Abords, Avenue, terrasse

Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 14 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Installation du manomètre en tête du puits du premier forage :

12 décembre 2018 à 10 h 13.

12 décembre 2018 à 10 h 14.

On tourne un robinet de manière à bloquer la sortie de l'eau vers le tuyau noir de dérivation et on observe le résultat : seulement 100 grammes de pression !

12 décembre 2018 à 10 h 19.

Je lis une certaine déception sur les visages, il faudra une pompe immergée pour amener l'eau à la chaufferie mais on me dit qu'on ne devrait pas avoir de problème pour le rejet :

12 décembre 2018 à 10 h 22.

L'eau a en outre l'inconvénient d'être ferrugineuse puisque la tôle ondulée utilisée quelques jours seulement a déjà rouillé :

12 décembre 2018 à 10 h 54.

Il est temps de se déplacer vers l'endroit du deuxième forage, à 20 mètres à l'Ouest du premier, légèrement en aplomb. Il est en effet prévu à ce moment-là que l'eau sera pompée du 2ème puits pour être rejetée dans le 1er :

12 décembre 2018 à 11 h 24.

Je note au passage la température de l'eau du 1er puits : 11° C, ce qui est moins que ce que nous avions pensé au toucher :

12 décembre 2018 à 11 h 22.

On me déclare que le 1er puits débite 32 m3/h d'eau et que le caractère ferrugineux de celle-ci, dont je m'inquiète, ne devrait pas poser de problème dans la mesure où elle circulera en circuit fermé, sans contact avec l'air ; il faudra cependant, par précaution, installer sur les puits des pompes en inox.

On m'explique enfin que le fort débit et la petite pression caractérisent le fait qu'on a atteint une rivière souterraine. Tout cela me semble bien mystérieux.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 15 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Le début du deuxième forage a commencé à 11 h 30 :

12 décembre 2018 à 11 h 29.

12 décembre 2018 à 11 h 30.

12 décembre 2018 à 11 h 31.

12 décembre 2018 à 11 h 33.

12 décembre 2018 à 11 h 34.

12 décembre 2018 à 11 h 34.

On a rencontré les eaux de surface sur la roche vers 12 mètres de profondeur :

12 décembre 2018 à 11 h 36.

Remontée du gros trépan :

12 décembre 2018 à 11 h 37.

Installation du petit, qui est neuf :

12 décembre 2018 à 11 h 52.

12 décembre 2018 à 11 h 54.

A midi, le petit trépan a touché la roche :

12 décembre 2018 à midi.

A une profondeur de 15 mètres :

12 décembre 2018 à 12 h 03.

A la reprise du travail, vers 13 h 30 :

12 décembre 2018 à 13 h 39.

A une quarantaine de mètres de profondeur :

12 décembre 2018 à 13 h 51.

12 décembre 2018 à 13 h 55.

12 décembre 2018 à 13 h 56.

12 décembre 2018 à 14 h 11.

A une soixantaine de mètres de profondeur, toujours pas d'eau, rien que de la roche noire réduite en poudre par le trépan :

12 décembre 2018 à 14 h 12.

Les deux foreurs se concertent et décident d'arrêter le forage à une profondeur de 68 mètres :

12 décembre 2018 à 14 h 13.

La sortie du petit trépan :

12 décembre 2018 à 14 h 31.

Les tubes bleus à retirer :

12 décembre 2018 à 14 h 34.

12 décembre 2018 à 14 h 34.

12 décembre 2018 à 14 h 38.

12 décembre 2018 à 14 h 39.

Comme un œil mort :

12 décembre 2018 à 14 h 44.

Les foreurs ont remis dans le trou un maximum des matériaux qui en avaient été retirés...

12 décembre 2018 à 14 h 53.

... mais, après ce travail, environ la moitié de ces matériaux est restée en surface puisque le sable est moins dense que la pierre :

12 décembre 2018 à 14 h 54.

En résumé, deux heures de travail pour rien.

Donc un troisième forage au moins sera nécessaire. Direction le premier alignement de tilleuls, vers le deuxième tilleul en partant de la charretterie.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 15 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Après le premier forage, nous étions tous enthousiastes. Après le deuxième, j'étais devenu très perplexe et me mettais à douter de la possibilité de forer un puits convenable pour le rejet.

Le troisième forage a commencé vers 15 heures, à un endroit que j'avais fait niveler par le terrassier COURTEILLE de Domfront peu de temps après mon achat de la Chaslerie. Je n'ai donc pas été surpris qu'il y ait là très peu de bonne terre et qu'on arrive tout de suite sur de l'argile :

12 décembre 2018 à 14 h 55.

12 décembre 2018 à 14 h 55.

12 décembre 2018 à 14 h 56.

12 décembre 2018 à 14 h 58.

Avant même que le premier trépan soit complètement enfoncé, on a en effet trouvé de l'argile. Et, tout au long du forage, j'ai senti une nette odeur d'H2S dont je doute qu'elle soit porteuse de bonnes nouvelles pour la pérennité de l'installation :

12 décembre 2018 à 14 h 59.

12 décembre 2018 à 15 heures.

12 décembre 2018 à 15 h 02.

12 décembre 2018 à 15 h 04.

12 décembre 2018 à 15 h 05.

Voici l'eau de surface :

12 décembre 2018 à 15 h 08.

12 décembre 2018 à 15 h 12.

Le passage au petit trépan :

12 décembre 2018 à 15 h 12.

12 décembre 2018 à 15 h 13.

12 décembre 2018 à 15 h 13.

Le tubage des 12 premiers mètres de forage :

12 décembre 2018 à 15 h 14.

12 décembre 2018 à 15 h 15.

12 décembre 2018 à 15 h 15.

12 décembre 2018 à 15 h 18.

12 décembre 2018 à 15 h 19.

12 décembre 2018 à 15 h 20.

12 décembre 2018 à 15 h 21.

12 décembre 2018 à 15 h 23.

12 décembre 2018 à 15 h 25.

12 décembre 2018 à 15 h 25.

12 décembre 2018 à 15 h 27.

12 décembre 2018 à 15 h 27.

12 décembre 2018 à 15 h 42.

A une profondeur de 55 mètres, on a trouvé de l'eau en débit médiocre :

12 décembre 2018 à 15 h 44.

12 décembre 2018 à 15 h 51.

12 décembre 2018 à 16 heures.

12 décembre 2018 à 16 h 05.

12 décembre 2018à 16 h 15.

A 61 mètres de profondeur, le débit était de 4,5 m3/h :

12 décembre 2018 à 16 h 21.

12 décembre 2018 à 16 h 21.

Les foreurs ont alors décidé de descendre à 70 mètres.
A 16 h 35, le chef d'équipe m'a dit que le débit avait progressé à 5,5 m3/h.
La remontée du trépan a commencé à 16 h 40. En attendant, les tubes destinés à être enfilés dans le puits étaient alignés sur le sol :

12 décembre 2018 à 16 h 48.

A 17 h, le chef d'équipe m'a déclaré que ce troisième forage s'est également traduit par un puits artésien. Sentant que je doutais du caractère suffisant du débit de ce puits, il a ajouté que "le débit va se développer, comme pour le premier forage où il est passé de 25 à 50 m3/h". D'où sortait-il ce chiffre ? Je l'ignore et devrai le demander à David BREBANT. En tout cas, toutes ces histoires de circulation de l'eau dans le sol m'apparaissent de plus en plus mystérieuses :

12 décembre 2018 à 17 h 14.

12 décembre 2018 à 17 h 17.

12 décembre 2018 à 17 h 21.

12 décembre 2018 à 17 h 30.

12 décembre 2018 à 17 h 32.

12 décembre 2018 à 17 h 32.

Le travail s'est poursuivi à l'éclairage électrique :

12 décembre 2018 à 17 h 41.

12 décembre 2018 à 17 h 45.

Voici le compagnon en train de faire couler de petites billes d'un produit blanc dans l'espace entre le tube bleu et la terre forée ; il ne travaillait que d'un côté du tube et j'ai alors exprimé mon doute sur le fait que les billes puissent ainsi se répandre en quantité suffisante tout autour de ce dernier :

12 décembre 2018 à 17 h 49.

12 décembre 2018 à 17 h 49.

En fin de journée, je me retrouvais ainsi avec un résultat très différent de celui encore espéré le matin-même. J'étais resté toute la journée debout dehors, le moral n'était pas terrible. D'où mon courriel d'interrogations à David BREBANT et la ribambelle d'échanges qui ont suivi à ce stade.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Samedi 15 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Les foreurs sont revenus avant-hier, pendant que je me trouvais à Paris.

Hier, j'ai vu qu'ils avaient disposé des tuyaux pour déverser l'eau excédentaire des puits artésiens :

14 décembre 2018.

14 décembre 2018.

Ces tuyaux sont posés en travers de l'allée historique sur laquelle ils empêchent par conséquent toute circulation. Il va donc falloir que, très rapidement, je fasse à tout le moins enfouir ces tuyaux, ce qui va défoncer l'empierrement de l'allée.

14 décembre 2018.

Pas mal d'eau continue ainsi à être canalisée vers les douves...

14 décembre 2018.

... et j'observe que les chantepleures ont repris du service...

14 décembre 2018.

... ce qui me paraît corroborer l'information, donnée par un courriel de David BREBANT, que la cimentation du premier puits fuit.

Il va falloir évaluer la situation. Je me propose donc, dans un premier temps, d'interroger de nouveau David BREBANT puis de demander son avis à Thierry BURIN des ROZIERS.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Jeudi 20 Décembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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On se souvient que je me demandais comment procéder pour éviter que les tuyaux bleus du foreur n'empêchent la circulation, sur l'allée historique, des tracteurs et engins nécessaires, entre autres, à l'entretien des abords de notre manoir favori. Un autre souci était d'éviter que le débit d'eau ne détériore un glacis de la douve Sud.

(...) m'a proposé une idée à laquelle je suis confus de n'avoir pas pensé tout seul, celle de déverser l'eau excédentaire dans un fossé qui se trouve au Sud de la parcelle forée, en limite des "nouvelles terres". J'ai immédiatement topé, voyant là un moyen d'éviter de défoncer l'empierrement de l'allée.

Voici le résultat car il a procédé dès ce matin à l'application de son idée :

20 décembre 2018.

20 décembre 2018.

20 décembre 2018.

20 décembre 2018.

20 décembre 2018.

C'est exactement ce que j'aime, une idée astucieuse mise en œuvre proprement et sans délai.

20 décembre 2018.

Quand je vois par exemple ces pierres de cheminée et autres en attente à côté de la chapelle...

20 décembre 2018.

... je me dis que j'aimerais qu'il puisse en aller de même pour d'autres travaus.
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade
Envoyé : jeudi 27 décembre 2018 09:18
À : antoineassocies@orange.fr
Objet : RE: Devis

Merci.

Où s'arrête ce devis ? Je comprends qu'en amont, vous prenez le relais du foreur. Mais où est la limite aval ? Est-ce que l'arrivée de la chaleur (par le sol ou les radiateurs, selon le cas) dans les pièces destinées à l'habitation est incluse ?

Je comprends que ce devis ne couvre que la 1ère tranche du chauffage (colombier, RC du logis, bâtiment Nord, chapelle). Pourriez-vous m'indiquer quelle rallonge prévoir pour le reste (étage du logis, reste de l'"aile de la belle-mère", tour Louis XIII, cave) ?

Et j'avais compris que les PAC seraient des T130. Pourquoi ce changement en faveur de T98-E ?

Par ailleurs, j'attends que M. BREBANT déclare son travail fini et, dans l'immédiat, ses réponses à mes dernières questions sur les qualités/défauts de son installation et ses analyses de l'eau.

Bien cordialement,

PPF

________________________________________________________

De : antoineassocies@orange.fr <antoineassocies@orange.fr>
Envoyé : jeudi 27 décembre 2018 08:56
À : penadomf@msn.com; antoineassocies@orange.fr
Objet : Devis

Bonjour,

Veuillez trouver ci joint le devis.

En vous souhaitant bonne réception.

Cordialement.

ANTOINE & ASSOCIES
21 Rue du Champ Saint Michel - 14700 FALAISE
Tel : 02 31 40 70 05 Mail : antoineassocies@orange.fr

(Fin de citation)
Notre troquet favori à Bagnoles, du côté du "Cetlos", celui où l'on servait un chocolat chaud excellent car allongé de maïzena, a fermé du fait du départ à la retraite des tenanciers coutumiers. La réouverture est prévue en mars sous un autre pavillon. Carole et moi avons donc dû, hier après-midi, passer à notre choix n°2, une pâtisserie après le marchand de journaux. Et, là, autour d'un chocolat moins bon que dans l'ex-troquet favori, Carole m'a reproché que ma liste du 20 novembre soit "trop compliquée". Comme moi, elle s'interroge en effet sur les meilleurs moyens de débloquer notre chantier favori, encalminé depuis trop longtemps.

Je trouve curieux ce souci de vouloir ramasser en un minimum de points un tel chantier. Déjà la D.R.A.C. me l'avait demandé lors de sa visite du 15 novembre dernier. Dans son principe, l'idée paraît simple et de bon sens. Mais, en pratique, ça ne marche pas, en tout cas pour moi.

Toutes ces personnes, dont je ne mets nullement en doute les bonnes intentions, ne comprennent pas que j'ai besoin de pouvoir me lancer constamment dans plusieurs directions à la fois, par simple souci de ne pas me retrouver coincé par l'un des multiples contretemps qui ne manquent pas de surgir à tout moment pour des raisons étrangères à ma volonté. A commencer par la disponibilité des artisans ou les découvertes inopinées comme il en arrive à tout bout de champ en de multiples domaines. J'ai aussi et surtout des rythmes à respecter, le fiscal n'étant pas le moindre, loin s'en faut, qui m'obligent à avancer vaille que vaille, contre vents et marais si nécessaire : à ce seul titre, je dois pouvoir maintenir une vitesse de croisière à peu près constante et ce n'est pas un mince effort au milieu de tous les obstacles entre lesquels je passe ma vie à godiller.
Mon voisin et ami François LAUTOUR viendra me donner son avis sur la possibilité de tirer parti des forages récents pour alimenter, dans de bonnes conditions d'exploitation, un dispositif de chauffage par aquathermie.

En l'état du dossier, la question ne me semble pas évidente et je ne voudrais pas m'engager dans des investissements aussi coûteux sans avoir vérifié, autant que faire se peut, que je ne vais pas me retrouver planté.
François LAUTOUR m'a rendu visite ce matin. Je lui ai montré les forages, en ai détaillé les résultats, tels du moins que je les connais, puis lui ai fait lire le devis d'un plombier.

Selon lui, je n'ai pas de souci à me faire à propos d'un chauffage par aquathermie réalisé dans de telles conditions.
Igor, en vacances cette semaine, m'a proposé de venir nous donner un coup de main à la Chaslerie. J'ai tout de suite accepté.

Je me suis dit qu'il pourrait finir de gratter les restes de ciment sur les murs du troisième étage du colombier et creuser à la mini-pelle les fossés pour enterrer les tuyaux bleus du foreur.

En ce qui concerne les restes de ciment à gratter et autres interventions en maçonnerie du 3ème étage du colombier, l'architecte m'a confirmé depuis la mi-novembre que ces travaux, s'inscrivant dans le droit fil de mes efforts antérieurs pour faire disparaître les horreurs manifestes de mes prédécesseurs, ne nécessitent pas d'autorisation particulière.

Donc Igor a pu commencer, dès aujourd'hui, par faire tomber l'enduit de ciment autour de la fenêtre Nord-Oust :

7 janvier 2019.

On s'est alors aperçu qu'il serait trop difficile de remplacer par des pierres les parpaings de béton disposés autour des fenêtres lorsqu'elles ont été percées. Je me bornerai donc là, pour l'essentiel, à substituer de la chaux au ciment des éveils, ce qui permettra de ne pas tout casser à cet endroit :

7 janvier 2019.

7 janvier 2019.

Par ailleurs, ne pouvant décemment pas garder le ciment et la brique creuse de la niche du coin Nord-Ouest de la pièce, j'ai demandé à Igor de les faire sauter...

7 janvier 2019.

7 janvier 2019.

... mais là, nous avons eu la surprise de tomber sur une feuillure en bonne qualité de maçonnerie de pierres...

7 janvier 2019.

7 janvier 2019.

... avec des pierres de seuil convenablement agencées...

7 janvier 2019.

... de sorte que j'ai décidé de ne pas faire disparaître cette niche mais de la conserver pour y installer, le moment venu, un rangement de menuiserie. Je comprends en effet que cette niche était une porte, trop basse pour pouvoir être utilisée en tant que telle de nos jours, qui a été percée et proprement maçonnée dans le courant du XIXème siècle, lorsque d'anciens trous de colombe ont fait les frais de cette opération. Cette porte basse a été bouchée et salopée dans les années 1950, lorsque a été percée la porte centrale qui demeurera, comme l'a prévu le projet de juillet dernier de l'architecte. Conclusion : je ne vais guère rétablir les trous de colombe initiaux dans la moitié Ouest du mur Nord du colombier. Juste remettre un peu d'ordre dans ceux qui entourent la niche de cette partie du mur.

En revanche, il est confirmé que la niche Nord-Est est bien, en totalité, une saloperie bâclée des années 1950. Donc là, pas de quartier : on fera disparaître cette horreur et on rétablira à sa place les trous de colombe envolés :

7 janvier 2019.

J'ai demandé hier soir au foreur comment procéder pour enterrer les tuyaux d'évacuation des puits.

Voici sa réponse, ce matin :

(Début de citation)

Tout d'abord, les tuyaux de forage peuvent effectivement être enterrés mais les tuyaux gris d'évacuation valent moins cher (tube de forage alimentaire : 9.65 euros H.T. le mètre) ; à vous de voir.

Il faut tout d'abord ouvrir les tranchées afin d'y poser les tubes d'évacuation et ensuite creuser tout autour des forages afin de poser des drains autour avec du cailloux 20x40 et d'orienter les drains dans les tubes d'évacuation.

Le cailloux et les drains posés, recouvrir les drains de cailloux 20x40 et ensuite idéalement poser des buses de puits par exemple de 50 cm de haut mais enterrées pour quelle ne dépassent pas du sol. (voir plan schématique joint ; excusez-moi je ne suis pas un grand dessinateur).

Tant que les PAC ne sont pas installées, j'ai peur qu'en fermant la vanne le forage déborde davantage entre la cimentation et le terrain ; donc il vaut mieux la laisser ouverte.

(Fin de citation)

Comme indiqué hier, j'envisageais de demander à Igor de faire le nécessaire. Mais (...) craint que les chenilles de la mini-pelle ne défoncent le terrain ; il me recommande donc ce matin d'attendre le retour des beaux jours pour donner suite, non sans ajouter qu'il sait lui aussi conduire la mini-pelle.
A l'heure où je déjeunais d'un cassoulet à ma cantine favorite, j'ai reçu, sur mon téléphone portable, un long courriel d'un membre du fan club. Ce que j'appelle un membre de qualité du fan club puisqu'il n'hésite pas à s'exprimer sur notre site favori à propos de sujets divers. Je me souviens qu'à l'occasion de la dernière présidentielle, nos opinions divergeaient ; je ne sais si, à ce jour, "Nicodème" (c'est son pseudo sur ce site) a admis que son candidat, qui fut élu, était surtout une bulle médiatique, nous n'en avons pas reparlé. Nicodème s'est également intéressé à mes réflexions sur le choix du mode de chauffage de notre manoir favori et nous a tenu informés du résultat de ses propres recherches en la matière.

Soyons clairs : je n'ai jamais rencontré "Nicodème" dans le monde réel, c'est en se connectant à notre site favori, je ne sais pourquoi ni à quelle occasion, qu'il s'est intéressé à mon aventure de restaurateur de vieilles pierres. Nous sommes ensuite devenus "amis Facebook" à sa demande, de sorte que je sais qu'il travaille dans l'immobilier au Maroc, qu'il est en train de se construire une grande maison du côté de Marrakech et qu'il aime parcourir son pays d'adoption en "Land-Rover", en tenue de bédouin et dans des paysages dignes du film "Le patient Anglais".

Voici donc ce qu'il vient de m'écrire et que je cite "in extenso" :

(Début de citation)

De : (...)@gmail.com
Envoyé : mardi 8 janvier 2019 12:38
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : Tuyaux puits canadien

Hello PPF, bonne année !

Pour la réalisation de mon puits canadien, à Marrakech , j'ai utilisé des tuyaux d'évacuation en PVC de 200mm type SN2 (résistance à 2 bars de pression) à environ 5 €/m acheté chez Ferroplast. Il ne me parait pas utile de prendre de la qualité alimentaire. Beaucoup plus solide que le PVC gris.

Voici une description du puits canadien qui devrait être achevé cette semaine :


Il s'agit de tuyaux PVC orange de 6m de long et diamètre 200mm. Ils s'emboitent par des joints caoutchouc.

La tranchée fait 50m x 3m x 3m et nous avons enfoui 8 séries de tuyaux à 3m de profondeur à l'arrivée. La tranchée fait un coude pour éviter un arbre existant.

Les tuyaux sont posés en 2 nappes de 4 séries, ceci afin de respecter un intervalle de 1m en largeur et 50 cm en hauteur et favoriser les échanges thermiques avec la terre.

Il y a une pente de 2% pour évacuer l'eau de condensation par un siphon en entrée de l'air (photo avec la dalle en béton posée sur un hérisson de galets).

Les tuyaux se rejoignent dans une grande buse qui entre dans le local technique, dans la maison, puis va sur le toit où est positionné un ventilateur-évaporateur. L'air ainsi aspiré et refroidi (2 fois : par le puits canadien puis dans le ventilateur en évaporant de l'eau) passe alors dans des canalisation souples dissimulées dans les faux plafonds.

Bon courage.

Pour ton architecte :

Il me semble que que tu réclames de la franchise dans les échanges avec tes lecteurs, donc je me jette à l'eau.

Je crois que tu as tendance à vouloir résoudre les conflits en montant des dossiers et en écrivant des palanquées de messages, destinés notamment à montrer que tu as raison, et donc implicitement que l'autre a tort. Je te suggère une solution plus courageuse sur le plan de l'amour-propre : va le voir, parle-lui et excuse-toi, ceci dans l'intérêt de la poursuite de ton chantier, sinon, c'est 6 mois de plus à en trouver un autre. Sans compter que tu dois être connu comme le loup blanc dans la profession.

Beaucoup d'échanges avec les personnes que tu cites dans tes messages décrivent des situation conflictuelles ou a minima contiennent des remarques blessantes qu'elles lisent probablement (femme, fils, belle-fille, Christian, architecte(s),etc...). Cela te rend sûrement malheureux et c'est contre-productif pour ton chantier.
La définition de l'EMPATHIE me parait digne d'être méditée.

Amicalement

Nico(...)
Mob : +212 666 (...)

(Fin de citation)

Bon, me voici habillé pour l'hiver !

Ce courriel m'interpelle d'autant plus que, dans sa partie consacrée à l'architecte, le deuxième paragraphe répète mot pour mot le conseil que, pas plus tard qu'il y a trois jours, m'a donné ma mère, lectrice très assidue de notre site favori (c'est à son intention que je mets en ligne des photos de notre descendance pendant le laps de temps où cela m'est autorisé).
(Si ce n'est que, forte d'une expérience continue de plus de 67 années, ce qui n'est pas rien, ma mère admet que j'ai toujours raison, "qualité FOURCADE" oblige...).

Quant au paragraphe suivant, il est évidemment en phase avec les retours que j'obtiens, quand il y en a, des intéressés. En termes psychanalytiques, on dirait, je crois, que je n'ai pas beaucoup de surmoi. C'est un fait.

Je vais bien entendu prendre tout cela en considération.

S'agissant de l'architecte, j'ai commencé à rédiger à son intention un projet de lettre que je ne lui enverrai pas dans sa version actuelle. Je n'étais pas encore arrivé tout seul à l'idée de lui téléphoner pour essayer de rétablir le contact. Car, pour avancer, il n'y a rien que j'apprécie autant qu'être sûr de mes arrières. Or je n'ai pas encore achevé mon "home work". Mais ça avance, petit à petit et, je l'espère, dans la bonne direction.
Une réunion cette après-midi à laquelle participaient notamment deux représentants de l'entreprise "LEMASSON", fabriquant de pompes à chaleur, me laisse très perplexe :
- je comprends que ma responsabilité est en première ligne pour les forages dont les résultats m'ont causé un certain inconfort ;
- je suis dissuadé d'opter pour une chaufferie centrale en raison des déperditions de chaleur et du coût des tuyaux de transport de l'eau chauffée ;
- il m'est vivement recommandé de faire intervenir un bureau d'études pour définir mes besoins de puissance de chauffage en fonction des isolations thermiques qui seraient mises en place ainsi que des parts relatives des radiateurs et du chauffage par le sol ;
- enfin, il m'est indiqué que le "tarif jaune" d'EdF ne serait pas nécessaire, au moins pour la première tranche de chauffage que j'envisage.

Dans ces conditions, inutile de s'étonner que j'aie beaucoup de mal à avancer sereinement sur ce dossier aussi difficile et coûteux qu'enquiquinant pour moi.
Les propos de Jean-Louis BERCAITS, dirigeant de "LEMASSON", et Maxime HELYE, "responsable Applications spécifiques" de la même entreprise, ont commencé à faire leur chemin dans mon esprit. En particulier, j'avais compris hier que je pourrais avoir intérêt, moi aussi, à abandonner le principe d'une chaufferie centrale au profit de l'installation de plusieurs chaufferies desservant chacune une partie de l'ensemble de mes bâtiments (l'une de ces chaufferies pouvant utilement être établie dans l'arrière-cuisine du bâtiment Nord).

Ainsi, ce matin, je me suis réveillé avec l'idée de remettre en cause les schémas définis, à l'intention d'(...), dans ma lettre du 10 avril et mon courriel du 20 novembre derniers. Comme on le sait, j'y exprimais mes "desiderata" de l'époque en matière de restauration de notre manoir favori (sans oublier d'évoquer l'urgence relative des différentes tranches de travaux envisagées ou, si l'on préfère, le calendrier souhaité pour leur réalisation).

Mes vues seraient dorénavant les suivantes :

- je retiendrais l'idée de renvoyer à mon successeur l'installation du chauffage du colombier ainsi que du premier étage du logis, du reste de l'"aile de la belle-mère", de la tour Louis XIII et de la chapelle ; je me bornerais donc à une pompe à chaleur dans l'arrière-cuisine du bâtiment Nord ;

- par voie de conséquence, je limiterais en principe l'horizon des travaux que je financerais au bâtiment Nord en entier (donc y compris le cabinet de toilettes jouxtant la "chambre mortuaire", la cuisine à l'emplacement-même de celle qui existait lorsque j'ai acheté notre manoir favori et donc cette arrière-cuisine) et à la moitié Nord du logis (c'est-à-dire la salle-à-manger, la chambre au-dessus, la tour Nord-Est et la cage d'escalier). Ainsi, je m'abstiendrais de toute intervention significative (autre que la restauration des menuiseries extérieures) dans le reste du logis (c'est-à-dire le salon, la "salle dévastée" et la tour Sud-Ouest).

Bien entendu, je me réserverais la possibilité d'en faire davantage, selon mes disponibilités et celles de toutes les contreparties en cause sur de tels projets.

A ce stade de mes réflexions, il me semble que cela pourrait fonctionner pour moi et constituer une base utile de dialogue avec l'architecte (ou les architectes) en charge de mon projet.

P.S. (du 30 octobre 2019) : La tour de contrôle m'apprend que ce message a été individualisé hier. Je le relis donc. Et m'aperçois que mes idées ont encore évolué depuis le 12 janvier dernier.

Désormais, j'attends que le bureau d'études mandaté en juin dernier (le 27 précisément) me communique le résultat de ses réflexions. Le contrat stipulait que l'"Etude de faisabilité Aquathermie" me serait parvenu avant la fin octobre. Il ne reste que deux jours pour savoir si "Bee +" aura respecté cet engagement.
Après avoir reçu le courriel qui suit, je vais demander à Christian s'il se sent capable de s'occuper de ce genre de bestiole...

... c'est-à-dire, en particulier, de lui (leur) clôturer un territoire de tonte englobant les douves et la majeure partie du "Pournouët".

(Début de citation)

De : Bruno et Karine Guérin <bruno-et-karine.guerin@orange.fr>
Envoyé : dimanche 13 janvier 2019 19:49
À : FOURCADE Pierre-Paul
Objet : Cherche Chèvre des Fossés

Bonsoir,

Au cas où votre recherche serait toujours d’actualité, les naissances vont commencer d’ici 15 jours, et les réservations, le cas échéant, sont à faire en ce moment.

Bien sincèrement,

Karine GUERIN
Ferme de Kerourin
56 160 Ploërdut
02.97.28.97.57
http://bruno-et-karinegue.wix.com/ferme-de-kerourin

______________________________________________________________

From: no-reply@parastorage.com
Sent: Friday, July 27, 2018 4:56 AM
To: bruno-et-karine.guerin@orange.fr
Subject: New message via your Wix website, from penadomf@msn.com

Vous avez un nouveau message:
Via : http://bruno-et-karinegue.wixsite.com/ferme-de-kerourin
Détails du message:

Nom FOURCADE Pierre-Paul

Email penadomf@msn.com

Sujet Chèvre des fossés

Message Je recherche une chèvre des fossés pour entretenir les douves pentues d'un monument historique (bas-)normand. Si elle me donne satisfaction, je lui adjoindrai des congénères. En auriez-vous à vendre ? Cordialement, PPF 06 12 96 01 34
Envoyé le : 27 July, 2018
Merci d'avoir utilisé Wix.com!

(Fin de citation)
Excellente réunion de travail, hier après-midi, à la D.R.A.C. à Caen.

Lors de sa venue à notre manoir favori le 15 novembre dernier, le conservateur régional des monuments historiques m'avait nettement recommandé de focaliser mon programme de travaux de restauration sur un petit nombre de projets clairs pour tout le monde.

Face à mon interlocuteur d'hier, aussi attentif que bienveillant, j'ai pu expliquer où j'en suis en la matière. Je crois que j'ai été compris.
Voici deux photos d'un ragondin attrapé aux abords immédiats de notre manoir favori :

10 janvier 2019.

10 janvier 2019.

(...) m'a appris que notre piégeur favori n'en a pas occis moins de 18 depuis qu'il intervient ici, c'est-à-dire en quelques semaines. A son palmarès ici également, un vison d'Europe (espèce protégée) qu'il a immédiatement relâché.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 15 Janvier 2019
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Plomberie-chauffage - Terrassement - Abords, Avenue, terrasse
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Au courrier du jour, le compte rendu des forages effectués le mois dernier par David BREBANT, ainsi qu'une analyse chimique de l'eau trouvée.

En résumé :
- les deux puits sont artésiens, ce qui est rare,
- le premier puits (dit "de pompage") a un débit de 35 m3/h, ce qui est très important, et le second (dit "de rejet"), un débit de 5 m3 environ, ce qui, m'indique le foreur, devrait suffire pour nos usages ;
- l'eau est très ferrugineuse, ce qui entraînera des frais d'entretien du circuit amont de l'aquathermie, mais le pH est favorable.

Ce soir, David BREBANT m'a passé un long coup de fil pour me rassurer sur les résultats de ces forages. Je l'ai tenu informé sur l'état de mes cogitations sur la suite des travaux et la manière de me faire aider, peut-être par un bureau d'études, en plus d'un (ou de deux) architecte(s). Nous sommes convenus de repousser le creusement de tranchées pour enfouir divers tuyaux à l'époque où le terrain serait de nouveau capable de supporter des engins de chantier, donc vers mai prochain. David BREBANT m'a promis son concours pour cette opération.