Abords, Avenue, terrasse

Chantier au repos, à Christian près mais pas pour longtemps pour ce qui le concerne. Roland FORNARI s'est néanmoins manifesté. Idem pour le démolisseur qui me parle de cheminées anciennes pour remplacer les deux de la moitié Nord du logis (celle de la salle-à-manger et celle de Mebzon).

Roue de tracteur pas encore changée mais devis accepté. Merci Maxime pour ton aide !

Allers-retours à Pontorson où je dialogue, pour un lot qui vient de se libérer, avec un Roumain en C.D.D. sans garanties évidentes mais doté d'une concubine enceinte jusqu'aux dents. Toujours aucun écho du jeune à coiffure bizarre qui, au dernier décompte, me devait plus de 3 000 € mais que je devrais être autorisé à faire expulser sous peu (du moins je l'espère).

Plus que jamais distrait au volant, j'ai échappé à trois ou quatre refus de priorité (de ma part) au cours des trois derniers jours.

Contributions à la mise au point d'un ballet acoustique dans notre combat anti-éolien favori. L'adversaire est très coriace mais on se bat comme des lions.

Et, bien sûr, visites quotidiennes à ma mère qui semble se remettre rapidement.

3 juillet 2018.

J'en veux pour preuve qu'elle a la dent plus dure que jamais, désormais à l'encontre d'un personnel hospitalier qui me paraît pourtant s'acquitter parfaitement d'une tâche que je ne lui envie pas.

P.S. : J'oubliais : je lis toujours avec autant d'intérêt "Les derniers jours de Versailles". Il faudra que j'offre ce passionnant bouquin autour de moi.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mardi 31 Juillet 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Maçonnerie-carrelage - Abords, Avenue, terrasse
0
Hier soir à Laval, Igor et Gina m'ont très gentiment proposé de partager leur dîner. Ils m'ont fait visiter le pavillon qu'ils ont acheté en mars dernier en s'endettant sur 25 ans et sur lequel Igor, poussé par Gina, est en train d'entreprendre lui-même d'importants travaux.

Dans le jardin, j'ai remarqué un lot de granits modernes de récupération et Igor m'a expliqué que son employeur, "Euravia", donne à ses salariés les pierres, comme par exemple les pavés, qu'il récupère sur les chantiers de travaux publics qui lui sont confiés par les collectivités locales. Lorsque ces matériaux ne trouvent pas preneur, comme dernièrement 800 mètres de route pavée, ils servent de remblais ou sont concassés en gravier. Cette fin me paraît d'autant plus saugrenue que la route pavée démontée en question avait, paraît-il, été recouverte de gravier avant de recevoir une couche d'enrobé pour son dernier usage ; autrement dit, les pavés, ainsi protégés, étaient restés dans leur jus. Certes Igor avait bien pensé à moi quand il avait vu ce lot mais il n'avait pas voulu engager de frais de transport pour me les livrer.

"La prochaine fois où tu verras passer un tel lot, tu me le bloques et je me chargerai moi-même de trouver un transporteur" lui ai-je répondu.

Et dire qu'il y aurait peut-être eu là de quoi restaurer la cour et même les 534 mètres de l'allée historique de notre manoir favori, quelle misère !
Je viens de "capturer" sur "mappy.com" la photo aérienne de notre manoir favori ainsi que celles des terres environnantes. Je les mets en ligne en circulant du Nord au Sud et de l'Ouest à l'Est.

Je crois que j'avais déjà commenté la photo principale : le toit du colombier avait été restauré ; derrière la cave, il y avait un truc blanc. Tout cela doit, sauf erreur de ma part, dater de juillet 2016.

Pour moi, le principal intérêt de ces photos est de montrer l'état des plantations.

Le jeu n'est pas complet mais, dans l'ensemble, cela donne une assez bonne idée de la situation.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Mercredi 5 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Electricité - Abords, Avenue, terrasse - Aile "de la belle-mère"
0
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : mercredi 5 septembre 2018 09:31
À : julien@robveille.fr
Objet : Manoir de la Chaslerie - Domfront-en-Poiraie (61)

Monsieur,

J'attends toujours votre devis pour l'électrification des extérieurs de mon manoir alors que vous êtes venu ici le 19 avril dernier.

Que se passe-t-il ?

Par ailleurs, j'aimerais que vous électrifiiez l'intérieur du colombier (la charpente).

Cordialement,

PPF

(Fin de citation)

P.S. (à 20 h) : M. ROBVEILLE vient de me répondre. Hélas son devis pour l'éclairage extérieur dépasse mes moyens immédiats, compte tenu de mes autres priorités. Mais ce n'est, je l'espère, que partie remise. Je maintiens cependant ma demande de devis pour la charpente du colombier, qui devrait être davantage dans ces moyens.
On sait que je m'inquiète de la consommation d'électricité requise pour faire fonctionner la (ou les) pompe(s) à chaleur que j'envisage de faire installer pour chauffer notre manoir favori. La simulation fait en effet état d'une consommation de l'ordre de 5 000 €/an pour la seule tranche 1 du chauffage (bâtiment Nord, colombier et rez-de-chaussée du logis). J'envisage ainsi de couvrir ces dépenses par la vente à EdF d'une électricité photo-voltaïque que je produirais grâce à une installation implantée dans un recoin de mes "nouvelles terres" (au Nord de la parcelle achetée récemment à mes voisins VINCENT).

A priori, je suis totalement incompétent à propos de l'électricité photo-voltaïque mais, en roulant sur la D22 à proximité de notre manoir favori, j'avais repéré une installation chez mon voisin Daniel HAMELIN :

12 septembre 2018.

Je lui ai donc demandé s'il en est satisfait. J'ai retenu que chacune des deux tranches visibles sur sa toiture lui a coûté environ 20 000 € et qu'il n'est pas heureux des conditions de revente de l'électricité de la seconde tranche. Daniel m'a recommandé d'aller interroger sur le même sujet Roger GRIPPON, maire-délégué de La Haute Chapelle, ce que j'ai fait dans la foulée.

Roger GRIPPON m'a appris qu'il avait étudié la question pour le bâtiment de l'ancienne ferme de ses parents mais que les 20 années de retour sur investissement lui étaient apparus trop longs, de sorte qu'il avait renoncé à ce projet.

J'ai rencontré hier matin deux spécialistes de ces questions, amenés à moi par Ludovic ANTOINE, plombier-électricien-chauffagiste basé à Falaise avec qui je suis en contact (sur la recommandation de Marc CHALUFOUR). Il s'agit de Simon BERNARD, responsable commercial de "SYSTOVI" et de David BABIN, directeur de l'agence de Flers de "YESSS ELECTRIQUE".

Je leur ai demandé de m'indiquer quelle serait la surface au sol de l'installation photo-voltaïque nécessaire pour me rapporter 5 000 €/an au titre de la vente de l'électricité ainsi produite, en précisant que leur calcul devait prendre en compte l'amortissement du coût de l'installation.

J'ai ainsi appris qu'EdF rachète de moins en moins cher l'électricité ainsi produite car elle entend favoriser l'auto-consommation (une hypothèse inadaptée pour moi qui aurais besoin d'électricité au moment où je me chaufferais et pas en plein été). La baisse du prix de rachat concerne les nouveaux contrats donc m'affecterait (comme elle doit affecter Daniel HAMELIN pour sa seconde tranche). Les contrats sont, paraît-il, de 20 ans, ce qui garantirait le prix de rachat sur cette période.

En première analyse, mes interlocuteurs m'ont répondu que pour couvrir la seule dépense de 5 000 €/an correspondant à la consommation de 30 000 kWh calculée par Ludovic ANTOINE, c'est-à-dire sans même prendre en considération l'amortissement de l'installation, il faudrait prévoir 100 panneaux de 1,60 m2 chacun, ce qui, à soi seul, représenterait un coût d'investissement de 55 000 €.

J'ai demandé qu'on me fournisse le résultat du calcul après prise en compte de l'amortissement. A première vue et puisque je n'imprime pas encore les billets, on me semble très mal barrés pour que je donne suite à mon idée écolo.

D'autant que, par ailleurs, mon correspondant d'"Enedis"en charge de mon branchement au "tarif jaune" d'EdF nécessité par ma géothermie profonde m'a appris que je devrais non seulement supporter seul le coût d'un changement de transfo (de l'ordre de 5 000 €) qui servirait aussi à mes voisins mais encore déplacer un attirail d'EdF que j'avais réussi à faire planquer à un endroit non gênant...

12 septembre 2018.

... pour transférer cette horreur au pignon de la charretterie dont elle constituerait une verrue visible comme le nez au milieu de la figure :

12 septembre 2018.

Et mes correspondants d'hier m'ont dit que je devrais, en cas de revente de mon électricité photo-voltaïque, prévoir un autre édicule, par exemple à côté de celui-ci.

Pour moi donc, "écolo un peu, ça va ; beaucoup, bonjour les dégâts !"
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Lundi 17 Septembre 2018
Journal du chantier - Architecture-M.O. - Administration - Menuiserie - Abords, Avenue, terrasse - Logis - Bâtiment Nord - Tour Louis XIII
0
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 17 septembre 2018 09:13
À : LEBOISNE Ebénisterie
Cc : (...)architecte; T. F.
Objet : RE: prise des dimensions précises des fenêtres de la tranche 1

Je serai ailleurs mais (...), mon employé, devrait être ici.

Prière de prendre également les dimensions :
- de la porte dans l'arrière-cuisine du bâtiment Nord vers l'arrière-cour ;
- de la porte entre la salle-à-manger du logis et le bâtiment Nord ;
- de la porte entre la cour et l'arrière-cour ;
- de la porte de mon ancien bureau, au 1er étage de la tour Louis XIII.

Prière de communiquer ces dimensions à M. (...), afin qu'il dessine ces portes dont je souhaite vous confier la fabrication dans les meilleurs délais.

Bonne journée !

PPF

_________________________________________________________

De : LEBOISNE Ebénisterie <leboisne0564@orange.fr>
Envoyé : lundi 17 septembre 2018 09:07
À : fourcade
Objet : prise des dimensions précises des fenêtres de la tranche 1

Bonjour,

est-ce que je peux venir prendre les dimensions cet après midi
entre 15 et 16 h

(Fin de citation)
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : lundi 17 septembre 2018 22:44
À : Bernard Soul
Objet : Réalités médiévales et dynamisation de notre territoire.

Monsieur le maire,

Je découvre grâce au "mur Facebook" de notre conseillère départementale que des réunions sont organisées en mairie de Domfront-en-Poiraie sur un thème d'un grand intérêt ("l’élaboration d’une stratégie de développement touristique sur le thème du Médiéval") mais, d'une façon qui semble curieusement limitative, avec des participants choisis, paraît-il, par la municipalité assistée, pour ce faire, par un "cabinet-conseil".

Puis-je vous demander qui sont ces prétendus experts et d'où ils tirent leur prétendue expertise ?

A l'évidence, d'aucuns ont des vues bien réductrices - et, pour tout dire, erronées - sur certains aspects substantiels du "passé médiéval" de Domfront.

Donc à l'occasion, en tout cas avant que lesdits "experts" ou prétendus tels ne figent leur "expertise" sensée éclairer les choix des responsables politiques, je serais heureux qu'avec eux, vous veniez faire un tour à la Chaslerie pour prendre enfin connaissance de sa réalité médiévale qui semble leur avoir échappé. Peut-être parce qu'ils ne font guère que du copié-collé des laïus des érudits locaux auto-proclamés et vivent, de ce fait, d'idées préconçues rabâchées par des radoteurs, à défaut d'être soumises à un examen critique non biaisé sur le terrain.

J'aurais ainsi plaisir à vous faire découvrir des choses qui vous ont, semble-t-il, été cachées en la matière, et je pourrais même, à cette occasion, vous soumettre un projet d'éclairage extérieur qui paraitrait mériter de retenir l'attention de tous ceux, dépourvus d’œillères comme vous et moi et, j'en suis sûr, d'autres décideurs, qui s'intéressent au patrimoine et au tourisme dans le Domfrontais et veulent à juste titre, par de si brillantes initiatives, dynamiser notre territoire.

Bien cordialement,

PPF

(Fin de citation)


P.S. (le 18 septembre 2018 à 9 heures du matin) : J'ai immédiatement mis en ligne le texte de ce courriel sur le "mur Facebook" de Catherine MEUNIER, la conseillère départementale qui m'avait permis de découvrir cette réunion fermée.

Elle réagit ce matin en écrivant sur ledit mur : "Je vous remercie Pierre-Paul de bien vouloir utiliser votre mur Facebook pour adresser des messages personnels .
N’hésitez pas à vous tourner vers la municipalité pour leur adresser vos idées et remarques concernant ce projet . "

J'en rajoute un couche : " Puisque vous rendez compte à votre façon sur votre "mur" de réunions tenues dans notre mairie commune, et puisque vous êtes vous-même notre élue, il me paraît tout à fait légitime d'utiliser votre mur pour réagir aux questions que vous soulevez. Au demeurant, mon propre mur est très loin d'avoir la qualité et la fréquentation du vôtre où je suis sûr que, toujours soucieuse de l'information de vos autres "amis Facebook", vous laisserez chacun exprimer son opinion sur le sujet en question et où je n'hésiterai pas, soyez-en persuadée je vous prie, à réagir de nouveau le cas échéant. (Accessoirement, je m'étonne que vous qualifiiez mon propos de message personnel : il s'agit bien d'un message public et qui se veut tel.)"

J'ajoute ici, à l'usage des membres du fan club de notre site favori, que ces derniers me connaissent assez pour ne pas douter qu'au-delà du "mur" de Catherine MEUNIER et de notre site favori, j'utiliserai s'il le faut tous les médias disponibles pour dénoncer le caractère biaisé de l'instruction des dossiers de subvention du conseil régional - puisque c'est de cela qu'il s'agit ici - au cas où ce caractère biaisé continuerait à m'apparaître flagrant. Mais gardons le moral, la messe n'est peut-être pas encore dite et je fais confiance à Bernard SOUL et à Catherine MEUNIER pour remettre le dossier sur un chemin moins tortueux, ainsi que cela semble justifié, facile et nécessaire.
Le 23 mars dernier, nous vous avions présenté la carrière, mais de loin ! Aujourd'hui, nous sommes sur les lieux, en voici à nouveau l'historique...
Le domfrontais, au début du XXe siècle, était essentiellement un monde rural. La phase industrielle débute avec, entre autres, la carrière du tertre Sainte Anne en 1911, située sur la commune de la Haute Chapelle et exploitée par Marc Le Chippey . La roche, utilisée pour la fabrication de pavés, est extraite par une quarantaine de carriers.
Face à cette extraction, les élus s’inquiètent sur le devenir du site et obtiennent son classement en 1924. La carrière cessera son activité en 1956.
Elle est aujourd'hui masquée par la végétation et la voie ferrée qui la desservait (Caen-Laval) a disparu au profit de la voie verte !


N.D.L.R. : Aujourd'hui, quand on veut changer le revêtement des rues, on doit importer les pavés d'Inde ou de Chine ou les imiter avec un produit caoutchouteux qui ne durera pas, suivez mon regard... Alors que nous demeurons à un extrémité du massif armoricain dont les grès ont gardé toute la saveur du terroir.
Pierre-Paul FOURCADE
rédigé le Vendredi 21 Septembre 2018
Journal du chantier - Administration - Arboriculture-horticulture - Abords, Avenue, terrasse
0
(Début de citation)

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : vendredi 21 septembre 2018 12:56
À : Marc CAPPELAERE
Objet : RE: RE : RE: RE : RE: PSG

😃

_____________________________________________________________

De : Marc CAPPELAERE <cappelaere.marc@wanadoo.fr>
Envoyé : vendredi 21 septembre 2018 11:51:50
À : Pierre-Paul Fourcade
Objet : RE : RE: RE : RE: PSG

Re bonjour,

Je reviens vers vous suite à votre message téléphonique.

La subvention ne sera versée qu'avec l'agrément du document, ce qui va demander encore quelques mois.

En effet, dès que le PSG va être déposé au CRPF, la procédure d'agrément va commencer avec une visite d'instruction avec le CRPF.

Il donnera lieu à un rapport, d'éventuelles corrections puis sera présenté à la commission d'agrément dont on ne connait pas encore la prochaine date et dans laquelle la DRAF/DDT donne également son avis.

Bref, ce sont les procédures administratives mais vous connaissez, je crois....

Cordialement

Marc CAPPELAERE
Expert Forestier‍‍‍

Président de l'Association Normande des Experts Forestiers
Le Buisson de Fay 61 380 MAHERU
Tél : 02 33 34 78 41
Port : 06 20 46 91 68‍
cappelaere.marc@wanadoo.fr

(Fin de citation)
On pourra lire ci-après le projet de P.S.G. que j'ai trouvé dans ma boîte aux lettres avant-hier.

Comme me l'a dernièrement expliqué Marc CAPPELAERE, il m'appartient de réagir à ce projet, de manière à ne pas en freiner l'instruction administrative qui va durer quelques mois.

A première vue, en scannant ces documents, j'ai cru relever quelques petites erreurs factuelles. Surtout, j'ai noté la présence d'engagements qui pèseraient sur moi (et sur mes successeurs si je passe l'arme à gauche avant le terme de la période sous revue, soit 2033).

Il conviendrait donc que je pointe tout cela avec soin :

Christian a fini par m'indiquer la raison de son absence : il se serait fait une déchirure musculaire.

Il va me falloir m'informer sur les formalités nécessaires pour que son salaire soit pris en charge, depuis le début de l'épisode, par la sécurité sociale, j'imagine.
Un courriel hier en fin d'après-midi m'a transmis la facture de BODIN pour les travaux effectués au cours des derniers mois. Je n'avais pas anticipé ce total, ça fait vraiment mal. J'ai commencé à repointer mais les calculs sont exacts. Je vais me reporter aux devis pour pointer encore.

On pourra s'étonner que je découvre ainsi le total après avoir reçu les devis et lancé les travaux. Je reconnais que ma méthode d'engagement est quelque peu défaillante. Il faut dire qu'il y a désormais tellement de paperasses dans ma chambrette monacalo-monastique (qui me sert actuellement de bureau), et tant de dossiers (passionnants) à suivre en de multiples domaines que je laisse parfois un peu trop flotter les rubans.

Même si je ne sais pas où en est Carole du versement de sa retraite, il est probable que mon programme 2018 de travaux, tel que j'en optimise avec soin le total pour des raisons fiscales, est proche de son terme. Avec la facture de PICAULT à venir, les salaires et charges de (...) et les impôts locaux à régler (une note plus salée d'année en année), j'arriverai à un total rondelet qui ne me laissera guère de place pour d'autres fantaisies. Il faudrait néanmoins, pour ne pas crever de froid cet hiver, que j'arrive à tout le moins à faire passer rapidement, dès qu'(...) arrivera enfin à nous en transmettre les plans, la fabrication d'au moins deux portes pour le bâtiment Nord.

Pourtant, il reste à trouver le financement du projet de chauffage par géothermie profonde que je devrais, idéalement, lancer sans trop tarder. A défaut, nous ne pourrions procéder aux forages en 2018, sauf à risquer de dévaster les abords immédiats du manoir. A ce sujet, je me dis que le plus rationnel à beaucoup de titres serait, à l'évidence, de ne pas tronçonner ce programme-ci en deux tranches. Mais où trouverais-je les 100 000 € nécessaires rien que pour ces 3 km environ de forages ? Et comment faire pour arriver à optimiser fiscalement un tel investissement en l'état définitivement déprimé des revenus de mon foyer fiscal de retraités ? Je crains donc de devoir repousser le premier coup de pioche en la matière à juin prochain, une fois que la terre sera redevenue suffisamment sèche pour supporter les engins. Ou bien je lance rapidement ces forages, mais avec facturation en 2019 et, alors, mon programme 2019 de travaux sera déjà plus que sursaturé. J'entends les cris d'orfraie de mes proches qui se plaignent constamment de la lenteur de mes travaux. Ou, pire à mes yeux, qui se satisferaient, comme ils ne manquent pas de me le rabâcher, de travaux bâclés ou bas de gamme. Le fait est qu'avec moi, en ce domaine au moins, ils sont servis...
Après que (...) a chassé les taupes, je l'ai chargé de tâches pas trop difficiles pour son retour :
- démousser les couvertures de tuiles ; il en a profité, m'a-t-il dit, pour passer son produit-miracle sur les joints de murs qui noircissaient ;
- vérifier les tuiles anciennes des bâtiments qui en sont couverts (le fournil du manoir et la "maison de Toutou").

Demain, il devrait reprendre la pose de lattes de parquet entre les chevrons de la charpente du colombier. Il m'a expliqué que la cire les avait trop pénétrées pour que l'acide oxalique fasse de l'effet.
Rendez-vous ce matin, à la mairie de Domfront-en-Poiraie, avec Bernard SOUL, le maire, et Bernard DAVY, son adjoint en charge de la répartition de la manne régionale en faveur du tourisme médiéval domfrontais :

10 octobre 2018.

Comme toujours, j'ai apprécié leur écoute et la sympathie de leur accueil. Je leur ai présenté le projet de mise en place d'un dispositif d'illuminations extérieures de notre manoir favori. J'ai également dit un mot de l'insuffisance du fléchage routier des principaux sites et monuments du secteur. J'ai rappelé mon désir de favoriser la fréquentation touristique de notre manoir favori, y compris en cette période de chantier intérieur.
(Début de citation)

De : (...) Architecte
Envoyé : samedi 20 octobre 2018 18:40
À : 'Pierre-Paul Fourcade'
Objet : RE: Chaslerie - Travaux "sans autorisation" dans le colombier

Bien entendu, je confirmerai.

Bonne fin de semaine et bon Dimanche.

(...)

_______________________________________________________________

De : Pierre-Paul Fourcade <penadomf@msn.com>
Envoyé : samedi 20 octobre 2018 14:06
À : (...) Architecte
Cc : C. F. ; T. F.
Cci : (...)
Objet : RE: Chaslerie - Travaux "sans autorisation" dans le colombier

Cher Monsieur,

Comme vous, je ne doute pas que la réunion du 15 permettra d'expliciter en tant que de besoin les questions qui demeureraient obscures tout en favorisant un avancement du chantier selon un calendrier compatible avec toutes les contraintes que nous avons, chacun des participants pour ce qui le concerne, à gérer (urgences) ou à respecter (formes).

Je reconnais que mon sens de l'urgence, parfois aiguë dans un contexte particulier, et mon souci d'un bon enchaînement des tâches ont pu me conduire à aller parfois trop vite en besogne, notamment quand les artisans en qui j'ai confiance étaient disponibles.

J'espère néanmoins que mon souci primordial de l'intérêt du monument et ma volonté de transparence ne sont pas en cause, ainsi que vous pourriez, je le pense, le confirmer aisément.

Bien cordialement,

PPF

_______________________________________________________________

De : (...) Architecte
Envoyé : samedi 20 octobre 2018 11:35
À : 'Pierre-Paul Fourcade'
Objet : RE: Chaslerie - Travaux "sans autorisation" dans le colombier

Bonjour Monsieur Fourcade,

Je vous remercie pour ce message. Sachez que j’ai à cœur de mener à bien votre dossier et ne doute pas qu’il le sera dans de bonnes conditions de travail et avec les meilleures options techniques et architecturales, lesquelles seront arbitrées ensemble, en accord avec les dispositions patrimoniales de l’édifice et en visant la meilleure performances possibles (en particulier d’un point de vue thermique). Il est bien sûr essentiel et indispensable d’impliquer et de solliciter en amont les services de l’état sur les intérieurs inscrits, tant en ce qui concerne le phasage qu’au niveau de leur contrôle scientifique.

La réunion du 15 novembre sur site à laquelle je participerai aura donc principalement pour objet :

- De faire valider l’avancement des travaux en cours pour la tranche 1 des menuiseries du logis (travaux issus de l’autorisation et des plans de détails de mon confrère B. Maffre) par la validation d’un prototype de l’entreprise Leboisne.

- d’évoquer ces travaux à venir concernant les intérieurs, notamment les complexes de sols et intervention sur les structures (poutraisons et charpente) , et plus généralement sur les complexes isolant (sol plancher et toiture) et de système de chauffage envisagé (géothermique et diffusion par plancher chauffant au RDC et corps de chauffe à l’étage, a priori). Il sera certainement utile de rappeler rapidement les travaux effectués jusqu’à présent sous la maitrise d’œuvre et selon les projets établis par mes confrères (aile nord, et escalier d’honneur) et sous d’autres modes dans le logis.

- et d’aborder enfin l’avant-projet que nous avons esquissé pour l’aile ouest avec l’escalier « en facteur commun », en lien avec le pavillon d’angle constitué par l’ancien pigeonnier, sachant que c’est au RDC de ce pavillon que seront aménagés les espaces techniques du chauffage de tout le manoir (pompe à chaleur etc.). Nous présenterons l’esquisse et ajouteront sur cette dernière les travaux de drainage envisagé au pied du mur de l’ancien mur de courtine contre lequel sont adossées les écurie XVIIIe. Ces travaux seront intégré dans le projet global mais le degré d’urgence de leur réalisation sera exprimé en raison des inondations récurrentes de l’hiver et du printemps dernier.

Cette réunion avec la DRAC est bienvenue et permettra d’établir une feuille de route fiable et sereine pour tous et repartir sur les meilleurs schémas opérationnels. Je tiens à vous témoignez ma sincère volonté d’accompagner techniquement votre projet.

Très cordialement,

(...)

(Fin de citation)
Excellente réunion de travail ce matin avec un plombier et ses alliés :
- ils acceptent le principe de factures étalées et réglées dans le temps, de manière à optimiser leur incidence fiscale pour moi ; reste à traiter la question du nantissement ou autre garantie à mettre en place en leur faveur, sachant que mon aîné ayant refusé de m'aider, je ne puis compter, encore et toujours, que sur mes propres forces ;
- je m'oriente vers une campagne unique de forages, couvrant les besoins à terme de l'ensemble du manoir ; cela permettra diverses économies d'échelle et évitera d'avoir à ouvrir le terrain à plusieurs occasions ; à ce stade de nos réflexions, les forages seraient effectués dans le pré situé immédiatement au Sud de la charretterie et occuperaient une zone de 30 mètres sur 50, sur laquelle il ne serait plus possible de replanter d'arbres ;
- pour faire pénétrer dans le colombier la tuyauterie située en aval des forages et, plus précisément, des collecteurs assez hideux à prévoir (j'ai demandé que de la fonte remplace le plastique ), le mieux techniquement serait d'opérer sous la fenêtre Sud-Ouest du rez-de-chaussée du colombier ; l'importance des terrassements à prévoir entre le champ des forages et cette entrée dans le bâtiment nécessiterait l'intervention d'un terrassier professionnel (et non d'Igor à la mini-pelle) ;
- l'emprise de la chaufferie centrale devrait être calibrée de manière à ce qu'à terme, elle puisse abriter toutes les pompes à chaleur et citernes nécessitées par l'ensemble de l'installation (soit la tranche 1 et la tranche 2 du chauffage) ; de ce fait, je risque de perdre l'espace que je comptais consacrer là à une salle-de-bains avec baignoire.

La météo annonçant l'arrivée de l'hiver le week-end prochain, j'ai profité de la présence du plombier pour lui faire rallumer la chaudière actuelle, celle dissimulée dans l'arrière-cuisine du bâtiment Nord. Il a eu un peu de mal car, m'a-t-il expliqué, des connecteurs ont fondu. Il va essayer de les remplacer mais n'est pas sûr d'y arriver parce que, me dit-il, cette chaudière commence à dater (je l'avais achetée neuve il y a 25 ans environ et il faudrait qu'elle me dure encore 2 ou 3 ans, le temps que le nouveau chauffage de la tranche 1 fonctionne).
En route vers le 13ème dégât des eaux de l'année :

13 novembre 2018.

13 novembre 2018.

Comme on le voit, le pied du mur Ouest de l'ex-salon de l'"aile de la belle-mère", qui avait fini par sécher cet été, recommence à s'imbiber d'eau sous l'effet des précipitations de saison.

Serait-ce faire preuve d'une impatience déplacée que manifester un certain agacement qu'on en soit encore, ici, à attendre je ne sais quoi pour y remédier enfin ?