de ces deux lots, avec le tracteur Valtra et la remorque ; il faudra un certain nombre de rotations.

Roland BOUSSIN m'avait promis de revenir avant la fin janvier replacer la charpente restaurée du fournil de la ferme mais il n'est toujours pas à pied d'œuvre et me parle désormais de la première quinzaine de février.

Quant à Roland FORNARI, j'attends toujours qu'il installe les grilles de la façade Est du logis et qu'il me fournisse enfin les dessins demandés pour les lanternes de la cour et la grande grille aux armes des LEDIN destinée à parachever la restauration du mur entre la chapelle et le manoir.

Dans le bâtiment Nord, M. DELTA m'a promis d'installer la semaine prochaine le circuit de tuyauterie nécessaire pour le chauffage par le sol. Vivement qu'on puisse enfin avancer dans nos travaux dans ce bâtiment !

Les services des affaires culturelles ont accepté, cette semaine, le principe d'une subvention de l'Etat, au taux de 40 %, destinée à financer l'"étude préalable" que je vais confier à Lucyna GAUTIER.

Les "études préalables" sont un travail d'architecte qui vise à éclairer les réflexions des différents intervenants décisionnels en matière de restauration d'un monument historique. Ces intervenants sont notamment le propriétaire et les fonctionnaires de la D.R.A.C.

Une fois qu'une "étude préalable" a défini l'ampleur des travaux à programmer, il est plus facile pour les différents intervenants de faire avancer les chantiers, tant en ce qui concerne les permis de construire que la recherche de financements.

Je dispose depuis quelques années d'une étude préalable à la restauration des charpentes et des couvertures du colombier et de l'écurie du manoir. Elle avait été effectuée par Dominique RONSSERAY, A.C.M.H.

Grâce à l'étude qui va être menée par Lucyna GAUTIER, nous pourrons bientôt replacer dans une bonne perpective pour y réfléchir les derniers travaux de gros-oeuvre à mener à bien sur le manoir de la Chaslerie, ses dépendances et ses abords (travaux que j'avais évoqués ici, pour l'essentiel, dans un message sous cet onglet, en date du 30 décembre dernier).

Arrivé sans prévenir à la Chaslerie, je constate que le chantier n'avance pas bien.

Pascal a pris la mauvaise initiative de déposer derrière le fournil de la ferme les premières bennes de pierres récupérées chez le frère d'Hubert GAHERY, à Saint-Gilles-des-Marais et Saint-Mars-d'Egrenne.

7 février 2011, le lot de pierres achetées à Saint-Gilles-des-Marais nous attend sous ce tas.

Il s'agit de pierres trop grosses pour être maçonnées à la ferme. Donc, à l'évidence, elles n'ont rien à faire à cet endroit. De plus, elles ne sont pas triées. Cela permettra à Pascal de me facturer de nouvelles heures de travail pour convoyer ces pierres soit à l'ancienne carrière de la Chaslerie, soit le long de la départementale, et pour les y trier enfin. Bernard devait l'aider ce matin pour conduire le tracteur et la benne à remplir mais il est absent.

Dans le bâtiment Nord, le plombier, M. DELTA, s'est borné à ce stade à sceller le dispositif d'accrochage du futur w.-c. du rez-de-chaussée. Il me semble que, compte tenu de la taille exigüe de la pièce, il a, malgré ma demande, implanté ce socle trop loin du mur, de sorte que l'espace devant le lavabo sera très réduit.

9 février 2011, dans le futur cabinet de toilettes du rez-de-chaussée du bâtiment Nord.

Roland BOUSSIN m'a téléphoné dimanche pour me communiquer son estimation du coût de restauration de la charpente du fournil de la ferme. Heureusement, j'étais assis. Après m'être concerté avec Carole, j'ai rappelé Roland BOUSSIN ce matin pour lui déclarer que je ne pouvais bien entendu donner suite à des propositions qui me paraissaient délirantes. Cela n'a pas eu l'air de l'émouvoir ; en tout cas, il m'a indiqué que ses prix unitaires étaient les mêmes que ceux appliqués l'an dernier pour la charretterie ainsi que, par ailleurs, pour l'écurie (qui n'en est qu'au début de sa restauration). J'attends de recevoir enfin le devis du fournil de Roland BOUSSIN pour l'étudier point par point. Le fait que ni Mr T., ni W.F. ne manifestent de hâte pour prendre mon relais rend moins urgente la mise à leur disposition d'un local confortable destiné à les abriter les week-ends où ils seraient venus contrôler l'avancement de leurs propres travaux. Quant au fournil, il a déjà passé un hiver sans couverture ; mais il faudra que j'avise, au moins pour assurer la protection du cul du four.

Thierry BURIN des ROZIERS m'a transmis, dès lundi, le résultat de son étude. Il distingue, comme demandé, selon les bâtiments ainsi qu'entre dépenses d'investissement et coûts de fonctionnement. Les montants sont croquignolets. J'ai communiqué ce travail à Carole, Mr T. et W.F. afin qu'ils me fassent part de leurs remarques. Je reprendrai ensuite l'attache de Thierry BURIN des ROZIERS pour me faire expliquer ce que je ne comprendrais pas. Pour le manoir, il envisage un mode de chauffage qui nécessite en tout état de cause une étude complémentaire, afin de déterminer si le débit d'eau dans le puits est suffisant.

L'entreprise S.O.S. Sécurité, filiale de Groupama, est venue ce matin changer le système d'alarme du manoir. Le précédent, pourtant récent, avait déjà des défaillances. J'espère que celui-ci sera de meilleure qualité. J'en ai profité pour le renforcer.

Dans l'après-midi, un maçon recommandé par Lucyna GAUTIER doit venir constater les conséquences du dégât des eaux de cet hiver dans la cage d'escalier du logis. Son devis sera, entre autres, transmis à Groupama aux fins d'indemnisation.

Difficile de rêver, comme pourtant j'en ai besoin, face à de tels projets et devant de telles difficultés pratiques de suivi du chantier.

Heureusement, ce matin, je trouve dans la boîte aux lettres les dessins tant attendus de Roland FORNARI, pour la grille du mur entre la chapelle et le manoir, ainsi que pour les deux lanternes destinées à flanquer l'entrée principale du logis, dans la cour. Les voici ; d'abord la grille :

9 février 2011, le projet de grille de Roland FORNARI.

9 février 2011, le couronnement du projet de grille de Roland FORNARI.

... puis les lanternes :

9 février 2011, le projet de Roland FORNARI pour la paire de grandes lanternes.

J'aime beaucoup la taille prévue (1,20 m, c'est un sacré morceau !) ainsi que cette idée de corde pour soutenir la lanterne mais j'opterais plutôt pour un éclairage électrique (concession vulgaire à la mollesse de notre époque, je le reconnais bien volontiers !).

9 février 2011, détail des lanternes de Roland FORNARI.

Tout ceci me paraît témoigner d'une "manorialitude" de bon aloi. Reste à se procurer le devis avant de décider...

P.S. 1 : Dès ce matin, j'ai téléphoné à Roland FORNARI et lui ai donné mon accord pour la réalisation immédiate de la grille et des deux lanternes. Je lui ai juste demandé de prévoir une protection de la corde (ou plutôt du fil électrique) contre la chute d'eau puisque les bâtiments de la Chaslerie (tous, sauf la ferme) sont dépourvus de gouttières. Roland FORNARI m'a précisé à quel type de verres il pensait ; il choisira des verres à l'ancienne bien entendu. Nous avons également évoqué d'autres aspects pratiques : l'aération pour que la chaleur de l'ampoule n'amollisse pas le plomb et l'accès à l'ampoule pour pouvoir en changer.

P.S. 2 : Puisque Bernard ne peut venir aider Pascal à déménager les pierres du frère d'Hubert GAHERY, j'ai demandé à Pascal de se remettre à remonter le mur de refend de la ferme. Le plombier a, pour sa part, installé la tuyauterie requise pour les pièces d'eau prévues, sur son permis, par Lucyna GAUTIER.

9 février 2011, les réservations sont faites au niveau du 1er étage du mur de refend de la ferme.

Comme W.F. n'a toujours pas émis d'observation à propos de la restauration de la ferme, je poursuis la mise en œuvre du projet de Lucyna. Ajouterai-je que j'apprécierais toutefois que ce ne soit pas un autre "one man show" de ma part, la profondeur de mes poches n'étant hélas pas infinie ?
Pendant que Pascal remonte, comme l'on sait, la fenêtre Ouest du rez-de-chaussée de l'extension Sud de la ferme, Bernard travaille à 2 km de là, au Tertre Linot. Il continue à remettre de l'ordre dans le terrain bahuté qu'il m'a vendu il y a quelques années. Ce terrain va donc redevenir aussi propre qu'un sou neuf. Voici Bernard à l'oeuvre ce matin :

25 février 2011, Bernard en train de récurer le Tertre Linot.

Et voici un lierre que Bernard va faire disparaître, à ma demande. Le diamètre de son tronc montre qu'il est parti à l'assaut du chêne il y a belle lurette :

25 février 2011, un vieux lierre sur un encore plus vieux chêne.

En bas du Tertre Linot, Bernard me fait découvrir un puits qu'il utilisait pour abreuver ses vaches dans le temps. Il est plein jusqu'au niveau du sol exactement, ce qui montre à quel point le terrain est humide à cet endroit.

Cela me donne l'idée de regarder jusqu'où est montée l'eau dans le puits de la ferme de la Chaslerie. Voici la réponse :

25 février 2011, l'intérieur du puits de la ferme.

Elle s'y trouve actuellement à 1 m 45 sous le niveau du sol. Elle est ainsi montée de 2 m 50 depuis l'été (voir le message posté le 31 août 2010 en page 4 sous cet onglet). Pascal me dit qu'il l'a même vue plus haute dans le courant de l'hiver. Autrement dit, la sécheresse n'est pas encore pour demain par ici.

On a donc eu bien raison de drainer les abords des bâtiments alentours fin septembre dernier (voir les messages sous cet onglet à partir de la page 5 et du 25 septembre 2010). Tous ces drains fonctionnent très bien. L'intérieur de la cave est parfaitement assaini désormais, comme l'avait été il y a quelques années l'intérieur de la ferme.

Mon interlocuteur de Bellou-en-Houlme est venu me chercher ce matin pour m'emmener voir les pierres qu'il voudrait me vendre. En fait, ces pierres sont sur une ferme de Ger, donc en plein "synclinal Domfront-Mortain".

Il n'y a pas là beaucoup de pierres d'angle ni de linteaux. La bonne nouvelle, c'est qu'en plus des 80 m3 proposés, il y aurait un deuxième lot sur la même exploitation agricole.

Rentré à la Chaslerie, j'ai consulté la carte géologique du B.R.G.M. au 50 000ème. Or, si la ferme en question se trouve précisément sur du "O4-5", c'est-à-dire du "grès de May", il y a, à proximité immédiate, du "O3-4" mais aussi du "O5a" ("schistes du pont de Caen") et du "O6-S1" ("grès culminant"). Je ne sais pas de quelle carrière exactement proviennent ces pierres, donc suis bloqué pour identifier précisément leur âge. Je retiens néanmoins l'idée qu'à première vue et sur la base de mes connaissances géologiques embryonnaires à propos de l'Ordovicien (le "O" de cette classification des roches) et du Silurien (son "S"), elles seraient parfaites pour le mur d'escarpe des douves.

Il est prévu que mon interlocuteur me les livre triées par épaisseurs dès que le terrain, là-bas et chez moi, sera moins humide. Je lui ai montré les tas de Pascal, le long de la D22, afin qu'il saississe ce que j'entends quand je parle de pierres triées.

Nous avons trouvé un accord de principe, seule la date de livraison est encore en suspens.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 11 Mars 2011
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
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Cette nuit vers 3 h du matin, alors que je descendais de la Kangoo, j'ai été accueilli par une bonne odeur d'herbe fraîchement coupée. Bernard a donc passé le "John Deere" pour la première fois de l'année.

Carole est d'une grande égalité d'humeur, ce n'est pas la moindre de ses qualités.

Lorsqu'elle est arrivée hier en fin d'après-midi à la Chaslerie, elle s'est d'abord dirigée vers la pièce qui sert de cuisine où elle a constaté que ses camélias en pots faisaient peine à voir. Elle les avait achetés à Saint-Jean-de-Beauregard à l'automne mais n'avait donné aucune instruction à Bernard pour les soigner en son absence. De mon côté, je n'avais rien fait non plus. Au bout d'un moment dans cette pièce, elle m'a dit : "Et ces grilles ?"

Nous avons traversé la cour en silence. J'avais un peu d'appréhension parce qu'avant que le soir ne tombe, les grilles sont particulièrement visibles de l'intérieur des pièces, sur fond de verdure éclairée par le soleil couchant.

Dans la salle-à-manger, elle m'a dit : "C'est ce à quoi je m'attendais."

6 mars 2011, la grille vue de la salle-à-manger.

Dans le salon, elle a ajouté, d'un ton dépité : "Ah là, là !" puis, résignée en quittant la pièce : "De toutes façons, maintenant, ce qui est fait est fait !"

6 mars 2011, les grilles vues du salon.

Nous sommes allés faire un tour sur la terrasse. Là, elle a reconnu : "Vu d'ici, ça a de l'allure, et ça complète bien la façade."

11 mars 2011, les grilles vues du Nord-Est.

Elle a ensuite examiné le détail des grilles du salon et commenté : "Il n'y a pas à dire, c'est du beau travail !"

11 mars 2011, les grilles du salon, vues de la terrasse.

Devant le mur qui relie la chapelle au manoir, elle m'a demandé : "Et le portail, où en es-tu ?" J'ai grommelé qu'on y pensait. La "bataille" semblait gagnée.

Enfin, le soir, après être montée à l'étage en passant devant le grand-oncle Paul, peu avant de s'endormir du sommeil du juste, elle a conclu ces découvertes d'un sobre : "On se sent bien en sécurité !"

11 mars 2011, la grille du grand escalier.

Après avoir nettoyé le terrain du Tertre Linot, Bernard travaille actuellement au Nord de la Chaslerie, en bordure du champ des nièces de Jeannette LEVEQUE. Il m'a signalé hier qu'il avait trouvé là, dans le fossé, des traces de construction. Je m'y suis rendu en promenade cet après-midi avec Carole.

Effectivement, il y a là des vestiges de maçonnerie très ancienne, peut-être d'un bâtiment. Et aussi un petit pont de pierres enfin dégagé des ronces qui en interdisaient la vue :

12 mars 2011, le petit pont de pierre au Nord des terres de la Chaslerie.

De quand date ce pont ? De plus de trois siècles, certainement. Il a dû en passer, là, des charrettes chargées de foin ou de sarrasin, ce "blé noir" que Pascal retrouve désormais, par seaux entiers, dans les murs de la ferme où l'ont accumulé des générations de rongeurs.

Il y a un petit pont comparable, mais vraisemblablement plus récent, au Sud de la douve Est. Lors d'une "Journée du patrimoine", une vieille dame m'a raconté qu'il y a plus d'une soixantaine d'années, elle allait nettoyer son linge au lavoir qui se trouvait à proximité de cet endroit :

13 octobre 2009, le petit pont de pierre au Sud de la douve Est.

J'envisageais de récupérer les pierres du second pont afin de les réutiliser dans mes travaux. Mais, maintenant que j'ai vu l'autre, je choisis de les conserver en l'état et, un jour peut-être, de les restaurer. Sur le premier, il faudrait resserrer les pierres. On verra, je vais y réfléchir...

Bonsoir,

Votre forgeron, manie aussi bien la plume que le marteau sur l'enclume.

Dommage que la remarque de la visiteuse soit tronquée, l'ensemble de son point de vue est peut-être intéressant et nous éclairerait sur sa notion de mauvaise foi (de gauche et la droite... n'a jamais de mauvaise foi).

Je trouve que les pierres du petit pont sont tout-à-fait à leur place, c'est un vestige du passé à conserver.

Le projet de grille de la chapelle est bien vu, voici les noms de deux vitraillistes du Calvados : Sylvie Liegeois, j'ai vu son travail dans le réfectoire de l'abbaye de la Lucerne-d'outre-mer, vraiment très beau et ce soir je ne retrouve pas l'autre personne.

Le manoir de Mebzon, manoir digne d'intérêt, serait-il envisageable, si le propriétaire le veut bien, que vous fassiez des photos d'ensemble.

Le projet de porte fait trop neuf, les lames verticales devraient être de largeurs différentes et non parallèles, je remplacerais la poignée par un loqueteau poucier ; mais ce n'est que mon point de vue, je ne suis pas conseiller technique. Mais pour un MOF.............?
Un autre exemple, à la Bézirie :

Porte au manoir de la Bézirie.

Porte au manoir de la Bézirie.

Porte au manoir de la Bézirie.

Je vois que vous avez sauvé votre peau auprès de Madame.

Bonne soirée !

Rayon de soleil printanier ce matin sur la Chaslerie. J'en profite pour aller me promener du côté de la ferme :

19 mars 2011, la façade Est de la ferme.

Devant le bâtiment, la gadoue commence enfin à sécher :

19 mars 2011, la partie Sud-Est de la ferme.

La semaine prochaine, Pascal va attaquer la restauration des deux ouvertures - une fenêtre et une porte - situées sous les lucarnes.

A cet endroit du bâtiment, l'intérieur - correspondant au futur petit salon - est désormais dégagé des deux escaliers déposés et de tous les matériaux de chantier qui l'encombraient. On aperçoit sur la photo suivante la cheminée dont il va falloir remplacer les corbeaux et le linteau de bois par du granit :

19 mars 2011, l'intérieur du futur petit salon de la ferme.

Voici peut-être des granits que nous utiliserons là ; il faudra que je fasse le tri avec Pascal afin de choisir les bons :

19 mars 2011, quelques-uns des granits stockés à proximité de la ferme.

Pendant quelques semaines, nous n'allons donc plus travailler sur la façade Ouest :

19 mars 2011, la façade Ouest de la ferme.

Deux bonnes nouvelles aujourd'hui, dont m'a informé Marie FRULEUX, l'architecte des bâtiments de France qui suit à Alençon le dossier de la Chaslerie : la D.R.A.C. accepte de subventionner en 2011 la restauration du mur Ouest de la douve Nord ainsi que l'étude préalable de Lucyna GAUTIER.

Le mur permettra d'éviter que le fournil du manoir ne finisse par glisser dans les douves. L'étude préalable organisera la suite des travaux de gros-oeuvre, notamment à propos de l'allée, mais aussi sur les douves et sur la ferme.

J'ai ainsi pu signer ce soir le devis de Lucyna.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 25 Mars 2011
Journal du chantier - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse - Météo - Désultoirement vôtre !
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Malgré de nombreuses déviations pour travaux sur les 60 premiers kilomètres de la route à partir de Paris, j'ai mis 2 h 30 pour arriver à la Chaslerie.

J'y ai été accueilli par une lune descendante et une odeur montante d'herbe coupée ; Bernard a donc passé le "John Deere" pour la 2ème fois de l'année. Avec le temps quasi estival que nous connaissons, elle avait dû bien repousser cette semaine. Je me dis qu'il faudrait noter le nombre d'heures de fonctionnement affiché au compteur de cet engin en ce début de saison, cela me donnerait à l'avenir une meilleure idée du nombre de fois, chaque année, où nous devons sur le métier remettre notre ouvrage. Quand je pense qu'il y a 20 ans à peine, je croyais, en bon parisien, qu'une seule coupe suffirait à l'année...

En faisant mon petit tour du propriétaire, j'ai eu un choc. Je serai plus explicite demain matin, photos à l'appui...

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J'ai, entre autres, deux défauts qui sont en train de me jouer des tours.

D'une part, je suis nul en géologie et, malgré tous mes efforts, je n'arrive toujours pas reconnaître ni à nommer les pierres du secteur. Il faudra donc que, dès que j'en aurai le loisir, je me remette à étudier ce sujet ingrat, en l'état des ouvrages trouvés.

D'autre part, j'ai besoin de voir en vrai grandeur pour percevoir des différences de coloris.

Ainsi, j'ai indiqué avoir découvert à Ger un lot de pierres dont je pensais qu'il conviendrait à mes travaux.

Mais la première benne livrée hier me plonge dans la perplexité :

26 mars 2011, la première bennée de pierres de Ger.

Manifestement, la couleur est trop claire.

Me voici embarrassé à l'égard du vendeur. Comme celui-ci ne m'a pas livré les pierres triées et calibrées comme convenu, je vais pouvoir rediscuter. Mais ce n'est jamais agréable.

P.S. : Le vendeur est passé ce matin. Je lui ai donc fait part de mes critiques. Il va revenir dès cet après-midi, avec son épouse, pour trier les pierres selon les calibres que Pascal nous a indiqués par téléphone.

Je suis impressionné par la vaillance de ce jeune homme et de son épouse : sacrés vikings, ils me surprendront toujours !

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En cette après-midi humide de dimanche, alors que d'autres songeraient à se reposer, voici mon couple de vikings - mari et femme - en train de trier les pierres qu'ils m'ont livrées :

27 mars 2011, les premières pierres achetées à Ger.

Bien sûr, ces pierres n'ont pas la couleur optimale pour la Chaslerie. Elles avaient été maçonnées avec un mélange de chaux et d'argile. J'espère que la pluie, en lavant cette chaux blanche, leur donnera un aspect plus acceptable.

En tout cas, face à ce couple si travailleur, je ne me sens pas le courage de refuser le lot acheté. Il appartiendra à Pascal de panacher le moment venu.

P.S. : le mari m'a dit qu'il n'était pas viking mais corse. Quoi qu'il en soit, c'est un malabar de 110 kg de muscles.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Dimanche 27 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse - Dans l'Orne - Annonces
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Pendant que le couple vikingo-corse s'escrimait à trier des pierres, je me suis donc rendu au château de X (voir en "Sujets divers").

Sur le chemin du retour, entre Céaucé et Domfront, j'ai remarqué sur la droite (peu avant d'arriver à la hauteur de la chapelle que restaurent nos amis JOUACHIM) un ensemble de bâtiments agricoles d'aspect avenant. Je suis allé y jeter un coup d'oeil, accueilli là par le propriétaire qui m'a fait les honneurs du lieu.

Dans son futur logis, je suis tombé en arrêt devant la cheminée : c'est exactement le modèle qui serait idéal pour la ferme de la Chaslerie. Ca doit donc se trouver, que diable !

27 mars 2011, une cheminée idéale pour la ferme de la Chaslerie.

La voici, massive, sous un autre angle :

27 mars 2011, la cheminée vue sur un chantier à Céaucé.

Si l'un des visiteurs du site en connaît une analogue à vendre, qu'il veuille bien me le signaler, j'étudierais la question de près !

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Dès sa reprise du travail ce matin, Pascal est allé voir les pierres triées hier. Il ne trouve pas les 9 m3 vendus, mais 7. Surtout, il n'est pas du tout satisfait du calibrage effectué, beaucoup trop grossier à ses yeux.

P.S. : J'ai parlé ce matin au géant corse. Une fois de plus, il s'est montré très correct et courtois. Nous sommes convenus que nous prendrions le temps de voir comment la pluie lave la chaux du premier lot. Je lui ai précisé qu'il ne devrait pas se sentir lié à mon égard s'il trouvait un autre acheteur.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 28 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Ailleurs - Annonces
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Les cours de l'hôtel des invalides, à Paris, sont pavées de grès. Les pierres sont de belles dimensions comme le montre la photo suivante (où ma chaussure donne l'échelle) :

28 mars 2011, les pavés des Invalides.

Je me dis que des pavés de ce modèle seraient parfaits pour la cour de la Chaslerie et pour la partie de l'avenue qui traverse l'avant-cour. Il m'en faudrait donc 1 200 m2.

Si un visiteur du site connaît un filon, je le prie de me l'indiquer. Car cela pourrait m'intéresser.

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 31 Mars 2011
Journal du chantier - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse - Ferme et son fournil
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Cette semaine, Pascal a recommencé à trier les pierres le long de la D 22. Le chantier de la ferme est donc interrompu, le temps que j'aille voir si l'une des cheminées qui m'ont été signalées pourraient faire l'affaire. Je vais profiter de cette promenade pour négocier un potager de granit pour la ferme et, peut-être, des pavés pour l'avant-cour du manoir, signalés par un visiteur de ce site internet.

Merci à Guy HEDOUIN de m'avoir signalé une cheminée à vendre.

la cheminée achetée à Sainte-Opportune, près de Briouze.

Ce soir, le marché a été conclu. Les pierres, actuellement entreposées dans une ancienne fosse à purin, seront livrées dans huit jours :

31 mars 2011, la future cheminée de la ferme.

En attendant, je demande à Pascal de terminer, si le temps le permet, de trier les pierres le long de la D 22, puis de commencer à percer de petites ouvertures dans la future cuisine de la ferme (comme expliqué, sous cet onglet, le 23 février dernier).

P.S. : En fin de journée, toutes les pierres accumulées depuis une quinzaine d'années en bordure de la D 22 ont enfin été triées et calibrées. La place est enfin nette. Ouf !

1er avril 2011, la place est bientôt nette le long de la D 22.